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Première (vraie cette fois, j'vous jure) mission | Ft. Kôta

Kyôka Izumi
Kyôka Izumi
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Age : 21
Localisation : Quelque part
Ven 24 Aoû - 19:28
Kyôka Izumi
Waiting for someone

C'était le grand jour.
Depuis les quelques mois qui s'étaient écoulés depuis que Kyôka avait rejoint l'Agence, elle n'avait somme toute effectué que quelques missions, toutes étant soit des livraisons, ou bien assister les détectives dans certaines affaires. Et à chaque fois, elle avait travaillé avec Atsushi.
Pas que cela ne la dérangeait le moins du monde, non ; elle appréciait la compagnie du jeune homme par-dessus tout, et, même s'il ne s'agissait que de choses sans importance, elle était heureuse de pouvoir aider l'Agence. Elle se sentait utile, pour une fois.

Mais… Aujourd'hui était malgré tout un moment spécial pour elle.
Sa première mission -depuis qu'elle avait quitté la Mafia- aussi importante, et sans tigre-garou aux alentours : son absence perturbait légèrement la jeune fille, qui sur le chemin avait régulièrement jeté un regard derrière son épaule, se demandant pourquoi son ami restait silencieux.
Mais elle voulait -devait- prouver qu'elle était digne de cette mission et de faire partie de l'Agence- pour lui, et pour ceux qui persistaient à penser qu'elle ne pouvait survivre dans la lumière.

Néanmoins… Elle fit une pause, pour regarder une énième fois l'ordre de mission qu'elle avait reçu la veille, de la part des 'Services Spéciaux'.
Bien qu'elle en avait déjà entendu parler plusieurs fois, elle n'avait jamais eu de réelle preuve de leur existence, jusqu'à ce qu'un de leurs membres viennent au Q.G. des détectives, pour une mission qui était apparemment destinée à l'ex-mafieuse, via cette lettre. Son contenu était succinct au possible, et Kyôka l'avait déjà mémorisé intégralement, mais elle ne pouvait s'empêcher de le relire, anxieuse d'avoir oublié une information.

Un homme, sans réel passé judiciaire, vivant dans les bidonvilles, suspecté d'être un criminel coupable de plusieurs braquages, enlèvements avec rançon, et homicide -il n'est pas encore clair s'il était volontaire ou non-. Malgré le fait que la police le cherche depuis longtemps, personne n'a encore réussi à l'attraper ; cela couplé au mode opératoire ainsi que le déroulement de chacun de ses crimes laisse fortement penser qu'il possède une capacité.
La mission, qui sera effectuée en collaboration, accompagnée d'un agent des Services, consiste donc à surveiller cet homme afin de confirmer ou infirmer les soupçons pesant sur lui, et, au besoin, l'arrêter ou le neutraliser.


C'était définitivement déroutant. Le rôle des Services n'était-il pas uniquement 'd'observer' ?
Pourquoi se dérangeraient-ils, même pour un homme suspecté d'être un criminel détenteur de pouvoir ? Et pourquoi adresseraient-ils cette requête uniquement à la jeune fille ? Tout en envoyant également un de leurs propres agents pour 'collaborer' avec elle ?
Il ne s'agissait que d'une fraction des interrogations actuelles de Kyôka.
Non, définitivement, quelque chose n'était pas clair.

Enfin… Peu importe à quel point cela la dérangeait... Elle ne pouvait rien y faire, après tout, n'est-ce pas ?
Et la joie qu'elle éprouvait à la perspective de cette mission, non seulement éclipsait ces tourments-là, mais l'empêchait aussi de réellement se méfier ou réfléchir à l'étrangeté de la situation. En fait, ce qui l'inquiétait le plus était probablement la personne avec qui elle allait devoir travailler. Il n'y avait aucune précision à ce sujet dans l'ordre de mission ; Kyôka espérait juste que, qui qu'elle soit, elle ne la gênerait pas durant sa mission, qu'elle avait l'intention de réussir seule, sans aucune aide.

Telles étaient les pensées tournoyant dans la tête de l'assassin, tandis qu'elle atteignait le point de rendez-vous désigné. Le trajet avait été plutôt rapide, la jeune fille connaissant les bidonvilles encore mieux que le reste de Yokohama : était-ce elle qui était en avance, ou bien son 'partenaire' qui était en retard ? Si la deuxième réponse était la bonne, alors cette mission commençait bien…
En attendant qu'il se manifeste, elle scrutait l'environnement, les maisons en piètre état, laquelle est le refuge de la cible ?, les gens, peut-être celui que j'attends est parmi eux, enregistrant tout silencieusement dans son esprit, dont la surface était effleurée par les souvenirs que ce lieu éveillait en elle.

ft. Kôta Hirano
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Kōta Hirano
Kōta Hirano
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Sam 25 Aoû - 12:42
Kōta Hirano
May Lord have mercy
Il n’existe rien, je me disais, de plus dégradant que d’envoyé un agent des Services Spéciaux pour surveiller une criminelle par un criminel. Je me sentais terriblement gêné de pareil assignement et pour être franc, je ne me sentais pas de servir de partenaire à qui que se soit. J’avais toujours agis en solitaire, autant par nécessité, que besoin vital. Je ne pouvais risquer d’avoir des témoins de mes… Crises. Et je ne pouvais pas non plus risquer de tuer plus de gens que je ne l’avais déjà fait. Le fardeau d’avoir assassiné volontairement deux personnes m’était déjà lourd, sans compter les terribles tueries de masse de Baskerville, imaginez un peu, si je commence à attaquer un membre en devenir de l’Agence ? Au final, cette opération, n’était-elle pas, à même titre que ma future compagnonne, une sorte d’épreuve pour voir si oui ou non, j’étais fiable ? Ils n’avaient encore jamais assistés ou eut vent de ma capacité, bien que j’eusse des doutes sur leurs connaissances du sujet.

Capuche rabattue sur mon visage parmi la foule de dépravé des rues sales et sinueuses, je pensais sombrement à ma coopération. Je n’avais nulle envie de servir de boulet à ma comparse, d’autant plus que je serais complètement inutile en termes de compétence surnaturelle. Baskerville ne m’obéissait pas et sortait uniquement de son bon vouloir, tout du moins, sortait lorsque ma barrière mentale était au plus bas. Je ne doutais pas de mes capacités basiques d’agent, mais si jamais nous devions affronter l’individu en question, qui ne semblait clairement pas faire dans la dentelle, je me savais perdu d’avance dans la bataille. J’eus un soupir désabusé, tout en jetant un coup d’œil sur les maisons dépareillées, construites de bric et de broc. Je connaissais le bidonville de manière presque intime, ayant passé mes premiers mois dans cet endroit malfamés et parfois même terrifiant. J’avais conservé de nombreux contacts dans l’endroit, je pouvais donc avec certitude retrouvé notre malfrat, pour peu que je paye une misère ses pauvres hères.

Le rendez-vous approchant, je regardai mon portable, écran fissuré, résultat d’un dernier affrontement musclé, qui heureusement, ne c’était pas mal terminé pour moi. Une cible qui m’avait repéré et qui n’avait pas bien prit le fait d’avoir était mit sous filature. Je pouvais le comprendre. Malheureusement, une nécessité, lorsqu’on voyait les bagages judiciaires que se traînait le bougre. Je relevais la tête, observant le soleil qui brillait de tout ses rayons, avant de quitter la rue principale de l’endroit et de me dirigeait en direction du point de communication avec ma future partenaire. Elle ne fut pas difficile à repérer, autant parce que j’avais eu droit à un briefing en bonnet du forme, mais aussi et surtout, parce qu’on m’avait exposé la totalité des méfaits de la jeune femme. Autant dire que cela aurait était l’hôpital que se moquait de la charité, si j’avais osé dire une critique sur le passé turbulent et sanglant de cette dernière.

Dans un dernier pas, j’arrivais finalement à hauteur de la petite femme, qui quand bien même n’était pas bien grande, avait une aura suffisamment puissante, pour se dire qu’elle n’était pas une enfant. Cela étant, avec mes un mètres quatre-vingt-cinq, je me sentais géant à ses côtés. Je savais bien, d’ailleurs, qu’il était malpolie de cacher son visage, mais lorsque vos iris sont rougeoyantes comme le feu de l’enfer, vous pensez bien que je ne vais pas dévoiler cette particularité devant la populace, complètement ignorante des capacités d’un autre monde qui rôdaient autour d’eux. J’ignorais l’attitude à tenir. Serrer la main ? La bise ? Simplement un salut verbal ? Je n’avais jamais était bon socialement parlant, autant par le passé que maintenant, des années d’isolement et de voyages incessants, empêchant de crée des contacts. Mon exil forcé de la société y était également pour beaucoup. Au final, servir les Services Spéciaux était un job tout trouvé pour moi, je n’allais que rarement vers les autres, je n’avais pas besoin de contact ou de vie sociale.

Je me raclais la gorge, prenant finalement la parole.
- « Je me nomme Kôta. Je suis l’agent envoyé par les Services Spéciaux. Je serais ton partenaire pour cette mission. »
Rester professionnel était ma seule porte de sortie et ainsi, je ne risquais pas de l’encombrer de détails inutiles. Au moins, je n’étais pas en retard, un miracle, moi qui d’habitude, traînée la patte…

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Kyôka Izumi
Kyôka Izumi
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Ven 26 Oct - 20:52
Kyôka Izumi
Pleasure to meet you. Time to work now.

Dans les ruelles étroites et tordues, parcourues par une silhouette menue et enfantine. Des pas maladroits mais pourtant déterminés, qui mène l'enfant vers sa destination, aussi sûrement que cette dernière était incertaine. Une confiance absurde ; une assurance ignorante dont seuls les enfants ont le secret.
Curieuse, dévorant tout ce qui s'offre à sa vue, sans oublier bien sûr la prudence : elle marche, ou plutôt glisse, sans aucune bruit sur le sol, comme si elle était un fantôme, une silhouette revenue dans ce monde pour un éphémère instant. D'un spectre, elle pourrait aussi posséder également la quasi-invisibilité ; dans son yukata d'un rouge sombre, elle semble se fondre dans les teintes vives et incandescentes du crépuscule. Seul un observateur attentif peut être capable de la voir.
Mais elle, en revanche, a le monopole d'une vue que rien ne venait gêner, et ce à des kilomètres à la ronde.
L'état miséreux des maisons incendiées de lumière, les animaux, et bien sûr, les gens.
Certains semblent joyeux -des enfants jouant ensembles, des couples se retrouvant après une dure journée-, d'autres tristes -les solitaires, les bagarreurs, ceux qui à l'ombre d'un mur délabré finissaient leur bouteille. D'autres, enfin, paraissant chercher quelque chose ou quelqu'un, comme cette femme vêtu d'une tenue semblable à celle de la fillette au regard attentif, mais d'un bleu clair.


« Kyôka ! »


Au son de cette voix, claire et douce, l'interpellée descend de son perchoir, sourire aux lèvres.

« Ah, tu étais- […] par les Services Spéciaux. Je serais ton partenaire pour cette mission. »

Elle releva la tête, brusquement extirpée de ses souvenirs, ayant momentanément oublié ce qu'elle faisait, pourquoi elle se trouvait ici. Elle aurait voulu s'administrer une gifle pour avoir céder à la nostalgie comme cela. Heureusement, elle avait tout de même été capable de conserver une part de son attention pour le présent et ce qui s'y trouvait, ce qui s'y passait ; ainsi elle reprit contenance en une fraction de seconde, sa surprise disparaissant de son visage aussi vite qu'elle y était apparue, tout comme n'importe quelle trace d'émotion.

« Kyôka Izumi, de l'Agence de Détectives Armés. Ravie de vous rencontrer. »

Elle resta ensuite silencieuse pour observer son interlocuteur.
Kôta Hirano.
Une carrure imposante, une capuche rabattue sur son visage et des yeux incandescents. Il semblait se fondre à merveille parmi la foule des bidonvilles ; le genre d'individu que les gens normaux éviteraient et regarderaient avec mépris, peur et répulsion.
Mais Kyôka avait côtoyé des personnes bien pires.

Cela dit, elle, entre tous, était certainement très mal placée pour juger sur les apparences. S'il faisait partie des redoutés et respectés même par la mafia Services Spéciaux, il y avait sûrement une raison pour… Mais tout de même. Peut-être cet accoutrement avait été choisi en vue d'une possible filature ? Possible… Mais malgré cela, ils lui donnaient seulement l'air d'une racaille, un caïd de seconde zone, et Kyôka savait bien à quoi ils ressemblaient, pour en avoir éliminé quelques uns, qui avait imaginé pouvoir tenir tête à la mafia. Ainsi, l'assassin n'avait guère peur ou était impressionnée par l'agent, bien que ses yeux, sans être menaçant, avait quelque chose de… Sauvage. Une flamme difficilement contenue, qui paraissait prête à se transformer en incendie incontrôlable à tout moment. Quelque chose… De familier à la jeune fille.

Elle chassa -ou plutôt mis de côté- toutes ces pensées qui avait tournoyé dans son esprit en à peine quelques secondes, pour reprendre la parole.

« Selon les informations, la cible réside dans ce quartier. »

Mais bien évidemment, son adresse exacte n'était pas connue. Seule sa photo et son nom l'étaient.
Et là encore, il ne s'agissait que d'un suspect -sa culpabilité avait presque été confirmée, mais pas tout à fait-, elle ne pouvait donc agir comme d'habitude : trouver et approcher la cible, l'éliminer, et s'assurer qu'il n'y avait aucune preuve ou témoin. Elle devait agir avec plus de subtilité et de prudence. Et surtout de patience.
Aucune des ces trois ne lui faisaient défaut.

En même temps qu'elle commençait à le formuler, elle se mit à la recherche de tout ce dont elle aurait besoin pour la mission, à savoir, principalement des nouveaux vêtements : son kimono, soigné et entretenu, était bien trop voyant, et la plupart des passants la fixait d'un drôle d'air.
Imperturbable, elle prit les premiers habits à sa taille qu'elle trouva, qui pendaient sur un fil à linge.
Se changeant rapidement, elle fit mentalement la liste de ce qu'il lui restait à obtenir. Ses armes ? Avec elle comme toujours, au même titre que de quoi crocheter les serrures : habituellement dissimulés dans son kimono, mais le long manteau qu'elle avait choisi était tout aussi pratique pour cela. Un sac à dos pour transporter son kimono et tout ce qui pouvait s'avérer nécessaire ? Elle ne tarda pas à en trouver un, traînant dans les environs.

… Elle oubliait quelque chose.

Mais quoi, se demanda-t-elle tandis qu'elle commença à parcourir les rues. Ah, une casquette pour cacher ses longs cheveux à la couleur reconnaissable ? Elle en prit une avec nonchalance, sans s'arrêter. Une carte de l'endroit ? Non, inutile ; elle faisait suffisamment confiance à sa mémoire. Et doutait d'en trouver une, pour commencer.

Soudain, elle réalisa. Ce n'était pas quelque chose, mais quelqu'un.

Pour la première fois depuis un moment, la jeune fille reprit conscience du monde, et surtout des gens qui l'entouraient. Personne n'avait remarqué les objets qu'elle s'était permis d''emprunter'.
Personne, vraiment ? Pas même son… Collègue...?
En tant qu'assassin, elle avait toujours travaillé en solitaire, sans aucun partenaire.
Kyôka avait tout simplement oublié son existence.

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Kōta Hirano
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Mar 30 Oct - 17:35
Kōta Hirano
May Lord have mercy
Présentations succinctes et directes, sans fioritures. Autant dire que l’un comme l’autre, nous n’allions pas avoir des plus grandes conversations, mais là n’était pas le but après tout. Elle semblait déjà avoir un bout d’information sur la localisation de notre cible, rapportant qu’il était, d’après les informations, dans le quartier. Soit, il y vivait peut-être, mais je pense que cette dernière était assez intelligente pour comprendre que cela équivalait à une information inutile. Il n’était probablement pas dans les environs, surtout s’il vivait dans les parages. Il devait fuir au contraire l’endroit comme la peste, car c’est la première chose qui attirerait l’attention de ses poursuivants. Pourtant, sans se préoccupé plus que ça de notre affaire en cours, elle ce mit en marche, sans paraître plus affecté de ma présence. Elle semblait même m’avoir oublié.

Je ne savais pas si je devais me sentir flatté d’être à se point transparent que je ne fusse pas du tout retenus comme important ou vexé, d’être invisible au point que même ma supposé partenaire d’une mission ne me retienne pas plus de quelques secondes. Notre objectif passa donc de trouver un individu dangereux pour la société au shopping. Il était vrai que cela était une bonne idée, surtout vu l’accoutrement que la jeune femme avait et le contraste que cela faisait entre nos deux personnalités un géant et une naine avec l’un habillé comme un endeuillé et l’autre comme au carnaval… Un drôle de couple qui avait de quoi attirer les regards. Elle aurait cela dit, pus y penser avant, plutôt que de faire ça maintenant, un peu de bon sens ! Elle devait être novice dans le métier, pour être à se point larguée.

Je ne retenais bien de faire un commentaire, vu les nouveaux vêtements et le sac, on pourrait presque la prendre pour ma sœur maintenant… Seigneur, j’avais l’impression de faire du gardiennage au lieu de travailler. Je commençais à comprendre pourquoi j’avais étais mis ici, cette pauvre fille avait une innocence et une naïveté de la vie, alliées à une force et un caractère bien trempé. Un paradoxe à elle seule et pourtant… Quelque chose de féroce vivait au creux de son aura un peu comme moi. Là où je sentais une puissance guerrière émaner de ses pas, la mienne était d’une pure bestialité sauvage. J’étais resté silencieux, je la suivais de quelques en arrière, ses jambes bien plus petites que les miennes, n’étaient pas difficile à rattraper. Finalement, alors qu’elle semblait satisfaite de ses emplettes, elle sembla se rendre compte de quelque chose.

Comme par exemple que j’existais ? J’eus un sourire, caché sous ma capuche – en partie pour ça que j’adore en avoir – mais là aussi, je ne sortis pas de remarque sarcastique. Concentrons nous sur la mission, je me raclais donc la gorge, essayant d’attirer l’attention de cette dernière en espérant qu’elle finit de rêvais.
- « Si tu as finis, on peut commencer la mission ? »
Ce n’était pas faute de vouloir la faire, mais si elle mettait toujours vingt minutes pour se changer, pas étonnant qu’elle est ses preuves à faire !
- « J’ai des contacts dans les parages, j’aimerais aller les voir. Peut-être qu’ils auront aperçut notre objectif. »

Je n’en disais pas plus, je me doutais bien que cette dernière n’avait pas besoin d’en savoir plus de toute manière.

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Kyôka Izumi
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Ven 7 Déc - 21:23
Kyôka Izumi
Say that again l'encapuchonné

Où était-il ? Kyôka promena son regard sur les alentours, furetant discrètement, prenant soin de ne pas avoir l'air trop suspect. Puis s'arrêta. Si elle se retrouvait à devoir accomplir la mission seule, que se passerait-il ? Après tout, il n'y avait rien, sur l'ordre donné, disant qu'elle devait forcément être faite à deux.
La jeune fille n'eut cependant pas le temps de pousser cette étrange réflexion plus loin, puisque son compagnon ne tarda pas à se manifester à nouveau.

« Si tu as finis, on peut commencer la mission ?

Elle tourna la tête vers le lieu d'où provenait le son. Son ton avait beau être neutre, son sourire et sa tournure de phrase en disait suffisamment. De quel droit insinuait-il qu'elle était une débutante, voire même incompétente ? Néanmoins, elle garda le silence, se contentant d'un léger froncement de sourcils. Fixant l'encapuchonné, elle se retint de lui retourner un commentaire sur sa tenue. Il aurait au moins pu être à visage découvert, non ? Certes, ce n'était pas comme si cette capuche dissimulait grand-chose, mais tout de même, c'était agaçant.

- « J’ai des contacts dans les parages, j’aimerais aller les voir. Peut-être qu’ils auront aperçut notre objectif. »

… Voilà qui était autrement plus intéressant que sa première remarque, remplie de cynisme et d'inutilité. Des contacts, hein. De ce qu'elle en savait, la mafia en possédait.
Ils étaient nombreux- innombrables, même. Il pouvait s'agir de n'importe quel genre de personnes, dans n'importe quel secteur -économique ou géographique- de la ville, du pays. Certains étaient basés à l'étranger, apparemment. Mais l'ancien assassin ne les avait jamais côtoyé, même pas dans le cadre d'une mission. Enfin, pas exactement…

Certains s'étaient crus malins. Et sans l'étaient-ils. Ce genre de travail le demandait. Mais dans la balance de leur ambition, la cupidité pesait bien plus lourd que la prudence ou la réflexion.
Pensant pouvoir se servir de la connaissance qu'ils avaient obtenu grâce à leur proximité avec la mafia -soir pour lui nuire et prendre le contrôle de la pègre, ou bien en vendant ces informations au plus offrant- ils avaient commis leur plus grande, leur première et dernière erreur.

Elle recentra immédiatement ses pensées pour barrer le chemin à de sanglants souvenirs. En soi, l'idée de contacter des personnes du coin et au courant était loin d'être idiot, et serait sans aucun doute plus rapide que celle qu'avait eu Kyôka... À condition que ces dites personnes veuillent bien coopérer. Et rien n'était moins sûr que cela. Pour la plupart, leur bonne volonté dépendait de bien trop de facteurs : son identité, celle de la personne recherchée s'il y en avait une -comme actuellement-, le type d'informations recherché, ce qu'on était prêt à donner pour ces dernières... Et tout simplement, l'humeur de l'informateur.
Beaucoup de variables, en définitive. Le plan de Kyôka, lui, était bien moins risqué. Peut-être plus long et fastidieux, mais aussi plus fiable.
Néanmoins…

« Très bien, allons les voir. Mais si jamais cela tourne mal, alors je me chargerai de l'enquête, et j'apprécierai que vous ne vous mettiez pas en travers de mon chemin. », dit-elle en appuyant légèrement sur le 'je'.

Elle connaissait et avait confiance en ses propres capacités, aussi haïssables soient-elles. En revanche, elle ne savait rien de celles de son collègue provisoire. Il semblait musclé, mais savait-il se battre ? Utiliser des armes ? Détenait-il une capacité ? Jusqu'à quel point pouvait-elle lui faire confiance ? Et surtout. Pourquoi avait-elle ressenti le besoin de dire cela ? Était-ce à cause de la quasi-arrogance qu'elle avait -crû- sentir en lui ? Ou simplement parce que son excessive méfiance naturelle la faisait douter de lui ? Elle commençait déjà à se demander si elle avait fait le bon choix en le laissant prendre la tête des opérations. Enfin, si jamais cette première tentative se révélait infructueuse, il restait toujours son propre plan.

La jeune fille sortit à nouveau la lettre. Joint à l'ordre de mission, se trouvait l'un de leurs seuls indices concrets. Une liste de tous les objets qui avaient été volés, sans avoir été retrouvés. Le voleur les gardait pour lui, ou bien il attendait pour les vendre, pour une raison ou une autre. Dans les deux cas, ils se trouvaient à un endroit que seul le voleur connaissait. Un entrepôt, une cachette quelconque , un appartement d'appoint... Voire même, peut-être, sa maison.
Cette dernière option était bien optimiste -la cible n'était sans doute pas aussi bête-, mais pas impossible pour autant. Et s'il s'agissait d'une des trois premières options... Et bien, cela ne changeait pas grand chose. Car le voleur, qu'il s'agisse du suspect ou non, y passerait forcément, à un moment ou un autre, pour vérifier que son butin était toujours là et en sécurité. En bref, Kyôka était prête à fouiller tous les lieux possibles -en privilégiant ceux fréquenté par le suspect- jusqu'à retrouver les objets volés. Une tâche qui pouvait paraître interminable, mais qui ne l'effrayait pas : en effet, ce n'était pas la première fois. Certaines missions avaient ainsi pris des jours, non pas à cause d'une soi-disant incompétence, mais uniquement parce qu'en l'absence d'information sur la cible pouvant permettre de la traquer, il fallait l'attendre.

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Kōta Hirano
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Ven 7 Déc - 22:45
Kōta Hirano
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Difficile de savoir si la jeune demoiselle avait prit la mouche ou le fouet de cochet, mais dans tout les cas, il semblerait que je l’ai vexait de ma remarque passive, quoique réaliste. Avait-elle mal prit ma dérision sur son temps à prendre des habits appropriées ? Il aurait fallut y penser avant alors, si elle ne voulait pas d’un chien de garde ou de chasse qui la surveille, car là au final, gisais mon rôle premier, même si la cerise sur le gâteau serait bien d’attraper notre énergumène. Je lâchais un léger gloussement amusé à sa réponse, qui semblait avoir du mordant, presque comme si elle se sentait obliger de répondre. Et de toute façon, je ne me sentais pas menacer par cette dernière.
- « Pour gêner ton chemin, il faudrait déjà que tu en es un. »
Il n’y avait guère d’insulte sur ses mots-ci, mais bel et bien un double sens. Je n’étais pas du genre à faire dans la philosophie lors des missions, mais il était clair que cette dernière n’avait pas vraiment de plan à suivre, sinon, au vu de son caractère, elle ne m’aurait jamais laissé prendre les devants.

Enfin, ce n’était pas mon problème, ce qu’elle pensait. Marchant dans des ruelles plus que douteuse, je faisais en sorte de rester à proximité de ma comparse d’infortune, esquivant les gens et parfois les enfants qui essayait de quémander et même de voler se qu’ils pouvaient attrapaient. J’avais l’habitude des bas-fonds, cette ville ou une autre, rien ne changeait. A force de vivre dans la rue et la misère, on apprend que la pauvreté est partout la même, les bidonvilles se ressemblent et leurs populations également. Alors oui, je n’étais pas sortie de mon élément ici et à dire vrai, mes contacts pour la plupart, ne m’étais pas forcément fidèle pour de la simple monnaie. Dans la famine et la fin, il fallait se serrer les coudes. Contrairement aux riches qui se tiraient dans les pattes à longueur de temps, eux, savaient que l’union faisait la force.

C’est finalement à l’ombre d’un toit délabré que j’approchais un individu qui à mon instar, portait aussi une capuche. Il mâchait un chewing-gum et semblait encore plus douteux que je ne l’étais. Mais il était l’homme qu’il me fallait. Il redressa légèrement la tête à mon arrivée et se relevant du mur contre lequel il était appuyé, il fit un pas en avant, reniflant bruyamment.
- « Quand le chat n’est pas là… Commença-t-il, presque avec suspicion.
- Les souris dansent.
Ma réponse, loin de le détendre, sembla le soulager pourtant et se grattant la tête, il soupira, mettant ses mains en poche, s’adossant à son appui à nouveau.
- Que me vaut la visite de "Bloody Cat" ? Questionna l’individu, apparemment peu à l’aise avec moi. Je pouvais le comprendre, ma réputation dans le coin, n’était pas des plus appréciable.
- Un renseignement. Ne t’inquiète pas, si t’es sage je ne dirais pas à Masako où t’es. »

Loin d’être enchanté à l’idée je vis à la pâle lueur, une grimace s’affichait sur son visage. Il fallait dire que depuis plusieurs mois, je faisais figure de grosse frappe dans le milieu. Mon dernier affrontement ayant envoyé dans une marre de sang un des membres les plus importants du trafic de drogue des parages. J’avais partout fait peu de vague, mais les rumeurs traverses aisément ici. Les autres dealers ne voulant pas s’attirer les foudres des gens pour qui je travaillais, avaient bien vite compris la nécessité de travailler en coopération. Il était facile de savoir quel gang travaillait quand quelle partie des lieux. Des signes souvent locaux et symboliques uniquement pour les utilisateurs indiquaient aux gens l’appartenance et le territoire. Si on savait où regarder, il n’était pas difficile de les repérer et de savoir à qui on avait affaire.

Je montrais l’écran de mon portable à mon interlocuteur qui fixa se dernier d’un air un peu ahuris.
- « Où est-il ? »
Oui, je ne faisais pas ici, dans le doute ou la politesse, mais c’était que je ne connaissais bien la bête. Il ne voudrait pas s’attirer d’ennuis, mais craignait que ma cible soit un gros poisson, il serait donc tenter de se taire. Mais je n’étais pas dupe, mon ton ne laissait aucune place au doute et au mensonge. Ni même à la semi-vérité. L’intéressé, reniflant à nouveau, détourna le regard, l’air de réfléchir, une tactique bien connue pour bluffer. Il se gratta une narine, avant de me regarder à nouveau.
- « Pas vu depuis quelques heures. Il c’est barré en direction de l’Est. Kiko l’a peut-être aperçut. Elle rôde pas loin. »
J’observais en silence se dernier, avant d’hochais la tête. Je repartais à nouveau dans ma marche. Bien, nous avions une direction générale. A l’Est il n’y avait rien de remarquable, si ce n’est peut-être, une vieille baraque abandonnée depuis longtemps, après avoir était incendié.

Quittant la ruelle obscure pour retourner sur un chemin plus large et peuplée, je me tournais en direction de la jeune demoiselle que ma cible n’avait pas regardée plus tôt. Probablement qu’il ne voulait pas chercher à savoir.
- « Il y a quelque chose de spécial à l’Est du bidonville ? »
Peut-être qu’elle saurait plus que moi, avec un peu de chance. J’avais beau connaître les lieux, en quelques mois, beaucoup de chose peuvent changer. Cela étant, cette direction pouvait avoir était modifié, vu que cela faisait quelques heures qu’il était partis. Kiko semblait en effet une bonne piste, du moins pour l’heure.

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