un miroir (mon Beau Miroir) n'y a-t-il pas un miroir qui lui dira qu'Il est la plus belle ? Quel Domm- Ah mais elle va pas la fermer cette salope-là ?
tch. clauqement de langue froncement de sourcils (un si joli minois bien déformé) il sort la tête (et même tout le corps) de son grenier de merde là et hurle (de tous ses poumons) "J'T'AI DÉJÀ DIT D'ALLER TE FAIRE FOUTRE T'ES BOUCHÉE OU QUOI ? ET VOUS LES GROSSES FAITES UN RÉGIME OU LE PRINCE VA VOUS PRENDRE POUR SES CHEVAUX"
ouais il connaît ce conte il s'en souvient il faut que Lui (le plus beau le meilleur parti le plus facile)(qui l'eût cru) conquière ce Prince À la fin de journée Aux douze coups de minuit À la première heure de demain Il sera mien.
Faulkner descend sa Mission n'est pas du tout finie (ce n'est que le commencement d'une grande réécriture) il me faut des chaussures, un moyen d'aller au château, une veste peut-être Comment ça se passait déjà dans Le conte ?
comme chez lui (il l'est) Faulkner fouille fouine remue les tiroirs (grande chasse au Trésor) qu'y a-t-il donc là-dedans ? Ah oui ignorer le Bruit ça Je sais faire merci la famille (ew)
Edgar A. Poe
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Dim 30 Déc - 21:34
Edgar A. Poe
Règlement de contesft. Faulkner
Il y avait bien du bruit dans cette maison, ou bien même ce manoir vu la taille qu’elle faisait. Cela permettait également de bien diffuser le bruit, que venait d’émettre Cendrillon justement, et arriva aux oreilles de sa marâtre et des deux belles-sœurs qui étaient bien éberluées, choquées, outrées d’entendre ce langage de la bouche de la jeune femme qui d’ordinaire était bien polie et s’effaçait, exécutant tous les ordres comme une vulgaire bonniche.
Dommage pour Cendrillon, car lorsqu’elle descendit, les trois affreuses femmes l’attendaient au virage, au sens propre comme au figuré, et à peine avait-elle passé la dernière marche de l’escalier qu’elles vinrent la trouver pour commencer à l’insulter à la mode de l’époque. « Souillon » « Morue » « Indisciplinée » « Fille de joie » et autres choses que l’on entendrait pas sortir des lèvres de jeunes filles de la cour. Comme si ce n’était que le début, elles commençaient à juger la tenue que portait Cendrillon, puis furent encore plus surprises qu’elles ne l’avaient pu l’être tout à l’heure. - Hé, mais c’est MA robe ! - Et MES bijoux ! - Voleuse ! - Bonne à rien ! - Pauvre fille !
Tandis qu’elles arrachaient comme des vautours les tissus de la pauvre jeune fille qui était maintenant dans une tenue bien plus piteuse que celle qu’elle ne pouvait porter habituellement. Elle ne pourrait être acceptée à ce bal. Surtout quand la marâtre, qui n’avait rien dit et s’était contentée d’observer depuis le début attrapa Cendrillon par le bras et l’enferma dans la cuisine, en omettant qu’il y avait une fenêtre menant au jardin et à l’extérieur. Elle était maintenant enfermée avec ses habits déchirés de toutes parts et les beaux bijoux abîmés par ces horribles femmes.
- Tu ne sortiras qu’à notre retour, et que ce soit clair, je veux un repas digne de ce nom, car ce sera l’une de mes filles qui se mariera avec le Prince.
Néanmoins elles se rendurent compte de l’heure qu’il était et allèrent au bal, le son de la porte d’entrée résonnant dans la pièce. Elles étaient parties et l’avaient laissée comme un vulgaire chiffon, pauvre Cendrillon.