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Lullaby of woe ~ Souvenons-nous de ces jours pas si lointains [Pv Chûya 'lil bro]

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Kôyô Ozaki
Kôyô Ozaki
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Localisation : Dans sa résidence
Mar 18 Avr - 18:25
Kôyô Ozaki
Wolves asleep... amidst the trees...
Bats all a swaying in the breeze...
...
But one soul lies anxious wide awake...
Fearing all manners of ghouls, hags and wraiths...


Le silence de la maison n'était brisé que par la voix de Kôyô qui chantait ces vers, sa kiseru au coin des lèvres. Son regard fixait son jardin où gisaient les restes de sa table. Son sabre était lui aussi resté hors du fourreau, sur le sol, chose qui ne lui ressemblait pas, tout comme les deux portes coulissantes brisées dont les débris faisaient désordre en comparaison avec l'intérieur de la maison consciencieusement rangée.
La jeune femme était calmement assise sur le couloir surélevé ouvert sur le jardin. Un plateau de sake à sa seule intention placée à côté d'elle.

Difficile d'imaginer qu'après un tel accès de rage elle ait pu prendre le temps de préparer ce plateau, préparer sa kiseru, pour ensuite aller la fumer tranquillement sans prendre la peine de ranger son arme. Mais dans son esprit, les circonstances permettaient une 'petite' entorse à ses habitudes.
Elle avait également enlevé son kimono pour ne garder que le plus fin, simplement en blanc sur lequel cascadaient ses cheveux détachés. En la voyant ainsi, le premier mot qui viendrait aux lèvres serait donc: négligée. Kôyô se laissait aller, non sans raison.

Elle détestait l'échec, ça n'était pas envisageable, et voilà qu'une gamine dont elle s'était occupée venait de tout ruiner? Maudit Akutagawa... Ajoutez que la dite gamine était connue pour justement avoir Kôyô comme mentor... bon sang elle en entendrait parler encore longtemps de cette histoire, et il n'y avait rien de pire pour la faire enrager.

For the witcher, brave and bold
Paid in coin of gold...
He'll chope and slice you
Cut and dice you
Eat you up whole...
Eat you whole...

Cette berceuse datait de quelques années déjà. Ne l'avait-elle pas entendue de son mentor? Mmh... non, il n'avait pas vraiment été du type à chanter. Mmh... impossible de se souvenir d'où ça venait. Le fait est que ces mots étrangers lui venaient comme ça, comme surgissant d'une autre époque.
La cadre bouillait pourtant de rage, même s'il n'en paraissait rien, et c'est pourquoi elle chantait... Ca lui permettait de tout "évacuer" en quelque sorte et préservait ainsi le reste de son mobilier des coups de sa lame.

A vrai dire, elle ne voulait pas qu'on la dérange, n'aspirant qu'au silence de sa maison pour ruminer ses pensées en paix. Buvant une nouvelle gorgée de saké, elle espérait que l'alcool et l'ivresse qui s'en suivrait la calmerait, lui ferait prendre un peu de distance par rapport aux nouvelles tout juste reçues. Malheureusement, non seulement elle tenait trop bien l'alcool pour ne pas être ivre juste après une petite bouteille de saké, mais en plus un/une indésirable avait décidé de venir la voir... elle pouvait entendre ses pas.

- Je ne veux voir personne.

Sa voix glaciale lança cette sommation avec une clarté limpide tranchant avec la douceur de la berceuse chantée juste avant. Kôyô ne se tourna même pas pour voir qui était là, elle s'en moquait bien. Il ne lui fallait qu'une chose, le calme.
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Dim 23 Avr - 14:14
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Kôyô Ozaki et Chûya Nakahara
Un peu de consolation dans ce monde de brute
La défaite et l’échec ou le sentiment d’avoir une fois de plus été roulé dans la farine par son pseudo pire ennemi sur le papier. C’était cuisant et douloureux. Un sentiment qui vous prend par les tripes. Il touche votre honneur sans épargner la moindre miette. Il vous met au tapis. Il vous écrase. Il rit de votre faiblesse et de vos pleurs intérieurs. Il est là juste pour vous narguer, pour vous faire regretter. Pour vous faire gémir de rage. Il contrôle les éléments extérieurs pour qu’ils s’acharnent sur vous.

En cette funeste journée, c’est lui qui s’était invité sans le moindre papier dans les bureaux de la mafia. On pouvait lire sur le visage de chaque cadre cet énervement. On pouvait voir la rage. Chûya, il avait fulminé ne voulant qu’une chose faire avaler son chapeau à Dazai. Non mais le rouler dans la farine et en plus, ne rien dire quand il avait fait son déhanché de malade ! C’était rageant, vexant. Il fulminait mais du coin de l’oeil, il voyait qu’il n’était pas le seul. Les uns étaient énervés à cause de la défaite d’Akutagawa et les autres sans doute à cause de la lettre de ce connard de traitre. Mais surtout, il voyait une autre personne fulminait pour ce qu’il pensait être une tout autre raison.

Kôyô était pour Chûya plus qu’une simple amie, elle était une soeur. Elle avait été son mentor pour de nombreuses choses. Elle avait été un soutien quand il allait mal. Elle avait été celle qui l’avait amené dans ce monde sombre qu’était la mafia. Oui, elle bénéficiait de l’amour fraternel de Chûya. Elle était irremplaçable. Et là, elle semblait être mise à mal par la trahison de Kyôka. Rien d’étonnant quand on savait à quel point, elle appréciait ses protégés.

La réunion passa et tous partir dans leurs résidences respectives. Oui, Chûya aurait pu repartir chez lui afin de se soûler pour oublier. Mais non, il ne pouvait pas. Il n’y avait pas moyen qu’il abandonne sa soeur. Et puis, comme on disait, le meilleur des outils pour oublier n’était pas l’alcool mais les paroles réconfortantes des membres d’une fratrie. Enfin, il croyait. Compliqué à affirmer quand son frère était mort alors qu’il était jeune. Même s’il avait eu une soeur en échange. L’échange équivalent quoi.

C’est donc dans un état d’esprit loin d’être celui du bon camarade qu’il était qu’il alla à la maison de Koyo. Ni joyeux ni triste. Et même s’il espérait avoir du réconfort de la part de sa soeur, il voulait aussi lui permettre d’aller mieux. Lui rendre la pareille pour toutes les fois où elle l’avait fait. Il toqua un peu la porte doucement. Pas de réponse. Il entendait juste le bruit étouffé d’un chant au loin. Peut-être réussissait-il à entendre le ton de la voix de son aîné. Finalement, il ouvrit la porte doucement rendant ainsi le chant distinct. S’il était encore un enfant, il aurait rejoint ses genoux en fermant les yeux pour se faire bercer par la mélodie. Mais maintenant, il était un adulte dont le but était de la réconforter. Il commença à marcher dans la demeure alors que le bruit de ses pas sur le tatami et bientôt sur le bois se rajoutait aux autres bruits. Puis, il entendit la voix de sa soeur. Froide et tranchante comme le katana de l’ombrelle de Koyo. Il s’arrêta juste derrière elle, ignorant la demande de sa soeur.
« -C’est moi, grande soeur. »
Parfois, il était bon pour les cadets comme pour les ainés que l’un désobéisse à l’autre.
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Kôyô Ozaki
Kôyô Ozaki
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Dim 23 Avr - 17:52
Kôyô Ozaki
Quand elle entendit que les pas se rapprochaient malgré son ordre, la cadre fut sur le point de se saisir de son arme et chasser l'indésirable manu-militari. La voix de "l'indésirable" la fit toutefois changer d'avis.

- Chûya...

Se tournant vers lui, Kôyô observa la mine du jeune homme et esquissa un sourire. Voilà pourquoi ses hommes n'avaient pas suivi les ordres de la cadre, car on ne refusait rien à Chûya. Bien qu'ils ne le montrent pas en public, le lien entre la jeune femme et son cadet n'était pas un secret et vu l'humeur de leur supérieure, les sbires avaient dû juger que le laisser passer était la meilleure chose à faire.

- Lequel de nous deux est le plus déçu, dis moi?

Au travers des rapports, Kôyô avait pris connaissance de la menace de Dazai et s'inquiétait maintenant de la réaction de l'ancien partenaire de ce dernier. Y avait-il des choses qu'elle ne pouvait pas deviner à son sujet? 14 ans déjà... Quatorze années qu'ils se connaissaient et durant lesquels un lien très fort les avait unis. La jeune femme n'était pas dupe. Elle qui niait être capable d'aimer à nouveau éprouvait malgré tout un fort amour fraternel envers lui, même si les démonstrations étaient rares.  Aujourd'hui était cependant un jour qui nécessitait qu'ils s'ouvrent l'un à l'autre. Kôyô soupçonnait en réalité Chûya de faire une fixation sur ce traître de Dazai. Une chose qu'on aurait pu considérer normale vu les circonstances, en tant que partenaire, n'avait-il pas été le plus trahi dans l'histoire? Mais... derrière cette apparente 'haine', cette opposition, elle craignait de voir chez son frère des réminiscences du respect qu'il éprouvait autrefois envers lui.
Son regard se baissa et elle déplaça son plateau de saké pour qu'il puisse s'installer à ses côtés.

- Viens là.

Il y avait des jours où elle aurait aimé qu'ils redeviennent des enfants, sans les responsabilités. Il y avait alors cette simplicité, cette limpidité dans leurs choix qu'ils ne retrouvaient plus aujourd'hui. "Tu ne te plais pas chez toi? Viens vivre avec moi alors!"... Cette proposition avait définitivement lié Chûya à la mafia à cause de Kôyô, mais elle ne le regrettait pas. Quand elle le regardait, elle en était fière. Fière du chemin qu'il avait parcouru, de la maîtrise qu'il avait acquise. Et quand bien même il avait ses défauts et une addiction contre laquelle elle se battait, c'était toujours la fierté qui revenait.

- Comment tu te sens?

Vu les débris qui s'étendaient devant eux, Kôyô semblait celle qui aurait besoin du plus d'attention, pourtant il était prioritaire. Ce n'est qu'une fois assurée qu'il allait bien qu'elle pourrait peut-être s'ouvrir à lui, et essayer de se calmer.
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Sam 29 Avr - 14:58
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Kôyô Ozaki et Chûya Nakahara
Ai-je l'air d'aller mal ?
Depuis qu’il était dans la mafia, Chûya n’avait jamais eu qu’une véritable confidente. Certes, les pauvres personnes qui venaient l’accompagner avaient le droit à être son bureau des pleures. Mais, ce n’était pas la même chose qu’avec la cadre. Elle avait déjà un rôle particulier dans le coeur de Chûya, celui de soeur. Ça avait commencé par sa famille et maintenant, ça risquait fort de continuer par sa précédente « défaite » dira-t-on. Et bien qu’il vînt aussi pour permettre à sa soeur d’aller mieux malgré la perte de la gamine qu’elle avait prise sous son aile, il venait aussi d’une certaine manière pour lui. Même homme, on avait parfois besoin de ce réconfort que procuraient les soeurs aussi mentales soit-elle. Et penser à comment on l’avait tournée en bourrique… C’était juste... Blessant ? Énervant ? Les deux ? Bonne question, les deux sans doute.

Il vint s'asseoir à côté de la jeune femme en tombant relativement lourdement en tailleur en réajustant en même temps son manteau afin qu'il vienne s'étendre autour de lui sans finir sous lui. Il croisa ensuite les bras en écoutant sa dispute…  « Le plus déçu » ? Avait-il réellement l'air déçu ?! Il n'allait pas être déçu par cet homme !! Par ce charognard de Dazai ! Par cette momie crétine !!! Comment pourrait-il ?! Qu'on lui dit ?? Comment pourrait-on l'être ? C'était peut-être ce qu'il voulait dire ou hurler. Mais, il savait que ce qu'il pensait avait déjà été exposé à la vue de tous durant la réunion. Il rageait intérieurement. Son sang chaud bouillonnait de rage tout en réchauffant ses points et ses pieds, près pour donner des coups. Il avait toujours eu en lui ce lion irréfutablement impétueux provoquant en lui des tempêtes.

Une autre question fut posée par la jeune femme. Comment allait-il ? Il jeta un rapide coup d'oeil à la pièce derrière eux. Il avait bien remarqué en rentrant, ces objets détruits. Il connaissait un minimum sa soeur. Si organisée à son inverse. Il n'y avait qu'à comparer son appartement à cette demeure. Mais ne parlons pas de ceci, concentrons-nous donc sur cette pièce dont il fit état de la situation. Détruite ? Bordélique ? L'impression qu'on avait envoyée une tempête digne de la pire des catastrophes ? Ou juste que l'on avait décidé de provoquer l'apocalypse pour laisser libre court à sa fureur ? Tous sans doute. Bien sûûûûûr qu'il allait bien !! Pourquoi on croyait qu'il allait mal ? Hein ??? Il tourna son regard bleu ensuite vers Kôyô. 

« - J’vais bien grande soeur ! Je vais quand même pas être triste à cause de ce type ! »

Le ton qui sortait de son gorge était clairement celui d'une personne énervée ou non celle du Chûya calme que l'on pouvait connaître hors champs de bataille ou en général avant que le sang ne finisse par prendre possession de ses sens. Il le sentait, ce ton. C'était pourquoi il essaya de se calmer un minimum. Certes, il était parfois voire souvent à plaindre mais là, il devait se concentrer sur Kôyô. 

« -C’est surtout toi. Tu es sûr que tu vas bien ? »

Il ne la souhaitait pas cette priorité alors que sa soeur de coeur semblait aller vers le point le plus profond de cet abîme qu'on nommait la déception. Lui, il avait été déçu par Dazai depuis longtemps, mais sa soeur…Il se doutait à quel point perdre sa nouvelle protégée, volée par l'Agence, avait dû être dur. Il avait déjà vécu semblable à l'époque, sans doute en moins fort ou équivalent ou bien en plus puissant. Mais qui savait, la douleur a toujours été une chose personnelle incomparable entre les individus depuis bien longtemps.
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Kôyô Ozaki
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Dim 30 Avr - 8:37
Kôyô Ozaki
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Lullaby of Woe
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« - J’vais bien grande soeur ! Je vais quand même pas être triste à cause de ce type ! »

Kôyô le regarda dans les yeux et sourit, tristement. En effet, elle ne pensait pas qu'il serait triste. En revanche, c'était bien de la déception qu'il semblait y avoir derrière toute cette colère. Sinon d'où viendrait-elle? La déception d'avoir perdu son partenaire, de constater que leur duo avait pris fin, la restriction vis à vis de son pouvoir qui, sans Dazai, pouvait lui coûter la vie s'il devait l'utiliser à pleine puissance... tout ça avait forcément déçu Chûya. Un ressentiment, une haine d'autant plus grande que maintenant, ce même ex-partenaire venait de le manipuler. Une preuve, pour Kôyô, que son frère faisait encore trop confiance à ce traître alors qu'il ne le méritait plus.
Cependant, aucune de ces pensées ne franchit ses lèvres. La cadre voyait bien qu'il était à deux doigts d'exploser et elle voulait avant tout le calmer.

« -C’est surtout toi. Tu es sûre que tu vas bien ? »

La jeune femme baissa son regard en soupirant. C'était bien pour ça qu'il était venu, elle s'en était douté. Avant de lui répondre, elle prit le temps de reprendre une gorgée de saké. Contrairement à ce cher Chûya, l'alcool ne lui faisait pas dire tout et n'importe quoi.
Enfin... il n'était pas dupe, il devait savoir pourquoi cette pièce était dans cet état, il avait assisté à la réunion lui aussi. Kôyô prolongea encore son silence de quelques secondes pour mettre les mots sur ses sentiments actuels.

- ... Je ne sais pas ce qui me blesse le plus... Avoir échoué à la faire rester, l'avoir laissée entre les mains d'Akutagawa, ou voir qu'elle a réussi à partir quand moi j'ai échoué.

Cela dit, techniquement parlant, la cadre avait réussi à s'enfuir autrefois, il y a 9 ans. Ils avaient été rapidement rattrapés au bout d'à peine quelques jours mais elle avait bien réussi à partir de Yokohama... quelques temps.

- Ou alors... la savoir espérer vivre dans la lumière en sachant que bientôt, toutes ses actions, tous ses crimes la rattraperont. Elle ne saura pas y faire face, Akutagawa n'a jamais su reconnaître, encore moins comprendre les sentiments, alors comment aurait-il pu la préparer à tout ça?

Kyôka allait être déçue elle aussi, elle se sentirait trahie. Et si ce tigre-garou était aussi tendre qu'on le disait, il ne saurait pas l'épauler comme il faut. Les belles paroles, quelques présents, c'est facile à faire. En revanche soutenir quelqu'un, le guider dans des situations inconnues et impossibles, c'était une autre paire de manche. Tout ça parce qu'elle était restée trop passive, tout ça parce qu'Akutagawa n'avait vu que la rentabilité. Ils étaient trois à blâmer dans l'histoire... quatre si on comptait Kyôka qui n'avait pas non plus eu la force de dire "non".

- Quand je pense qu'à son âge tu étais curieux, volontaire, combatif... quasi son opposé... A cette époque c'est moi qui étais partie.

Bien sûr, à 14 ans Chûya était encore sous son aile. Elle l'élevait et l'assistait au mieux pour qu'il maîtrise son pouvoir. Elle avait tout fait pour qu'il se sente bien et trouve avec elle ce qui lui avait manqué chez ses vrais parents. Pourtant, Kôyô avait alors 17 ans et avait eu la stupidité de s'amouracher de son partenaire. On sait ce qui est arrivé ensuite. Seulement aujourd'hui, il restait une chose qu'elle regrettait: c'était d'avoir laissé Chûya en arrière. Quand on sait ce qui arriva ensuite, au final le garçon avait eu de la chance, car s'il avait été attrapé avec le couple, il aurait probablement été sévèrement châtié. Heureusement, on ne punit que la jeune femme et personne ne se douta qu'en fait le rouquin avait été au courant dès le départ.
Mais avec ces événements récents, une question revenait sans cesse dans l'esprit de Kôyô.

- Chûya dis moi, as-tu déjà regretté, même un bref instant, d'être ici? Tu as déjà voulu... vivre autre chose, vivre en dehors de la mafia?



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Sam 6 Mai - 16:04
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Kôyô Ozaki et Chûya Nakahara
Les regrets sont liés à la déception.
L’être humain est souvent soumis à diverses blessures. Souvent, elles sont physiques. Même si elle semble être les plus dangereuses, ce n’est et ne sera jamais le cas. En effet, il suffit de repos ou de se faire soigner. Parfois, elles deviennent mortelles mais là, que voulez-vous ? C’est la vie. Bien qu’il s’agisse de cas rares et quand même assez dures à avoir, si vous voulez mon humble avis. Alors, que la seconde sorte de blessure est plus dure et plus douloureuse. C’est celle du coeur. Elle vient généralement hanter la personne qui la porte durant toute sa vie. Elle le fait souffrir et pleurer. Elle grave en cette personne une marque qui ne part souvent jamais. Elle est forte. Elle est indélébile. Jamais, on ne peut la retirer étant donné que c’est au fer rouge que la vie vous marque quand on la porte. Blessure du temps, blessure immortelle.

Chûya en portait une qu’il porte toujours. Celle-ci fut causée par le dénommé Dazai. Mais là, ce n’était pas de lui dont il était question. Il était trop peu important là par rapport à la cadre que l’on nommait Kôyô Ozaki, sa soeur de coeur. En effet, il se doutait que celle-ci venait être victime d’une blessure de ce type. Encore une.

Le rouquin attendit la réponse. Il savait très bien qu’il était dur de donner un nom à ce qu’on sentait à ce moment-là. Il le savait que trop bien d’expérience personnelle. C’était le plus dur dans ce travail qui consistait à tout faire sortir. C’était trop long à faire sortir face aux autres. Sauf qu’après, il ne faut pas oublier que Chûya avait une place particulière. Peut-être que celle-ci aiderait la chose à ressortir plus facilement ? Peut-être. En tout cas, il fallut bien quelques secondes à la cadre pour dire ce qu’elle avait sur le coeur. Ce qui n’était pas si mal et qui n’embêtait pas le jeune homme qui se contenta d’attendre en silence, fixant le jardin. Bien que si on avait augmenté le temps de réflexion de quelques minutes, il aurait eu l’horrible envie de lui hurler de cracher le morceau. Sauf que... Pour des raisons de sécurité, il n’aurait pas dit un mot.

Il écouta attentivement les deux options qui avait causé cette blessure à sa soeur. Laquelle était bonne ? Pour lui, ça devait être la première où Akutagawa était responsable. Non, pas parce qu’il avait un ressentiment particulier envers cet homme. Mais par pur égoïsme sans doute, il ne voulait pas savoir que sa soeur’en voulait pour avoir échoué dans sa recherche de la liberté. Bien sûr, ça aurait été mieux si elle n’avait pas été blessée et perdue ce jeune homme dans sa tentative de sortir du nid mafieux et il aurait espéré que du bonheur pour elle… Mais, en même temps, il était long de vouloir la voir partir de ce lieu. La troisième option fut aussi entendue par le jeune homme. Ouais, là, c’était plus compliqué à trancher pour lui. Et puis, il n’était pas dans la tête de sa soeur comment pouvait-il savoir ? Même s’il irait plutôt vers une fusion des trois.

Puis… Ça partit sur lui... Il se souvenait de cette époque. Ses parents n’avaient jamais réussi à faire le deuil de son frère et il avait donc été délaissé. Oubliant ce fils encore en vie. C’est là qu’il avait rencontré Koyo, elle lui avait donné ce sens à sa vie qui se limitait à juste un square et à une balançoire.

« -J’étais pas spécialement curieux ! Tu m’as juste aidé ! C’pour ça ! »

La question qui vint le surprit. Il ne la comprenait pas. Comment ça s’il avait déjà voulu aller autre part que la mafia ? …C'est-à-dire que la question ne lui avait jamais été posée et qu’il n’y avait jamais pensé... Pour lui, la mafia s’était rapidement imposé comme une famille surtout grâce à la présence de la rousse ou celle de Dazai. Alors, on ne peut pas dire qu’il y avait pensé un seul instant. Mais la politesse et le fait qu’il s’agissait de Kôyô fit qu’il commença à y réfléchir. Bien que la réponse était claire dans son esprit et ça ne lui prit pas quelques minutes pour qu’il connaisse sa réponse.

« - Jamais ! J’ai jamais regretté d’être venu avec toi, grande soeur ! Et vivre un autre truc ? Attends, ça aurait été d'vivre avec des parents quasiment aveuglé par la mort d’l’autre. Alors, t’imagine bien qu’j’ai jamais regretté d’t’avoir suivi !  »

Oui, il n’avait jamais connu ne serait-ce qu’une once de regret. Il ne les avait jamais vus venir à lui. Et ce n’était pas maintenant qu’il allait les connaître. Sauf qu’une question vint.
« - Pourquoi tu me demandes ça ? C’est quand même pas à cause de la gamine ? »

Chûya ne souhaiterait jamais que sa soeur se sente hésitante à propos de la mafia. Certes, elle devrait être la première à l’être. Mais, le roux n’aurait pas voulu le savoir. Pour lui, la mafia était un lieu devenu agréable malgré le sang qu’il avait sur les mains. Et sa soeur y était pour beaucoup… Alors supposer qu’elle se sente triste et hésitante ne serait-ce qu’un instant, c’était loin de lui faire du bien. Son regard devait montrer cette peur que sa soeur ne se sente plus à sa place avec eux mais aussi cette lueur de surprise et de curiosité. En tout cas, on ne peut pas dire que son visage était loin de ne pas montrer ce à quoi il pensait et ce qui commençait à tourner dans son cerveau. Mais pour ça, il savait en même très bien que sa soeur ne partirait pas. Mais sa naïveté et sa crédulité obligent, il se posait quand même des questions malgré la présence juste devant lui de réponse évidente.
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Kôyô Ozaki
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Sam 6 Mai - 18:44
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- Jamais ! J’ai jamais regretté d’être venu avec toi, grande soeur ! Et vivre un autre truc ? Attends, ça aurait été d'vivre avec des parents quasiment aveuglé par la mort d’l’autre. Alors, t’imagine bien qu’j’ai jamais regretté d’t’avoir suivi !  

Il fallait l'avouer, Kôyô était rassurée de l'entendre, chose qu'elle manifesta par un léger sourire. Cependant, il ne savait pas qu'à plusieurs reprises la jeune femme avait eu peur de voir les parents de Chûya débarquer pour demander à ravoir la garde de leur enfant. Un deuil n'est pas éternel et peut-être qu'ils avaient tenté de "reconquérir" leur fils avant qu'elle lui demande de la suivre. Sauf que l'enfant, habitué depuis longtemps à la présence de cette demoiselle en kimono, ne voyait déjà plus que par elle. A cette époque, avaient-ils connu autre chose que le bonheur? Ou même sans aller jusqu'à ce sentiment, du moins ils n'avaient jamais été tristes ensemble, ou alors juste le temps que l'un des deux trouve une bêtise à dire ou faire pour faire sourire l'autre...
Pourtant, cette peur des parents la suivant encore, même aujourd'hui. C'était totalement stupide, elle le savait mais plus que le reste, il était hors de question qu'on lui enlève Chûya. Les missions à l'étranger, ou même des vacances, elle s'en moquait car il revenait, elle savait qu'il avait l'intention de revenir, mais la perspective qu'il puisse vouloir la laisser... Il était peu probable qu'elle s'en remette si ça devait arriver un jour.
Alors oui, elle était réellement rassurée, et soulagée, d'entendre ces mots de manière si franche.

- Pourquoi tu me demandes ça ? C’est quand même pas à cause de la gamine ?

Kôyô détourna le regard et entreprit de remettre du tabac dans sa kiseru pour occuper ses mains. Ses yeux étaient irrémédiablement fixés sur ses genoux, une attitude fuyante qui lui ressemblait très peu et à laquelle seul son frère adoptif pouvait assister.

- Bien sûr que c'est à cause d'elle... Je n'arrête pas de me demander ce que j'ai fait de mal... Quels ont été mes échecs... je déteste l'échec, c'est pas envisageable pour nous. Et pourtant il a suffit qu'elle rencontre un naïf qui a été gentil avec elle une seule fois pour se retourner contre nous...

Sa colère étant revenue, elle alluma sa kiseru d'un coup sec avant de la porter à ses lèvres et en tirer une bouffée.

- Est-ce que ça veut dire qu'on est prédéterminés à être fondamentalement "bons" ou "mauvais"? Ou j'ai été si terrible...

La cadre était redevenue tendue. Elle n'arrivait pas à comprendre, ou plutôt n'arrivait pas à voir, où étaient ses erreurs. Qu'on dise ce qu'on veut sur ses actions, sur sa vie, sur son rôle au sein de la mafia, il était hors de question qu'on ose la critiquer sur sa manière de s'occuper de ses protégés. Et qu'on ne compare pas non plus "oui elle s'en occupe bien, ils ont une belle vie pour des membres de la mafia". Non, Kôyô s'était sincèrement investie dans leur bien-être et éducation. Chûya n'avait manqué de rien, que ça soit au niveau de ses besoins immédiats ou de son éducation, quitte à lui donner des cours elle-même. Il avait eu une vie normale, elle le savait. Tout ce qui concernait la mafia, il n'y avait pas accès au début et par la suite, les entraînements et autre, on aurait pu tout comparer à une activité extra-scolaire, particulière certes, mais qui ne régissait pas encore sa vie quotidienne. En fait, cette belle époque avait pris fin à cause d'elle et de sa fuite ridicule... Etait-elle condamnée à faire échouer ses efforts juste à cause d'une stupidité? Celle lui ayant coûté Kyôka étant, encore une fois, d'avoir laissé Akutagawa s'immiscer. Qu'importe qu'il l'ait amené ici, qu'importe qu'elle l'ait demandée spécifiquement, il n'était pas capable de s'occuper de quelqu'un. Il n'était pas assez stable psychologiquement et émotionnellement pour ça...
Cela dit en toute franchise, la jeune femme se savait beaucoup plus responsable que la plupart des personnes -ou même tout le monde- qu'elle fréquentait . Plus qu'un certain chef qui cédait à tous les caprices de sa "protégée", même si le type de relation entre eux n'était pas à comparer avec celle de Kôyô et Chûya.

La jeune femme soupira à nouveau. Dans ses souvenirs, bien qu'il y avait la rigueur des entraînements et la responsabilité des actes, parfois horribles, qu'on lui imposait, tout lui semblait plus simple. Elle regretterait presque ces jours où Chûya n'était qu'un petit garçon venant s'agripper à son kimono lorsque le mentor de Kôyô revenait à la maison.
C'est sans aucun doute à cause de cette nostalgie qu'elle se permit de se pencher pour poser sa tête sur l'épaule de son petit frère.


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Mer 24 Mai - 14:26
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Kôyô Ozaki et Chûya Nakahara
Quand la nostalgie s'emmêle.
La fuite est une attitude aussi humaine. Elle arrive quand on se sent menacé par une chose ou quelqu’un. Souvent, c’est juste pour éviter d’avoir à répondre à une chose gênante ou une question à laquelle on ne veut pas répondre. Il peut avoir de nombreuses raisons qui peuvent justifier la fuite ou ce qui peut la provoquer. Une stratégie est un moyen de survivre. Pourtant, il existe des personnes qui préféraient mourir que de fuir. Dans ce genre de personne, on retrouve la plus grande majorité voire la totalité de la mafia. Fuir n’est pas une option sauf si vous êtes adepte des coups portés dans le dos. Et une qui n’était pas près de fuir et qui n’était pas de ce genre, c’était bien Koyo. Du moins, toujours pour Chû, elle avait été cette force incarnée et ce courage. Peut-être est-ce parce qu’elle fut celle qui l’éleva dans ce monde noir et brutal. Mais en tout cas, elle le fut et a toujours d’une certaine manière cette iconographie dans l’esprit du jeune cadre.

Il écouta attentivement la réponse à sa question. C’était la faute de son ex nouvelle protégées ou non ? Ses oreilles étaient grandes ouvertes alors que son visage restait à la fois dur mais se voulait rassurant. L’échec ? D’où elle avait échoué ? C’était ce fichu Akutagawa dont les bavures ne cessaient de remonter aux oreilles des cadres qui était coupable..Un naïf ? Alors n’était-ce pas la faute de la gamine d’avoir cru une seconde qu’il était possible d’aller vers la lumière alors que l’on pouvait avoir une vraie famille dans les membres de la mafia ?! Plus loyal que celle qu’on pouvait avoir dans ce lieu qu’est le monde de la lumière ?!

Et c’est là qu’il l'a revu reprendre du poil de la bête. Oui, c’était la soeur de coeur qu’il connaissait ! Une combattante et non pas une femme fuyante à cause d’une enfant de même pas 16 ans ! Oui, c’était elle ! Il écouta attentivement sa soeur. Bonne question, pour lui, c’est juste une question de choix et de sensibilité.

« -J’crois qu’y a pas de bons ou d 'mauvais. On est qui on est et on n'a pas la même perception. Pour les cons, on est juste de grands méchants qui font des mauvaise chose. Et ils ne vont pas plus loin. « 

Et ça l’énervait de se faire insulter par le type X ou Y de la police ou de l’agence sous prétexte de la mafia. Sérieusement, il fallait arrêter de voir le mal partout ! Même enfant il avait su qu’il y avait du bien chez cette jeune femme au kimono si volant. Il l’avait vu venir lui parler avec gentillesse. Elle l’avait mieux traité que des gens qui devaient être « gentils » selon la logique que suivait le monde. Mais non, l’éducation n’était pas venu de la lumière mais de l’ombre. Preuve de l’humanité de ceux qu’on disait sans empathie ou qui n’était pas humaine. Il avait vécu plus de chose avec la rousse qu’avec sa famille biologique… À tel point qu’il pouvait maintenant se demander si elle n’avait jamais été un semblant de famille pour l’enfant qu’il avait été.

Il sentit une sorte de poids tombé sur son épaule. Le rouquin jeta un coup d’oeil à ce qui venait de le toucher se trouvant nez à nez avec la tête de sa soeur. Il grommela discrètement et dans un mouvement rapide, il mit sa main sur ses cheveux et le crâne de la Japonaise. Les marques d’affection ne faisaient pas partie des qualités du jeune adulte bien qu’il ait cette particularité d’être tout de même un très bon camarade. Mais bref, il prit sa respiration pour prendre son courage à deux mains, ne croyant pas qu’il allait faire comme un petit vieux et se mettre à radoter sur le passé mais, il devait pour illustrer sa réponse et rassurer potentiellement sa soeur.

« -Tu sais, grande soeur. Pour moi, t’as jamais été mauvaise ou terrible. Franchement, j’te trouvais même mieux qu’mes parents. Et puis, t’es celle qui m’a filé un destin meilleur que celui que j’aurais pu avoir. T’es celle qui m’a élevé sans même l’vieux qui vivait avec toi ! Tu appelles ça terrible toi ? »

Car si c’était le cas, il ne devait pas avoir la même définition du mot : « terrible ». Sauf pour une chose, une seule. Il sourit et d’une voix amical limite en hurlant.

« -Mais ouais ! T’étais terrible ! Terriblement cool et gentille grande soeur ! »

Il fit un grand sourire à la cadre rousse. Sa soeur, et croyez-le, que ce soit pendant sa fuite ou autres, il n’aurait jamais souhaité pour rien au monde qu’elle soit remplacée !
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Kôyô Ozaki
Kôyô Ozaki
闇に咲く花
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Jeu 25 Mai - 11:19
Kôyô Ozaki
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Lullaby of woe
En famille

Kôyô n'avait jamais demandé à être consolée, ni n'avait attendu qu'on la console à un quelconque moment, même après sa fuite. Sa tentative avait été une erreur, ils avaient tué son amant, l'avait torturée et s'il y avait bien eu une période d'apitoiement, la jeune fille avait vite repris son rôle pour être au-dessus. Sa grâce était exceptionnelle, elle en était consciente mais quitte à rester parmi la Mafia, hors de question de n'être qu'un simple membre qui exécute les ordres sans poser de questions. Elle valait bien mieux et c'est ce qu'elle avait cherché à inculquer à Chûya. Son pouvoir lui donnait un avantage par rapport à d'autres, impossible dans ce cas qu'il ne soit qu'un pion. En d'autres termes, et pour revenir à l'origine de cette entrevue 'familiale', impossible à ses yeux que ses protégés soient des copies d'Akutagawa. Kôyô voulait leur autonomie, leur propre libre-arbitre, et pas attendre les ordres, les exécuter, mordre quand on le demandait et surtout, se languir constamment pour l'approbation de son mentor. Elle aurait tellement voulu enseigner tout ceci à Kyôka également...

Elle sourit aux paroles du jeune homme. Oui, beaucoup avaient tendance à tous les mettre dans le même panier, occultant ainsi leurs propres défauts. Si la Mafia était la seule cause de tous les maux de cette ville, ou même d'ailleurs, alors la police serait constamment en guerre contre eux. Pourtant, ce n'était pas le cas et dans plusieurs quartiers c'était même la Mafia qui garantissait le calme et l'ordre du voisinage. Ils ont certes leurs propres motifs, mais ils n'étaient jamais contre aider la population si une menace se présentait. Du moins, c'est ce que Kôyô souhaitait et c'est pour cette raison qu'elle s'était hissée jusqu'à ce rang dans la hiérarchie.

La jeune femme ferma d'ailleurs les yeux quand elle sentit les doigts de Chûya dans ses cheveux. C'est vrai que c'était agréable comme geste, elle l'avait presque oublié.

-Tu sais, grande soeur. Pour moi, t’as jamais été mauvaise ou terrible. Franchement, j’te trouvais même mieux qu’mes parents. Et puis, t’es celle qui m’a filé un destin meilleur que celui que j’aurais pu avoir. T’es celle qui m’a élevé sans même l’vieux qui vivait avec toi ! Tu appelles ça terrible toi ?

Kôyô pouffa. "Le vieux", son ancien mentor de 38 ans. Qu'il n'oublie pas toutefois que cette résidence lui appartenait, et pas à la cadre. Cela dit, elle était mal placée pour lui reprocher d'utiliser cette expression puisqu'elle-même titillait Murasaki à propos de son âge.
Elle comprenait toutefois où il voulait en venir et retrouva un semblant de calme d'entendre tout ça à voix haute.  

-Mais ouais ! T’étais terrible ! Terriblement cool et gentille grande soeur !

La cadre se redressa et le poussa gentiment pour le faire basculer.

- Gentille moi? Fais gaffe à ce que tu dis mon garçon, je tiens à garder ma réputation intacte.

Elle lui prit ensuite son chapeau.

- Et puis "cool"... vu ta définition de "cool" d'après ton style... je doute que ça soit un compliment. Toujours le même chapeau, un ras de cou auquel on croirait qu'il manque la laisse, sans compter les lanières par dessus ta chemise...

Kôyô prit tout à coup un air choqué.

- Ne me dis que... que Dazai t'asservissait comme un esclave à sa merci et que tu en redemandes?

Bien sûr, elle n'était pas du tout choquée et n'en croyait pas un mot mais il fallait bien rigoler de temps à autres.


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Invité
Invité
Jeu 25 Mai - 22:53
Invité
Kôyô Ozaki et Chûya Nakahara
.......D'où il est soumis ?
Les liens qui unissent les gens sont invisibles et pourtant si voyants. Ce n’est pas comme s’il y avait une corde entre tout le mondes avec une couleur différente pour définir ce lien qui unit les individus. Non, ça serait tellement étrange s’il s’agissait de ça. Et puis, à part si on pouvait les traverser imaginer donc la difficulté que ce serait de circuler. Par contre, on le voit dans la mimique des gens et dans leurs mouvements ou juste la façon de parler. Ils étaient plus ou moins forts allants de la simple connaissance à celui avec qui on partageait notre vie.

Le lien qui liait Chûya à Koyo n’était pas un lien qui pourrait être coupé comme s’il était fait de beurre. Non, ce lien... Il était plus fort que ce que l’on croyait. Il y avait entre les deux une véritable confiance, ils étaient complices. Mais dans un sens bien précis, ils étaient quasiment frères et soeurs. C’était ce genre de lien fraternel qui passait outre les liens de sang sans même avoir une pensée pour les véritables bénéficiaires de ce lien. Et ce moment qu’il partageait. Cette tête contre son épaule et cette main dans les cheveux roux de la jeune femme, ils étaient bien significatifs de cette puissance qui les liés l’un à l’autre sans tomber dans l’amour véritable. À part si on estimait que le lien qui unissait une famille était une des facettes de l’amour véritable.

Il était heureux quand il l’entendit pouffer. Ouais ! Ce type était vieux ! Et que cette maison soit à lui ? On s’en moque ! Il avait droit de dire ce qu’il voulait non mais ! Et puis, il était son supérieur hiérarchique à ce vieux croulant ! Quoi de mieux !

Il sentit sa soeur se redresser. Oh ? C’était un bon signe ça ! Elle devait reprendre du poil de la bête ! Bien ! Bien ! Il en était heureux. Mais ce n’était sans compter son torse qui fit un déplacement de quelques centimètres.

Hein ? Bien sûr qu’elle était gentille ! Bien sûr ! Non mais ! Elle l’était ! Ok, ça risquait fortement de détruire sa réputation de grand monstre terrifiant et qui ne faisait que manger les pauvres nouvelles recrues et qui de la cruelle mentor qui avait formé le petit homme roux.

« -C’est pas la détruire qu’dire ça grande soeur ! »

À peine avait-il dit ça d'une voix amusée qu’il sentit son couvre-chef quitter sa tête…Y a-t-il un problème avec son style ? Il y a un quelconque problème avec son style .! Mais c’est qu’il en était fier de son style. Pour lui, c’était largement le meilleur. Vous pouviez oublier les mannequins et les chemises channel. Aucun n’arrivait à sa cheville. Oui, son style était parfait… « Dazai » ? « Esclave » ?

Chûya avait bien un gros défaut. Il était naïf et se faisait facilement prendre au piège. Et encore, peut-être aurait-il pu ne pas tomber dans le panneau si sa soeur n’avait pas ce regard choqué qui en disait long sur ce qu’elle pensait. Elle était choquée… Le roux se releva d’un coup clairement énervé. Avait-il l’air d’être un quelconque esclave ? Surtout celui d’un con comme l’homme dont on parlait ? Il avait ce regard digne d’un ciel d’azur qui s’enflammer progressivement.

« -D’où j’suis l’esclave de ce con ?! De ce salopard ?! De cette enflure ?! D’où j’en redemande ?! »

Et pour bien conclure sa crise de nerfs, il donna un coup violent à la barre en bois qui trainait là. Oh… Sa frustration était ressorti. Oui, il avait encore cette rage d’avoir été berné par l’ancien cadre et son ex-partenaire. Cette rage qui prenait un malin plaisir à ressortir et qui finalement n’avait attendu qu’une occasion en or comme celle-ci pour abuser de l’impulsivité du roux au risque de détruire cette pauvre colonne de bois.
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