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Who r U ? - I Pv : Alysha

H.P. Lovecraft
H.P. Lovecraft
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Date d'inscription : 30/07/2017
Mer 11 Juil - 18:08
H.P. Lovecraft
SleepI'm tired of everything plz consider it. I barely know how to breathe. Look away, look away. The show will wreck your evening, your whole life and your day.

Et voilà. Le Mal était fait. Alors que tu profitais d’un minime repos amplement mérité, on t’avait tiré de ce doux sommeil.  En même temps, c’était un peu de ta faute, à laisser traîner tes tentacules un peu partout. Dont un près du bord du port. Mais c’était si agréable de pouvoir s’étendre, de prendre une place considérable tout en profitant de ne rien faire. Sauf qu’ici, une cannette, une misérable canette est retombée sur toi. Enfer, damnation. Malgré sa taille, ça t’avait dérangé et réveillé qui plus est. Le temps que tu percutes totalement, sorte de cette somnolence, tu te doutes que cet humain pollueur des mers et des océans est déjà bien loin. Qu’il a sans doute inconsciemment pris la fuite sans que tu ne puisses même le maudire correctement. Tu ne l’as toujours pas fait d’ailleurs. A quoi bon se fatiguer encore plus, ce serait ridicule. Alors tu laisses passer cette fois-ci, en espérant fortement que d’une manière ou d’une autre, il le paye.

Alors tant qu’à faire, tu as décidé de monter à la surface, même si tu le regrettes rapidement. A plusieurs niveaux, tu ne sais pas pourquoi à chaque fois, tu oublies tout ce mouvement, tout ce vacarme qu’il y a à l’extérieur. L’énorme fatigue que c’est juste de vivre. Cette enveloppe corporelle qui n’est franchement pas pratique. Mais tu as encore plus la flemme de retourner d’où tu viens. Puis tu as définitivement trop bougé que pour te rendormir tranquillement comme si de rien n’était. C’est avec des gestes lents, couplés d’un soupir, que tu finis par t’asseoir près de l’eau, histoire de ne pas être trop dépaysé. Et histoire aussi de ne pas te retrouver en plein milieu du chemin. T’as déjà pu remarquer que les humains avaient tendance à ne pas aimer ça. Ils avaient tendance à être beaucoup trop pressés à ton goût aussi.

Tu laisses tes jambes pendre nonchalamment, si au début tes chaussures effleuraient simplement l’eau, tu avais de nouveau bien vite abandonné tout effort, et les avaient laissées s’immerger, ce n’était pas comme si ça te dérangerait. Par contre, ça semblait déranger quelqu’un. Qui te regardait de manière un peu bizarre. La question était plutôt qui ne te regardait pas bizarrement au moins une seconde. Peut-être ton allure, ton accoutrement, tout sans doute. Mais en même temps, tu ne passais pas énormément de temps sur Terre, normalement. Enfin. Tu t’étais décidé à bouger quand même, chercher au moins un endroit où il y aurait plus de calme. Sans doute moi d’eau mais bon, Howard, tu la retrouveras d’ici ce soir. Presque machinalement, presque, tu portes ta main à ta bouche et tu commences à te ronger les ongles d’ores et déjà trop courts. Mais ce n’est pas vraiment ton problème principal. Le tout premier, c’est d’arriver à ne bousculer personne alors que tu déambules à moitié. Le deuxième, c’est la mission que tu t’es donnée, celle de peut-être calmer l’insatisfaction laissée par  la ce réveil en trouvant une quelconque sucrerie. Si ça ne tenait qu’à toi, la première qui te tomberait sous la main. Mais c’est bien plus compliqué. Il faut d’abord trouver l’établissement qui en vendait, parler à quelqu’un, et pire encore s’en sortir avec ces bouts de papier ou piièces en argent. Y avait pas à dire, les sacrifices, c’était nettement plus simples.



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Mer 11 Juil - 20:49
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Who r U ? - I Pv : Alysha Gsde

Who am I ? your stalker.

Feat H.P. Lovecraft

Des prunelles, d'une teinte digne d'un lagon bleu, dépassent d'un coin d'un des monstrueux conteneurs en métal qui ornent actuellement le Port. Elles clignent, une, deux, trois fois. Observant innocemment, curieusement, la scène qui se produisait actuellement. Une petite figure s'est faufilée dans ces lieux avec la discrétion d'un rongeur. Il s'agit d'Alysha.

Elle ne faisait pourtant que passer, ou plutôt, se perdre. La jeune enfant n'est pas encore habituée à la ville après tout, donc s'y perdre est plus une aisance qu'une difficulté pour elle. Mais là n'est pas l'essentiel, le plus important... c'est d'observer. Observer l'homme que la fillette a vu sortir de l'eau, observer l'homme de costume sortir de ce qu'elle pourrait imaginer être les profondeurs. Alysha le fixe, elle fixe cette haute figure qui a attirée son attention par son étrangeté. Elle ne comprend pas.

Elle ne comprend rien à la succession d'actions qu'elle perçoit. Quelle personne étrange s'est-elle d'abord dite avec une moue emplie de confusion, mais au fil des minutes qu'elle passe à l'espionner... Un petit sourire amusé se forme sur sa face. Alysha trouve cette personne bizarre, mais c'est ce qui le rend justement intéressant. Encore plus intéressant que n'importe quel passant du Port. Yosh ! Munie d'une brusque détermination, l'enfant sort de son sac un bloc-note et commence à gribouiller quelques schémas et légendes en russe. Mais avant... il lui faut un nom !

Comment l'appeler ? Réfléchit pensivement l'enfant. Elle se rappelle de ce qui a suscité son intérêt. Pour l'instant... la 'proie' de son stalking portera le nom de 'Monsieur des Profondeurs'. Certes, Alysha ne sait rien de la nature de l'homme, mais... en voyant l'apparence de celui-ci, cela ne l'étonnerait même pas de le trouver dans les abysses. Enfin bref ! Notons, notons !

Les notes sont vivement prises, mais il n'y suffit que de ça, pour que l'homme disparaisse de son champs de vision. D'abord paniquée, l'enfant fit le réflexe commun : regarder de gauche à droite. Ah il est là ! Pense-t-elle avec un certain soulagement en trouvant la sombre figure non loin. Il ne lui suffit de pas beaucoup pour commencer à filer ce dernier.

L'homme semble assez lent, remarque-t-elle en commençant sa filature. Des notes sont à nouveau prise suite à ce constat.

Pouvoir ou pas pouvoir.
Cet individu n'en reste pas moins intéressant !


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H.P. Lovecraft
H.P. Lovecraft
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Mer 11 Juil - 22:05
H.P. Lovecraft
SleepI'm tired of everything plz consider it. I barely know how to breathe. Look away, look away. The show will wreck your evening, your whole life and your day.

C’est fou. Tes paupières sont déjà extrêmement lourdes. Et tu as l’impression que de les garder ouvertes demande un énorme effort. Un effort considérable qu’il t’est obligé de fournir. Au risque de t’endormir, ou une nouvelle fois, de te prendre quelqu’un qui aurait un manque d’attention quelconque. Ça ne te dérangerait pas plus que ça, après tout, ce ne serait pas intentionnel. Mais tu as pu observer à de trop nombreuses reprises que la patience n’est pas donnée à tout le monde. Et surtout, qu’ils semblent toujours agités, ces humains. Pressés. Par quoi ? tu ne sais pas exactement, peut-être le temps. Ce temps que certains t’ont demandé en vain. Ce temps pour lequel une poignée ou plus aurait été prêt à sacrifier famille et proches pour avoir le loisir d’en posséder un peu plus. Fascinant. Une fascination morbide peut-être. Mais en aucun cas tu ne les enviais.

A force de te perdre dans tes réflexions, ta semi-observation, ton pas a encore ralenti, c’est que tu ferais bientôt du sur-place. Ce qui ne serait pas productif. Et qui réduirait tes chances de trouver une quelconque sucrerie à zéro. Mais quelque chose te dérange. Un sentiment. Une sensation. Quelque chose de primaire. De viscéral ?  Mais c’est familier. Cette sensation qui en plus d’être observé, est celle d’être suivi. Mais tu te dis que tu te trompes. Pourquoi quelqu’un ferait une telle chose. Puis au final, ce n’était pas non plus comme si tu avais à craindre quelque chose. Certes, on t’a demandé de rester plus ou moins discret, mais quitte à avoir l’air louche, autant savoir se défendre au passage.

De toute manière, ton attention est déjà quémandée autre part. En même pas une demi-seconde, ton centre d’intérêt change, et se porte sur cette couleur vive que tu as aperçue du coin de l’œil. Un sac, dans une matière tout sauf naturelle, qui en plus, reflète le soleil. Tu l’as même dans les yeux durant quelques secondes, tu les ferme et secoue légèrement la tête. Tes cheveux ne tiennent pas en place, ils balancent aussi un peu, sans pour autant suivre ton rythme. T’es en train de te de perdre, de perdre ton objectif. Ce n’est pourtant pas si compliqué. En théorie. Si tu y mettais un peu plus du tiens. Pour plus de sécurité, tu te mets près d’un mur, tu marches son long, quitte à le frôler, mais au moins, ce ne sont pas des gens.

T’as de la chance, la chance d’avoir une bonne dizaine de centimètre de plus que les autres. Et que tu arrives à voir pas mal de choses, au-dessus même des foules. Et là, tu as pu remarquer ce magasin, dont l’échoppe présentait pas mal de choses appétissantes. Tu t’y rends, t’as un peu de mal avec la porte, parce que tu ne sais jamais s’il faut tirer ou pousser, mais tu réussis, et en un rien de temps l’odeur presque divine du sucre t’entoure.  Pour le coup, tu as l’embarras du choix. Il est hors de question de rater quelque chose. C’est peut-être compliqué mais tu veux tout observer. Attentivement. Sans trop bouger non plus, faut pas exagérer. Les quelques personnes présentes sont parfois dans ton champ de vision en plus. Mais quand tu daignes t’approcher, tes chaussures font ce léger couinement, en laissant un peu d’eau derrière elles. Quand ils le remarquent, certains s’éloignent. Et tant mieux. Parce que du coup, t’as toute la place. Toute la place, mais alors que ce qui semble être un sucre d’orge se retrouve entre tes doigts, tu relèves un peu la tête. T’as de nouveau cette sensation. Tu commencerais presque à mener un début d’enquête.


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