[NSFW OULALAH] Y a des gens qui savent se tenir et d'autres pas | pv : Lovecraft

Oh. C’’est vrai que c’était plus pratique de le faire venir à eux. Très bien. Il avait souri, satisfait. Trèèès bien. Et le remercier en se redressant aussi et en lui embrassant le front, et en caressant aussi doucement ses cheveux. Et vu que Lovecraft avait l’air de le laisser y aller en premier, eh bieeen c’est ce qu’il allait faire. Ah, après l’avoir laissé lui embrasser la main. Il aimait bien.

Eeet il allait finir par se lever. Et se rapprocher du matelas, oui. Y avait un truc qu’il pouvait faire oui, mais qu’il hésitait un peu à faire. Il ne savait paaas. Allez, il allait le faire. Mais en lui tournant le dos, sinon il allait voir qu’il était vraiment écarlate et du coup, ridicule. C’était pratiquement rien de retirer son boxer quoi. De toute façon, il était juste plus chiant et encombrant qu’autre chose. Mais bon, il n’avait jamais été nu devant qui que ce soit avant. Aaah si ses parents, attention. Mais il avait cinq ANS. Là c’était paaas la même chose, une nouvelle fois. Bah tant pis, il l’avait fait. Voilà. C’était mieux quand même. Il l’avait balancé plus loin, bien plus loin parce qu’il n’en n’aurait plus besoin, oh. Et il allait coucher sur le matelas, sur le dos. C’était quand même plus confortable que le fauteuil, fallait bien l’avouer. Voilà. Maintenant, attendre sagement en essayant de calmer son début d’hyperventilation.

Oh, mais pourquoi il stressait autant. Il ne savait pas, il ne comprenait parce que bon, soyons clair, il était très heureux et avait très envie de ceci. Enormément envie. Genre il avait l’impression de jamais avoir eu envie d’un truc de toute sa putain de vie, et elle avait jusqu’ici été quand même vachement longue, sa vie. C’était merveilleux, il était plus qu’heureux. Mais il n’arrivait pas à s’empêcher de stresser. Parce qu’en fait, iiil était totalement dans l’inconnu, là. Bon il était pas con et avait quand même une grande idée ce qu’il fallait faire, mais quand même. Il voulait faire les choses b i e n. Et il était certain que c’était très bien, de rester contre Lovecraft comme ça. C’était spécial pendant les trois premières secondes, mais finalement il était certain que ça pourrait touuut à fait devenir une habitude. Son habitude préférée. Il avait répondu au baiser tout aussi tendrement, refermant un moment les yeux.

Ca allait mieux, il avait l’impression. Peut-être parce qu’il se rendait compte que stresser pour ça était parfaitement bête. Il était heureux, il était avec Lovecraft, et il avait toujours envie de lui, pire que depuis le début de soirée. Et puis c’est lui qu’avait voulu ça, alors il allait arrêtER DE JOUER SA PETITE VIERGE EFFAROUCHÉE. Non mais oh. Il allait même même lever une jambe contre sa hanche pour essayer de se rapprocher un peu plus. Il ne savait pas si c’était possible, mais il essayait avec beaucoup de conviction. Et ce, en embrassant doucement plusieurs parties de son visage aléatoirement. C’était très bien. Et il avait soupiré doucement au contact du tentacule, de plus en plus agréable et appréciable. Il avait probablement besoin de plus, ou envie de plus, et ça devait certainement se voir dans ses yeux désormais bien ouverts et rivés sur ceux du plus grand.

Maintenant, tout allait mieux. Vraiment mieux. Il s’était rendu compte que c’était stupide d’agir comme ça, d’être aussi timide et gêné. Il n’avait pas de raison d’être aussi gêné. Il était juste avec Lovecraft. Lovecraft qui ne le jugerait jamais, il le savait bien. Et qui acceptait visiblement le fait qu’il soit tout hésitant et timide. Et qui respectait ça. Alors il était heureux. Voilà. Il était trop heureux, une fois de plus.

Et il aimait beaucoup le voir au dessus de lui. Il avait l’impression d’être en sécurité. Ceee qui était parfaitement ridicule parce qu’il était toujours en sécurité, même tout seul. Mais soit, il se sentait en sécurité, et il se sentait privilégié. Et il se sentait aimé, en soi. Et c’était tout bizarre, mais c’était bien. C’était même génial.Oh. Oh, c’était un peu trop bon. Il avait probablement, très probablement gémi. Un peu trop fort à son goût. Mais c’est pas grave. Il avait décidé de ne plus avoir honte de quoi que ce soit. Il avait juste fermé les yeux, mais sans s’en rendre compte. Et puis c’était pas grave, parce qu’il les avait rouvert. Et il avait relevé les jambes pour un peu plus les lever et les croiser dans le dos de l’autre homme. C’était bien, c’était confortable. Et ce qui était tout aussi confortable, c’était de retourner caresser son dos doucement. En bougeant au même rythme que Lovecraft. Et en haletant, parce qu’il n’arrivait décidemment plus à garder une respiration normale. Il avait envie de le dire, que c’était trop bon et qu’il s’était jamais senti aussi bien. Mais il allait se calmer et garder un minimum de dignité.

Il avait l’impression d’être au Paradis. Ouais. Ouaiiis c’était peut-être blasphémer que de dire ça mais il n’en n’avait rien à battre du tout. Ah bah de toute façon, il était bien parti pour rater son droit d’entrée là-haut. Bah tant pis, hein. Parce que si en attendant il pouvait rester là à vivre le meilleur moment de toute sa vie, ça lui allait totalement. C’était mieux que l’Paradis, il en était persuadé. Ah bah clairement, il avait même plus l’impression d’être sur Terre là.

Ah, ça ça l’avait peut-être bien ramené à la réalité. Mais pas longtemps. C’était bizarre, oui, bah c’était pas désagréable. Du tout. C’était agréablement surprenant. Il avait à moitié gémi son nom, en boucle, tendant une main pour caresser sa joue. Et il allait aussi relever juste un peu sa tête, pour l’embrasser. Eeet il allait aussi mettre ses bras dans son dos et s’accrocher à lui. Pour être sûr et certain d’être au plus près de lui. Et bouger contre lui, aussi. Et au final, peut-être mettre une main entre eux pour caresser son torse sur toute sa longueur. Iiil voulait tout caresser, pour être certain de tout mémoriser et de connaître son corps par cœur. C’était pas forcément utile, mais pour lui c’était important. Voiiilà. Et il allait retourner dans son état de semi extase où il n’avait l’impression d’être encore sur Terre.
 

Pourquoi il était aussi parfait, en fait. John n’aurait pas cru pouvoir être difficile de préférer un être non humain à un humain. Oui, il appelait ça être difficile, et pas avoir un problème comme pourraient le croire certains. Il ne voyait pas où était le problème, d’ailleurs. Parce que Lovecraft était juste parfait, et valait bien plus que tous les autres humains. Il était même trop bon pour ce monde, c’est tout.

Ah, par contre il avait peut-être un problème là. Il appréciait beaucoup trop les vagues mouvements en lui. Il était sûr qu’il n’était pas censé autant aimer ça. Ah, apprécier oui, ça lui paraissait un minimum logique parce que ça ne faisait vraiment pas mal, mais à ce point ? Nan. Il était sûr que non. Ah mais tant mieux hein. Il ne se plaignait pas. C’était merveilleux. Tout était merveilleux. Le baiser aussi. Il avait sans doute eu une excellente idée en tentant un rapprochement ce soir. Ça en avait valu la peine. Il avait laissé sa main aller caresser un peu plus franchement qu’avant le tentacule près de son bas-ventre, aussi. C’était vraiment agréable, mais s’il devait s’étonner de tout ce qui était agréable en ce moment, il serait parti pour longtemps. John avait aussi recommencé à bouger son bassin, cherchant plus de sensations. Toujours plus de sensations.