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Attaque feels incoming [ChûChû le p'tit train]

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Kôyô Ozaki
Kôyô Ozaki
闇に咲く花
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Dim 13 Mai - 16:15
Kôyô Ozaki

Ozaki
Kôyô

Nakaharai
Chûya

Tu m'as manqué aussi
Kôyô profita d'être seule dans l'ascenseur pour souffler rapidement alors qu'elle venait de quitter les appartements de Mori. Il était clair qu'elle lui en voulait, dire qu'elle revenait pour servir un tel Boss. Certes, elle ne pouvait pas le définir juste à cause de cet "écart" mais son ego blessé ne laissait pas passer l'affront.
Elle trouverait un moyen d'obtenir réparation.

En attendant, l'ascenseur s'était arrêté et la cadre repartit, ombrelle à la main, vers sa voiture qui n'avait pas bougé d'un pouce. Quelques regards la suivirent mais peu lui importait. Portière fermée, clé tournée, voiture démarrée et rapidement, les rues du domaine de l'organisation filèrent.
Le véhicule s'immobilisa devant une résidence protégée par ses murs traditionnels et surtout devant les deux gardes toujours devant l'entrée. L'un d'eux vint lui ouvrir. La rousse lui confia les clés de la voiture pour la garer ailleurs avant de reprendre ce petit chemin jusqu'à l'entrée qu'elle connaissait par coeur. Le deuxième garde l'accompagna et, comme la porte avait été fermée à clé pendant son absence, la lui ouvrit avant de lui laisser la place.

Sans surprise, tout était silencieux, et rien n'avait bougé. Kôyô resta quelques secondes immobile. Enfin. Retour à la maison.
Après avoir enlevé ses chaussures, la jeune femme commença par poser son ombrelle dans l'entrée, enlever sa veste puis se diriger vers la cuisine où elle mit de l'eau à chauffer. Rien de tel que du thé pour calmer les nerfs.

C'est au moment où elle préparait le fameux thé que des bruits de pas rapides se firent entendre, avant que la porte coulissante de l'entrée s'ouvre d'un coup.
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Mar 15 Mai - 18:38
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Chûchû, here comes the feels train
La nouvelle était rapidement arrivée à tes oreilles - difficile d’y échapper de toute manière - dans tous les couloirs, tout le monde en parlait. La vérité était là, mais tu ne pouvais y croire : Kôyô était de retour. Tu ordonnas à tous ceux qui avaient cessé de travailler pour discuter de s’y remettre, et vite, ignorant leurs questions. Non, tu ne savais pas si c’était vrai. Non, tu n’allais pas croire les quelques mafieux disant l’avoir vu de leurs propres yeux. Tu préférais vérifier de toi-même.
Tu te posais pleins de questions, toi aussi. Comment pouvait-elle oser revenir ? Sans aucun doute, elle serait toujours vu comme une traitresse, et ce pendant longtemps. Tu détestais le penser, mais c’était normal, après tout.
Est-ce tu arriverais à lui pardonner ? Aucune idée -bien sûr que si, mais tu étais trop déçu pour l’admettre. C’était trop tôt. Une fois hors de vue des autres, tu te mis à courir jusqu’à l’appartement de la jeune femme, et, une fois sur place, tu ne perdis pas une minute pour ouvrir la porte coulissante, pénétrant en trombe à l’intérieur.

- Grande sœur ?!

Tu n’avais pu t’empêcher de dire ces deux mots, si précieux à tes yeux. Tu reprenais ta respiration tout en marchant rapidement vers la cuisine d’où prévenait des bruits d’eau que l’on chauffait.

- Merde…C’était donc vrai.

Et, Chûya, tu ne savais trop quoi penser, là, tout de suite. Mais tu avais plein de choses à lui dire…

- Mais qu’est-ce qui t’a prit de partir sans prévenir ?!

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Kôyô Ozaki
Kôyô Ozaki
闇に咲く花
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Mar 15 Mai - 18:59
Kôyô Ozaki

Ozaki
Kôyô

Nakahara
Chûya

Tu m'as manqué aussi
Comment ne pas reconnaître une telle voix? Elle jurait en plus avec le silence à peine perturbé par l'eau chauffant pour le thé, mais ce n'était pas comme si Kôyô ne s'y était pas attendue dès qu'elle avait entendu les bruits de pas précipités arrivant chez elle. C'était même certain qu'il allait débarquer, bien sûr. Qui pourrait le lui reprocher?
La jeune femme se tourna vers l'origine de ce vacarme pourtant bienvenu et l'observa. Mmmh... Cet air d'incompréhension sur le visage du rouquin était compréhensible. Cadre ou pas, Mori avait ordonné qu'il soit tenu dans l'ignorance, et Kôyô avait obéi. Pas sûr cela dit que ça suffise à le calmer. Mais là encore, elle s'y était attendue.

Elle ne fit aucune remarque sur l'interjection vulgaire qu'il lança, pour une fois. Cela dit, elle n'allait pas tout lui laisser passer non plus.

- Commence déjà par enlever tes chaussures.

En colère ou pas, choqué ou pas, il n'allait pas non plus salir sa résidence alors qu'elle revenait à peine. En attendant, avant de répondre à sa question, elle ôta l'eau du feu et la versa dans la théière avant de laisser le thé infuser. Seulement à ce moment-là, Kôyô se tourna complètement vers Chûya et lui répondit.

- J'ai simplement obéi aux ordres. Mori m'a demandé d'infiltrer la Guilde et il tenait à être le seul à savoir, pour rendre l'histoire plus crédible.

Voilà, c'était dit, directement, à lui de savoir quoi faire de cette nouvelle maintenant. Enfin... ça ne l'empêchait d'être embarrassée. Elle passa une main dans ses cheveux.

- Je suis désolée Chûya.

Elle n'osait pas lui demander comment ça allait. Nul doute de toute façon qu'il finirait par lui dire de lui-même. Lui "dire" ou le lui hurler même... histoire que sa frustration sorte. Si les rôles avaient été inversés, Kôyô aurait certainement très mal réagi aussi, et sans doute avec violence.
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Jeu 24 Mai - 16:58
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Chûchû, here comes the feels train
Tu n’en croyais pas tes yeux, Kôyô était bien là, de retour à la mafia. L’émotion t’empêche de réagir tout de suite quand elle t’ordonne de retirer tes chaussures. Alors, tu te reteins de lui dire que tu laissais tes chaussures si tu en avais envie, elle n’avait pas été là pour te guider pendant… un bon moment, après tout. Tu le fais tout de même, car tu continuais à la respecter malgré tout. Les chaussures sont rangés correctement là où elles devaient être, mais tu n’oses t’approcher d’elle maintenant que tu es libre de marcher dans l’appartement sans risquer de le salir.
« C’était l’ordre de Mori ». Comment… Comment avais-tu pu penser qu’elle serait parti sans rien te dire ? L’idée était douloureuse même maintenant. Que tu ais douté de Kôyô te ferais presque culpabiliser. La jeune femme quant à elle semblait fort embarrassée. Tout ceci n’a donc été qu’un malentendu, et quand elle s’excuse, tu soupires en baissant la tête, soulagé que les choses commencent à s’arranger.

- Si c’était un ordre de Mori, je ne peux t’en vouloir complètement…

Tu lui en voulais tout de même. C’est pour cela que tu grimaças légèrement, ressentant de la colère.

- Je me suis fait du soucis pour toi, puis je t’en ai voulu… Tu aurais pu au moins me donner de tes nouvelles !

Tu relèves la tête, les sourcils froncés. Te contacter n’aurait pas été si difficile que cela. Tu ne pouvais pas tout laisser passer non plus.
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Kôyô Ozaki
Kôyô Ozaki
闇に咲く花
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Sam 26 Mai - 13:43
Kôyô Ozaki
En toute franchise, Kôyô se serait attendue à une réaction plus vive, mais peut-être que ça viendrait plus tard. Mori était une excuse impossible à contrer, il le savait bien. Seulement, lui pardonnerait-il pour autant l'ascenseur émotionnel qu'il avait dû subir? Le "je ne peux t'en vouloir complètement" était assez révélateur... A ses yeux, elle était fautive, et cela remettait en question ce qu'elle avait essayé de lui inculquer. Enfin, cela serait peut-être pour plus tard.
La jeune femme sourit à la remarque du rouquin. elle se retint de répondre par une remarque piquante en sortant une deuxième tasse, apporta tout sur le comptoir et versa du thé dans les deux. Vu la conversation qui s'annonçait, mieux valait qu'il ait quelque chose pour lui occuper les mains car malheureusement, Kôyô n'allait pas lui donner des réponses apaisantes.

- Les consignes étaient claires: pas de contacts, surtout avec toi.

Mori l'avait précisé mais la cadre y aurait pensé d'elle-même. Contacter Chûya aurait été une prise de risque inacceptable.

- Si le message était intercepté, ça aurait pu me compromettre. Ca aurait pu te compromettre aussi. Imagine que quelqu'un ici l'ait découvert. S'il avait connaissance du contenu, j'étais grillée, et si ce n'était pas le cas, alors le reste de la Mafia aurait compris que tu étais en contact avec une traîtresse. Penses-tu que Mori t'aurait simplement envoyé prendre des vacances si toute la Mafia t'accusait de trahison? J'attends encore le rapport des hommes que j'ai perdu parce qu'ils m'ont suivi...

A vrai dire, elle n'avait pas réfléchi en détail à ce que ça aurait impliqué. Elle n'avait pas osé. Elle n'avait pas voulu. La principale raison était en réalité la réussite de son infiltration. Même en prenant toutes les précautions qui s'imposent, rien ne garantissait qu'elle n'aurait pas été découverte si elle l'avait contacté. De son point de vue, Kôyô avait reçu une mission, l'avait faite, et était rentrée lorsque son supérieur l'avait décidé. Jusqu'à présent, ils avaient toujours réussi leurs plans ensemble... même s'ils étaient en désaccord actuellement.
D'ailleurs.. en parlant de ce désaccord, quelque chose la titillait. Elle but une gorgée de thé.

- Tu devrais aussi savoir depuis le temps que tu n'as pas besoin de t'en faire pour moi, autrement tu te serais occupé d'un certain problème ici.

Il n'allait sans aucun doute pas aimer cette réflexion, pas du tout même. Kôyô ignorait la nature exacte des liens entre Akutagawa et Chûya, mais au fond elle avait espéré qu'il agisse à sa place et lui fasse payer. Autrement, son inquiétude pour elle chez les Américains sonnerait très fausse alors qu'un autre ennemi non négligeable se trouvait ici (et ça lui faisait mal de l'admettre mais il fallait appeler un chat, un chat).
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Dim 24 Juin - 20:01
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Chûchû, here comes the feels train
Le sourire de Kôyô te vexait. Tu pris cela pour une moquerie mais ne fit aucun commentaire, voulant maitriser ce qui était un mélange de colère et de soulagement, agrémenter d’un semblant de trahison. Tu saisis plutôt ta tasse pour boire une gorgée du thé qu’elle avait préparé.
Cela t’avais manqué.
Elle se mit à t’expliquer le but derrière ce mensonge et, la logique de son argument étant un imparable, tu ne trouvas rien à répondre, seulement un hochement de tête. Pourtant, tu aurais aimé lui dire que tu n’étais pas un débutant, et que tu savais tout de même cacher un message. Une autre remarque t’empêcha de continuer à maudire Mori.

- Quoi donc ? Quel problème ?

Quelque chose dont tu n’étais au courant, mais quoi ? Tu étais cadre, c’était ta mission, le seul but dans ta vie que de tout savoir sur ce qu’il se passait au sein de la mafia. Tu observais la jeune femme en face de toi. Après t’avoir rappelé qu’elle pouvait se défendre voilà qu’elle évoquait un problème dont tu étais -apparemment- censé être au courant.

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Kôyô Ozaki
Kôyô Ozaki
闇に咲く花
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Mer 11 Juil - 15:20
Kôyô Ozaki
Kôyô but lentement la gorgée de thé qu'elle venait de prendre. Son regard ne lâchait pas Chûya après ce qu'il venait de dire. Etait-il vraiment pas au courant de ce qui s'était passé? Comment était-ce possible? Certes elle ne lui avait rien dit car elle était déjà occupée à préparer sa mission et aussi à guérir mais... il n'avait pas plus poussé que ça sa réflexion? Ne s'était-il jamais posé la question sur les raisons de son départ?

- Qu'as tu cru alors vis à vis de mon départ? Tu as simplement accepté que j'ai pu trahir sans raisons?

Le ton était beaucoup plus hostile que ce qu'elle avait souhaité au départ. Seulement, repenser à ce qui s'était passé avec Akutagawa la mettait sur les nerfs, même si des mois s'étaient écoulés. Il faut dire que ce qu'avait dit Mori quelques heures auparavant n'arrangeait pas son humeur.
Comme les actes étaient plus éloquents parfois que les mots, Kôyô releva sa chemise pour laisser apparaître la cicatrice causée par l'attaque du Chien de la Mafia.

- Même si Mori n'avait pas ordonné cette mission, je ne nierais pas que l'idée de partir m'a effleuré l'esprit après qu'Akutagawa m'a attaqué et que notre cher Boss n'a... rien fait.

Elle remit la chemise en place et reprit son thé avant de briser quelque chose par frustration.
Ca devait être la première fois depuis leur rencontre que Kôyô était en désaccord complet avec son supérieur.

- Si ça n'avait tenu qu'à moi, je l'aurais exécuté sans attendre et tu me dis que tu n'es pas au courant?

Ca la vexait. Pour elle, Chûya était le seul en qui elle aurait une confiance aveugle et pourtant il semblait prêt à croire qu'elle pouvait partir sans raisons derrière?
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Invité
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Dim 29 Juil - 23:17
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Chûchû, here comes the feels train
La soudaine hostilité de Kôyô envers toi te fît froncer les sourcils, te sentant insulter par sa question. Bien sûr que non tu n’avais pas accepté son départ, loin de là. Plusieurs fois tu avais été tenté de la rejoindre, tiraillé par deux loyautés que tu ne pouvais abandonné. Dans ton esprit, elle avait été égoïste de s’en aller sans toi. Pas parce qu’elle ne te l’avait proposé – tu ne serais pas parti, même si tu en aurais souffert – mais bien parce qu’elle t’avait abandonné alors que tu n’avais qu’elle.

Tu te mordis la langue pour ne pas répondre, ne pas aggravé la situation, le geste laissant un arrière goût cuivré dans ta bouche. Quand tu vis la cicatrice sur la peau de celle qui t’étais chère, d’autres sentiments conflictuelles s’installèrent dans ton esprit. Tu aurais dû faire quelque chose, c’est vrai. Tu n’avais aucune excuse autre que tes obligations de cadre, et l’appréciation que tu avais pour Akutagawa. Oui, tu t’en voulais de ne pas l’avoir défendu. Elle avait une bonne raison de partir, finalement.

- Si. Je suis au courant.

Cela ne t’étonnais guère de la part de Mori de ne pas être intervenu. Pourquoi le ferait il ? Tu le voyais comme un homme égoïste et prêt à tout pour avoir ce qu’il désirait. Vous n’étiez rien d’autres que des armes à ses yeux, et pourtant, il avait été proche de la jeune femme lui aussi.
Sans un mot, tu posas la tasse sur le comptoir et t’agenouilla devant elle, dans une position demandant le pardon. Tu es quelqu’un d’extrêmement fier, mais pour elle c’était la moindre des choses.

- Désolé, onee-san.

Je n’aurais pas dû douter de toi. J’aurais dû te défendre.
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Kôyô Ozaki
Kôyô Ozaki
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Lun 30 Juil - 2:33
Kôyô Ozaki
Kôyô ne parvenait pas à se décider. Qu'est-ce qui était préférable? Qu'il n'ait rien su et donc qu'il ne se soit pas intéressé aux raisons de sa 'désertion', ou qu'il ait su mais n'ait rien fait du tout? La réponse était pourtant là, déjà choisie. Il y avait toujours une sorte d'innocence dans l'ignorance. Celle-ci aurait pu être causée en plus par tout un tas de raisons.
Mais ce n'était pas le cas.

Cinq mots, pour admettre qu'il savait. Cinq mots qui montraient que sa question précédente était une étourderie, et qu'il ne s'en était même pas rappelé. A moins qu'il ne s'était pas imaginé qu'elle pouvait s'attendre à des représailles?

Kôyô était devenue immobile, gardant sa tasse dans ses mains. Seul son regard bougea pour suivre Chûya lorsqu'il s'agenouilla avant de prononcer deux autres mots. Ils étaient sans aucun doute sincères, pourtant ils sonnaient creux à ses oreilles. Comme les premiers jours, comme il y a 7 ans lorsqu'un gamin impertinent se contentait de lui dire ce qu'elle voulait entendre. Il avait changé pourtant depuis cette époque.
Pourtant...
Pourtant...
*Il savait mais n'a rien fait*

Que Mori décide de protéger son chien adoré, soit, ça la faisait enrager mais elle s'y attendait au fond. En revanche, venant de Chûya, c'était bien plus difficile à accepter. Si elle ne pouvait compter sur lui, alors sur qui?
Ils s'étaient sans aucun doute trahi tout deux dans cette histoire.

Le silence dans la résidence était assourdissant. Kôyô n'avait toujours pas réagi aux paroles de son ancien protégé, toujours agenouillé, et il lui fallut encore de longues secondes pour enfin esquisser un mouvement. Le bruit de la porcelaine de sa tasse sur le comptoir en marbre sembla résonner dans l'espace silencieux. Il fut ensuite suivi des bruits de pas de la jeune femme contournant Chûya pour se rendre au fond de son salon. Là, elle y ouvrit les portes coulissantes donnant sur son jardin où elle y descendit pieds nus.
L'air frais de la nuit lui fit du bien, mais ne dissipa pas ses craintes. L'inaction du rouquin la blessait, c'était certain. Se rappelait-il de ce que lui avait fait lorsque son groupe lui avait tourné le dos il y a sept ans? Certes, la jeune femme n'en était pas encore là, mais elle s'y préparait désormais...

Chacun à leur manière, ils abandonnaient Kôyô qui voyait donc se réaliser son pire cauchemar. Qu'est-ce qui aurait été si dramatique dans le fait d'au moins rappeler à l'ordre leur chien? Mais non, ils ne faisaient rien.
Il lui était même impossible de trouver ses mots, de prononcer quelque chose. C'était au dessus de ses forces, aujourd'hui, de ne pas être en colère contre lui.
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Ven 3 Aoû - 19:54
Invité
Chûchû, here comes the feels train
Tes yeux fixaient le sol à quelques centimètres de ton nez. Tu aurais pu complètement t’aplatir devant elle, rejeter tout reste de fierté pour qu’elle te pardonne mais… Tu lui en voulais. C’était idiot, ce silence pesant. Il était si facile de se pardonner mutuellement. Tu ne connaissais pas la tristesse, mais tu acceptas le vide que tu ressentis quand elle quitta la pièce sans un mot comme un pâle miroir de cette émotion. Tu te relevas lentement, et te dirigeas vers l’évier pour laver les deux tasses. Essuyer. Ranger. Un soupire frustré s’échappa de tes lèvres, et tu fixas l’endroit par laquelle elle était sortie.

Après avoir hésiter entre simplement abandonner et lui dire le fond de ta pensée, tes pas déterminés suivirent le trajet de Kôyô, t’arrêtant au seuil.

- C’est putain d’égoïste ! Pense un peu à moi et mes responsabilités ! Bien sûr que j’aimerais me venger, mais il faut toujours séparer sentiments et travail ici : Mori n’a rien fait pour t’aider, je ne peux donc rien faire ! Si je n’avais pas des obligations je t’aurais même rejoint à la Guilde, et j’aurais été le traitre dans l’histoire. En entrant dans la Mafia on savait très bien dans quoi on s’était engagé, et ça me fait chier tout autant que toi ! Ma vie se résume à obéir à des ordres jusqu’à ce que je m’attache à toi, que tu m’abandonnes, que tu reviennes, et n’accepte même pas de tourner la page alors que si nous n’avons rien fait tous les deux c’est de la faute de Mori !

Tu aurais voulu claquer la porte vitrée avec rage, mais tu restas planter au même endroit. Tes yeux te brûlaient, mais tu n’avais aucune envie de pleurer. Sûrement la fraicheur de la nuit.  

- Je ne m’excuserais pas une seconde fois.
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