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Houston on a un problème [PV : Kôta/Seïa]

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Lun 25 Déc - 22:12
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Pourquoi j'ai l'impression d'avoir mis les pieds là où il ne faut pas ?! Mais si, je parle de cette impression de malaise juste après avoir posé une question assez...embarrassante, je ne vois pas d'autre mot. Bah j'ai un peu l'impression que c'est ce qu'essaie de me dire le silence qui plane entre nous. Sauf que le silence, ma sœur peut l'apprécier, mon frère peut bien s'entendre avec, que moi, je n'aime pas vraiment ça. C'est gênant, c'est lourd, c'est parfois assourdissant, et généralement, je finis toujours par hurler une absurdité sans nom juste pour le meubler, et pourtant je ne suis pas phobique du silence ! C'est juste que c'est une horreur à entendre, surtout quand autour, t'as des gens qui parlent mais pas de ton coté, comme si on était dans une bulle partiellement insonorisée, ça ne met pas à l'aise. À vrai dire, je m'attendais à ce que la question ne soit pas facile à répondre, mais de là à ce que Basky reste silencieux, j'ai l'impression d'avoir posé une colle digne de ce nom. Si je pouvais faire taire Hikaru-kun comme ça, c'est vrai que ça serait pratique mais là, ça ne m'arrange pas des masses vu que j'aimerais bien une réponse.

Il commença à parler, et ça s'entendait que c'était difficile pour lui, restait à voir si c'était de par ses blessures ou par les paroles qu'il allait prononcer, ou plutôt, qu'il cherchait à prononcer. Ça avait du mal à démarrer, mais ça contrait le silence, c'était déjà ça. Après, je voudrais bien qu'il accouche, mais dans son état, cette option ressemblait à tout, sauf à une bonne idée, ce qui me préoccupait un peu. Et ça me rendait encore plus curieux de savoir ce qui s'était déroulé pendant mon inconscience, sauf que chaque chose en son temps j'imagine, et ce n'était pas forcément pour me plaire, il fallait l'admettre. Néanmoins, je le laissais parler sans rien rajouter, par politesse certes, mais surtout parce que le couper ne rendrait sa démarche que plus difficile, déjà qu'il semblait galérer à parler, je n'allais pas pousser le bouchon à le presser, c'était le meilleur moyen pour qu'il se braque et arrête de parler. C'est ça les années d'expérience en tant que grand frère, à force de pratiquer avec mes cadets, j'ai fini par m'y connaître. J'en serai d'ailleurs presque fier si le sujet n'était pas aussi sérieux, mais là n'est pas le plus dur de l'affaire.

Le plus dur de l'affaire en question est justement de comprendre et de trier tout ce que débite, enfin dit, parce qu'il parle trop lentement pour ''débiter'', ce qu'il disait semblait de prime abord incompréhensible. Je n'arrivais même pas à savoir s'il était très calme ou extrêmement paniqué à sa voix tellement les sons différaient, et ce n'est pas comme si j'avais l'ouïe fine de mon policier de tuteur pour m'y aider. À la place je me contentais de son discours, selon lequel une bête aurait causé un massacre. Il ne semblait pas mentir, ou plutôt, c'est comme s'il n'arrivait plus à contrôler ses mots. Je n'étais pas si éclairé par rapport à lui, et au fond, la priorité était de savoir ce que ma sœur à vu, si ça peut juste m'aider un peu. M'aider à comprendre son changement depuis l'attaque dans le métro. Jamais elle ne serait allée aussi loin après tout, c'est que cette bête devait être dangereuse. J'avais entendu parler d'une sorte de tigre à un moment donné mais puisqu'il n'a plus fait de dégâts que je sache, ça me semble improbable. Il y en avait une autre dont je n'ai pas entendu parler alors, mais savoir qu'elle avait fait tant de dégâts...ma seule consolation était de me dire que les victimes étaient de belles crapules, et encore.

Après cette sorte d'aveu vint les excuses. Il n'en avait pas dit assez pour que je comprenne le pourquoi de ces excuses, alors je pense juste que c'est parce qu'il n'a pas réussi a affronter cette bête. D'un autre coté, ça me semblait bizarre que Mitsu-chan ait fait tout ça pour une bête incontrôlable, je ne savais pas qu'elle militait pour la survie des animaux. Passons cette blague, je vois bien qu'il est inutile d'en demander plus, je n'aurai rien, comme si j'en avais déjà appris beaucoup. De son point de vue, c'était beaucoup, du mien, c'était peu, et je ne le presserai pas plus que ce que j'ai déjà fait. Car j'ai vraiment l'impression que Basky est actuellement dévasté par ce qu'il m'a sorti. Et le regardant fixement quelques secondes, je ne savais pas du tout quoi répondre. Probablement pas que je comprenais, ce serait mentir, et le rassurer non plus, sans rien connaître, mes paroles ne seraient que du vent. Sans compter que je ne me sentais pas en mesure d'être rude avec lui, alors probablement que la meilleure réponse était l'absence de réponse. Sans rien répondre alors, je me contentais alors de passer un bras autour des épaules du jeune homme, et le rapprochai pour qu'il cale sa tête contre la mienne, je crois que je ne peux rien faire de plus actuellement...
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Kōta Hirano
Kōta Hirano
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Mar 26 Déc - 0:33
Kōta Hirano

Houston on a un problème


De toute les réactions possibles et imaginables, je n’aurais jamais pensé que Seïa me montre une preuve d’affection – en est-ce une à vrai dire ? – ainsi. Je m’attendais à se qu’il me secoue les puces plutôt et je l’aurais probablement mérité, mais se ne fut pas le cas. Il n’avait pas répondu, juste un geste. L’intimité de se dernier m’aurais gêné si j’étais dans mon état normal, voir même poussé à le fuir, mais dans l’état actuel des choses, se fut cette petite goutte qui fit déborder le vase. Ainsi, me collant davantage contre lui, mes doigts s’agrippèrent à son tee-shirt que j’allais probablement froisser. Dans un mélange de douleur et de détresse, j’appuyé davantage ma tête à la jointure de son cou et de son épaule et dans un premier spasme, un sanglot m’échappa. J’avais mal oui, mais ce n’étais rien, rien comparer à la douleur interne.

Il était gentil, mais à quel point le serait-il quand il apprendrait la vérité ? Je ne voulais pas lui mentir, je ne voulais plus me taire. Et au diable le secret, je n’arrivais plus à supporter tout ça. De mes souvenirs, celui qui me servait actuellement de soutiens était le premier avec qui j’avais un contact du genre depuis une dizaine d’années voir même depuis la naissance. Je me sentais comme l’être le plus terrible du monde. C’était mauvais pour moi, de me laisser aller, mais vous savez, c’est ce moment ou quand bien même vous voulez arrêtez, vous en êtes incapable. Se moment qui part de quelque chose de ridiculement simple et pas spécialement choquant, mais qui vous lance dans un choc émotionnel. C’était se moment actuellement et tout en sanglotant silencieusement, larmes roulants sur mes joues, je me remis à parler sans m’en rendre compte.
- « C’est moi qui les ai tués… Oh bon Dieu, c’étais horrible. »

Je tremblais maintenant, mais peut m’importait, c’était stupide de parler, il allait me repousser. Il allait sans doute me regarder comme un monstre après, mais quelle importance ça avait ? Il était condamné de toute manière. La Bête n’oublie pas. La Bête n’oublie jamais.
- « J’voulais pas faire ça… Y’avais du sang partout… Et je… Je ne contrôlais plus rien… »
J’avais eus un moment de rage, de peur mes instincts irrémédiablement liés au monstre qui vit en moi étaient sortis. Autant dire un vrai carnage. J’entends encore dans mes oreilles le craquement des os, quand bien même je ne me rappelle pas de la scène. C’était comme un drogué, qui ne sais plus se qu’il fait. Il est conscient, mais ne se souviens pas après de ses propres actions.
- « Ca m’énervais tellement de pas pouvoir aider… Et plus je m’énervais plus ELLE sortait… Je voulais pas les massacrer. Je voulais pas. »

Ah oui, je ne voulais pas, mais au fond de moi, après tout… Ne voulais-je pas qu’ils payent pour leur attaque ? Vouloir faire du mal est déjà un péché en soit, un de plus ou de moins, quelle importance vous me direz… Non, se qui m’avait importais à se moment précis, c’était de donner assez de temps à mon compagnon d’infortune de fuir, de pouvoir se sauver. Il ne l’avait pas fait, il avait continué à se battre. Je ne sais toujours pas si c’était une bonne idée ou pas. Peut-être que ce fut la bonne décision. Mais qu’allait-il faire maintenant ? Il allait vouloir poser encore plus de question et je n’allais pas vouloir répondre, mais le résultat serait le même, parce que la Bête se souviendra de lui, rien que pour l’aide qu’il m’a fournis, qu’il en sache plus ou moins, sa faisait quoi au final ? Qu’il me traite comme un chien, ou bien comme un homme, sa ne changerait rien non plus. Parce que je ne serais jamais plus que se que je suis actuellement.

Un déchet de la société, naît de sa propre peur et de la haine des autres. Au final, je n’existais que pour être détester et je ne vivais que par défaut de survie. Je voulais juste arrêter cette souffrance. Physiquement et mentalement. C’est sans réfléchir que je poursuivis. Je savais que Seïa n’étais pas un garçon à faire du mal sans raison, mais par ma faute sa sœur pour me protéger moi et lui, c’était fait mal. Et pire encore, j’étais la cause principale. Autant dire un bordel sans nom.
- « Pitié, me fait pas de mal. Je te jure que je voulais pas ça. Je voulais pas se qui est arriver à ta sœur… »
Ah ça non, je l’aurais pas même souhaitait, quand bien même elle semble être un peu fouineuse et même si ça risque d’attirer des ennuis autant à son frère qu’à elle ou sa famille. Mais le temps des regrets n’étaient plus. Ce qui était, était, que pouvais-je bien y changer ? Rien. Et ainsi, me recroquevillant comme me préparant à la douleur à venir, je m’apprêter à sentir le dégoût, la peur ou peut-être même la colère.
@ pyphi(lia)
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Mer 27 Déc - 23:38
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Être grand frère, c'est devoir s'habituer à beaucoup de choses, des cadets pas si angéliques qu'il n'y paraît entre autres. Je parle bien évidemment de devoir m'habituer à mes pulls et autres sweaters sans cesse dérobés par une frangine trop innocente -parce que c'est le genre de choses que tu fais à ton petit ami et pas ton siscon de grand frère car il peut être le premier à faire des amalgames- ou des hauts qui se reconvertissent en mouchoirs quand ils décident ENFIN à se rappeler qu'ils ne sont pas les cadets pour rien ! À force, je n'ai même plus d'empathie pour le tissu froissé, mouillé ou tout autre destin qu'il doit connaître. Bon, j'en ai toujours un peu pour mes pulls volés mais ça, c'est uniquement parce que...ma sœur est définitivement trop mignonne dedans même si je ne veux pas me l'avouer. Tout ça pour dire que ce n'est pas parce que Basky s'est décidé à le malmener que je vais en faire un scandale. Au contraire, j'imagine qu'il se sent assez en sécurité pour ça, à moins que ce soit juste si lourd pour lui qu'il a fini par craquer à mon geste de fraternité. Geste que je faisais par intérêt afin d'avoir des réponses à mes questions, ou par camaraderie fraternelle, ça, je ne savais pas trop, mais dès que je pris constat de ses sanglots, la première option n'était plus, alors que je l'enlaçai dans une étreinte que j'espérai chaleureuse.

C'était ça aussi, l'instinct fraternel -preuve qu'il me fallait encore plus de petits frères et petites sœurs en fait- raison pour laquelle je le laissai s'exprimer, écoutant ce qu'il avait à dire sur son cœur qui devait être gros. Si ses parents étaient aussi stricts que ce qu'il disait, je me demande s'il s'était confié à eux à l'époque, ou s'il avait quelqu'un pour l'épauler tout court. Il semblait tellement désemparé que j'avais un doute sur le sujet. Mieux valait que je ne le lui demande pas, sûrement en tout cas. Et puis même, il n'était pas en état pour ça, il n'était pas en état pour grand chose en fait, à bien y regarder. Ce n'était pas volonté d'être insultant, mais plus un réflexe de constater la détresse de ce jeune homme, quelque chose de plus fort que moi en somme. Beaucoup pouvaient voir ça comme condescendant, pour moi, constater ce fait me permettait de pouvoir mieux aider la personne, même un peu. Maintenant, j'espérais juste que je pourrais en faire de même avec lui, dont le geste et les mots m'avaient surpris, sans pour autant m'empêcher de les accepter, ces scènes m'étant familières aussi, le besoin de présence, d'une oreille tendue, d'une épaule pour pleurer, je pouvais bien faire ça non ?

Si seulement je comprenais le charabia de Basky aussi ça m'arrangerait ! Un coup il dit qu'une bête est devenue incontrôlable, et juste après il dit que c'est lui le responsable ? Je veux bien qu'il ait perdu le contrôle du combat mais quand même. Si ça se trouve, c'était encore pire que ce que décrivait mon petit frère, si j'en crois mon interlocuteur. Sur le coup, je suis donc tenté de le croire quand il dit que c'était horrible et que le sang devait gicler, du peu à ce dont j'avais assisté. Je le crois même, puisque ce gang ne faisait pas vraiment dans la dentelle, et ne fait toujours pas dans la dentelle si je puis me permettre l'expression, entre leurs poings américains et autres crans d'arrêt. Quand bien même, j'avais peine à croire son discours, comme si lui et la bête dont il venait de me parler étaient une seule et même personne, ou plutôt, deux personnes dans le même corps, vu la différence entre le garçon en larmes dans mes bras et la chose qu'il me décrit. Je le voudrais que je n'arriverai pas à trouver de point commun entre ces deux entités. Ses mots suivants me poussaient donc à croire qu'il était effectivement devenu violent pour pouvoir m'aider, et incontrôlable, c'est peut-être ça qui le poussait à croire qu'il était devenu une bête.

J'ai probablement tort, j'ai probablement raison,je n'en sais rien, mais lorsqu'il a mentionné ma sœur, j'ai eu un déclic. Mitsu-chan n'aurait pas été aussi loin s'il était juste devenu avide de violence. Ça aurait pu être l'instinct de survie tout simplement, et les autorités l'aurait compris, surtout si ma sœur appuyait les déclarations. À coup sûr, ça devait être vraiment gros...son geste en témoignait, et je notais mentalement qu'il fallait que je lui rende visite demain, pour la pousser à me dire la vérité. Et puis c'était ma frangine qui s'était mise dans cette position, elle aurait pu faire autrement, je sais qu'elle n'est pas stupide à ce point. Il y avait quelque chose qu'elle voulait cacher même à son propre père, donc lui tirer les vers du nez ne serait sûrement pas facile, mais je ne comptais pas me laisser abattre. Ce qui était sûr, c'était que l'affaire Basky me semblait hors de ma portée, que je ne pourrais rien en tirer de plus. Tant que je n'arriverai pas à saisir ce dont il me parle -ce que j'aurais saisi si jamais j'avais gardé conscience je sais- je ne ferai pas plus de recherches. Et puis ma frangine était une cible plus facile qu'un gars que je ne connaissais que peu. L'important donc était de le calmer un peu, raison pour laquelle je serrai un peu plus mon étreinte, pour qu'il se sente soutenu en lui parlant franchement.

« Je ne comprends pas tout mais...je comprends déjà que t'es un bon gars et...que ma sœur est décidément de plus en plus incompréhensible depuis cet incident dans le métro... »

J'espérais qu'il ne m'en voudrait pas pour le changement de sujet, mais je sentais qu'il n'avait plus envie d'en parler, et si c'était le cas, je n'aurais pas à l'inciter trop pour qu'il saisisse la perche que je viens de lui tendre.
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Kōta Hirano
Kōta Hirano
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Jeu 28 Déc - 0:13
Kōta Hirano

Houston on a un problème


Pour être franc, je ne savais pas comment me sentir. J’étais complètement perdue sans repère et pire encore en détresse. Un bateau à la dérive dans une tempête, le radeau de la méduse personnifié ! Le fait de sentir la chaleur d’un corps, que se ne soit ni pour donner des coups ni pour me retenir de faire du mal à quelqu’un, mais juste pour me soutenir dans mon malheur, je ne me rappelais pas d’avoir déjà vécue ça. C’était même la première dont je pouvais bien me souvenir. Ni mon père, ni ma mère n’auraient fait ça pour moi, pas même en rêve !

Alors oui, j’étais incapable de placer une émotion sur se geste, mais la sensation n’étais définitivement pas désagréable. Cependant, je ne me sentais pas de rester ainsi longtemps, autant parce que j’avais peur de déranger, que par simple fait que sa me donnait davantage envie de pleurer. Se contact, non seulement je ne le méritais pas mais en plus il manquerait aussitôt partit, autant ne pas s’y habitué, histoire de pas regretter… Si je le pouvais, je le ferais. Pour l’heure, mon corps c’était détaché de mon esprit et refusait la moindre commande, impossible de m’éloigner de cette embrassade qu’elle fût ou non pour me réconforter. Allais-je m’en plaindre ? Non, qu’il m’en donne une était déjà du miracle.

Du miracle oui, parce que s’il savait vraiment quel genre de chose j’étais – oui, chose, même pas homme – se n’est pas dans mes bras qu’il m’accueillerait. Quant bien même ma conscience n’était pas pour les actions de la Bête, le corps, lui, était souillé. Rien ne changerait se fait. D’autant que c’est un miracle dont j’aurais besoin, pour survivre aux prochains jours. La Services Spéciaux n’allait pas tarder à faire le lien et bientôt quelque chose de terrible allait arriver. Que pourrais-je bien faire alors ? Me laisser prendre ? Une possibilité alléchante. Je n’avais plus la force de partir. De marcher à nouveau hors d’une ville pour ne laisser qu’une histoire qui deviendra légende, de ce monstre qui tua quelques hommes un jour et qui disparut un autre.

Se pauvre, Seïa, qu’avait-il fait pour mérité le sors que je lui réserve ? Il était en sursis, si seulement il le savait. Si seulement je pouvais dire plus que se que je disais déjà. Car oui, j’étais déjà incapable de parler plus, de dévoilé plus. Essence épuisé, barrière de fortune remise en place, mais assez forte pour stopper les flots d’émotions et de sentiments de submerger ma tête déjà dans un foutoir immense. Je sentais l’albinos réfléchir, essayait de connecter les points de connaissance qu’il avait à mes paroles. Essayer de comprendre se que je pouvais bien dire. Oui, il essayait. Mais il n’y arriverait jamais, pas sans voir la vérité. L’immonde créature cachée sous la peau d’âne. La chimère qui se dédouble chez les Hommes tel un reflet. Oui, la marque noire de la mort était désormais éternellement attachée à Seïa et les membres de sa famille. Et quand, de fureur la Bête s’éveillerait, faim dévorante, c’est vers eux, qu’elle se tournera en premier.

Alors que lentement je me calmais, je l’entendis prendre la parole. Ah ! Moi, un "bon gars" ? Non, juste un imbécile qui essaye de racheter des fautes infiniment plus grandes que se qu’il ne pourra jamais payer. Cependant sa démarche d’aborder sa sœur sembla être volontaire. Cherchait-il à m’éloigner de ma déprime ? De ma tristesse qui menaçaient de me couler ? Peut-être, si tel était le cas, quand bien même je ne me sentais pas de faire la conversation, je pouvais au moins, lui retournais la faveur.
- « Que… Ma voix tremblait encore, je me raclais la gorge, en bonne mesure. Que lui est-elle arrivée, dans le métro ? »
Oui, changer de sujet était une bonne tactique, me concentrer sur les autres et pas sur moi, m’oublié. Ne vivre que pour les autres tout en s’oubliant. C’était ça, ma façon de vivre. Ecouter les autres et poser des questions. Pour, le soir dans mon sommeil que je ne trouve pas, me rappeler de ses mémoires que je chérie. Et me dire que ma vie n’est pas si terrible, s’il existe encore des gens prêt à me parler.
@ pyphi(lia)
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Mer 3 Jan - 13:59
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Quand bien même je sentais que beaucoup de choses m'échappaient, j'avais compris qu'il ne servait à rien d'insister. Une autre chose, c'était de me soucier du bien-être du jeune homme. Deux faits contradictoires car je ne pouvais sûrement pas l'aider sans savoir l'entièreté de ce qui le rendait ainsi, seulement, penser que je ne pouvais rien faire était une erreur. Déjà, je devais veiller à être présent pour lui, un peu comme un canot de sauvetage. Bon là j'avais plus l'impression d'être un radeau de fortune mais c'est pas grave, l'important étant d'accomplir la dite fonction. Après c'était à voir. Et si parce que je ne voyais pas tout le problème, j'abandonnais les autres, autant dire que je serais une honte en tant que grand frère. Et en l'occurrence, Basky me rappelait énormément mon petit frère lorsqu'il avait le moral en deçà de zéro, muet comme une tombe à dire des trucs que je ne comprendrais pas sur le coup. La seule différence c'est que je ne pense pas que du chocolat fera parler la personne actuellement dans mes bras. Ça aurait pu être une tentative qui valait le coup...tentative que je ne pense pas trop risquer au risque d'avoir la légère impression de me moquer du monde. Le chocolat peut aider à remonter le moral, pas faire des miracles...

En attendant, le gars, il ressemblait aussi à du chocolat fondu vu comme il était incapable de bouger, un peu mou, et je pouvais à peu près comprendre. Peut-être, vu l'habitude que j'avais à réconforter autrui, j'ai appris que le combo blessures plus crise de larmes était généralement un coup à rétamer même les hommes les plus puissants physiquement et mentalement. Je me penchais un peu quand même pour m'assurer qu'il avait gardé conscience, même si je ne lui en voudrais pas de s'être endormi, il paraît que je suis plutôt confortable. C'est la seule explication que j'ai trouvé à ce que je serve d'oreiller pour mes cadets, et notamment ma petite sœur, mais ça c'est différent, parce que je peux tapoter sa tête et la câliner un peu comme si c'était une peluche. Autant préciser, je ne fais que ça et elle n'a jamais refusé jusque là...au contraire, c'est parfois elle qui à ce regard qui dit ''tais toi et sers d'oreiller'', et je ne vous parle pas de mon petit frère. Je dois carrément lui servir de matelas à celui là des fois, c'est dire ! Pas qu'il soit lourd -au contraire et c'est ça qui est inquiétant- mais j'ai des doutes sur ma qualité de matelas, si j'en ai une quelconque, de qualité de matelas.

Outre cela, je crois sentir Basky se calmer, ce qui fait presque plaisir. C'est déjà ça de gagné je pense, c'est pour ça que j'ai vérifié momentanément s'il était toujours parmi nous. Parce qu'il faut encore qu'on aille à la pharmacie, même si on est plus très loin, dans son état, ça risquait de prendre un moment. Au moins, mon petit frère aura été assez tranquille pour nous faire un bon repas, et j'espère qu'il sera bon et consistant, car faut bien que les blessés que nous sommes reprennent des forces, et c'est pas avec de la bouillie pour vieux d'une centaine d'année -même si j'ai leur chevelure- que ça se fera. Et après, tout le monde au lit...et dire que j'avais une occasion en or de pouvoir être dans la chambre de ma petite sœur, quelle opportunité ratée à cause d'un garnement qui ne comprend rien à rien, et c'est tant mieux comme ça. Franchement, j'espère que personne ne se doute de rien, et être découvert est ma plus grande peur, après tout mes efforts pour le cacher, on trouve encore que j'agis avec ma cadette comme si j'étais son petit ami. C'est un sursis avant qu'on sache la vérité, en concurrence avec le sursis de ma sœur, sans savoir si je résisterai bien longtemps.

La seule raison pour laquelle j'en parle est la question du gars avec moi, et clairement j'avais pas envie de lui répondre ''c'est le jour où j'ai découvert que j'étais un siscon, même si je l'étais sûrement depuis un bout de temps''. Même si on n'est pas liés par le sang, il y en a toujours pour hurler à l'inceste et tirer des faces de dégoût alors que pour le moment, j'ai toujours tout fait pour la préserver de ce complexe justement. Néanmoins, il y avait une autre partie que je pouvais lui confier, plus liée à la situation, ou plutôt, assez semblable, maintenant que j'en avais appris plus.

« Une attaque de la mafia portuaire. Elle y a miraculeusement survécu. »

Le ton distant que je prenais servait juste à masquer l'inquiétude que ce genre d'incident provoquait ainsi que mon absence de compréhension sur le sujet, à cause de la suite qui est sortie toute seule, car après tout, peut-être que je pouvais essayer de trouver une explication là où je trouvais des similitudes. En tout cas, j'estimais que ça valait le coup d'essayer, et au pire, j'aurai bien une occasion de regarder dans ses affaires. Bon d'accord, ça ne se fait pas vraiment, mais aux grands maux, les grands remèdes comme on dit, donc si je n'ai pas de réponses, je sais ce qu'il me reste à faire au moins.

« Tous les signes montraient qu'elle s'était prise une explosion de plein fouet et...qu'elle aurait dû en mourir mais...elle est revenue vivante. D'après elle, c'est un ''très bon médecin'' qui l'a sauvée. »

Tant qu'on y est, autant donner le reste de ce que je sais, ou de ce que j'avais appris voire compris.

« J'ai aucun doute sur le fait qu'elle me dise la vérité à ce niveau là mais...c'est impossible qu'un médecin, qu'importe les compétences, puisse guérir rapidement quelqu'un d'une blessure mortelle...pas vrai ? »
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Kōta Hirano
Kōta Hirano
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Mer 3 Jan - 18:08
Kōta Hirano

Houston on a un problème


Plus je l’écoutais, et plus je me demandais s’il avait posé question cette question réellement par simple stratégie. Parce qu’il semblait y trouver son propre intérêt aussi, visiblement. Il était intrigué, cela se sentais dans son ton. La vraie question, cela dit, n’était pas de savoir si oui ou non, un "très bon médecin" était capable de guérir des blessures mortelles, mais de savoir qui possédaient un tel pouvoir. Car oui, lui, homme lambda, ne connaissait pas cet étrange univers des Hommes aux pouvoirs extraordinaires, aussi dangereux parfois, qu’éblouissant de puissance. Ici, sur cette Terre, j’avais mis du temps, avant de le comprendre et ce n’est que très récemment que j’avais découvert le poteau rose. J’avais eut une révélation, se jour-là. Me demandant soudainement si j’étais le seul à possédais Baskerville. Si j’avais des personnes qui pouvaient m’aider. Si je pourrais un jour, le maîtriser.

Cependant, toutes ses illusions furent réduites au rang de chimère rapidement, l’euphorie des premiers instants donnant place aux doutes et suspicions des Services Spéciaux. La sœur de Seïa sauvée par une personne aux capacités hors normes ? Possible. Par simple bonté d’âme ? Je ne crois pas. Mitsu devais probablement s’être embrigadée quand quelque chose de puissant. Ou du moins de quelque chose qui n’est pas très légal. Je me demandais brièvement, si elle était réellement prête à affrontée le danger à venir. Si cette ville, serait prête. Il n’y avait pas que moi, qui était dangereux ici. Mais il n’y avait que moi, qui tuerais sa famille dans les environs. Combien de temps, quel sursis leurs restaient-ils, ça, c’était la question qui m’intéressais.
- « Je ne crois pas qu’un médecin lambda puisse faire ça. Cela dit, tout dépends de ses "compétences". Certains secrets sont faits pour être gardés Seïa. Mais si tu sais lire entre les lignes, tu apercevras leurs ténèbres rampantes. »

Ils rampent les secrets, comme des serpents vicieux et mauvais. Ils sont silencieux et ne sont jamais parlés, mais cache sous leurs noirceurs une lumière de connaissance dangereuse. Là est le paradoxe de croire que la lumière est une alliée. Elle peut rendre aveugle, tout comme elle peut éclairer votre route. Et les ténèbres, tout comme ils peuvent vous faire avancer, peuvent vous perdre. Seïa était de ses gens qui ne savaient rien des silences qui hantent le monde. Combien d’hommes et de femmes, sont capable d’utilisés des pouvoirs ? A quel point le gouvernement en sait ? Lui, jeune humain, ne sais pas se qui se trame sous ses pieds.
- « Si tu veux des réponses à tes questions, je ne crois pas être la bonne personne pour te les données. Il faut aller à la source de ses problèmes… »
C’est que je n’ai pas le droit de parler. Je n’ai pas le droit de dévoilé les secrets. Parce que je suis moi aussi responsable de se genre de chose. De ses problèmes en ville. Nous, qui avons des capacités somme des dangers ambulants marchant parmi les Hommes comme des bombes à retardement.

Devrais-je lui montrer le papier que sa sœur m’avais passé ? Non. Et pourtant, ce n’étais pas l’envie qui me manquais. Je baissais les yeux vers le bois du banc traçant de mes doigts des motifs irréguliers, nerveusement. Qu’il en sache plus ou moins, au final, qu’est-ce que sa allait changeait ? Ce n’était pas de moi dont il parlait au final, alors, je pouvais bien lui dire. Je pouvais bien lui rendre la pareille. Fermant les yeux un instant, je pris ma décision, malgré mon état lamentable, je me penchais vers lui :
- « Tu ne trouveras aucune réponse du côté de ta logique, Seïa. Un miracle n’en est un, car aucune explication ne peux le faire comprendre. Mais l’erreur est de croire que c’est un miracle en premier lieu. »
Je penchais à nouveau ma tête sur son épaule, essayant de me faire tout petit. La douleur, tant que je ne bougeais pas, n’était plus que brûlure ennuyante. Tant que je respirais faiblement et sans trop forcer. Je me sentais fatigué, mais je doutais que mon compagnon n’en est fini. Pas plus que moi, cela dit.
- « Je n’ai pas le droit de te dire la vérité. Je suis tenu au secret. Cependant si tu cherche des réponses, ne cherche pas d’un point de vu humain. Demande à ta sœur. Elle sait des choses elle aussi. »
Elle en savait même trop. J’aiderais Seïa. De toute façon, qu’il soit avec moi ou non, nous étions dans la même galère sans qu’il ne le sache. J’avais apportés se malheur à lui. A moi de faire en sorte qu’il n’en soit pas victime, ni lui, ni sa famille.

Un rire mauvais éclata dans ma pensée, résonnant. Je savais d’avance, que l’échec et mat était donné.

@ pyphi(lia)
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Sam 3 Fév - 14:04
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Merde, merde, et encore merde ! J'ai presque perdu le contrôle de mes mots et j'aurais pu trop en dire ! Mon seul espoir, c'est que mon ton n'ait pas trahi ce qui fait ma plus grande honte. Ça devrait passer vu que c'est principalement l'inquiétude d'un grand frère, et sérieusement, j'ai pas envie d'être fiché siscon. Quelle blague, on ne me ficherait même pas siscon, on me jugerait coupable d'inceste sans autre forme de procès. C'est quand même fou, lorsqu'on imagine une fille en petite tenue, c'est normal, c'est du ''désir'' mais si la fille en question est sa sœur, on passe automatiquement dans la catégorie ''pervers''. Pourtant, l'essence de l'émotion est exactement la même, pourquoi juste parce que c'est telle ou telle personne, ça devrait être différent ? Et puis merde à la fin, siscon je veux bien, mais inceste, je refuse, pas seulement parce que je n'ai pas consommé mais surtout parce qu'on a aucun lien de sang. Le seul domaine où je donne raison, c'est le fait qu'en tant que fils adoptif de mon tuteur, avoir une relation avec ma sœur serait considéré comme tel, mais tant que rien n'est fait, je tiens à qu'on me laisse le titre, même détestable, de siscon, merci ! C'est toujours plus supportable que ''frère incestueux''.

Si ce n'était pas pour Basky, j'aurais révélé de mon énervement sur le sujet, mais sa réponse me fit réfléchir. Encore sur le fait que des secrets doivent être gardés. Je soupirai en lâchant un triste sourire, il ne croit pas si bien dire, la preuve étant mes pensées précédentes. C'est loin d'être facile de vivre tous les jours avec sa famille en sachant qu'on a des sentiments interdits pour l'un de ses membres, et qu'on doit le cacher à tout le monde car rares sont ceux capables de distinguer le sister complex de l'inceste. Le coup du ''repris, déformé, amplifié'' s'applique trop bien ici hélas. Peut-être que c'est ingrat de ma part, de lui demander de tout me révéler alors que je lui cachais le danger que je représentais pour elle. Pas vraiment, je suis le grand frère, et elle ma petite sœur, elle devrait donc me faire confiance et me laisser me dépêtrer de mes problèmes. Ou plutôt, de ce problème où la seule solution que j'ai trouvé est de quitter la maison une fois que j'aurais réussi mes exams et pris mes fonctions depuis assez longtemps. Quoique si j'ai un emploi du temps assez chargé, j'aimerais espérer que je pourrais rester à la maison pour la revoir, sans pour autant me faire attaquer par toutes ces pensées.

« Pas faux, marmonnai-je, mais ce genre de choses, c'est à ma sœur qui faut les di... »

Faut que j'apprenne à la fermer bordel ! Me mordant la langue en me maudissant, un peu plus et je révélais que moi aussi j'étais pas blanc comme mes cheveux. D'ailleurs, à force de repousser, la couleur naturelle finira par se voir, je me demande si je devrais les décolorer à nouveau. Ça fait mal, c'est pas bon pour l'image de policier, mais je sais que ça plaît à ma sœur et...et voilà que je recommence surtout, je suis irrécupérable. Mieux valait le laisser finir, il était assez crevé comme ça, et je l'embêtais assez avec mes histoires pour ne pas en rajouter. Ce qu'il disait avait du sens, et quand bien même je savais que seule ma frangine pourrait tout me dire, deux facteurs m'en empêchent. Le premier vient de sa nature à ne pas parler facilement, pire que son père qui pouvait rester des jours sans décrocher un mot, et le second, c'est moi. Mitsu-chan parlerait plus facilement si on se trouvait seuls, mais je ne veux pas me retrouver seul dans la même pièce qu'elle, qui sait ce que je pourrais lui faire lorsqu'elle ne se doute de rien, si personne n'est là pour l'aider...est-ce que je serai capable...de la violer ?

Que je me reprenne, secouant un peu la tête, je l'écoutais finir son conseil. Qu'importe ce qu'il savait, s'il n'avait pas le droit de m'en parler, alors je n'insisterai pas plus, moi aussi un jour, je serai tenu à des secrets professionnels, enfin j'espère. Et au contraire, ça le fait monter plus haut dans mon estime s'il tient à ne pas trahir ceux qui le tiennent au secret en question. Mon unique réflexe fut alors de tapoter gentiment la tête du gars posé sur mon épaule durant une seconde avant de me retirer, j'ai failli oublier qu'il n'aimait pas ça, alors le remettant à sa position habituelle, je lui répondis, c'était le mieux.

« Désolé pour tout ça, j'en demande parfois trop et puis en tant que grand frère, c'est à moi de me débrouiller seul pour aider mes cadets. C'était idiot de ma part de t'en avoir parlé, je m'inquiète juste un peu trop pour ma sœur...et mon frère. »

Ouf, j'ai failli oublier celui-là, pour une fois qu'il sert à autre chose qu'à me mener la vie dure -soit un argument de plus pour quitter la maison assez vite- normalement, rien d'alarmant ne devrait ressortir. Au pire, c'est juste un favoritisme parfaitement justifié quand on compare les deux, et puis le gamin là, celui qui me sert de petit frère, je suis sûr qu'il en a autant à mon service. Sur ces bonnes paroles, du sourire désolé et gêné, je repris mon ton plus positif en me rappelant -enfin- qu'on divergeait de notre but principal, et que ça ne pouvait pas durer toute la vie non plus.

« Sur ce, est-ce que tu te sens à nouveau d'attaque pour aller à la pharmacie ? »
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Kōta Hirano
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Sam 10 Fév - 20:14
Kōta Hirano

Houston on a un problème


Ah oui, l’éternel souci du grand frère, qui fait son retour. Je ne savais pas se que cela faisais, d’être inquiet pour quelqu’un, parce qu’au final, je n’avais jamais pus l’être pour qui que se soit. Mes parents ? Je ne m’en faisais jamais pour eux, parce qu’ils étaient dur et ferme, je me les imaginais invincibles. Indestructible. M’inquiéter pour moi était différent, mais n’ayant eut ni sœur ni frère, je ne pouvais que partiellement comprendre le sentiment de Seïa. Vouloir aider les autres, c’était un acte normal humain. Pour beaucoup, c’est un geste de confiance, de gratitude, de compassion. Pour moi, l’aide est de la pitié, je ne fais pas exception à la règle. Parfois, c’est pour une dette que l’ont croient avoir.

Se débrouiller seul pour protéger son frère et sa sœur ? Non, en soit, être une famille signifie partager les tâches, qu’elles soient un fardeau comme celui de protéger son prochain ou que se soit de faire le ménage. Une famille se sert les coudes et par conséquent, les non-dits n’ont pas leurs places, les secrets comme toujours, ruines des vies. Dans les familles encore plus.
- « Ce n’est pas idiot, de parler de protection de ses cadets. Je suis mal placé pour en parler, mais peut-être… Que tu devrais aussi laisser cette tâche à tes frères, de prendre soin de toi. Tu ne peux pas tout faire. Ce n’est pas possible. »
Oui, la vie est dure et parfois, il fallait apprendre à partager, pas simplement les tâches bien entendu, mais aussi les bons moments. Ils sont rares, les bons moments, si rare pour moi, qu’ils ceux sont perdu dans cette masse noire et informe de ma vie. Je n’ai aucun souvenir qui n’est pas teinté par autre chose de négatif.

Est-ce que j’étais inquiet pour Seïa ? Oui, parce que je ne voulais pas d’une autre victime, d’un autre sacrifice, il ne méritait pas se sort. Je me sentais coupable, d’être à ses côtés, moi qui avait arraché tant de vie, mais lui, il l’ignorait. Pour lui, j’étais juste un gars un peu pommer et probablement à la rue, qui l’avait aidé par pitié ou par gentillesse, il rendait la pareille par son futur métier et parce que ce c’était son caractère. Autant dire que s’il savait la vérité, il m’aurait laissé mourir. Je lui aurais demandé, s’il avait, de me laisser mourir. Mais je ne pouvais pas. Alors je me taisais et j’essayais de poursuivre sur des territoires que je ne connaissais pas.
- « Tu sais une famille… C’est censé s’entre-aider, pas se rejeter des fardeaux les uns sur les autres. C’est même mieux si tout le monde en porte un morceau. Ont se sens moins seul comme ça. Et les autres se sentent plus proche de toi. »

Je parlais par expérience, de la solitude, parce qu’être seul au monde, seul au milieu des morts que l’ont cause, n’as rien de beau ou de poétique. C’est juste un sentiment indescriptible, un sentiment que je ne veux jamais ressentir à nouveau, que je ne souhaiterais à personne de sentir. Divisé pour mieux régner, est le dicton du silence. L’union fait la force, est le dicton de la famille. Il ne faut jamais laisser les apparences duper vos instincts de frères ou de sœur, de parents ou de cousin. Il faut toujours chercher la petite bête, quand vous voyez la queue de la grosse, car elle est souvent à l’origine des problèmes.
- « Après je dis ça… C’est juste mon avis. Je n’ai pas d’expérience sur le sujet. J’étais plus du genre… Tu sais… Seul. »
Oui, c’était assez pitoyable comme excuse, mais j’essayais aussi de ne pas le braquer, il ne s’agissait pas ici, de vexer mon compagnon mais plutôt de l’aider à comprendre qu’il ne peut pas protéger seul tout le monde.

D’attaque pour la marche ? Pas vraiment, mais avais-je le choix ? Plus vite je serais hors des pattes de Seïa et mieux il s’en portera.
- « On va dire ça. »
Je me redressais difficilement, avec précaution et une fois debout, je m’apprêtais à reprendre ma douloureuse avancée en direction de la pharmacie. Pourvue qu’ils n’appellent pas l’hôpital, s’ils pensent que c’est trop grave.

@ pyphi(lia)
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