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Cuz you die for the drama •• Dahl

George Orwell
George Orwell
Messages : 8
Pages : 30
Date d'inscription : 25/12/2018
Jeu 3 Jan - 20:51
George Orwell
Cuz you die for the drama,
That cute little trauma
You're not a nice girl You're in your own world But I won't blame you no I won't try to change you no
Il y a des choses parfois évidentes dans la vie, et d’autres moins évidentes comme qui est de la poule ou l’oeuf est arrivé en premier, mais le fait qu’enlever quelqu’un n’est pas agréable pour la personne concernée fait absolument parti de la première catégorie. Cela te surprend toujours, pourtant. Quelque chose dans ton cerveau ne comprend pas qu’enlever et séquestrer quelqu’un fait parti de ces actes qui se font sans le consentement de la personne, et généralement, cela n’est pas apprécié. Surtout quand la personne en question se fait assommer.

Ah ça oui, la personne t’a donné du fil à retordre... Au départ, tu n’avais pas l'intention de l’assommer. Tu voulais juste qu’elle s’endorme tranquillement grâce au chloroforme que tu avais infiltré furtivement dans la ventilation du restaurant. C’était d’ailleurs ce qu’avaient fait les autres clients du restaurants. Il y en avait même qui s’étaient écrasés dans leur assiette - cela t’avait bien fait rire. Malheureusement, ton instant de moquerie n’avait pas duré. Il fut assez : instantané. Pourquoi ? Parce que ta cible avait voulu prendre la poudre d’escampette. Et ce fut donc de cette façon que tu t’étais retrouvé à l’assommer à la sortie du restaurant, avec ta belle batte de baseball. Que faisais-tu avec une batte de baseball ? Ok. Tu as menti. Tu avais peut-être prévu de l’assommer dès le départ.

Retour au présent. Tu te retrouves dorénavant avec quelqu’un en ta possession. Sans avoir de chez toi pour l’enfermer convenablement, tu squattes une usine désaffectée où personne ne pourra venir te gêner dans tes manoeuvres. Normalement.

Tu as commis un crime mais tu es content de toi. Tu es sur la bonne voie pour réussir ta mission. Une mission que tu ne veux absolument pas foirer. Ta cliente est plutôt exigeante. Cela dit, tu n’es pas contre prendre des libertés dans ta mission. Tu es le genre de personne qui ne lit pas les conditions avant de signer quelque chose et finit par n’en faire qu’à sa tête. Ce n’est pas malin. Mais bon, tu n’as jamais dit que tu es très malin.

D’ailleurs, tu ne te sens absolument pas malin à l’heure actuelle. Tu galères à ouvrir une porte. Foutu usine désaffectée. Les portes là-bas sont loin d’être bien fonctionnelles. Et te voilà maintenant obligé de faire un choix cornélien : poser ton sac macdo sur le sol sale et défoncer la porte ou défoncer la porte en espérant ne pas abîmer la nourriture.

Tu essayes encore un peu d’ouvrir la porte, espérant qu’elle se débloque comme par magie, puis tu finis par déposer le sac à contrecoeur avant de donner un grand coup dans la porte. Et tada ! Tu t’éclates par terre, emporté par ton élan. Génial. Heureusement que tu as choisi de déposer la nourriture.

Tu oublies rapidement cette mésaventure et reprends ton chemin, le précieux sac de nouveau dans tes mains. On pourrait penser que quitter sa victime pour aller acheter un macdo n’est pas la meilleure des idées, mais tu as faim, et comme séquestrer quelqu’un, c’est pas agréable pour la personne, tu t’es dit qu’elle apprécierait probablement un domac. Ah et puis aussi, elle est bien attachée dans le sous-sol, donc ce n’est pas comme si elle peut s’enfuir aussi facilement.

Tu arrives enfin à ton lieu de destination. Le fameux sous-sol. Là, Roald Dahl est attachée à la tuyauterie avec des chaînes d’acier. Elle semble également être réveillée. « Hello hello Dahl~ Bien dormi ? » Tu t'assois en face d’elle et pose le sac entre vous, sortant peu à peu la nourriture. « J’sais pas si mes souvenirs sont bons mais j’t’ai pris un coca, des nuggets et un cheeseburger. Ça te va ? » Tu prends ton burger et croques avidement dedans. « T’fachon. Chi t’aimes pas... j’les mangerais. »

@Roald Dahl
#680 WORDS
NOTES
spot le moment où j'ai perdu le fil de ce que je disais :')
❤️ CREDIT TO ARIA
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Roald Dahl
Roald Dahl
Messages : 102
Pages : 180
Date d'inscription : 20/04/2018
Localisation : chez Sophie
Dim 6 Jan - 13:30
Roald Dahl
@George || tu m'avais manqué dis donc (:
S'il y avait longtemps que Dahl n'était pas allée manger dans un restaurant, elle retiendra la leçon : hors de question d'y retourner avant des années. Oui, elle avait eu peur quand Sophie lui avait proposé. Peur qu'on ne la suive, surveille, et que ça ne tourne mal. Encore une fois, j'avais raison. Mais comment refuser ? Erf, ça c'était une autre histoire, d'autant plus que la bouffe avait l'air vraiment excellente.

Dommage qu'on n'ait même pas été servies avant le drame. Il aurait au moins pu la laisser manger ce petit con.

Il n'y a que maintenant qu'elle est réveillée et attachée par de lourdes chaînes (et d'une façon des plus emmerdantes) qu'elle a compris de quoi il en retournait exactement. du chloroforme, c'est malin mais pas suffisant. Elle aurait bien voulu aider Sophie, et elle était sur la bonne voie : la voie vers la sortie. Heureusement ou malheureusement (question de point de vue), le gamin a appris de ses erreurs depuis la dernière fois qu'elle l'a vu, et il l'a eue.

"Mais quel petit con.", soupire-t-elle, accompagnée d'un mélodieux gargouillement et… et il s'est cassé la gueule, là ? Pas de fenêtre et un bruit sourd au-dessus d'elle dans ce vieux bâtiment décrépit. Sous-sol. Abandonné. Probablement personne dans les environs - bine gênant si elle voulait utiliser son pouvoir actuel. (Elle ne le veut pas.)

Comme une fleur (bien toxique) il arrive et s'échoue assis en face d'elle, souriant. C'est de la provoc', c'est ça ? Eh bien ça fonctionne. "Salut, George. Tu t'es pas planté, mais il m'aurait fallu plus que ça, puisque je n'ai pas mangé ce midi." Un rictus assassin alors qu'elle se penche en avant pour prendre le coca. Si les chaînes autour de ses poignets lui donnent du mou, c'est en tirant sur celles autour de ses chevilles - très malin, encore une fois.

Elle ne semble pourtant pas en faire grand cas, penchée comme une acrobate au-dessus de la nourriture - tiens, voilà déjà qu'elle boit quelques gorgées. Les pailles, c'est pratique."Interdiction de manger ma bouffe. Tu devrais même me donner un peu de la tienne." Ce conseil est appuyé par une tentative de coup de pied dans la tronche du gosse - elle n'arrive qu'à virevolter en arrière, adossée contre les tuyaux tandis que ses pieds retrouvent une relative liberté. "C'est pas mal, ce système." (Une gorgée de coca). "T'as fait des progrès."
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