De retour dans votre pays natal. Doux vent glacial qui caressait vos joues pâles, même pas colorées alors que la température est basse. Difficile cependant d'admettre que pour une fois, vous n'êtes pas ici pour le travail, mais bel et bien pour profiter de Moscou comme il se doit. De plus, vous n’étiez pas seul. Ironie du sort, quand vous, nommé Dieu par vos soins, puisse dire que vous étiez avec ce que le commun des mortels appellent... amie. Le mot est au féminin, car c'est une femme avec laquelle vous êtes actuellement. Membre d'une organisation alliée, l'Ordre. La jeune femme s'est vue avoir une petite place dans votre estime. Pas une énorme place non plus, il ne faut pas abuser, mais tout de même. Rare sont les personnes qui cautionnent votre caractère, et que cela soit réciproque, car vous avez beau vous montrez bavard, à l'écoute de la moindre information, au plus profond de vous, vous vous en fichiez de ce qui pourrait arriver à telle ou telle personne. Sauf peut être Gogol... c'est une exception, donc il ne compte pas.
Vous aviez décidé de faire visiter à la jeune femme la magnifique ville de Moscou, et ses architectures incroyables. La Moscova bordait la ville tandis que vous marchiez, tout deux, dans une neige aux couleurs albinos époustouflantes. Vous aviez déjà eut l'occasion d'être en ces lieux avec un certain Britannique. Mais c'était pour le travail, alors que là, c'est simplement en tant que visiteur. Quoi que vous n'étiez pas un visiteur. Juste un Russe qui revenait à ses origines, bien que les origines, ce n'est pas ce qui vous intéressait le plus.
Vos pas sont lents, certes, mais autant profiter du paysage, surtout que vous ne vouliez pas laisser derrière la demoiselle qui était à vos côtés. C'est de la... politesse, comme on dit -enfin, vous croyez que cela s'appelle comme ça, à vrai dire vous avez un doute...- Vous vous arrêtiez en plein milieu de la place rouge. Tendant vos mains -ensanglantées, car oui, faut bien passer le temps en se mordant les pouces, c'est bien connu- vers le ciel pour attraper les quelques flocons qui tombaient. Bien sûr, ils fondaient dans vos mains -logique?- mais la sensation de froid qu'offrait ces petites perles était... agréable. Sans même tourner votre regard vers la demoiselle, vous vous mettiez enfin à parler.
- Tu aimes la neige? Je trouve ça magnifique.
Vous soupiriez en esquissait un sourire qu'on ne sait guère qualifier.
- Tu aimerais visiter quelque chose en particulier? Nous n'avons fait que la moitié de ce qu'il a à voir dans cette belle ville.
Jane Austen
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Mer 24 Oct - 21:09
Jane Austen
Ft. FyfyПривет МосковскийLe voyage était décidément une passion qui lui tenait à cœur, c’était en plus la première fois qu’elle venait en Russie, de plus dans cette capitale chargée d’histoire. Quand il lui avait proposé de venir pour y aller, elle n’avait pas hésité un seul instant à faire ses valises et partir, car dans un sens elle lui faisait confiance. Il avait beau l’air « dangereux et méchant » Jane ne pouvait pas s’empêcher de penser qu’il n’était pas que cela et qu’il avait au moins quelques qualités, c’était obligé. Comme le fait de l’emmener en Russie, il ne l’avait pas fait à contre-cœur, sinon il n’aurait rien proposé du tout. Ce dont elle était sûre… C’était cette température qui était complètement différente à la sortie de l’avion, le froid était vraiment très présent, mais ça restait beau, Moscou.
La jeune femme prenait des photos de tout et n’importe quoi, elle avait fait un vlog en descendant de l’avion, pour expliquer un peu comment ça fonctionnait ici, et bien sûr elle voulait présenter Fyodor mais il ne semblait pas trop pour, donc elle l’avait laissé tranquille. Cela ne l’a pas empêchée de prendre plein de photos de la capitale, qu’elle trouvait très jolie, en oubliant presque le froid et sa santé fragile qui pouvait flancher à tout moment. Mais heureusement elle avait tout prévu pour ça, la britannique s’était emmitouflée dans des pulls, manteaux et écharpes, cependant elle en restait féminine et ça ne faisait pas trop moche. Pour l’occasion elle avait laissé ses cheveux détachés d’ailleurs, ça faisait mieux et elle aurait moins froid. Elle galérait tout de même à taper sur son téléphone avec les gants, ce n’était pas évident, marchant aux côtés de son ami, elle releva la tête de l’écran quand il se mit à parler, se retournant vers lui quand il s’arrêta, l’observant prendre les flocons dans ses mains.
- Oui c’est suuuuper joli ! Et tu sais que tu vas très bien avec le décor d’ailleurs, la neige, la place rouge.. C’est vraiment parfait !
Elle arbora un sourire, puis allait le prendre en photo pour le garder pour elle, mais rangea son téléphone et s’avança vers lui d’un pas décidé, lui attrapant les mains pour regarder le sans sur ses pouces, fronçant les sourcils.
- On ira visiter après, d’abord si tu pouvais arrêter de t’auto-manger ce serait bien, tu ne vas plus avoir faim ce soir sinon ! Attends je vais t’arranger ça, et je sais, tu m’as rien demander mais si je peux faire quelque chose je le fais, en plus tes mains sont gelées..
Jane sortit des mouchoirs de son sac et lui essuya les pouces avec un peau d’eau aussi qu’elle avait dans son sac en petite bouteille. Elle essuya de nouveau tout ça et lui mis un pansement pour chaque pouce, mais ce ne fut pas tout, elle n’allait pas s’arrêter là non. Allez savoir d’où ça sortait, une deuxième paire de gants noirs, qui faisaient neutre, qu’elle sortit de son sac en fronçant toujours un peu les sourcils et lui enfilant, semblant fière de ce qu’elle venait de faire.
- Voilà, parfait ! Ils sont trop grands pour moi aussi donc si tu veux tu peux les garder, tu éviteras de te manger les pouces ! Sinon j’aimerait bien visiter la basilique, et une cathédrale qui se trouvent pas loin, je suis sûre que c’est super joli à voir, la basilique est là-bas regarde, on en voit un bout et elle est de toute les couleurs c’est magnifique !
Vous auriez réagit si vous en aviez eu la foi. Mais voilà que la demoiselle prit vos mains. Elle essuyait le sang qui se trouvait au niveau de vos deux pouces. Vous ne trouviez pas ça dérangeant pourtant... Mais soit. De plus, elle avait mit des pansements. De quoi vous empêchez de vous mordre les pouces durant un petit moment. Vous étiez un peu déçut, car c'était un tic comme un autre. Mais... vous n'alliez pas râler. Ce serait perdre du temps inutilement si vous puissiez dire. Mais ce n'est encore pas fini. La demoiselle avait l'air décidée à ne plus vous voir vous mordre les pouces. Vos mains, qui étaient apparemment gelées, furent recouvertes par des gants. Première fois que vous les recouvriez, surtout ici, en Russie. Mais, encore une fois, soit.
- ... ce n'était pas nécessaire...
Vous plantiez vos yeux violets dans ceux de la demoiselle avant de tourner le regard vers un bâtiment non loin, semblant perdu dans vos pensées alors que vous étiez juste... naturellement vous. Voilà qu'elle vous disait tout ce qu'elle voulait visiter. Beaucoup de monuments, mais dans un sens, vous ne pouviez pas cacher le fait qu'elle avait raison. Une cathédrale à l'architecture Russe est d'une beauté sans égale, tandis que que la basilique était tout aussi belle.
- Hmm... Et bien, commençons par la basilique dans ces cas là.
Reprenant votre marche, vos yeux ne pouvaient s'empêcher de jongler entre la neige à vos pieds, et ces... gants. Gants d'ailleurs qui vous intriguait, ce qui expliquait pourquoi vous les regardiez avec cet air interrogateur. Ça vous démangeait, vous vouliez vous mordre les pouces. Mais le temps de retirer ces gants, enlever ces pansements, la demoiselle vous aurait déjà réprimandé, et sans doute remit de force ces gants sur vos mains. Donc... vous vous reteniez.
Votre chemin n'était pas forcément des plus bruyants. Vous, Fyodor, russe aux airs de démon, ne savait pas commencer de conversations banales. C'était une chose si... rare. Et... si difficile à faire pour vous. Cependant, vous vous arrêtiez. Devant par la basilique. C'est étrange... vous auriez parié que la neige avait... bougé. Sauf que votre corps avait aussi bougé en même temps. Et bien ça continuait encore un peu. Comme un bateau tanguant sur les flots. Vous fronciez les sourcils tandis que vous meniez votre main sur votre front. Espérant comprendre pourquoi Moscou se met à bouger. Mais... ça c'était arrêté, bien que vous vous sentiez un peu plus bizarre et moins... énergétique? Comme si vous aviez tout d'un coup de la fatigue qui s'emparait de vous. Bon... ce n'est peut être qu'un manque de sommeil.
- Hmm...Tu... Tu veux que l'on s'approche un peu plus de la basilique pour... tes photos?
Jane Austen
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Sam 5 Jan - 3:54
Jane Austen
Ft. FyfyПривет МосковскийC’était tant mieux, déjà rien que le fait qu’il accepte les gants et les pansements sans broncher était une grande avancée, et elle commençait à être agacée par les vibrations de son portable qui n’étaient que les commentaires et les like de son vlog effectué plus tôt et des photos prises. Elle l’avait regardé un moment, cet appareil, avant de le verrouiller et de le remettre dans son sac, c’était déjà ça, Fyodor devrait être fier de l’avoir fait décoller de son smartphone. D’ailleurs elle fronça un peu les sourcils en l’entendant, comment ça pas nécessaire.
- Bien sûr que si ! Puis comme ça on pourra profiter du paysage sans que tu sois en train de manger tes doigts.
Oh, encore une avancée, elle aurait donc décidé de profiter du pays sans son téléphone et en gardant un contact humain. Ayant fini par totalement ignorer les notifications à répétition. Jane fut ravie de l’entendre prendre l’initiative de commencer par la basilique, car c’était également par ici qu’elle voulait se diriger, et l’avait donc suivi, fredonnant et observant tout partout, elle s’émerveillait un peu pour un rien et faisait remarquer toutes les petites lumières à son ami.
- Mais regarde-moi ça, c’est super joli, il n’y a vraiment qu’en Russie que l’on peut voir des paysages pareils je peux te le confirmer ! Ça n’a rien à voir avec l’Alaska ou le Canada, rien à voir du tout même. Et non, j’ai envie de profiter d’être avec toi un peu aussi, sauf si tu veux prendre une photo avec moi, que je garderais sans la poster bien sûr. Oh et si tu as un téléphone je pourrais même te l’envoyer !
Elle semblait toute surexcitée de ce voyage, et ce n’était que le début, on aurait dit qu’elle débordait bien plus d’énergie qu’elle ne devrait en avoir, d’ailleurs en s’agitant elle n’avait pas remarqué que Fyodor se sentait mal, et elle avait même failli glisser sur une plaque de verglas, se rattrapant comme elle pouvait, toujours debout, mais dans une pose bizarre pour le coup. La britannique rigolait toute seule à ses bêtises et finit par s’approcher de la basilique.
- Dis, tu crois qu’on peut aller dedans ou c’est fermé ?
Vous n'osiez pas lui avouer que vous aviez un coup de faiblesse, et que le mieux à faire pour vous serait de trouver un banc, et de s'y assoir un instant. Mais vous n'aviez pas envie de gâcher sa bonne humeur, elle semblait si heureuse d'être ici (en votre compagnie) que vous n'arriviez pas à imaginer un instant couper cette joie chez la demoiselle, alors vous vous taisez. Quand Jane parlait d'une photo, vous soupiriez, peut-être que vous lui ferez ce cadeau d'une photo avec vous dessus à la fin de votre séjour. Peut être (ce qui était surtout une réponse différente pour dire : pas sûr). Vous scrutiez la basilique, mais du mouvement du côté de la demoiselle vous fit tourner le regard : elle avait failli glisser. Soupirant, encore, rien que ça alors qu'elle vous posait encore une question (comment avait-elle autant d'énergie?)
- Tu devrais te calmer, sinon tu vas vraiment finir par te faire mal en tombant... et je pense que c'est ouvert et qu'on peut y aller... il doit y avoir une affiche qui l'indique.
Vous repreniez votre marche, vue floutée (au mauvais moment). Déjà que vos pas étaient hésitants, vous aviez toujours cette impression d'être sur un bateau en plein tempête. Plissant les yeux vers l'affiche, vous fîtes un geste vers la demoiselle.
- On peut y aller, oui...
Votre rythme cardiaque toujours aussi rapide alors que vous rentriez dans la basilique. Vous laissiez Jane marcher plus loin, avant que vous, vous vous appuyez contre un mur, haletant de fatigue, la fièvre grimpant (vous n'alliez pas tenir longtemps).
- Prends... beaucoup... de photos hein... profite - en...
Vous espériez surtout gagner un peu de temps pour vous posez.
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Sam 5 Jan - 4:24
Jane Austen
Ft. FyfyПривет МосковскийCette plaque de verglas aura sa peau un jour, ce n’était pas la première fois qu’elle avait failli glisser depuis leur arrivée, peut-être deux ou trois fois, mais bon elle s’en passerait de ces plaques de verglas cachées sous la neige là. Encore heureux qu’elle n’avait pas mis des talons et s’était contentée de sortes de boots, mais qui restaient féminines et un peu rock hein, elle avait pas envie que ça ne fasse trop clochard non plus, elle tenait à son apparence. Puis elle se mit à le regarder, peut-être qu’elle avait halluciner ou il avait la tête un peu plus… Bizarre ? C’est pas gentil pour lui, mais on aurait dit qu’il était concentré sur quelque chose. Peut-être qu’il réfléchissait, c’était possible oui.
- Mais non ne t’en fais pas je suis une pure et dure ! … Tu deviens myope ? Cette affiche c’était pas écrit en trop petit pourtant. C’est trop cool en tout cas qu’on soit ici, je te remercie de m’avoir invitée encore une fois ! Je sais pas trop comment je vais te remercier, mais je le ferais, sois-en sûre !
Elle entra donc dans la basilique, ressortant finalement son appareil phot et non son portable pour prendre quelques clichés, voulant laisser Fyodor un peu explorer aussi, on ne sait jamais peut-être qu’il s’intéressait aussi à l’intérieur ? Soit. Elle alla jusqu’au fond de la cathédrale et quand elle revenu vers lui pour l’entraîner et faire le tour il… ne semblait pas aller bien du tout. Elle se pressa même pour le rejoindre, rangeant son appareil, et lui prenant le bras pour l’asseoir sur un banc plus loin, son expresssion était vraiment inquiète.
- Qu’est-ce qui t’arrive ? Tu ne te sens pas bien ? Tu as les yeux brillants et.. Oh attend.
Elle lui sortit de l’eau et du sucre qu’elle avait dans son sac, et essayait de faire en sorte qu’il ne tombe pas dans les vapes non plus, finalement lui tendant la bouteille d’eau pour qu’il s’hydrate un peu. Jane ne savait aps trop si il avait eu un coup de .. froid ? Ou autre mais il ne semblait vraiment pas bien.
La myopie n'était pas le soucis actuellement (bien que vous auriez préféré n'avoir que ça). Mais vous n'étiez pas en état de vous souciez de ce que pensait Jane de votre problème de vue. Vous l'aviez donc laissé visiter la basilique tranquillement (qu'elle prenne son temps, ce serait encore mieux). Cependant, elle revenait vers vous, vous prenant le bras pour vous emmenez sur un banc (elle l'avait finalement remarqué). La demoiselle vous tendait de l'eau, mais à peine aviez-vous eu le temps de tendre le bras que vous vous crispiez : La vue complètement floue, et également un vertige qui se mêlait à votre mal-être. Sans que vous ne puissiez contrôler la trajectoire de votre corps, votre tête atterrie contre Jane.
Votre front bouillant et votre vue basse ne vous permettait pas de savoir ce qu'il se passait là, actuellement. Mais vous alliez essayer de vous redresser (sans succès). Vous resserriez votre cape sur vos épaules tandis que, même si les gestes sont trop durs à effectuer, sûrement que les mots réussiront à sortir.
- Je... crise... ané...mie..
Une phrase saccadée par les battements de cœur trop rapide, et son corps qui commence à buger (il ne l'avouera pas, mais sûrement le fait qu'il n'était pas seul pour une fois l'aidait peut-être à se calmer un peu : La présence de Jane le rassure dans un sens).
- Je ne sais pas trop...comment..c..calmer ç...ça..
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Sam 5 Jan - 4:48
Jane Austen
Ft. FyfyПривет МосковскийC’était bien la première fois qu’elle se retrouvait dans la situation inversée. D’habitude c’était elle qui faisait des crises comme ça, peut-être même des malaises un peu en mode random de temps en temps, mais ça c’était il y a longtemps, bien que maintenant elle faisait plus attention, en se couvrant bien par exemple, se dire qu’une grippe pouvait lui être mortelle l’effrayait un peu. Cependant là c’était son ami qui semblait ne pas être bien du tout, elle ne savait pas du tout ce qui lui arrivait et essayait de ne pas céder à la panique. Mais ce fut bien de trop quand il s’effondra la tête sur elle, on avait l’impression qu’il allait s’évanouir à tout moment, et c’était ce qui lui faisait le plus peur.
- Hey Fyfy tiens bon ! Tiens essaye de prendre ce sucre pour commencer !
Bon elle allait lui faire manger parce que en plein crise c’était compliqué, il galérait déjà à parler alors bouger une main allait être bien problématique. Elle l’avait un peu redressé, pour éviter qu’il ne s’endorme aussi et posa la main sur son front en fronçant les sourcils, il avait bien de la fièvre, donc comme il le dit une crise d’anémie. Il n’avait vraiment pas de chance quand même ça aurait pu arriver n’importe quand, mais en plein milieu de la balade… Bon, là une fois qu’il avait probablement mangé son sucre, elle le fit boire un peu, pour qu’il s’hydrate, le sucre devrait aussi le faire sentir un peu mieux normalement, Jane en avait encore dans son sac au cas où un seul ne serait pas assez. Oh, elle aurait pu.. Oui, elle va faire ça. Vu que madame avait deux bouteilles d’eau, elle prit l’autre et mis du sucre dedans, puis secoua la bouteille pour lui donner, ça allait être plus facile pour lui.
- Prends ça, ça sera plus facile que de manger un sucre, puis ça fait deux en un. Tu veux que l’on rentre ?
Votre anémie, vous la maudissiez plus que tout, surtout dans une situation pareille. Vous aviez réussi à entendre les mots de Jane "Fyfy". Un surnom. Première fois que vous en entendiez un du genre, mais vous n'aviez pas la foi d'avoir une réaction. Vous sentiez qu'elle vous avait redressé, et avait également posé sa main sur votre front (vous seriez presque déçu au moment où elle l'avait retiré (car elle avait l'air si froide)), elle vous fît manger un sucre, puis vous voilà hydrater. (c'était donc comme ça qu'on "guérissait" une crise d'anémie ?). Vous essayez tout de même de vous concentrer sur la demoiselle (bien que ce soit assez difficile). Vous meniez votre main à votre front, histoire de voir si vos mouvements sont plus faciles à effectuer (c'est le cas, merci le sucre).
- Je... je veux bien qu'on...rentre oui...
La respiration, encore saccadée, pourquoi vous essayiez de vous lever. Tanguant comme sur un bateau, vous manquiez de tomber, mais vous vous rattrapiez sur l'accoudoir du banc. Prenant une gorgée du mélange sucre-eau de la demoiselle, vous commenciez à marcher (bien trop lentement), à ses côtés.
- Je suis... désolé... de... gâcher cette balade...
Vous fronciez les sourcils, essayant de vous concentrer pour ne pas tomber tandis que vous étiez revenus à l'extérieur.
- A cause de moi tu n'as... pas... pu prendre autant de photo que tu voulais... donc vraiment...dé...solé.
Vous plissiez les yeux pour essayer de vous repérer, (c'était dur).
Jane Austen
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Mer 9 Jan - 18:23
Jane Austen
Ft. FyfyПривет МосковскийJane se releva du banc juste après lui, fronçant les sourcils. Peut-être que ça n’avait pas été une bonne idée de se promener comme ça, ils avaient été trop vite ? Marché trop vite ? Ou peut-être que le froid y était pour quelque chose aussi. Cela faisait longtemps que la britannique n’avait pas fait ce genre de crise, alors elle ne se rappelait plus trop ce qui pouvait les déclencher. Dans tous les cas elle ne devrait pas le laisser comme ça, ça ne se ferait pas. Elle ne lui en voulait pas de rentrer maintenant, surtout qu’il était pas bien, elle n’allait pas le laisser dans un coin et continuer de prendre des photos.
- Tu ne gâches rien du tout, c’est ta crise qui nous prend la tête ! Et ce n’est pas comme si c’était toi qui avais programmé l’anémie. Alors on rentre et tu vas te reposer ! C’est ce qu’il y a de mieux à faire.
Elle le suivit à l’extérieur, remettant ses propres gants qui l’avaient gênée pour prendre les photos puis observa la neige qui s’était mise à tomber entre deux. C’était vraiment beau à voir. Mais voir Fyodor galérer à faire trois pas l’était moins, donc elle le supporta, passant son bras autour de son épaule pour se tenir plus droit et éviter qu’il ne s’étale par terre.
- Et ne me dis pas que tu peux te débrouiller tout seul. On va prendre un taxi et rentrer !
La jeune femme l’emmena donc plus loin à un taxi, et le fit rentrer dedans, s’asseyant à côté de lui à l’arrière du véhicule, mais par contre elle n’avait aucune idée d’où habitait son ami, bien que ses affaires soient arrivées chez lui elle n’avait pas eu d’informations concernant ça.
- Dis Fyfy, tu peux dire ton adresse au chauffeur ? Je ne la connais pas et si tu veux je ferme les yeux pendant le trajet et me bouche les oreilles !
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