rien à faire Faulkner n'a rien à faire pas de mission le calme plat Mais Qu'est-ce qu'on s'ennuie (Faulkner dès qu'il ne se passe rien il se plaint comme si c'était La Fin du Monde)
puisqu'il paraît que le Boss a du business Faulkner il a dit "ok" et il s'est barré Parce qu'il ne veut pas que ça le concerne Il a mieux à faire comme par exemple dépenser son salaire oh oui riche idée ça Il paraît qu'il y a de jolis kimono par ici C'est normal, C'est le Japon alors direction le centre commercial.
Oh Les boutiques de vêtements il y en a beaucoup Mais où sont Où est la seule qui vaille le coup Faulkner ne sait pas et Faulkner s'est perdu (oops) Mais qu'est-ce qu'il fout dans cette boutique pleine de robes et de froufrous (ceci dit c'est joli tout ça "et si je me travestissais ?" ce serait marrant)
et Voilà maintenant Faulkner examine les articles une boutique un peu chère mais de jolies robes Dommage que les clientes soient toutes des laiderons ça Ça le met hors de lui, mais dégagez donc de ma vue
oh
"mais quelle jolie petite fille !" ça c'est sorti tout seul Parce que Faulkner est soulagé enfin quelqu'un qui mérite que je le regarde c'est une enfant visiblement Une jolie petite blonde qui porte mieux sa robe que n'importe laquelle de ces pouffiasses là-bas (et ça fait du bien) D'un coup il est de bonne humeur Faulkner il aura vu Une belle personne (autre que lui-même) aujourd'hui Ça valait le coup de sortir finalement.
Sophie de Ségur
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Mer 2 Aoû - 0:41
Sophie de Ségur
MagnifaïkMa chérie, on dirait que t'as bon goût quand même, on peut peut-être mettre nos différents de côtés. Tu n’étais pas, vraiment pas, une personne qui cédait généralement aux caprices. De qui que ce soit. Tu avais des idées assez arrêtées. Et même si tu n’étais pas fermé à l’écoute, il était assez difficile de te faire changer d’avis. Mais il n’y avait qu’une seule exception. Elise, bien évidemment. Tu étais prêt à tout pour elle. Ce qui était parfaitement naturel d’après toi. Et puis comment étais-tu sensé résister à cette petite bouille. Il n’y avait pas moyen, tout simplement. Certes, tu avais à faire, mais pour la petite tête blonde, tu pouvais trouver du temps et repousser pas mal de choses. Surtout que là, elle demandait très clairement d’aller faire du lèche-vitrine. Et il était rare qu’elle demande de sortir. En tout cas pour ça. Tu devais bien avouer que la plupart de ses robes, tu avais pris l’initiative d’aller les acheter.
Peut-être voulait-elle te faire plaisir ? Tu n’allais certainement pas te creuser la tête sur le sujet. Ça t’arrangeait. Tu t’étais donc très vite arrangé pour te libérer. Autant éviter de risquer qu’elle ne change subitement d’avis. Ce serait extrêmement fâcheux. Ceci dit, elle semblait déterminée. Très déterminée. Elle savait exactement où elle voulait aller apparemment. Et joie, vous aviez les mêmes goûts au niveau des magasins visiblement. Ceci dit, même si tu n’avais pas connu l’enseigne, et que ça lui allait bien, tu n’aurais rien dit non plus. Le but était de lui faire plaisir quand même.
Soit. Tu étais quand même là aussi pour donner un minimum ton avis. Voir même un peu l’influencer en fait. Certes, tu ne la forcerais pas à prendre quoique ce soit mais tu pouvais toujours essayer de le lui proposer ce qui te plaisait le plus. Subtilement ou non. Sauf que, même occupé à choisir une robe, tu gardais un œil sur elle. Tu avais bien fait, comme d’habitude à vrai dire. Cette chevelure, si précieuse à tes yeux, comme le reste de la personne, avait soudainement décidé de changer d’endroit. Pour aller un peu plus loin. Vers quelqu’un, qu’elle semble remercier. Ce qui te plait nettement moins. Qu’elle aille voir cette personne, pas qu’elle fasse preuve de politesse. Ca, c’était plutôt bien. Même très bien.
Tu restes pourtant calme, la robe à ton bras, tu te retournes, et calques presque les pas d’Elise. Une fois proche de ladite personne, tu hésites un instant face à son visage. Pour deux raisons. La première, assez importante. Tu avais déjà vu ce visage. Jamais croisé, pais sur une sorte de papier glacé sans doute. De justesse, tu évites de hausser un sourcil. Encore. La dernière fois que tu t’étais rendu dans les parages, tu avais déjà rencontré quelqu’un de la guilde. Essayeraient-ils d’en faire leur QG ? Enfin. La deuxième raison, nettement plus futile, était de savoir s’il s’agissait d’un homme ou d’une femme. Chose dont tu te foutais totalement au fond. Mais ça avait réussi à piquer ta curiosité.
« ▬ Il a dit que j’étais jolie ! »
Elise coupe court à tes pensées, peu intéressantes pour l’instant. Tu baisses un peu la tête vers elle, et tu lui souri légèrement.
« ▬ C’est une évidence. »
Tu poses une de tes mains sur l’épaule de la jeune fille, avant de reporter ton regard sur ce qui semblait être un de tes rivaux. Pas la peine pour autant de perdre ton sourire. Même si tu ne lui adresserais certainement pas le même que celui que tu réservais à Elise. Hors de question.
« ▬ Et bien, je ne pensais pas vraiment pouvoir vous croiser ici. »
oh Tiens Mais cette petite fille elle est fort polie. polie et Jolie aussi tant de qualités! (on aurait presque envie de La ramener à la maison) c'est que le sourire au visage de Faulkner s'agrandit. (et ce n'est pas un sourire méchant Pour une fois)
mais bientôt c'est un Homme qui rapplique un homme assez grand (enfin plus que moi) tout en noir c'est élégant mais bien austère, tout de même. bah peu importe parce qu'il n'est pas moche, le Monsieur et On dirait qu'il sait ce qu'est le Bon Goût (incroyable)
il dit Quelque chose Un ou Deux mots et Faulkner a failli ne pas comprendre la situation (c'est ça quand on ne fait que juger l'apparence)
oh ? ooh ? ohoho ?
mais oui mais oui Mais oui!!
un grand Monsieur avec une Fillette Blonde qui dit ce genre de choses Est-ce que ce serait Oui ça ne peut être que lui C'est sûr forcément Faulkner ne l'a jamais vu mais c'est sûr C'est sûr et certain jackpot!
"vous m'ôtez les mots de la bouche", qu'il répond Faulkner (dans un japonais parfait (oui il en est fier)) "cependant, c'est un endroit charmant pour une telle rencontre" et il sourit. aucune animosité aucune ironie Faulkner pense vraiment ce qu'il vient de dire. à vrai dire lui la Mafia Il s'en fiche (tant qu'ils ne l'embêtent pas et tant qu'il n'a pas pour mission d'être leur ennemi) (la vie est simple avec Faulkner)
quelque chose de bien plus intéressant ce sont les robes (bien évidemment) "c'est une très belle pièce que vous tenez là, dites-moi! la petite doit très certainement être ravissante, dedans" Oh Là Là les choses prennent une tournure remarquablement saugrenue Faulkner adore.
c'est tout simplement très Amusant De faire la conversation au Parrain à propos de robes à froufrous.
Voilà Sa journée est faite.
Sophie de Ségur
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Ven 25 Aoû - 11:30
Sophie de Ségur
MagnifaïkMa chérie, on dirait que t'as bon goût quand même, on peut peut-être mettre nos différents de côtés. C’est qu’Elise commencerait à avoir pas mal de succès. Chose dont tu ne doutais pas en fait, c’était même plus que compréhensible, qui donc pourrait bien lui résister. Et le fait que ton nouvel interlocuteur ait remarqué, et ait pris le temps de complimenter Elise, le fait monter dans ton estime. De toute manière, tu ne pouvais définitivement pas lui déclarer la guerre là ici tout de suite. A quoi bon. A part faire un remue-ménage inutile, et bien trop bruyant. Il ne parait pas non plus spécialement agressif. Ni menaçant. Même s’il vaut toujours mieux rester sur ses gardes. Ce que tu remarques par contre, c’est son japonais sans un quelconque accent, sans aucune faute. Toujours plus agréable. Appréciable. Cela rend à tes yeux cette personne un minimum intéressante. Pour le moment.
« ▬ Je n’aurais pas dit mieux. Un des plus merveilleux endroits. Il faut croire que la Guilde apprécie aussi cet endroit, vous êtes bien le deuxième intervenant que j’y croise. Mais il avait nettement moins bon goût que vous. »
Autant dire les choses telles qu’elles sont. Ton but non plus n’est pas de semer la zizanie au sein même de leur groupe mais si par hasard tu y arrivais, ce ne serait rien de perdu. Mais un autre sujet arrive. Peut-être bien plus intéressant. De ton point de vue en tout cas. Parce que d’un point de vue extérieur, tu doutais fortement que beaucoup de gens préfèrent s’attarder sur le sort de la blondinette, et des robes qu’elle pourrait porter. Grossière erreur. C’est que ces gens, ne comprenaient strictement rien. Pas très étonnant. S’ils étaient plus aguerris, plus avertis, plus réfléchis, tu ne serais peut-être pas d’ores et déjà à la tête de la Mafia. Mais tu ne t’en plaindrais pas non plus. Qui pourrait bien s’en plaindre.
Qui plus est, il relève le choix de la robe. Serais-tu flatté ? Légèrement. Même si tu ne doutais pas de tes choix, il était toujours agréable de recevoir quelques compliments. Mais ce qui te faisait encore plus plaisir, c’était bel et bien que l’on reconnaisse la beauté, voir même la perfection d’Elise. Une conversation parfaitement futile, voir même peut-être ridicule.
« ▬ Merci, vous semblez être un connaisseur ! A vrai dire, elle ne l’a pas encore essayée, mais ça ne saurait tarder. Pour tout vous dire, vous êtes plutôt bien tombé, cette saison, en cherchant bien ils ont quelques perles ici, mais l’année dernière, une véritable catastrophe. »
Tu en aurais presque des frissons, vraiment. Mais heureusement, il s’agit du passé, et tu espères bien ne plus être aussi déçu par leur contenu à l’avenir.
« ▬ J’aime bien votre kimono. Vous l’avez trouvé où ? »
Même la jeune fille semble être intéressée par les divers habits. Peut-être une passion qu’elle tient de toi. Même si tu te doutes que cette question n’est pas totalement innocente, que dans deux trois jours, peut-être heures, elle voudra en détenir un, elle aussi.
et le discours que tient le Parrain n'est pas décevant. Faulkner est bien curieux de savoir qui de la Guilde il a bien pu croiser ici (il mènera son enquête) Mais aussi flatté d'être jugé avoir le meilleur goût (c'était une évidence mais en plus nous nous entendons à ce sujet, un plaisir)
il ne perd pas son sourire l'Américain au contraire, voilà que le Parrain lui parle des collections de cette boutique et cela le ravit au plus haut point C'est bien une des seules personnes avec qui je peux discuter de cela (un sujet pourtant primordial) Faulkner écoute avec attention (plus attentivement que certains ordres de missions)
il hausse les sourcils un peu surpris Cette année ça va j'ai l'impression Il faut chercher un peu pour trouver son bonheur mais pas plus que dans une autre boutique C'est un peu normal quand on est exigeant "oh vraiment ? me voilà bien chanceux. c'est difficile de trouver la pièce parfaite de nos jours, cela dit mais je n'ai pas été outré depuis un moment… si vous le permettez, je serai ravi d'admirer votre amie dans cette jolie robe" qu'il dit d'un ton étonnement doux et tout à fait sincère (c'est que Faulkner est dans son élément Quel bonheur)
à peine a-t-il fini de parler que cette petite cette jolie petite prend de nouveau la parole et quelle agréable surprise que ce qu'elle demande Comment pourrais-je passer un meilleur moment c'est tout joyeux qu'il répond à la question, il est flatté le Faulkner C'est qu'on touche à un point sensible "celui-ci il vient de loin, mais j'ai entendu dire qu'il y avait quelques boutiques renommées dans cette ville. c'est d'ailleurs pour y faire un tour que je suis sorti aujourd'hui, mais je me suis perdu en route…" enfin Quoi qu'il en soit il finira bien par y arriver
mais sera-t-il toujours en si bonne compagnie ?
Sophie de Ségur
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Sam 26 Aoû - 14:58
Sophie de Ségur
MagnifaïkMa chérie, on dirait que t'as bon goût quand même, on peut peut-être mettre nos différents de côtés. Et bien finalement, tu en viendrais presque à te demander si un QG juste ici ne serait pas une bonne idée. Certainement pas. Mais tu pourrais avoir ce genre de conversations plus souvent. Enfin, si ça se trouvait l’homme devant toi était le seul avec qui tu atteindrais ce niveau de satisfaction lors d’une discussion. Alors tu affiches un aussi beau sourire que le sien, du moins tu l’imagines. Tu ne pensais vraiment pas tomber sur une telle personne et tu n’allais vraiment pas t’en plaindre. Tu n’avais pas non plus pour habitude de parler chiffons. Enfin. C’était bien plus que des chiffons de ton point de vue. Bien plus beau même.
Tu ne mettais pas pour autant de côté ton poste, vos postes respectifs. Inutile de les ressortir là tout de suite. Totalement inutile. Pourquoi gâcher une si bonne ambiance. Qui, tu avais l’impression ne faisait que s’améliorer. Et bien. Vous alliez de surprises en surprises.
« ▬ N’est-il pas ? Mais la perfection n’est pas à la portée de tous, heureusement dans un sens, certains ne sauraient pas en faire bon usage. Il faut bien souvent de se contenter des bonnes pièces. »
A la fin, tu t’y faisais quand même assez vite. Même si tu étais certain qu’il y aurait nettement mieux comme robes pour Elise, celles-ci lui allaient bien. Bon. Plutôt, elle allait bien aux robes. Elle les mettait en valeur. Tu n’irais pas jusqu’à dire que même un sac poubelle lui irait bien, qu’elle saurait correctement le porter, mais presque. Bien coupé, ça pourrait aller. Totalement. D’ailleurs tu reportes ton regard sur elle, te penchant légèrement.
« ▬ Elie, tu voudrais bien essayer cette robe, s’il te plaît ? »
Tu gardes le sourire, il s’intensifie même encore plus, tu as extrêmement envie de la voir dans cet pièce après tout. Elle hoche la tête, mais reste encore un peu, attendant sans doute la réponse. Ce que tu comprends parfaitement. Les kimonos ? Tu trouvais ça joli. Très joli même. Mais tu n’en mettrais pas. Tu avais trouvé un certain style qui te convenait très bien.
« ▬ Il y en a quelques-unes en effet. Je ne suis pas un très grand connaisseur, mais des noms circulent, certains ne se trouvent pas spécialement loin. Si vous avez le temps, on pourrait vous y accompagner, juste le temps de finir nos achats et d’essayer cette pièce. »
Pourquoi pas. Il ne fallait pas non plus que cela dérange ta cadette, mais elle en semblait presque ravie. En tout cas c’était ce que disait son sourire, alors qu’elle te regardait.
« ▬ Si je l’essaye, je pourrai avoir un kimono ? »
Tu t’y attendais depuis quelques minutes. En même temps, ce serait triste que tu ne la connaisses pas depuis le temps. Tu lui caresses un petit peu les cheveux, la réponse peux sans doute se lire dans ton visage, tes yeux.
« ▬ Pourquoi pas ? »
Cette réponse finit de mettre de bonne humeur ta jeune interlocutrice. Elle a un sourire jusqu’aux oreilles et c’est presqu’en sautillant qu’elle se dirigea vers la cabine d’essayage, avant de s’arrête, se retournant une fois vers vous. Vers l’Américain en particulier, les bras croisés dans le dos, se penchant légèrement.
oh là là La conversation est de plus en plus appréciable J'ai affaire à un connaisseur c'est sûr Quelqu'un qui comprend l'importance de tout cela c'est tout à fait agréable. se contenter des bonnes pièce et les embellir par notre propre beauté (quand on est beau évidemment) c'est très certainement quelque chose qu'il comprend le Parrain Ça se voit dans le regard qu'il porte à la petite (oh oui elle c'est certain qu'elle sublimera cette petite robe)
Faulkner porte une main à sa bouche comme flatté Et le tissu suit dans une courbe splendide avec un bruissement délicat C'est une étoffe particulièrement belle de très haute Qualité Un vrai bonheur "je serais ravi de m'y rendre en votre compagnie" oui il a le pressentiment que les achats d'aujourd'hui seront encore plus appréciables que d'habitude "et plus encore de vous conseiller, mademoiselle, vous serez ravissante en kimono" sourit-il (Faulkner n'aime pas les enfants Mais il y a des exceptions à tout Il faut croire)
lui n'a finalement rien à essayer Tant pis et puis pourquoi aller essayer Quand on a le Parrain juste à côté ? (et quand le Parrain est si satisfaisant) "vous devez faire bien des envieux, en sortant avec une si jolie demoiselle" On dirait presque une poupée la blonde "elle n'a pas l'air d'être n'importe qui pour s'accorder ainsi vos faveurs cela dit" une évidence sans doute Mais Faulkner est curieux il voudrait bien comprendre un peu plus Qui sont ces gens et Comment ils vivent (par pure curiosité bien entendu.)
Sophie de Ségur
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Mar 29 Aoû - 0:05
Sophie de Ségur
MagnifaïkMa chérie, on dirait que t'as bon goût quand même, on peut peut-être mettre nos différents de côtés. Oh tu avais hâte de voir Elise essayer cette robe. Parce que tu étais d’ores et déjà certain qu’elle allait l’essayer maintenant. D’habitude, à partir d’un moment, elle rechignait. Mais devant d’autres personnes, en tout cas, des personnes respectables, elle était nettement plus conciliante. Peut-être le souci de bien paraître. Ou non. La possibilité de démontrer peut-être ô combien elle pouvait être sublime. La petite tête blonde d’ailleurs, en entendant la réponse de l’étranger afficha son plus beau sourire, le remerciant. La politesse n’était pas à négliger. C’était même un point sur lequel tu étais assez intransigeant, même avec celle qui te suivait partout et à qui tu cédais énormément de choses.
Quoiqu’il en soi, même si la jeune fille était partie se changer, tu avais bien noté où elle était allée, et gardait un œil, assez furtif, sur les mouvements qui pouvaient survenir. Peut-être un peu plus à l’affût que d’habitude. Mais tu ne laisserais rien passer. Personne hormis toi n’avais le droit de la toucher. L’approcher peut-être. Tout dépendait de leurs intentions. Mais malgré cette surveillance non rapprochée, tu gardes une pose décontractée. Tu fais comme si de rien était et tu continues d’écouter tranquillement. Tu arrives même à continuer d’apprécier.
« ▬ J’ai énormément de chance de pouvoir vivre à ses côtés. Et le monde a énormément de chance aussi de pouvoir l’admirer aussi. »
Oh tu espérais bien pouvoir faire quelque envieux. Même si ça ne changerait pas grand-chose à ta vie, il était toujours plaisant de voir le monde jalouser. Tu souris un peu face à la dernière remarque. Elise était loin d’être n’importe qui. Mais ce serait dommage d’absolument tout lui dévoiler. Il l’apprendrait bien en temps voulu. Peut-être. Ou alors jamais, pas trop ton problème d’ailleurs.
« ▬ Je ne vous le fais pas dire, elle est bien plus que n’importe qui. J’ose imaginer que vous partagez cette connaissance et frustration de devoir passer du temps en compagnie de personnes inintéressantes. Inutile de s’imposer leur présence. »
Tu ne le connaissais pas depuis beaucoup de temps, mais tu te doutais que vous seriez sur la même longueur d’onde sur ce point-là aussi. Comme quoi, on pouvait trouver des personnes respectables partout. Quoiqu’il en soit, quelques instants plus tard, Elise ressort, vêtue de la pièce que tu as choisie. Tu affiches un sourire légèrement plus franc, tout aussi fier de ton choix que du résultat. Tu te permets de t’avancer un peu et de fermer le bouton derrière près de sa nuque. C’est plus beau, plus propre, et tu te recules de quelques pas pour observer l’ensemble. Voir si la coupe lui va bien. Si l’ensemble est vraiment cohérent. Et tu en es satisfait.
« ▬ Le choix final te reviens, mais je dois admettre qu’elle te sied particulièrement bien, vous ne trouvez pas ? »
Tant qu’à faire, autant lui demander son avis. Tu n’en auras jamais un de trop. Quoique. Tu ne voulais pas spécialement celui de la personne qui venait de franchir les portes de l’établissement, et qui visiblement n’avait pas compris qu’on ne mélangeait pas les rayures et les pois. Ce qui arriva à t’arracher un haussement de sourcil assez sceptique.
« ▬ Ceci dit, si vous voulez vous brûler la rétine, vous pouvez toujours vous retourner. »
Eet vous pourriez totalement cracher sur le dos de cette personne après aussi. Une activité tout aussi intéressante.
bien vite la petite s'en va s'en va essayer la jolie pièce trouvée un peu plus tôt. J'ai bien hâte de la voir dedans cela lui ira certainement à merveille
Faulkner, lui acquiesce simplement en écoutant le Parrain (Très amusant d'ailleurs la façon qu'il a d'être alerte Quand la petite est hors de son champ de vision) Que d'affirmations justes la Beauté c'est comme une chance une chance que le monde ne sait pas apprécier comme il se doit Et quel dommage cette cécité. ceci dit cela rend les gens comme le Parrain d'autant plus respectables "vous avez bien raison. leur compagnie est une évidente perte de temps, en plus d'être absolument désagréable" (et on sent le mépris dans sa voix)
Oh mais revoilà la blonde ! comme on pouvait s'y attendre Elle est tout à fait charmante dans cette jolie robe Voilà un achat qui serait intelligent pour mettre parfaitement en valeur Une telle pièce "tout à fait, vous êtes vraiment très jolie, mademoiselle", qu'il sourit sincèrement. "et sachez que je ne fais pas ce genre de compliments à la légère", qu'il continue en jetant un coup d'oeil discret derrière (grave erreur)
"Erk !" oui Faulkner ne peut pas s'empêcher de feuler (le dégoût est bien trop fort) Mais qu'est-ce que c'est répugnant Aucun accord Aucune harmonie chez cette morue qui vient d'arriver et Qui lui brûle effectivement la rétine.
"quel désastre" reprend-il (bien plus discrètement toutefois) en grimaçant "si vous en avez fini ici, je suggère que nous nous éloignions de cette infamie au plus vite" Je ne saurais même pas par Où commencer Les rayures (absolument démodées) et les pois ensemble ?! les collants couleur chair ? les talons sans savoir marcher avec ? et j'en passe mais quelle atrocité cette cette ah je ne trouve même pas les mots mais Peu importe elle n'en vaut pas la peine
que ce soit son expression ses intonations ou encore ses mimiques tout l'être de Faulkner en ce moment même exprime le dégoût (pire émotion qui soit, bien évidemment)
Sophie de Ségur
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Sam 6 Jan - 13:54
Sophie de Ségur
MagnifaïkMa chérie, on dirait que t'as bon goût quand même, on peut peut-être mettre nos différents de côtés. N’était-il pas ridicule de rester là à parler de vêtements alors que tous ls malheurs du monde pouvaient s’abattre d’un instant à l’autre ? Non, pas ridicule. Légèrement insouciant, peut-être mais ce n’était pas non plus comme si tu avais baissé toutes tes gardes, qu’il n’y avait plus personne pour faire attention à quoique ce soit. Et puis comme tu t’es fait la remarque plus tôt, ct homme est intéressant. Bin plus intéressant que la plupart des personnes que l’on puisse rencontrer au hasard.
Puis certes, parler de robes, tu pouvais le faire plus ou moins avec qui tu voulais, quand tu voulais. Ils n’avaient pas trop le choix. Mais c’était nettement mieux de faire face à une personne réellement passionnée. Bien plus différent, bien plus plaisant. Et puis juste sa manière de parler, son japonais parfait. Tu ne pouvais décidemment pas le détester. Tu ne voulais pas non plus de toute manière pour le moment, à quoi bon.
« ▬ Et j’imagine bien que votre temps, tout autant que le mien, est trop précieux pour ce genre de choses. Personnes si on veut être vraiment polis. Même si je doute qu’ils méritent cette politesse. »
Rien que de penser à eux, tu avais failli lâcher un soupir. Failli. Parce qu’Elise, ou littéralement le seul Miracle sur cette Terre, était arrivée, avec cette robe. Et cet inconnu pas si inconnu que ça, il approuve, ça ne te rassures pas dans ton idée, tu sais pertinemment qu’Elise est parfaite, mais ça fait toujours plaisir d’entendre ce genre de compliments. Et la jeune blonde semble plus que ravie de ce compliment. Elle sourit. Un beau sourire. Ses yeux brillent un peu. Elle doit se rendre compte que ce compliment n’est pas à prendre à la légère.
« ▬ Merci beaucoup ! Rintarō, je veux cette robe. »
Son regard en se tournant vers toi se fait un peu plus dur, ls sourcils froncés, tu reconnais son expression, prête à faire un caprice qui n’aura pas lieu, étant donné que tu lui cèdes tout ce qu’elle désire. Et cette robe lui sied beaucoup trop bien. Tu la laisses repartir vers les cabines, alors que ce qui semblerait être la laideur personnifiée arrive. Certes tu te forces souvent à garder un air impassible, mais là, c’est bien trop différent. C’est trop immonde. Tu préfères ne plus regarder. Tu acquiesces un peu.
« ▬ Certainement. Inutile de de se faire du mal supplémentaire inutilement. Ah, désolé de vous l’avoir imposé, sans nous, vous seriez peut-être d’ores et déjà parti. Si cela peut vous être d’un quelconque réconfort, je vous invite à prendre un rafraîchissement en notre compagnie. »
Et de cette manière, il y aurait certainement d’autres personnes au style douteux. Mais vous seriez assis pour pouvoir critiquer, ce qui serait quand même nettement plus confortable.