This gun is. MINE.Qu'est ce que tu ne ferais pas pour des armes à feu. Des petites merveilles de la nature, et Dieu sait à quel point tu adores ces merveilles. Alors oui, nombreuses sont les personnes qui trouvent cette passion bizarre. Autant dire que tu t'en fout de cet avis. Tu en as strictement rien à foutre. Et puis, après tout, quand on est un traître, difficile de se dire que simplement marcher dans les rues peut être un danger, car on peut être chopé à chaque coin de rue par un américain membre de la Guilde, ou même pas un membre d'une organisation alliée, qui sait. Alors avoir un petit pistolet sur soi, rien qu'un petit -n'y croyez pas-, ce n'est pas si dangereux.
Cependant, toi, tu es capable de tout pour ces armes. Absolument tout. Si bien que parfois, tu vas même au marché noir pour les trouver. Et, heureusement que tu avais bougé ton derrière pour y aller ce jour là. Tu avais trouvé LA perle rare de toute les armes réunies. Il te la fallait. Elle est discrète, mais très puissante, et la puissance, ça te connait. Mais, le vendeur avait décrété te donner rendez-vous plus tard pour te la donner en mains propres. Bien. Soit. Tu n'es pas connu pour ta grande patience, mais c'est pas grave, pour le coup, tu pouvais bien faire un exemple. Après tout, pourquoi ne pas être patient pour une si belle chose, hein ?
Trois jours s'étaient écoulés, et te voilà déjà prêt. Habillé, heureux. I m p a t i e n t. On aurait dit un enfant le jour de Noel, en attente d'ouvrir ses cadeaux au pied du sapin. Sauf que là, ton cadeau, c'est une arme. Une chose illégale dans certains pays. Mais qu'est ce que l'on s'en fout de l'illégalité. Toute façon, tu plonges dedans pratiquement tout les jours, alors bon hein.
Tu étais toujours avec ton manteau sur les épaules, une petite arme cachée dedans. Tu étais en avance, c'était rare... Ouais, vous savez, tu es ce type qui arrive trente minutes après l'heure indiquée pour un rendez-vous quelque part. Maiiiis, c'est pas tellement ta faute, tu aimes prendre ton temps... ou faire chier, c'est peut être le cas en fait. Tu attendais donc la venue du vendeur. Et, OH GOD. Il arrivait enfin, un sac aux allures discrètes en mains. C'était ton précieux qu'il tenait là. Cependant, tu avais remarqué qu'un rouquin était également là. Quoi ? Un civil curieux? Dommage que le meurtre soit illégal, tu l'aurais bien tué pour tester ton jou- Attends, qu'avais-tu pensé il y a quelques minutes ? Ah oui, tu plonges dans l'illégalité tout le temps... Tu t'étais approché du vendeur, le sourire -malsain- aux lèvres.
- Ahhhh! Bien! Donnez moi tout ça, je vous paye, et on en parle plus!️ 2981 12289 0
Franz Kafka
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Mar 20 Nov - 20:27
Franz Kafka
God save us, god save us all ! God hates us, god hates us all !T’avais rarement été aussi excité de ta vie. On aurait presque pu dire que t’étais joyeux, une ombre de sourire sur tes lèvres. Un presque sourire vrai, franc. Pas sarcastique comme t’avais l’habitude d’arborer. Et intérieurement, t’étais encore pire qu’un gosse le matin ou le soir de Noël. Tout dépendait de quand on recevait les cadeaux. Parce que la messe, tu t’en serais bien passé. T’étais insupportable ouvertement en espérant que tes parents ne te prennent plus avec eux les autres années. Mais même piquer la moitié des fonds de la collecte quand le panier était passé près de toi n’avait pas suffi. Par contre t’avais bien senti la claque de ton père et l’absence desdits cadeaux. Une grossière erreur. Que tu n’as plus jamais réitérée, parce que tu avais été assez intelligent pour ne plus la refaire. Te contenter de passer pour extrêmement malade. Mais on t’y avais quand même traîné, comme quoi la force et la foi de Jésus réussirait à te guérir au plus vite. Ouais. T’avais juste réussi à le refiler à ta sœur et à tes voisins. Tant mieux. T’en gardais toujours un bon souvenir. Nettement moins que la fois où on t’avait demandé de participer à la crèche vivante. Ouais, la première et la dernière fois parce que t’avais délibérément laissé tomber ton cierge en espérant que ça enflamme le foin et la construction en bois en même temps. Bon peut-être pas, parce que t’étais à l’intérieur, avec des stupides petites ailes, mais au moins on t’avait sorti de là eet on avait mis ton geste sur le compte de la fatigue. Parfait.
Soi ça n’avait strictement rien de Noël aujourd’hui. T’avais juste trouvé une arme, une arme tellement belle et intéressante que tu n’avais pas arrêté de penser à elle depuis qu’on t’avais donné ce rendez-vous, pour pouvoir l’acheter. Enfin, te l’approprier, tu te doutais que les papiers ne seraient pas en ordre, s’ils étaient existant. Et que ce n’était certainement pas la manière la plus légale de se la procurer. Mais il était impossible de la trouver en magasin, t’avais déjà vérifié. Alors faire une connerie, pour un truc pareil, ça valait totalement le coup. T’en étais certain. Pour l’occasion t’avais même fermé ton magasin plus tôt. Tu t’étais habilél de manière assez classique, t’aurais été discret sans tes cheveux, mais fallait pas non plus exagérer. Sinon t’aurais vraiment paru louche.
T’étais arrivé un peu en avance, pas trop non plus, t’avais assez vite reconnu le vendeur, et dès le départ, t’aurais du sentir quelque chose. Quelque chose de louche. On aurait dit qu’il essayait de te baratiner. Alors que t’étais vraiment pas patient de base, et qu’en plus tu détestais qu’on tourne autour du pot, surtout lorsqu’on ne te parlait pas dans ta langue natale. Parce que tu ne comprenais pas tout et que t’avais l’impression d’être le dernier des cons. T’avais juste compris qu’il voulait aller un peu plus loin pour…Aucune idée. Peut-être pour que ce soit plus discret. Ce qui serait logique. T’avais lâché un léger grognement, avant de le suivre, les mains dans les poches, attentif à ce qui pouvait se passer.
Et y avait un nouveau venu. Un acolyte ? Si c’était le cas, ça puait la merde. Merci mais un deux contre un, ça te tentait pas du tout. T’avais un peu ralenti le pas. En fronçant les sourcils, en arrêtant même un peu de t’occuper de ta clope entre tes lèvres. T’as un peu resserré ton poing dans une de tes poches, t’es prêt à réagir s’il le faut, mais ce mec, il a juste l’air…D’un potentiel acheteur ? Ouais, totalement. Alors non. Juste non. Tu lances un regard au vendeur, qui d’ailleurs te fuis étrangement. Ouais ? Non, clairement non.
« ▬ J’crois bien qu’on a un malentendu. Parce qu’à moins que Monsieur n’ait un deuxième sac dans sa poche ou je ne sais où, je pense que c’est à moi qu’il faudrait le donner. »
This gun is. MINE.D'accord. Tu commences peu-à-peu à comprendre. C'était un autre acheteur, à tes côtés, et non pas un vendeur lambda. Ok. Ça par contre, ça fait chier. Surtout qu'après ses mots, le vendeur allait en sa direction. C'est une putain de girouette cet homme. Cependant, tu gardais tout de même ton calme. Le rouquin semblait plus âgé que toi, et tu n'étais clairement pas dans l'envie immédiate de te prendre la tête avec un de tes aînés de ce monde. Doucement, tu reculais de quelques pas. Fixant le rouquin, puis le vendeur. Tes yeux comme une balle de tennis. Jonglant entre deux camps. Tu soupirais, retirant tes mains de ta doudoune, simple petit sourire maléfique au coin de tes lèvres.
- Et pourquoi serait-ce à vous qu'il devrait donner cette arme ?
Un pas, puis un autre. Tu aurais bien siffloter, mais non. Le chant de la rue était suffisant pour mettre un son à cette scène complètement débile pour certains. Mais absolument pas pour toi. Tout ceci avait une importance pour toi. Et une grande importance. Alors certes, tu n'arriverais pas à décrire cette importance, cette chose si précieuse à tes yeux. Mais pourtant, elle est tout de même présente. Quelque part. Et sans doute que quelqu'un remarquerait cette chose. Ou peut être pas.
Le temps de toute ces pensées, le vendeur avait sortie la fameuse arme. Tu pouvais apercevoir les reflets qui dansaient dessus comme des petites étoiles aux milles lueurs. Tu soupirais, encore, te rapprochant désormais des deux hommes.
- Par contre oui, y'a bien un malentendu.
Tu pris l'arme entre tes doigts. La regardant. Tu reculais de deux pas. Souriant, penchant même la tête.
God save us, god save us all ! God hates us, god hates us all !Ton agitation, ta joie, absolument tout ce qui était positif que tu pouvais contenir était totalement retombé. En quelques secondes. A la vue de cet homme. Qui n’avait encore rien fait, non. Du tout. Mais ça puait juste la merde. Même pas son apparence. Encore heureux. Parce que t’aurais pas vraiment voulu rester trop longtemps dans une ruelle avec quelqu’un qui puait juste la merde. T’avais pas un odorat super développé, mais quand même tu pouvais te permettre de faire un minimum la fine bouche à ce niveau-là. Et ce n’était pas non plus trop demandé de sentir un minimum bon. Ou même juste rien hein. Bref. Le vendeur semblait venir vers toi. Heureusement. T’as pas envie de réfléchir très longtemps, même si ce qu’il dit n’était pas faux, t’avais aucune raison valable. Mais t’allais pas le laisser gentiment prendre l’arme non plus.
« ▬ Parce que très visiblement, j’étais le premier arrivé, ça me seble déjà pas mal comme explication. »
Tu restes quand même sur tes gardes, surtout en le voyant marcher là comme ça. Pour ta part, tu ne bouges pas trop, tout simplement parce que t’es plus proche du vendeur, de l’arme. Une position plus favorable que celle de l’autre en tout cas. Donc tu vas en profiter oui. Ce serait un peu mieux. D’ailleurs en parlant de l’arme, elle est juste là. Tu l’observe, quelques secondes, avant de reprendre tes esprits. Il s’approche un peu trop près là par contre. Même beaucoup trop près. Tu hausses légèrement un sourcil quand il prend la parole. Mh. Oui un énorme malentendu. Sa présence, son existence, à peu près tout qui le concernait, oui.
Ah bon.
Il voulait la jouer comme ça. Très bien. Non tu ne l’avais absolument pas vu venir. T’aurais pu par contre. Enfin, t’aurais pu t’en méfier un peu plus. Tu soupires un peu. Parce que tu te désespères. Beaucoup même. Bon, il te désespère aussi, tu ne va pas le cacher. Il n’y a aucune raison de l’épargner de ta mauvaise humeur ni même quoique ce soit.
« ▬ J’crois pas, non. »
Mais quelle répartie. Incroyable. Enfin. Tu pourrais tout simplement essayer de trouver un moyen calme pour une fois d’arranger la situation. Bon. Tu pourrais le faire dans une situation un peu plus normale que ça, mais tant pis. Tu te tournes vers le vendeur. Il pourrait sans doute être un minimum utile là, non ? T’espères. Tu peux tenter quand même.
« ▬ Je peux vous donner le double, eeet on en parle plus. »
Bien. T’as réussi à ne pas encore t’emporter. Pour une fois. Tu portes ton regard sur l’autre là. que t’as daigné quitter du regard quelques secondes ouais.
« ▬ L’affaire eest donc réglée. Alors ce serait gentil si vous pouviez enlever vos mains de mon arme. »
This gun is. MINE.Les interactions sociales et toi... ça faisait deux. Voir plus. Donc tu n'allais pas avoir beaucoup de répartie face au rouquin. Enfin, en temps normal, tu as du répondant. Mais à vrai dire, le temps de formuler tes phrases, attendre qu'il réagisse pour ensuite recommencer ces étapes. C'est pas que c'est fatiguant... mais ça te fait chier de faire autant d'effort pour une chose aussi minime que ça. Enfin, pour une arme en soit... ce n'est pas quelque chose de totalement minime. Mais bon... ouais, tu as la flemme, Tim. Cependant, tu pouvais remarquer que le rouquin n'avait pas non plus énormément de répartie. Wow. Toi qui voulais un peu d'ambiance, bah tu n'allais pas être servit tout de suite. Tant pis, tu auras toujours une merde pour t'occuper aujourd'hui. C'pas une chose rare pour toi.
- Hmmm, ce qui n'est pas faux, en effet. Cependant, ne dit-on pas "Les meilleurs choses en dernière" ou un truc dans le genre ? Bref, on s'en tape, tout ça pour dire que même si vous étiez le premier, c'est à moi que revient cette arme.
Tu voiiis, tu savais très bien que tu n'allais pas du tout avoir de répartie et de quoi être convainquant. Ahhhhh, Burton. Tu devrais vraiment abandonner ce combat contre la vie, c'est fatiguant, ennuyant, et bordel, tu es juste nul à ça. Mais pourtant, tu continues à t'obstiner à faire... attends... on parlait de quoi déjà ?
- Le double ? Incroyable, vous êtes doué pour les enchères, malheureusement, je ne peux pas vous donner MON arme étant donné que j'en donne le triple. Désolée de vous décevoir.
Oh que N o N l'affaire n'était pas réglée. Tu es têtu, con, débile, obstiné et tu ne lâcheras jamais cette arme, il faudrait qu'il te passe sur le corps pour toucher cette merveille. Il veut de la fite, il a qu'à demander après tout.️ 2981 12289 0
Franz Kafka
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Lun 3 Déc - 10:09
Franz Kafka
God save us, god save us all ! God hates us, god hates us all !Une bataille en maternelle. C’était presque ce que vous étiez en train de préparer, non ? Alors que l’enjeu était loin d’être un sac de billes. Ni même ton. Putain. De. Vélo. Encore maintenant y penser t’énervait. Est-ce que c’était exagéré de s’être emporté, et d’avoir enlevé la vie de quelqu’un parce qu’il avait touché à ton vélo ? Bien sûr Franz, pourquoi tu te posais la question même. Enfin. Tu savais qu’il n’y avait pas que ça qui avait joué. Heureusement. Sinon t’aurais sans aucun doute plus aucun membre à l’heure qu’il était. Peut-être même que tu serais mort d’ailleurs, et ce serait un peu triste. Triste parce que tu n’aurais pas pu voir cette arme. Pas pu parler avec ces charmants HoMmEs. T’avais bien senti ta main légèrement tressaillir. Un spasme comme un autre. Un spasme signe avant coureur d’une certaine colère ? Ouais, sans doute. Pire qu’un gamin. Mais en même temps, t’as tellement rêvé de cette arme, tu l’as tellement voulue. Que tu ne veux pas la voir passer sous ton nez comme ça. Et bon, tu savais que tu ne pourrais pas en retrouver une deuxième si facilement. Lui aussi, sans doute. Il devait s’y connaître un minimum. Mais qu’est-ce qu’il bavait même. Pourquoi est-ce que l’Allemand, l’Autrichien même plutôt, n’avait pas encore été reconnue comme langue officielle. C’était un peu chiant là de devoir se concentrer.
« ▬ J’en ai strictement rien à foutre des proverbes, ou de ce qu’on peut dire. Je sais juste que j’étais là, avant, que je l’ai vue, avant, que je l’ai sans doute demandée aussi a v a n t, donc c’est normal que je puisse l’avoir en premier. »
Une logique tellement égoïste. Mais est-ce que c’était grave ? Non. Ne pas être égoïste serait presque un crime. Ce serait surtout signer son arrêt de mort à la vie. T’aurais rien eu en restant dans ton coin bien gentiment à te faire marcher sur les pieds par les autres. C’était même inconcevable. Nul. Bien plus que ça. Et. Est-ce qu’il se foutait de ta gueule actuellement. On aurait dit. Bon, vu que tu l’aimais pas, t’avais décidé que c’était du foutage de gueule et qu’il devrait payer pour ça, totalement. Tu lâches un léger grognement même.
« ▬ Ouais, ouais, ta gueule. L’appelle pas comme ça, parce que ça m’est égal d’en donner le quintuple ou le dixtu…Dix fois plus, et à la fin, elle sera donc à moi et certainement pas à un…un verschwinde comme vous là. »
Tu tombes déjà à court de vocabulaire ? Non, même pas, parce que les insultes c’est le premier truc que t’as appris en fait. Donc c’est juste que grâce à ta patience légendaire, t’en perds tes mots. Soit. Tu soupires un peu et tu t’avances vers lui au final, geste assez con en sachant qu’il a une arme en main, mais qui sait, peut-être qu’elle n’est pas chargée.
This gun is. MINE.Tu souriais. Sans aucune raison, si ce n'est que cette situation t'amusait énormément ! Tu t'empêchait même de rire. C'est dingue à quelle point tu pouvais avoir des surprises à chaque fois que tu te levais de ton lit ce matin. Toi qui ne voulais pas parler à quelqu'un, et juste prendre ton arme et te casser, te voilà conquis par un face à face pour cette dernière. A croire que tu n'étais pas le seul à être passionné par les armes. Bon, en soit, ce n'était pas si étonnant, mais bon. Enfin bref, tu fixais le rouquin.
- Ah oui? Dommage, connaître des proverbes enrichit.. les connaissances humaines... mais autant dire que vous êtes complètement con alors.
Est ce que ça a du sens ? Tu n'en as pas l'impression. Mais... au pire on s'en tape. Tu as la flemme de faire des bonnes phrases avec du sens. Bien que tu as cette flemme depuis que tu sais parler en fait... alors ça devient légèrement problématique. Tu devais admettre que la réaction du rouquin face à tes paroles était soit: Désespérante, soit drôle, soit inqualifiable.
- Hannnnnnnw, c'est si... touchant de se "battre" en faisant des enchères. Malheureusement, apprenez cette phrase par cœur " Cette arme n'est pas à moins car l'américain va partir avec."
Tu étais fier de ta répartie qui touchait le sol, voir le sous-sol. Voir la cave du sous-sol venant au noyaux terrestre. Bien. Soupirant, tu gardais ton arme en main, la regardant dans tout les détails.
- Vraiment splendide, et je pense que...
Allez hop. Tu sortais ta demoiselle (aka ton arme d'argent que tu aimais particulièrement)
- Deux armes contre un rouquin.. voyons voir ce que ça donne..️ 2981 12289 0
Franz Kafka
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Mer 5 Déc - 22:48
Franz Kafka
God save us, god save us all ! God hates us, god hates us all !Pourquoi il souriait. Encore. T’avais envie de le lui faire ravaler. Là maintenant tout de suite. T’avais même pas mal d’idées pour le faire hein. Mais aucune n’était spécialement légale, toutes allaient t’apporter des problèmes. T’en avais besoin là maintenant ? Non. Tu t’en foutais ? Oui. Mais tu pourrais te permettre de le faire une fois que t’aurais ton arme entre tes mains. Et ta nouvelle arme, pas celle que t’avais déjà sur toi. Et en plus. En plus il continuait de t’insulter. Tu bouillais intérieurement. Littéralement. T’avais envie de lui éclater la gueule contre l’asphalte là tout de suite. Ou le mur. Absolument tout ce qui pouvait faire mal. Mais si tu te montrais trop violent. Peut-e^tre que le vendeur ne voudrait plus te céder l’arme. Ou alors il aurait peur ; Peur et impressionné, donc il allait te la donner. Enfin. Te la vendre, oui. T’allais pas la voler non plus hein.
« ▬ Mais qu’est-ce qu’on en à foutre des connaissances humaines. C’est pas elles qui vont t’empêcher d’avoir mon poing dans ta gueule ou non au final en fait. Ouais c’est ça. Bah je connais bien un autre proverbe, c’est celui qui dit qui est. »
Donc c’était l u i le con. Non mais. Non mais franchement. S’il voulait la guerre, il l’aurait, et rapidement hein. Il suffisait d’un mot. D’un geste même, oui. Qu’il le demande poliment ou non, ça marcherait. Mais qu’est-ce qu’il bavait encore là. Franchement. Ah parce que c’était un américain en plus. Et bien…Et bien rien du tout. C’était juste mal, voilà.
« ▬ Ah bah c’est clairement pas se battre ça. C’est ça ouais, il va surtout s’en trouver une autre et se la mettre dans le cul. Parce que c’est bizarre, j’ai pas entendu d’enchères plus hautes donc bon. »
Ouais. C’était donc à toi, même si ça allait te coûter sans doute une petite fortune, qu’est-ce que ça pouvait te foutre. Ce n’était pas comme si tu devrais après te priver de quelque chose. Rien. Ouais ouais. Qu’il l’admire tant qu’il en avait encore l’occasion. Mh. Ah ouais. Ah o u a i s. Il voulait vraiment, vraiment l’utliser, les utiliser contre toi ? Bon. Sans doute juste essayer de faire peur oui. Tu puovais aussi sortir la tienne hein.
« ▬ Ouais bah si tu vises aussi bien que t’es intéressant, je devrais pas m’en faire, du tout. Même si je veux bien admettre que vous avez bon goût. »
This gun is. MINE.Généralement, quand tu sortais ton arme, ce n'était pas juste pour faire peur, c'était pour te défendre. Bien que tu n'avais pas en idée première de blesser le rouquin. Tu n'étais pas un meurtrier. Certes, un fugitif, mais pour l'instant, tu n'avais tué personne, et tu espérais ne pas être obligé de briser cela. Lâchant un grand rire, cet homme était amusant dans un sens. Mais dans un autre, il était très chiant. Ou peut être que tu t'en rendais pas compte, mais que c'était toi qui était chiant là. Disons que tu avais l'habitude d'être insupportable...
- J'aimerais bien vous y voir alors ! ~ Et je n'ai pas fait d'autre enchère étannnt donné que c'est moi qui l'a cette arme, elle est donc à moi, je ne vais pas renchérir sur quelque chose en ma possession tout de même ?
Tu esquissais toujours ton doux sourire tandis que tu l'écoutais à propos de ta petite ""menace"". Oh oh, il te sous-estimait, voilà quelque chose d'intéressant auquel tu te languissait de voir la suite. Tu étais si débile de souhaiter apercevoir ces choses. Mais après tout, ce n'était pas ce que tu aimais le plus? Jouer avec le feu? Remuer le couteau dans la plaie? Si. Et jamais tu ne cesseras, ce n'est pas drôle sinon.
- Mhooow, c'est adorable de me sous-estimer ! Malheureusement, je vise très bien ! ~ Mais merci, je savais que j'avais bon goût. Je suppose que je peux vous retournez le compliment, puisque vous aviez voulu acheter cette arme, qui est incroyablement belle. Maiiis, dommage qu'elle ne vous appartienne pas!
God save us, god save us all ! God hates us, god hates us all !Est-ce qu’il pensait. Faire peur. AVEC SA MERDE LA. Et bien. Non. Non. Et encore non. Quoique, le vendeur de tes couilles là semblait avoir effectivement peur. Est-ce que c’était grave ? Non. Tant qu’à la fin, t’avais ton arme, tu serais content. T’étais content avant de venir. T’étais content, ce matin. T’étais content, hier. Maintenant, t’étais plus content, parce qu’on te pointait une arme dessus, oui. Et que ça, ça ne faisait pas spécialement plaisir. Du tout. Grrr grr. En plus. Il riait. Il se foutait. De ta gueule. Encore une fois. T’allais vraiment finir par aller lui péter la gueule à mains nues en fait. Ca irait plus vite et ça te défoulerait tellement bien aussi.
« ▬ Tu vas surtout voir mon poing dans ta sale petite gueule si tu continues comme ça, ouais. Et pas que mon poing en fait. Ah ouais. T’es au courant que tant que mon enchère est plus haute, ça m’appartient ? T’as pas appris ça en cours ? Ouais sinon ta gueule, retiens juste qu’elle est pas à toi, et arrête de la salir aussi, ça serait pas mal de respecter les affaires des autres. »
Ahlala. Comme si tu respectais quoique ce soit. Etonnant que tu puisses connaître le mot et sa signification surtout. Tu t’impatientais. Et ça se voyait d’ailleurs, tu ne tenais plus en place. Tu serrais les dents, peut-être même qu’elles grincaient. Et t’en avais strictement rien à faire. T’étais prêt à lui sauter à la gorge à chaque instant, encore plus que d’habitude, c’était assez incroyable. Et sans t’en rendre compte, tu t’étais rapproché de lui en fait.
« ▬ J’suis réaliste, c’est totalement différent tu sais. Bah si tu préfères ça, on peut régler le tout à main nues, tu risqueras pas de t’faire trouer la tronche ou autre chose. Ouais de rien. Et mon cul, on va voir si elle est pas à moi cette arme. »
Dans un élan de débilité courage, tu t’as fini de t’avancer vers lui, et t’as simplement posé ta main sur la sienne, celle qui tenait l’arme. Intelligent. Trèèèèès intelligent. T’étais totalement à sa portée là sinon. Mais t’avais l’air d’en avoir conscience. Tu voulais juste ton bien. Et tu t’étais pas foutu pile devant non plus, t’avais pas l’intention de devenir une passoire.
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