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I will save you | Edgar

Arthur C. Doyle
Arthur C. Doyle
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Localisation : quelque part entre la terre et l'enfer
Ven 12 Oct - 0:11
Arthur C. Doyle
I'll be around with my undying
Death defying love for you
La nouvelle tombée à l'Agence ce matin était des plus tragiques : une fusillade avait eu lieu au centre ville. Arthur aurait presque trouvé cela banal, la tristesse de ce monde ne l'étonnait dorénavant guère. Mais une seule pensée l'avait fait bondir hors de sa chaise, courir à toute vitesse dehors en ignorant ses collègues: Edgar était là bas.
Le brun l'avait prévenu la veille qu'il serait là-bas. Et il espérait... Qu'il ne soit pas trop tard.

Les cris guidaient sa course, et bientôt, il se retrouva dans un flot de personnes allant dans le sens inverse de lui. Il chercha parmi eux ce visage qu'il connaissait parfaitement maintenant. Il n’y était pas. Et quand il espérait l’avoir loupé, il le vit gisant au sol. Blessé.
Son coeur loupa un bond, il n'arrivait plus à respirer. Et pourtant, il réussi à crier.

- Edgar !

Il n'avait pas ralenti sa course, et se laissa tomber à genoux à ses côtés, les mains au dessus de lui, sans savoir trop que faire. C'était si familier, cette situation. Pitié... Pas encore... Pas comme Joseph. C'est quand il vit qu'il était encore vivant qu'il passa à l'action, ne perdant pas une minute.

- Je vais t’aider.

Il commença par déchirer la chemise du brun pour voir la blessure. Rien de vital n'a été touché. Puis plongea la main dans sa… Ma sacoche ?! Il l’avait oublié dans sa précipitation.
Il se retient de paniquer complètement, se mordit violemment la lèvre pour ne pas hurler. A la place, il retira sa veste pour la passer autour de l’autre homme et fît un noeud pour ainsi arrêter le saignement… ou au moins le relatire le temps qu’il l’amène en lieu sûr.On pouvait entendre des coups de feux au loin, Arthur eut peur de regarder autour de lui et de voir d’autres personnes à sauver. Il se dégoûtait lui-même, se détestait de ne pas aller arrêter ces hommes et de ne s’occuper égoïstement que d’Edgar. Mais je tiens tellement à lui...Je ne supporterais pas de le perdre…!

- Je vais t’emmener chez moi et te soigner.
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Edgar A. Poe
Edgar A. Poe
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Dim 14 Oct - 20:11
Edgar A. Poe
ft. Arthur
I'll love you forever
Il avait pensé que cette journée aurait été comme toutes les autres, que ça n’en vaudrait pas vraiment le coup, comme toutes les autres. Il avait simplement une seule chose à faire aussi et qui nécessitait de sortir, ça ne l’enchantait pas vraiment, voire pas du tout, mais il devait le faire, il avait besoin de cette encre tout de même. Tout se passait banalement, rien de bien alarmant jusque là, jusqu’à ce que Karl s’agite sur ses épaules. L’américain râlait, lui disant de se calmer, bien qu’il se doutât que si son animal réagissait comme ça ce n’était pas pour rien.

Edgar n’était pas quelqu’un de si lent que ça quand il le voulait, il était entré dans la boutique, avait pris une encre spéciale, avait payée et était ressorti presque aussitôt, formulant les politesses d’une vois basse et froide comme à son habitude. Bien il n’avait plus qu’à rentrer maintenant. Jusqu’à ce que ça s’agite et que certains passants commencent à courir dans tous les sens. L’écrivain n’étant déjà pas à l’aise dans un lieu public, l’angoisse montât bien vite, surtout lorsque la rue se fit presque barricadée et qu’il comprenne que c’était un règlement de comptes. Il allait s’enfuir discrètement par la ruelle d’à côté, mais quand ils commencèrent à tirer, la chance ne fut pas à ses côtés. Une balle perdue dans son abdomen, qui l’arrêta net et le fit tomber à terre avec la violence du choc.

« Ah je n’ai vraiment pas de chance » pensa-t-il. Il avait commencé à se battre au début, son corps faisant tout ce qu’il faut pour survivre, mais au fur et à mesure, il arrêta de se débattre, relâchant ses muscles, mais haletant à cause de la douleur qui le lançait. Le raton-laveur paniquait complètement, lui mordant les doigts pour essayer de le tirer dans un lieu sûr. Mais Edgar ne bougeait pas, il se laissait totalement faire. « Ne t’en fais pas ça va aller.. » fit-il dans un léger sourire en caressant la bête du bout des doigts, qui compris rapidement qu’il ne se battrait pas, qu’il abandonnait, et venu simplement se blottir contre lui. L’Américain le laissa faire, les yeux entrouverts et regardant le ciel, se remémorant ses nombreux échecs, que ce soit professionnellement ou relationnellement, et même amoureusement. Ah, si il aurait su et pu, il l’aurait avoué, mais il était trop faible, et les êtres faibles n’avaient pas leur place sur Terre. Tout était voué à la défaite. Il ferma lentement les yeux, espérant que ce soit la dernière chose qu’il ferait.

Puis le son de sa voix qui le ramena à la réalité, ses yeux se rouvrant, s’écarquillant, il avait pensé rêver, mais ce n’était pas le cas. Arthur. Il n’avait pas à le chercher, car il savait qu’il viendrait à lui, cependant, il aurait aimé qu’il ne vienne jamais, et qu’il continue sa vie comme si il n’avait existé, il n’apporte décidément que du malheur à son entourage. Voir son visage et sentir sa présence n’était pas quelque chose de désagréable après tout, et si c’était la dernière chose qu’il verrait, il mourrait heureux.

- Arthur… Laisse tomber. Rentre en lieu sûr, je… ne voudrais pas que tu sois blessé.

Lentement, il releva une de ses mains, la passant sur la joue de celui-ci, dans un sourire triste, les yeux brillants et se mordant la lèvre inférieure pour ne pas laisser quelques larmes s’échapper. Caressant doucement de son pouce sur la joue de celui qu’il aimait.

- Je n’en vaut pas la peine.


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Arthur C. Doyle
Arthur C. Doyle
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Localisation : quelque part entre la terre et l'enfer
Mar 16 Oct - 16:32
Arthur C. Doyle
I'll be around with my undying
Death defying love for you

La panique était beaucoup trop forte, elle l'empêchait de penser de manière rationnel. Pas parce qu'il craignait les hommes armés, ou sa propre mort. Celle d'Edgar en revanche...
Il allait le porter quand celui-ci lui dit de le laisser tomber.

- qu'est-ce que tu...?

Il fronça les sourcils quand la main de l'homme se posa sur sa joue=. Son cœur loupa un battement, foudroyé par la réalisation : il l'aimait. Pas comme on aime un ami ou un frère. Il était amoureux de lui. Et cela, Arthur ne savait pas gérer. C’était beaucoup trop violent, et il n’avait pas le temps d’y réfléchir là, tout de suite.
« Je n’en vaut pas la peine. »
C'est pour cela que sa main partie toute seule. Elle gifla la joue de l'écrivain, peut-être un peu trop fort. Elle laissa une marque rouge de ses cinq doigts, bien visible sur la peau pâle. Il ne voulait pas lui faire mal – la méthode était douteuse, certes – mais qu’il réalise la connerie qu’il disait.

- La ferme ! Tu comptes beaucoup pour moi, alors je ne te permet pas de dire ça !

Il essuya rapidement les larmes qui s'étaient échappé de ses yeux sur la manche de sa veste.

- Je n'habite pas loin alors, je ne te permet pas de mourir. Je t'en supplie...

Pas lui, pas maintenant. Jamais. Il prit l'écrivain dans ses bras, le serra un court instant contre lui, avant de se lever, espérant que Karl les suivrait.
Il se mit rapidement en route.
Tout le long du trajet, il lui avait jeté des coups d’œil pour voir s’il était encore parmi eux.

Arrivé en bas du bâtiment où se situait son appartement, il l’ouvrit de son épaule avec force, avant de regarder les trois étages qu’il lui restait à monter.

- Désolé… Si ça secoue…

Dit-il avec le peu d’air qu’il lui restait – ce qui n’allait pas s’arranger. Il ne perdit pas une minute, gravissant rapidement les étage, puis ouvrit la porte de chez lui à grand coup de pied, la referma de la même manière. Tant pis pour la serrure, et les voisins. Il alla déposer Edgar dans sa chambre, ne prit pas le temps de reprendre son souffle et partit chercher sa trousse de secours dans la salle de bain.

Il revint à ses côtés, réfléchissant un instant. N’aurait-il pas mieux fallu l’emmener à l’hôpital ? Il avait sûrement fait le mauvais choix. S’il n’arrivait pas à le sauver… Il ne pourrait jamais se pardonner. Il dégagea doucement la frange brune pour voir ses yeux, espérant qu’ils fussent ouverts.

- Je pourrais… Te donner de quoi réduire la douleur…

Il avait de quoi faire.

- Enfin… C’est comme tu veux…

Il n’arrivait pas à réfléchir correctement, et parlait plus pour se rassurer lui-même. Arthur le regardait, attendant la réponse tout en sortant les instruments dont il aurait besoin d’une main tremblante.
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Edgar A. Poe
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Ven 19 Oct - 2:15
Edgar A. Poe
ft. Arthur
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L’écrivain n’avait plus envie de se battre, pour quoi faire au final, pour retrouver sa vie pleine de trous et d’échecs ? C’était hors de question. Il préférait totalement se laisser mourir ici, et commencer une autre vie qui serait sûrement bien plus intéressant que celle qui vivait actuellement. Il avait été heureux de retrouver son premier amour, mais il se disait au fond qu’il finirait toujours par le rater, ou par tout faire rater. Alors c’était pour cela que dans un dernier espoir il avait caressé sa joue, tendrement, dans un sourire triste, car il serait heureux de mourir en ayant Arthur comme dernière image avant l’écran noir. Il se serait peut-être attendu à tout, sauf à ça, cette gifle qui venait presque de le réveiller, elle avait été violente, mais pas méchante, juste… Il ne savait pas comment décrire cette frappe, qui sonnait comme un avertissement. L’écrivain le regardait avec des yeux ronds, les écarquillant tandis qu’il sentait sa joue chauffer, tout comme son cœur en entendant les mots d’Arthur. Peut-être qu’il comptait simplement comme un ami, oui, ça devait être ça. Edgar avait du mal à s’imaginer que ses sentiments étaient réciproques.

Cependant il ne parvint pas à ouvrir la bouche, il avait simplement rougi aux dires d’Arthur, et hoché la tête. Edgar ne s’attendait pas du tout à une étreinte de sa part, ce qui fit devenir ses joues encore plus rouges, ses mots tapant toujours plus fort dans l’esprit et le cœur de l’écrivain. Il se laissa faire dans un premier temps, puis serra avec la force qu’il lui restait Arthur contre lui, quelques larmes s’échappant silencieusement, il ne pourrait jamais le serrer de cette manière amoureusement, il ne pourrait jamais être aussi proche de lui et que ce soit réciproque, jamais, il en était convaincu. Il ne savait pas si il pleurer car la douleur le lançait douloureusement ou si c’étaient ses sentiments qui lui faisaient mal.

Durant tout le trajet, Edgar avait été silencieux, il ne sortait pas un mot, il se contentait simplement de serrer la personne qu’il aimait contre lui, comme si c’était la dernière fois. Il aurait voulu le serrer plus fort, ne pas le lâcher, ne jamais le quitter. Et vu qu’il savait ceci impossible, il profitait de l’instant, de son odeur et de sa chaleur, en essayant d’oublier la douleur qui le lançait à chaque mètre que faisait Arthur. C’était une manière peu courante de venir chez lui il était vrai, de plus qu’il défonça la porte, ce qui le fit sursauter, lui qui avait eu les yeux fermés pendant tout le trajet. Il fut déposé sur le lit d’Arthur, et paniquait déjà en se disant qu’il allait tout tâcher, mais n’avait pas vraiment la force de se débattre pour le moment. Il sentait sa respiration se faire plus rapide à cause de la douleur, comme ses battements de cœur d’ailleurs. Il regardait Arthur revenir, mais semblait ne pas vouloir sortir un mot, au départ il avait simplement tourné la tête ailleurs, car au fond il avait un peu honte de ce qu’il avait dit, mais si jamais.. Il avait un peu froncé les sourcils, et sursauta de nouveau quand Arthur dégagea sa frange, les yeux du bruns toujours aussi cernés mais… Rouges, il avait sûrement beaucoup pleuré. Peut-être qu’il allait lui répondre finalement.

- Je .. Veux bien. S’il-te-plaît.

Edgar avait apparemment décidé de faire l’autruche tout le long, mais quelque chose l’en dissuada rapidement. Les mains tremblantes d’Arthur. Il avait beau essayer de regarder ailleurs, il ne pouvait pas l’ignorer, pas dans ce moment là. Il n’arrivait pas à résister à ses sentiments, et saisit la main d’Arthur, la gardant dans ses deux mains un petit moment, pour le rassurer, puis la ramena vers son visage, la gardant contre sa joue, pour finalement l’embrasser tendrement. L’écrivain savait pertinemment qu’il faisait quelque chose d’ « inapproprié » par rapport à Arthur, mais il ne pouvait s’en empêcher.


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Arthur C. Doyle
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Ven 19 Oct - 18:23
Arthur C. Doyle
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Le britannique avait remarqué les larmes du brun, mais avait conclu que c’était dû à la douleur. Quand Edgar répondit par la positive, il termina rapidement de sortir ses instruments pour aller chercher ce dont il avait besoin.
Les mouvements d’Arthur furent stoppés quand Edgar prit une de ses mains. Surpris, ses yeux ne pouvaient se détacher de sa trousse, un rouge violent à ses joues jusqu’à son cou. Son coeur s’était mit à battre bien trop vite, loupa des bonds quand elle toucha sa joue. Et quand ses lèvres déposèrent un baiser tendre sur elle, il eut l’impression que sa poitrine allait exploser. Il fronça les sourcils, le souffle coupé, ne sachant comment réagir à cet aveux silencieux. Ils s’aimaient. Depuis combien de temps s’aimaient-ils ?
Le jeune homme ne savait pas quand il était tombé amoureux, il avait très bien su ignorer ce genre de sentiments jusqu’à présent . Et… Est-ce que Edgar l’aimait depuis longtemps…? Il regarda les yeux rougis du brun, et comprit.

- Je vais te soigner.

De cette peine que je t’ai infligé pendant un si long moment. Il libéra doucement sa main, le bout des doigts effleurant sa joue comme une réponse timide à son tendre baiser, avant de partir une fois de plus dans la salle de bain. Il revint peu après avec une seringue, avec laquelle il le piqua après avoir fait le nécessaire.


- Tu vas somnoler… Mais… au moins tu ne ressentiras rien.

Il lui adressa un petit sourire se voulant rassurant, avant d’ouvrir un peu plus ses vêtements pour qu’ils ne le gênent pas. Il devint alors silencieux, travaillant en silence.

Il ne savait pas combien de temps s’était écoulé avant qu’il ne termine de le soigner. Il s’essuya le front de son avant bras, prit ses affaires, puis se leva pour aller se laver les mains et les instruments.
Il observa le sang d’Edgar partir avec l’eau, se demandant s’il avait maintenant le temps de paniquer. Secouant légèrement la tête, il rempli une bassine et prit un gant de toilettes avant de revenir à ses côté. Il posa la bassine sur sa table de chevet, avant de retirer les chaussures de l’autre homme, puis le couvrit de draps propres.

- Repose toi maintenant...

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Edgar A. Poe
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Dim 28 Oct - 18:06
Edgar A. Poe
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Il le savait, l’écrivain savait très bien qu’il l’aimait depuis le début, depuis le jour de leur rencontre. Il avait eu le coup de foudre pour ce jeune homme intelligent et qui se faisait rebelle à l’époque. Il ne regrettait absolument pas de l’avoir connu, oh que non. C’était même la plus belle rencontre qu’il eut fait dans sa vie. Edgar avait bien cru que ça aurait été la dernière fois qu’il voyait son visage, ce doux visage qu’il ne pourrait oublier, tout comme ses sentiments. Sentir la main d’Arthur dans la sienne était une sensation qu’il n’avait encore jamais éprouvée, il regrettait d’avoir été faible au point de ne rien lui avoir dit durant ces longues années. Il s’attendait à une réaction de dégoût, un geste sec pour dégager cette étreinte qui semblait si douce aux yeux du brun, mais aussi si rassurante. A la place, il put garder un moment cette main contre son visage et ses lèvres, et son interlocuteur retira doucement sa main. Edgar commençait déjà à se faire un tas de scénarios en tête, comme quoi il faisait ça doucement pour ne pas le brusquer lui aussi, pour lui montrer timidement que rien ne serait possible mais… Le rouge sur son visage, et le doux effleurement de ses doigts… Il le regarda un moment, avant de détourner le regard, rougissant lui aussi. Est-ce qu’il ? …

La piqûre le ramena à la réalité, il sursauta presque, grimaçant, il avait totalement oublié qu’Arthur devait lui donner quelque chose contre la douleur, d’ailleurs, il se demandait bien pourquoi il avait ça chez lui. Dans le silence, si ce n’est accompagné des gémissements de douleur d’Edgar, il essayait de penser à autre chose. Il savait qu’Arthur faisait du bon travail, il lui faisait confiance, c’était même la personne en qui il avait une confiance aveugle, la preuve, il ne savait pas l’homme qu’il aimait médecin, mais il s’était totalement laissé faire par celui-ci, sans se plaindre, seule la douleur vive qui lui donnait parfois de légers spasmes et gémissements, mais rien de plus, il ne parlait pas, ne voulant pas le déconcentrer. Parfois il lui jetait des coups d’œil, sa nature pessimiste se disant que ce serait bien de voir son visage au cas où il lui arriverait encore quelque chose. Edgar était extenué, quand Arthur eût fini son travail qui avait été fait avec soin. L’écrivain le regarda revenir après avoir clos les yeux un moment, somnolant presque, mais de nouveau, il lui attrapa la main, il voulait se reposer, mais avec lui.

- Est-ce que… Tu peux rester à mes côtés Arthur ?


Il voulait le savoir près de lui, serrant doucement la main qu’il venait d’attraper, le tirant même un peu vers lui pour lui faire comprendre de se rapprocher. Son cœur battait à cent à l’heure, il avait l’impression qu’Arthur aurait pu l’entendre. Il se devait de lui dire, car il ne savait pas si les gestes seraient suffisants, cet homme n’était pas idiot, certes, mais peut-être qu’il voulait l’entendre ? Il n’en savait rien, et ne le saurait pas si il ne parlait pas, c’était bien plus facile à dire qu’à faire, non sans surprise.

- Arthur j-je.. C-ca fait longtemps que..

Sa main tremblait légèrement et son visage s’était empourpré, il essayait de le regarder dans les yeux, mais son regard semblait fuir de temps en temps à cause de la timidité qu’il éprouvait en ce moment même.



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Arthur C. Doyle
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Sam 3 Nov - 0:47
Arthur C. Doyle
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Il allait plonger le gant de toilette dans la bassine, quand Edgar attrapa une nouvelle fois sa main. Ses yeux se dirigèrent vers le visage somnolant de l’homme, observant ses cernes et ses pupilles dilatées… Était-ce dû à ce qu’il lui avait administré, ou autre chose ?

- Je comptais rester à tes côtés, je dois veiller sur ta fièvre et… Que tout se passe bien.

Il ne pouvait pas l’abandonner, surtout après ce qu’il venait de se passer. Il avait si peur de le perdre lui aussi, il ne le supporterait pas. Arthur le regardait en se mordillant la lèvre, continuant d’ignorer sa panique grandissante du mieux qu’il pouvait du mieux qu’il pouvait. Encore une fois, la main de Poe le tira de ses pensées, et son coeur loupa un battement.

Arthur rougissait autant que lui en entendant ses mots, ne sachant que répondre. Lui aussi, cela faisait longtemps qu’il l’aimait, et il ne s’en était rendu compte que maintenant. Il avait été si stupide… Oh si stupide de ne pas avoir écouter son coeur encore une fois, mais il était si confus par les émotions. C’était trop… Bien trop. Il avait l’impression que son coeur allait sortir de sa poitrine.
Il resta un moment son bouger, les dents plantés dans ses lèvres et le visage entièrement rouge, avant de lentement se pencher vers lui.

Ses lèvres se posèrent doucement sur les siennes, dans un message silencieux et tendre. Il ferma les yeux pour profiter du moment, espérant ne pas avoir fait une erreur, et qu’Edgar resterait à ses côtés jusqu’à la fin de sa vie. Moi aussi…

- Je t’aime.

Avait-il soufflé après avoir rompu à regret ce contact dont il ne pouvait oublier la sensation.
Il ne savait pas si c’était une bonne idée, s’il avait le droit d’aimer quelqu’un de cette manière, de s’attacher. Et même si c’était le cas… Tant pis.
Il serra la main de l’homme qu’il aimait, ayant peur qu’il ne part s’il la lâchait.
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Edgar A. Poe
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Lun 10 Déc - 19:06
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Dehors, il pleuvait. A croire que la situation était assez dramatique pour que les éléments viennent s’en mêler. Les émotions de l’écrivain étaient un peu comme cette pluie, qui commençait au fur et à mesure, au goutte à goutte, mais qui s’intensifiait peu à peu, et pourrait remplir un baril en un rien de temps. Il sentait ses sentiments pour Arthur se décupler au fil du temps, il n’avait pas réussi à l’oublier, et encore moins maintenant en ayant passé un peu de temps avec lui. Edgar n’avait jamais su si cette relation pouvait fonctionner, il avait eu beau réfléchir, retourner le « problème » dans tous les sens, rien n’y faisait. Au fond, et il en avait rêvé plusieurs fois, le jour où Arthur avait quitté le seuil de sa maison à l’époque, il avait espéré qu’il se retourne et fasse demi-tour, ou que lui-même le rattrape.

Son cœur battant au rythme d’une mélodie effrénée, il n’avait jamais ressenti autant de joie par un simple toucher, sa main dans celle d’Arthur, égoïstement, ne lui suffisait pas, il voulait toujours plus. Mais alors pourquoi les mots ne venaient-ils pas ? Qu’est-ce qui ne tournait pas rond chez lui ? Edgar avait simplement peur que ces mots finissent par les briser, les séparer et les éloigner autant que la distance ait pu les éloigner autrefois. Sa main ne tremblait pas seulement à cause de la timidité, bien qu’il essayât de la gardait stable, cette partie de son corps réagissait naturellement face à la peur. Il observait l’homme qu’il aimait quand ses yeux voulaient bien se plonger dans les siens, est-ce que leurs cœurs battaient à l’unisson ?

Il pourrait le savoir, au vu de la distance entre leurs corps qui se faisait de moins en moins grande. Arthur se rapprochait, mais pourquoi ? Pour déposer ses lèvres sur les siennes, faisant écarquiller doucement les yeux du brun, ne bougeant pas sur le coup de la surprise. Les lèvres du britannique, ou plutôt de l’écossais, étaient douces, tout comme son intention et peut-être même ses sentiments. Edgar ne devait pas laisser passer ce moment, car c’était unique, et jamais il ne pourrait ressentir ça de nouveau si il le laissait repartir, il ne voulais pas, il ne voulait plus. L’écrivain répondu à son baiser tendrement, les yeux clos, profitant de l’instant présent. Il ne pourrait jamais oublier. Tout comme les mots qu’il avait prononcé après avoir rompu ce contact qui était pourtant si agréable. Le cœur d’Edgar manqua un battement, plus rouge qu’il ne le fallait, et son expression se faisait bien voir grâce à ses yeux dégagés de sa frange épaisse. Il était surpris, agréablement surpris. Comment ses sentiments pouvaient être réciproque ? Était-ce l’anesthésiant qui le faisait délirer, rêver, ou était-il déjà parti dans l’autre monde ? Jusqu’à preuve du contraire, il était toujours vivant, toutes ses émotions ressurgissaient, il serra la main d’Arthur qu’il tenait.

- Je t’aime aussi, Arthur.

Le son de ses battements de cœur, il avait l’impression qu’ils étaient audibles pour son interlocuteur, c’était bien la première fois de sa vie qu’il se déclarait ainsi, à cœur ouvert. Un sourire, qui venu éclairer son visage, et les lèvres de l’américain qui vinrent de nouveau rencontrer celles de l’écossais, comme pour être sûr, et pour lui apporter une preuve de ce qu’il avançait. Il profitait autant qu’il le pouvait, posant son front contre celui d’Arthur après avoir rompu ce deuxième baiser, arborant toujours ce sourire sincère.

Pour le coup il avait eu l’impression qu’il lisait dans ses pensées, ou peut-être aussi que c’était bien trop évident à comprendre. Son autre main vint caresser sa joue doucement, comme une plume, avec affection. Grimaçant, il se redressa un peu plus, passant une main dans les cheveux de son bien-aimé et l’attira pour le serrer contre lui, sa timidité qui s’envolait presque en sa présence, son cœur était léger, et le vide qu’il pouvait ressentir jusqu’à présent semblait se combler de sentiments puissants et purs que lui prodiguait Arthur.

- J’aimerais … Passer le restant de mes jours avec toi.

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