God save us, god save us all ! God hates us, god hates us all !T’étais clairement dans ton élément, là tout de suite. En fait, si t’avais pas été aussi con, t’aurais pu tenir un magasin dans le gen- Oui, non, t’étais justement pas si con que ça, et tu savais que t’aurais voulu toutes les garder pour toi. Sans exception. T’aurais fait passer une tonne de tests à chaque personne qui voulait s’en procurer une. Et surtout, tu te serais attiré les ennuis comme personne, c’était un peu ta spécialité. Tu te serais encore plus mêlé de ce qui ne te regardait pas, et dans ce monde, c’était la dernière chose à faire. Mais t’avais jamais rien fait comme les autres, tu prônais cette pseudo-rébellion que visiblement tes parents, et même tes frères et sœurs n’avaient pas l’air de prendre au sérieux. Tant pis pour eux, tant que t’étais bien, c’était le principal, non ?
Certes, t’aurais été nettement mieux si t’avais pu prendre là tout de suite cette arme en main. T’avais pas l’habitude d’attendre, t’étais plutôt du genre à vouloir tout, tout de suite. Certainement pas à céder ton désir du moment au premier venu. Bon, déjà ici, c’était première. Et de deux, t’étais d’assez bonne humeur que pour montrer de la politesse. C’était pas plus mal. Ce n’était pas parce qu’elle avait une gueule d’ange qu’elle était inoffensive en fait. Surtout qu’elle s’intéressait aux armes. Et qu’elle n’avait pas spécialement l’air très expressive non plus. En même temps, il n’y avait pas de quoi.
Tu regardes ses doigts, définitivement, ce n’est pas la première amatrice venue. Elle t’intrigue, oui. Parce que déjà, c’est inhabituel de trouver une femme dans ce genre de lieu, qui en plus commence à complimenter aussi l’arme en question. Et bien, pour une fois on éviterait peut-être de te prendre pour quelqu’un d’extrêmement bizarre. T’allais peut-être pouvoir profiter de l’occasion pour tarir tout d’éloges dans le coin. T’as tout de suite accroché un sourire sur tes lèvres, c’est toujours comme ça, quand quelqu’un a le malheur de commencer à te parler d’un de tes sujets de conversation préféré.
« ▬ Assez, oui ! Enfin, elles ont toutes quelque chose de spécial, je trouve. Mais celle-ci a quelque chose en particulier, elle a l’air particulièrement légère en fait, sans doute assez déstabilisant pour viser si on a pas vraiment l’habitude. Et le canon a aussi l’air très fin, en fait, elle a l’air un peu plus esthétique que celles qu’on peut croiser normalement. Vous….en collectionnez ? »
Pourquoi toi spécialement. C'était une question que tu te posais, et bizarrement, aucune réponse logique, normale, ne t'arrivait en tête. Quoi que aucune réponse ne t'arrivait en tête en fait. Mais tu avais été désignée. En soit... tu aimais bien ce dont à quoi tu fûs désignée. Ce que tout le monde sait, c'est que la mafia est une organisation illégale en possession d'arme à feu. C'est très logique dit comme ça. Cependant, tu dois bien l'admettre que vos armes sont... Bah elles le sont quoi. Peut être pas assez puissante, ou... bref, tu lui trouveras bien un point négatif à ces armes qui, pourtant, vous servaient pratiquement tout le temps. Pratiquement oui, car certains mafieux usent d'autres méthodes, comme Akutagawa par exemple.
Enfin bref, tu devais donc aller dans une ... tu sais pas si "boutique" pouvait bien aller avec la description "Endroit où des armes sont posées pour être observées sous tout les angles, voir même achetées parfois." Non non, ça ne collait décidément pas.
Le magasin d'armes n'était pas loin de là où tu étais, tu avais laissé tes cheveux détachés, et avais troqué tes éternels costumes noirs pour une simple robe. Histoire de ne pas risquer de se faire reconnaître, même si une jeune femme dans une boutique d'armes, ce n'est pas non plus quelque chose qui se fait beaucoup. Mais en soit, tu t'en fou.
Enfin arrivée au fameux magasin, tu étais étonnée de voir qu'il n'y avait pas vraiment beaucoup de monde. Dommage comme heureusement. Dommage car tu aurais pu te faufiler dans la foule sans soucis. Heureusement, car comme ça tu avais accès à chaque modèle en détail sans pour autant devoir pousser les gens. C'est contradictoire, mais bon, tu ne cherches même plus de logique en fait. - Un modèle d'arme avait attiré ton regard bleuté. Rien qu'à l'apparence, c'était une magnifique arme. C'est peut être ton côté mafieuse qui ressortait à ce moment là, mais disons qu'une arme de ce genre c'est...hm...
Tu t'approchais de ladite arme. Semblait-elle pas imposante, mais tu as, avec le temps, apprit à te méfier des petites armes qui semblent êtres insignifiantes. Car ce n'est généralement pas le cas, ou très rarement. - Tu avais voulu la prendre en main, mais une autre personne avait eut la même idée. Un rouquin - décidément, tu vois déjà un roux tout les jours au QG, et il faut que tu en recroises un là tout de suite.- Cependant, il semblait avoir le même avis sur l'arme en question. Gardant ton visage fermé tout de même.
- Je... oui, merci.
Tu pris la fameuse arme entre tes doigts. Positionnant d'ailleurs ces derniers parfaitement pour tenir cette arme. -tu avais l'habitude d'être armée en plus donc-. Elle est si parfaite. Hm...
- Je confirme, il est magnifique...
Hmmm...
- Vous aussi, vous aimez les armes de ce genre?
Franz Kafka
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Lun 5 Nov - 12:18
Franz Kafka
God save us, god save us all ! God hates us, god hates us all !T’étais clairement dans ton élément, là tout de suite. En fait, si t’avais pas été aussi con, t’aurais pu tenir un magasin dans le gen- Oui, non, t’étais justement pas si con que ça, et tu savais que t’aurais voulu toutes les garder pour toi. Sans exception. T’aurais fait passer une tonne de tests à chaque personne qui voulait s’en procurer une. Et surtout, tu te serais attiré les ennuis comme personne, c’était un peu ta spécialité. Tu te serais encore plus mêlé de ce qui ne te regardait pas, et dans ce monde, c’était la dernière chose à faire. Mais t’avais jamais rien fait comme les autres, tu prônais cette pseudo-rébellion que visiblement tes parents, et même tes frères et sœurs n’avaient pas l’air de prendre au sérieux. Tant pis pour eux, tant que t’étais bien, c’était le principal, non ?
Certes, t’aurais été nettement mieux si t’avais pu prendre là tout de suite cette arme en main. T’avais pas l’habitude d’attendre, t’étais plutôt du genre à vouloir tout, tout de suite. Certainement pas à céder ton désir du moment au premier venu. Bon, déjà ici, c’était première. Et de deux, t’étais d’assez bonne humeur que pour montrer de la politesse. C’était pas plus mal. Ce n’était pas parce qu’elle avait une gueule d’ange qu’elle était inoffensive en fait. Surtout qu’elle s’intéressait aux armes. Et qu’elle n’avait pas spécialement l’air très expressive non plus. En même temps, il n’y avait pas de quoi.
Tu regardes ses doigts, définitivement, ce n’est pas la première amatrice venue. Elle t’intrigue, oui. Parce que déjà, c’est inhabituel de trouver une femme dans ce genre de lieu, qui en plus commence à complimenter aussi l’arme en question. Et bien, pour une fois on éviterait peut-être de te prendre pour quelqu’un d’extrêmement bizarre. T’allais peut-être pouvoir profiter de l’occasion pour tarir tout d’éloges dans le coin. T’as tout de suite accroché un sourire sur tes lèvres, c’est toujours comme ça, quand quelqu’un a le malheur de commencer à te parler d’un de tes sujets de conversation préféré.
« ▬ Assez, oui ! Enfin, elles ont toutes quelque chose de spécial, je trouve. Mais celle-ci a quelque chose en particulier, elle a l’air particulièrement légère en fait, sans doute assez déstabilisant pour viser si on a pas vraiment l’habitude. Et le canon a aussi l’air très fin, en fait, elle a l’air un peu plus esthétique que celles qu’on peut croiser normalement. Vous….en collectionnez ? »
Tu continuais d'observer l'arme sous tout les angles possible. A vrai dire, tu voulais tout de même le meilleur des pistolets pour la mafia. Car, clairement, si votre but n'est pas de faire peur avec vos armes, autant vous prendre des pistolets à eau. Vert et orange de préférence. Ce serait puéril, et c'est justement ce que tu ne voulais pas. Que la mafia devienne une organisation aussi crédible que le tigre-garou faisant des menaces à Akutagawa. ... Comment ça c'était de la méchanceté gratuite? Hmm... quoi que si... c'est possible en fait. Mais à vrai dire, tu ne peux pas t'empêcher de te montrer hostile envers lui, une genre d'habitude dont parfois, tu ne faisais même pas attention. Enfin. Après avoir observé l'arme, tu la donnait au rouquin à tes côtés.
- Je suis d'accord avec vous, mais sa légèreté peut toujours être un atout si on la transporte sur nous.
Un détail des plus importants. Car, cela pourrait être un gros désavantage si à la mafia, vous vous baladiez avec des armes pesant dix kilos. Donc c’était justement ce que tu cherchais. Une arme redoutable, mais aussi légère. Cependant, la question du rouquin te fît tiquer, puis légèrement sourire, avant que ce sourire s’efface aussi vite qu’il était venu. Tu collectionnes les armes, dans un sens. A vrai dire, tu n’en avais pas mit dans une vitrine à la vue de tous chez toi. Mais disons que tu en possèdes toujours sur toi, et la collection de la mafia peut être aussi considérée comme la vôtre. Alors tu ne sais pas trop comment répondre sans pour autant paraître… suspecte. Du moins, que le rouquin ne te dévisage pas en pensant que tu faisais des choses illégales. Bien que ce soit vrai, mais autant cacher ça tout de même. Vaudrait mieux…
-Et bien… on peut dire ça, oui.
Tu fis un petit sursaut, tu avais dit que tu allais tenter de ne pas paraître bizarre, et voilà que c’est raté… Bien joué, Higuchi. Tu espérais juste qu’il n’allais pas te questionner sur cette réponse… bizarre. (Toi, stresser ? Nonnn, à peine).
-Ennfinnn, disons que je trouve ces objets très intéressants, tantôt dans leur structure que dans leur fonction…
Franz Kafka
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Lun 3 Déc - 11:39
Franz Kafka
God save us, god save us all ! God hates us, god hates us all !Finalement ton regard a quitté l’arme pour se porter sur ton interlocutrice. Assez mignonne d’ailleurs. C’est pas encore interdit de regarder les gens, si ? Surtout si c’était pour leur faire des compliments. Que tu garderais pour toi, oui. T’allais quand même pas commencer à balancer à une inconnue au choix une phrase bateau, ou risquer de passer pour le mec lourd, et chiant du coin.
Alors qu’elle avait apparemment les mêmes centres d’intérêt que toi. Ou en tout cas un. Le plus grand que t’avais même. Et puis elle s’y connaît. C’est assez rare. Alors dès qu’elle ouvre la bouche, qu’elle dit quelque chose, t’es tout ouïe d’un coup. Ça change de d’habitude. Où tu décides souvent de t’énerver avant même la fin de la discussion. Non, là t’as pas l’once d’un énervement qui te frôle. Ce qui est plutôt…Encourageant ? Clairement.
« ▬ C’est sûr, oui ! Puis c’est nettement plus pratique aussi si on veut que ça passe inaperçu. Et une fois qu’on s’est habitué au maniement, ça ne doit plus poser de problèmes. »
Oui bien sûr. Tant que t’y es, dit lui clairement que tu te balades toujours avec une arme sur toi. En toute occasion. Très rassurant. Enfin. Tu remarques sons sourire. Rapide, mais présent. A vrai dire, ça t’a aussi fait sourire. Continue sur cette voie, t’auras l’air d’un con fini. Tant pis. C’est bien mieux que de tirer la gueule. La réponse, tu l’attends presqu’impatiemment. Tu ne sais même pas pourquoi. C’est pas comme si c’était quelque chose de très important.
T’allais pas lui demander non plus à la voir sa possible collection. Tout comme t’allais pas maintenant tout de suite lui proposer d’aller voir la tienne. Niveau tendancieux, c’était assez haut quand même quand on ne connaissait pas la personne. Mais sa réponse te fait légèrement pencher la tête. Ce n’était pas une réponse commune. Peut-être qu’elle voulait en faire une, mais n’en avait pas l’occasion ? Elle manquait de place ? Ou simplement vivait avec des personnes qui ne l’accepterait pas ? Possible. Beaucoup trop de possibilités même.
« ▬ J’comprends totalement, d’habitude les gens trouvent ça bizarre, mais…Elles ont vraiment toute quelque chose de spécial ! Je sais pas pour vous, mais personnellement je pourrais rester toute la journée ici, je serais certain de jamais m’emmerder. Vous…en avez une préférée, ou alors une préférence pour les armes courtes ? »
A vrai dire, ta conversation innattendue avec le rouquin t'aurait fait presque sourire. Il avait l'air connaisseur, et tu pourrais lui demander des conseils, mais... non. Il ne fallait pas que tu crames ta couverte de demoiselle de la mafia. Ce ne serait vraiment pas une bonne idée. Essayant de paraître naturelle et calme, tu esquissais même.. bah tient, un léger sourire. Essayons d'être agréable le temps d'instant. A ce qu'il paraît, tu étais douée pour jouer la comédie, alors tu allais en profiter pour cet instant hein. Ca pourrait être plutôt marrant de jouer comme sur une pièce de théâtre. Bien que ce soit totalement inutile, con, et puéril. Enfin.
- Je suis tout à fait d'accord avec vous !
Surtout que ça passe inaperçu oui. C'était le but numéro un des armes de la mafia. Que vous puissiez vous défendre avec une arme cachée durant tout le combat. Légère, discrète... ce sont les notions les plus importantes pour toi, et toute les armes de ce magasin méritaient d'être passée au peigne fin pour que tu trouves L'ARME qu'il vous faut. Mais, clairement, là tout de suite, tu n'avais pas le temps de faire ça. Peut être plus tard, mais actuellement, tu continuais ta conversation. Conversation qui te plaisait de plus en plus. Etonnant tient.
- C'est pareil pour moi, bien que généralement, les personnes qui trouvent cela étrange sont celles qui ne sont pas ouverte d'esprit. Ou alors, elles sont juste débiles. Ehhh, j'ai une préférence pour les grosses armes, bien que les armes courtes ont tout aussi bien un charme quelconque.
Tu hochais la tête, acquiesçant toute seule à tes mots.
- Vous cherchez une arme en particulier d'ailleurs ?
Franz Kafka
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Mer 12 Déc - 10:36
Franz Kafka
God save us, god save us all ! God hates us, god hates us all !Est-ce que c’était vraiment une conversation normale. Pour un lieu comme celui-ci, oui, totalement. Mais quand même. T’aurais pu parler du beau temps, de n’importe quoi et pas de l’arme qui vous avait attirés en même temps. Mais bon. Ca ne semblait pas lui déplaire la tournure de cette conversation alors t’allais pas faire l’effort de te faire chier et de trouver un sujet nul et chiant. Qui la ferait peut-être fuir elle aussi. Ce qui serait dommage parce que pour une fois tu sociabilisais calmement et tu viendrais presque à apprécier la personne, si ce n’était pas magnifique. Bientôt un miracle allait se produire sans doute. T’avais même troqué ta moue habituelle de semi-bouledogue pour un sourire. Ouais non, quelque avait changé. Rien que le fait de pouvoir parler tranquillement d’armes, oui. Trop peu de gens les appréciaient à leur juste valeur il fallait dire.
Puis son point de vue est intéressant, ça te permet de creuser un peu plus le tiens. T’es pas si fermé que ça au final, non. Moins que tu ne le pensais. En même temps elle parle de choses qui vont dans ton sens. Donc t’es pas con au point de tout refuser en bloc. Quand même. Mais t’es nettement plus patient que d’habitude. Parce que parfois, t’avoues quand même t’énerver pour vraiment rien. Juste parce que c’est trop calme, que la discussion t’emmerde aussi. Puis t’aimes juste ça en fait. T’as nettement plus l’impression de vivre en t’énervant qu’en restant les bras ballants.
« ▬ On va pas se cacher que la plupart des gens doivent avoir un diplôme élevé en connerie. Le pire c’est que ce seront sûrement les premiers à râler contre la fermeture d’esprit alors qu’ils font la même chose. Ah, je peux comprendre ça en impose plus. C’est moins courant aussi, enfin dans le public.Ca donne un sentiment de puissance, plus que les légères. Mais ces dernières sont généralement un peu plus travaillées je trouve. »
Ca pouvait être joli et pas mal les petits détails, oui. Même si ce n’était pas le but premier d’une arme. Mais bon. C’était toujours plus agréable de pouvoir tenir quelque chose d’esthétique hein.
« ▬ Aah, non pas spécialement, Je voulais surtout venir voir ce qu’il y avait comme nouveauté, et franchement je ne peux pas dire que je suis déçu ! »
Tu te demandes tout de même si cette conversation avait une tournure normale. Dans un endroit remplis d'arme, oui, c'est normal de parler de cela, mais ce qui était le plus étonnant, c'est le fait que tu sociabilises. A la mafia, tu dois te faire passer pour quelqu'un de froid, qui doit, dans une certaine mesure, avoir une autorité, surtout que tu es la seconde d'Akutagawa. Enfin, tout ça pour dire que pour une fois que tu parles à quelqu'un sans avoir d'arrières pensées (aka: le tuer), ça te ferait presque plaisir, sans pour autant cacher le fait qu'il semblait être une personne agréable à la conversation, et pas comme à la mafia où tout le monde n'est qu'un mur sans mots, sans émotions.
- Je suppose que parfois, c'est même plus qu'un diplôme en connerie vu certaines personnes, mais bon, nous ne pouvons rien n'y faire. Eh, oui, les armes plus travaillées ont également un charme, c'est sûr, mais je vise vraiment le plus pratique, bien que ça ne m'empêche pas de prendre quelques armes aux décorations fines et magnifiques.
Est-ce que vous étiez vraiment en train de faire des compliments à des objets avec un potentiel mortel pour ceux qui sont touchés par ça ? Oui. Est-ce que ça vous pose un soucis ? Non.
- Ah oui, je comprends ! Je ne suis moi-même pas déçue des trouvailles que j'ai aperçu.
Tu souriais inconsciemment tandis que ton regard se déposait sur une vitrine où il semblait avoir un peu de monde, tu lançais un vif coup d’œil, et tes yeux s'illuminaient d'une lueur malicieuse, comme un enfant devant ses cadeaux de Noel.
- Vous voyez l'arme dans la vitrine ? Elle est si belle! Mais si rare.. C'est un Nambu Type A, elle a été fabriquée en petit nombre, mais elle est dotée d'un charme... Dommage qu'elle ne soit pas vendue... Vous la connaissez ?
Franz Kafka
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Mer 9 Jan - 22:35
Franz Kafka
God save us, god save us all ! God hates us, god hates us all !T’allais passer un peu plus de temps que prévu finalement dans le magasin. Est-ce que ça allait déranger quelqu’un ? Non. Au pire tu le dégagerais, ouais.Totalement. Le premier qui viendrait vous faire une remarque. Non il avait pas le droit de faire une remarque ou de vous regarder mal. C’était votre endroit, votre moment, votr- Oui bon, stop tu la connais depuis une minute, elle aime les armes, comme toi et c’est tout. Tu ne vas pas te l’approprier ou quoique ce soit. Tu la laisses vivre et si elle veut partir, grand bien lui fasse. Mais ce n’est pas le cas pour le moment. Heureusement. Tu bénis ce Dieu que t’as abandonné depuis longtemps – toujours ?-. Il doit être étonné, avec un peu de chance il te remerciera d’une manière ou d’une autre, oui. Mais arrête de te faire des films aussi. Pourquoi il faut que tu t’emballes toujours en parlant d’armes aussi.
« ▬ Ah bah c’est certain. Je connais pas les termes exact, mais y en a qui doivent être les descendants directs de la connerie elle-même tellement que c’est incroyable. J’crois que ce sont des cas perdus, totalement. Mais o u i, elles sont plus personnelles, et c’est tellement beau. Je peux comprendre, après tout ça ne servirait à rien d’avoir une belle branche d’arbre décorée et magnifique dans son salon alors qu’on voulait quelque chose pour se défendre. Vous avez pas mal les pieds sur terre, je me trompe ? »
A quel moment un putain d’européen demandait à une asiatique – quoique, elle était blonde-, avec un accent autrichien de confirmer ses traits de personnalités. En regardant des armes. En ayant des armes en main, même. Non mais quelque chose ne tournait définitivement pas rond.
« ▬ Il faut dire que ce magasin est assez complet ! Et puis personnellement, je trouve que ça fait une bonne sortie, on se change plus les idées qu’en se baladant juste dans la rue, les mains dans les poches là. »
Parce qu’en essayant de ne penser à rien, on pensait à autre chose, oui. Et généralement de plus mauvais. Bref. T’étais content là tout de suite. Même plus que ça. Et. Ca allait en s’arrangeant. Elle venait de te parler d’une arme. Que tu ne connaissais pas du tout. T’en avais l’impression. C’était rare. Alors tu l’écoutais attentivement. Même plus que ça. Beaucoup trop fasciné.
« ▬ Ouais ? J’avoue je ne l’avais jamais regardée et….J’admets que vous m’apprenez quelque chose, je ne sais même pas pourquoi je n’en ai pas entendu parler alors qu’elle est…Magnifique ? C’est vraiment…Dommage qu’elle ne soit pas mise au grand public quand même. Une arme pareille, ça ferait des ravages, et pas que littéralement parlant. Vous êtes tombée dessus comment ? »
Ce n'était pas du tout normal que tu sois aussi calme dans un tel lieu, et surtout que tu gardes cette conversation avec le rouquin. Mais bizarrement, il t'intriguait, te fascinait dans un sens. Généralement, les hommes qui croisent des femmes adeptes des armes : ils fuient. Pensant que ces dernières préparent l'assassinat de leur mari (best cliché). Mais lui, non. Il avait même l'air de te respecter dans un sens, chose rare, surtout quand tu es à la mafia, où c'est plutôt toi qui respecte les autres sans avoir la même chose en retour. Tu en as pris l'habitude, certes, mais ça fait toujours du bien de voir que le respect est encore une notion connue chez des personnes (même des inconnus rencontrés il n'y a même pas une heure). Tu esquissais encore un sourire, bien plus doux, bien plus sincère (bien plus vrai).
- Ahh ! Ca ne m'étonne pas, cette arme n'est pas extrêmement connue, pourtant, elle est utilisée par pas mal de personne, notamment par l'armée impériale Japonaise ainsi que dans la marine ! Egalement, elle a été utilisée durant la Seconde Guerre Mondiale.
Cette connaissance de cette arme est assez effrayante quand on y pense. Mais bon, quand on est passionné... ça paraît moins effrayants... n'est-ce pas? (tu crois? ) Enfin, passons, tes yeux étaient toujours dirigés vers cette arme que tu as pu tenir dans tes mains, une seule fois, et c'est sans doute l'un de tes grands souvenirs qui t'a marqué (bien qu'ils ne sont pas nombreux). Tu allais demander au rouquin si il connaissait cette autre arme, mais sans que tu ne le repères avant (erreur de débutante), des hommes qui se faisaient passer pour des clients se retournèrent, pointant leurs armes sur vous (et les clients innocents). Belle approche. Ils voulaient la caisse. Cependant, ils étaient malins : ils lancèrent une grenade fumigène dans votre direction pour vous dissuadez de partir car vous ne saviez pas où étiez les armes.
Bien que rien n'était perceptible, tu essayais de repérer la tête rousse, ce serait con qu'il soit touché par l'une des armes qu'ils avaient complimentés il y a à peine une minute. Marchant dans la fumée, tu saisis une manche, mais tu ne sais pas à qui elle appartient, espérant que ce soit celle du rouquin pour que tu puisses élaborer un plan.
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