This life is filled with hurt when happiness doesn't workMary & Theodor Pain without love, pain can't get enough, pain I like it rough 'cause I'd rather feel pain than nothing at all.•••Qu’est-ce que tu peux bien faire là, maintenant, tout de suite. L’ennui n’est pas une chose courante chez toi, ou en tout cas avec toi. Tout simplement parce que tu savais totalement remplir tes journées, tes heures, à ne plus savoir quand dormir. Tu finissais alors par t’endormir en plein milieu d’une activité. Généralement de la lecture, puis tu cornais une page, et tu t’acharnais à la rendre plus plate que plate les jours qui suivaient. Et comme d’habitude, tu ne t’ennuyais pas. Mais tu ne savais juste pas quoi faire avec cette tache persistante sur la table. Elle était affreuse. La tache. Pas la table. Quoique. Ce n’était pas tellement dans tes goûts, mais tu l’avais assez dit et strictement rien n’avait changé. Vexant. Mais tu n’étais plus à ça près en fait, non. Tu ré-attaquerais le sujet un peu plus tard, ce n’était pas bien grave. Peut-être même que si tu leur montrait l’existence de cette tache qui ne voulait pas partir malgré les coups d’éponges que tu pouvais donner, ils finiraient par tous se dire que ce n’était pas spécialement hygiénique, et que ce serait quand même nettement mieux de prendre quelque chose de plus solide et moins salissant. Franchement, fallait absolument tout leur apprendre apparemment.
Mais ce n’était pas comme si tu détestais renseigner les autres. Heureusement. Parce que t’aurais dû pas mal prendre sur toi-même. Enfin, tout allait bien. Sauf ce problème d’écoute, mais ce n’était peut-être pas de leur faute. On t’avais dit de ne jamais juger les personnes arriérées, et vu certains, tu serais plutôt surpris d’apprendre qu’ils ne l’étaient pas, autant être honnête.
En attendant, t’avais même essayé le vinaigre pour la faire partir, cette tache, mais rien n’y faisait. Elle restait là. Tranquillement. Elle faisait sa vie. Et surtout, tu le voyais bien, c’était du g r a s. Du gras qui puait maintenant. Pour une durée sans doute assez longue vu la quantité que t’avais mise. Tant pis. Au moins personne n’irait s’asseoir là et l’empirer, il fallait espérer.
Parce que t’avais bien vu la jeune blonde arriver avec un sachet contenant sans doute de la nourriture. Un sachet brun, en papier, dégoulinant. Pas si dégoulinant que ça, mais tu savais très bien ce que c’était, et ce qu’il y avait à l’intérieur. Ce contre quoi tu te battais depuis des années. Vous aviez enfin réussi à quitter l’Amérique, alors pourquoi c’était pour se retrouver à manger encore du fast food, franchement. T’avais un peu soupiré en la voyant arriver. Normal.
Chaque jour, tu te demandais ce que tu allais bien pouvoir foutre durant ces heures interminables. Certes, tu pouvais travailler un minimum, mais tu avais la flemme. Et aussi... depuis que la Guilde avait été "déplacée" dans cet hôtel, tu foutais deux fois plus rien. Ça t'arrangeait, c'est certain. Mais à force, ça en devient... lassant. Tu t'étais même lassée des batailles de chantilly avec grand frère pour tout dire. Tant pis. Tu avais d'ailleurs profiter que Lovecraft ne soit pas dans le coin pour aller t'acheter un petit quelque chose dans un fast-food que tu avais repéré il y a peu de temps. Tu ne savais pas si la nourriture proposée là-bas valait le coup, mais dans un sens... tu ferais tout pour sortir, pour t'occuper, même aller dans un endroit avec de la bouffe dégueulasse.
Tu avais prit un hamburger. Une chose bien grasse qui allait sûrement faire plaisir à ton estomac, d'ailleurs, ce dernier se mit à montrer son mécontentement. Tu soupirais tandis que tu déballais ton précieux sandwich. Son odeur te donnait encore plus faim, et c'est également pour ça que tu en avais pris deux. A la base, il doit être pour ton grand frère, mais si tu avais encore faim... tu n'allais pas hésiter pour mettre quelques crocs dans son sandwich. Ouaiiiis, le partage tout ça tout ça... bref, on s'en tape.
Cependant, quand tu rentrais, tu marchais, mangeant tranquillement ton repas jusqu'à ce que... Théodore t'interpelle. Et il parlait, encore...encore...encore...encore..encore...encore...E.N.C.O.R.E. Tu fronçais les sourcils, essayant de suivre tout ce qu'il disait, parce que son débit de parole était bien trop élevé pour ton cerveau. Tu attendais qu'il s'arrête pour placer au moins une phrase.
- Euh... ok. Et en décodé et en moins long ça donne ?
Tu soupirais en même temps que tu reprenais un croc dans ton sandwich, tu penses avoir compris ce qu'il voulait te dire.
-... A la base je dois partager avec Snicket, de un. Et de deux, je ne vois pas ce qui est dérangeant dans le fait que je mange quelque chose de bien gras. Vous m'avez vu? Je suis maigre comme un spaghetti, alors à quoi bon. Eh de trois, je m'assois où je veux.
Tient, pour lui prouver, tu allais t'asseoir là où il t'avait défendu de te poser. Tu es une gosse chiante quand tu le veux.
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This life is filled with hurt when happiness doesn't workMary & Theodor Pain without love, pain can't get enough, pain I like it rough 'cause I'd rather feel pain than nothing at all.•••C’était quoi ce froncement de sourcils. Généralement quand quelqu’un en effectuait un, c’était parce qu’il ne comprenait pas grand-chose. Ou alors qu’il devait se concentrer. Ce n’était pourtant pas si compliqué quand même. Mais non, elle n’avait pas compris. Incroyable. Tu n’allais quand même pas tout ré-expliquer mot pour mot. Elle n’allait de nouveau pas comprendre et t’allais juste perdre ton temps comme ça. Rien de bien amusant. Autant faire quelque chose de plus…Simple ? Plus court ? C’était affreux de devoir raccourcir, parce que t’avais l’impression d’oublier plein de choses plus intéressantes les unes que les autres. Mais autant faire en sorte qu’elle comprenne le principal. Ce serait un peu mieux. Tu n’allais pas passer ton temps à faire des morales dans le vide. Moins vexant que lorsque les personnes n’écoutaient pas ou ne les suivaient pas délibérément, mais quand même. Ce n’était pas non plus de sa faute, si elle ne comprenait pas. Tu soupires un peu quand même. T’essayes de faire une synthèse mentalement, mais elle ne peut pas non plus comprendre les choses de la même manière que la tienne apparemment.
« ▬ Ça … Trèèèès mauvais pour toi si tu manger seule, mh ? »
Bon t’avais doublé le tout de geste, t’avais vraiment l’impression de parler à quelqu’un d’extrêmement débile, mais c’était peut-être le cas. Mais ça n’allait pas le faire si toute la conversation se passait comme ça. T’allais vite t’en lasser. Et pour elle ça ne devait pas être spécialement marrant non plus./ bon. La prochaine fois, t’allais quand même lui reparler normalement. Ce serait pas plus mal. Et puis elle t’avait répondu normalement. Ce qui était pas mal.
« ▬ A la base ? Tu as changé d’idée sur le chemin ?Enfin, si c’est parce que tu as encore faim, il vaut mieux que tu prennes quelque chose de nettement plus cosistant, parce que là ça ne va pas t’avancer à grand-chose. Je n’ai même pas envie d’imaginer la qualité des ingrédients, ou même d’où ils viennent. Encore moins d’où ils viennent. Les animaux ont vécu dans des conditions totalement immondes. Sans compter qu’on ne sais même pas exactement si c’est ce qu’ils disent. Les gens maintenant font tout et n’importe quoi pour gagner un peu plus d’argent, quitte à rendre leurs clients malades. Mais boon, ils n’ont qu’à mettre des pastilles anti-vomitives en dessous, dans leur pain et tout ira bien, personne ne viendra penser à se plaindre. Alors qu’il faudrait juste fermer ce genre d’établissements. Ce serait nettement mieux pour le bien de tout le monde. Tout autant que pour la planète. La quantité de graisse, d’huile et de je ne sais quoi qu’ils utilisent, c’est effarant. Même les conditions de travail dans lesquels les employés se retrouvent sont immondes. Le pire c’est que le goût n’est même pas spécialement bon, je ne vois pas du tout ce que vous pouvez leur trouver à ces…Faux sandwichs et autre. Même si ce n’est pas spécialement cher, ça se ressentira beaucoup plus tard sur ton corps ou en tout cas ta santé. »
Totalement. Et…Est-ce qu’elle n’avait de nouveau pas compris où elle le faisait exprès ? Peut-être qu’en pointant la place du doigt, elle avait cru que c’était le seul endroit où elle pourrait s’asseoir oui. Mais t’avais l’impression qu’avant elle comprenait plutôt bien, est-ce qu’elle avait subi un quelconque choc ?
« ▬ Non, non. Il faut é-v-i-t-e-r cette place. Tu vas juste réussir à te salir sans doute, il y a encore plein de vinaigre, et à empirer l’état de la table ! regarde tu as encore pleiiin de place autre part. Mais il faut faire attention de ne pas les tacher non plus. Tu devrais utiliser quelque chose comme set de table mais certainement pas ton sachet en papier là qui est déjà plus gras que tout ce qu’il peut y avoir dans ce bâtiment excepté certaines personnes. Ou alors tu peux même les mettre dans une assiette, qu’il ne faudra pas oublier de débarrasser, parce que sinon personne n’aura la foi de le faire, ça va traîner là pendant des heures, voir des jours, et ça finit toujours par être les mêmes qui débarrassent et s’en occupe, et franchement c’est pas très cool pour eux, ni même pour personne, après vous allez vous y habituer et devenir totalement assistés. Et le jour où vous vous retrouverez tout seuls vous ne pourrez même pas vivre plus de deux jours. Survivre en fait, parce qu’il n’y aurait plus personne pour vous aider et faire les choses à votre place. »
Nan mais il te prenait pour quoi là ? Une personne débile qui a besoin qu'on lui parle avec des phrases composées bizarrement pour comprendre ? Mais qu'il aille se faire v o i r. Tu le regardais de ton air blasé. Eh puis quoi encore? Il avait que ça à te faire? Une morale? Eh. C'est pas la première fois que tu manges ces trucs ici, peut-être était-il trop occupé à parler tout seul pour le remarquer, et en soit, ça t'arrangeait. Mais il a fallu qu'aujourd'hui, tu te fasses choper, et que tu sois obligée de tenter de comprendre des phrases à rallonge sans sens les unes que les autres. Tu soupirais.
- Moi pas être débile et moi pas avoir à parler comme ça pour comprendre phrases bizarres formulées par homme, toi.
Tu repris un morceau de ton repas, et tu te remis à écouter ses romans verbales. Bien au moins ça fait un fond sonore... certes. Un fond sonore très relou, mais bon, on ne peut pas avoir ce qu'on veut, bien que tu aurais préféré parler à Grand frère, et pas à ce gars chiant. Alors oui, tu étais d'accord (tu crois?) sur certains points qu'il énumérait. Mais quand comprendra-t-il que tu aimais simplement saouler ton peuple, eh? Car là c'est clairement ce que tu fais en faisant l'exact inverse de ce qui te disait. C'est juste pour l'énerver, et autant dire que c'est marrant deux minutes, mais ça en devient pénible.
-... C'parce que tu es en train de faire refroidir mon repas en me parlant, donc je ne vais pas donner à Snicket un sandwich froid. Eh je sais très bien que ce genre de repas n'est pas consistant, mais c'est surtout des petits plaisirs que je me permet.
Et ça recommence, tu te mordais la lèvre pour éviter de sortir une grosse insulte. Tu allais continuer de te comporter comme une jeune fille de dix-huit ans capable de contrôler ses émotions (surtout la colère et l'énervement).
- Pourquoi a-t-il fallu que tu me fasses toute une histoire pour cette place, tu aurais pu juste dire sept mots : "non mais t'assois pas là, vraiment" J'veux bien comprendre que tu aimes sans doute beaucoup parler, et détailler toute tes phrases pour dériver sur un autre sujet, mais là, c'est vraiment saoulant.
Tu avais fini ton sandwich, faisant une boule avec le papier, tu le lançais dans la poubelle la plus proche, prenant tes frites à la place (oui, tu avais faim).
- Bon maintenant que j'ai fini ça, tu vas arrêter de me parler des poules qui sont maltraitées ? Ou alors tu vas me faire apprendre que les pommes de terre ont aussi une triste existence quand elles sont transformées en frites ?
Espérons que non.
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This life is filled with hurt when happiness doesn't workMary & Theodor Pain without love, pain can't get enough, pain I like it rough 'cause I'd rather feel pain than nothing at all.•••Est-ce que c’était bon maintenant ? Est-ce qu’elle avait saisi le fin fond de ta pensée ? Sans doute pas, si elle n’avait pas compris la première fois, c’était inutile d’espérer pour la deuxième en fait. Mais l’incompréhension semblait avoir quitté son regard. Sinon, tu pourrais toujours essayer de lui dessiner la situation en fait. Ca pouvait être pas mal. Un moyen comme un autre. Elle était peut-être plus visuelle qu’auditive aussi, ça arrivait. C’était aussi un peu ton cas d’ailleurs. Sauf qu’elle se met à parler de manière bizarre. Oui bon, ça ne faisait que renforcer ta certitude de sa débilité. Enfin, elle n’y pouvait pas grand-chose, la pauvre. T’avais un peu penché la tête. Est-ce que tu devais continuer comme ça ou…Non ? Maintenant c’était toi qui ne comprenais presque rien, bien.
« ▬ Je me suis dit que ça…être plus facile pour toi de comprendre ? Si les phrases sont plus simples. Puis elles ne sont pas bizarres du tout. Sans doute…Pas compréhensible pour tout le monde…j’imagine ? Mais tu préfères peut-être des dessins ou…Des gestes ? »
Bon, elle était loin d’être un enfant, d’après ce que t’avais retenu, mais t’étais plutôt bien placé pour savoir que ce n’était pas parce qu’on grandissait qu’on perdait son âme d’enfant. Du tout. T’espérais même bien ne jamais la perdre en fait. C’était beaucoup trop précieux. Enfin elle ne semblait pas avoir compris. Ou alors elle le faisait exprès, mais tu préférais opter pour la première option. Il n’y aurait aucun intérêt sinon. Mais elle continuait de manger. Ca avait failli te faire soupirer. T’avais même soupiré en levant un peu les yeux au ciel. Tu n’avais pas pu faire autrement. Il fallait peut-être ré-expliquer ? Tu n’étais pas certain que ce soit très utile. Enfin. Ce n’est pas comme si parler te dérangeait. Pas du tout, même. Il faut vraiment que cette mentalité change. Mais tu ne sais pas trop comment t’y prendre, non. Tu continues de réfléchir, tout simplement.
« ▬ Je ne t’empêche pas du tout de manger, et puis si c’est froid, ce sera surtout une raison de plus d’aller jeter ça à la poubelle. Alors oui c’est sûr, le gaspillage c’est mal, donc non. Ce serait mieux que tu ailles aller donner ça à quelqu’un dans la rue, qui en a vraiment besoin, tant que c’est encore un minimum chaud. C’est sûr qu’il y a nettement mieux, mais ce sera mieux que rien pour eux. Oh et puis le connaissant, ça pourrait être froid et en train de pourrir depuis trois mois qu’il le mangerait quand même. Ah mais c’est encore plus ridicule si tu en es consciente. Pour le même prix tu aurais pu avoir beaucoup plus et nettement plus consistant. Maintenant tu vas avoir faim dans deux heures, voir moins. Il y a beaucoup mieux et plus utile comme petits plaisirs. Beaucoup plus sain. Comme faire quelque chose totalement maison. Un…Dessert ? En plus tout le monde pourrait en profiter, ça serait quand même plus sympa ! On pourrait en faire un moment convivial ! »
Vous manquiez quand même un peu là de moments tous ensemble. Ca pouvait pourtant être si bien. T’aimais bien en tout cas, c’était certain. Maintenant, il fallait croire que les gens n’avaient pas le temps, tout simplement parce que vous n’arriviez pas du tout à en organiser. Et ce n’était pas faute d’avoir essayé, en fait. Quoi. Q u o i. Est-ce qu’elle venait de dire que c’était saoulant ? Que t u étais saoulant ? Pendant quelques secondes, t’avais arrêté de parler, oui. T’aurais pas pu parce que t’avais la gorge nouée maintenant. Tu ne savais jamais vraiment comment réagir dans ces moments là. Pas rester totalement muet, non. Ce serait ridicule, surtout qu’elle s’était peut-être mal exprimée et qu’elle ne voulait pas vraiment dire ça. Allez, tu pouvais t’en remettre quand même.
« ▬ C’est pas que j’aime spécialement parler, mais…C’est que c’est utile ? Utile pour que tout le monde puisse totalement comprendre. Le but n’est pas de dériver non plus, mais qu’on puisse parler un peu de tout, et surtout que tout le monde puisse s’y retrouver si jamais un des sujets ne lui plaît pas, ça arrive bien plus souvent qu’on ne le pense ! Et ce serait triste que quelqu’un se sente rejeté pour ça. J’aurais pu, oui mais comme tu n’avais pas eu l’air de comprendre pour la première conversation, il valait mieux être certain que tu comprennes tout. Et puis, juste ces mots, ça n’aurait pas été bien, parce que ça ne t’aurais pas non plus correctement expliqué la situation. Autant être au courant de tout. Avoir des bonnes explications pour ne pas que tu sois juste rejetée de cette table sans comprendre pourquoi. Maintenant tu sais qu’il ne faut pas s’asseoir là et tu n’as plus spécialement de questions à poser, c’est plutôt pas mal non ? C’est pour le bien de tout le monde, la compréhension et l’entente. Que du positif ! »
Mh. Pas comme cette…boulette de papier ? Elle avait intérêt à atterrir dans la…Ah. Ca allait. C’était bien dans la poubelle. Vous étiez en quelques sortes sauvé. Parce que tu n’aurais pas voulu que ça traîne indéfiniment là. Alors t’allais éviter de faire une remarque là-dessus, oui. Tu voulais bien. Mais elle n’avait même pas juste un burger. Elle avait aussi. Des frites. Ah. Aaah ça se compliquait là, oui. Déjà les deux à part, mais en même temps.
« ▬ Oui, si tu n’as pas envie d’en parler, mais tu es consciente que c’est un apport de calories qui est sûrement nettement plus haut que ce que tu ne devrais prendre aujourd’hui ? Et je doute que tu aies jeûné le reste de la journée, ou que tu comptes les faire. Alors ça, pas spécialement quand elles sont transformées en frites, parce qu’elles n’ont pas de vie comme pourraient l’avoir les poussins ou les poules, mais par contre quand on les cultive. Il y a des tonnes de pesticides, qu’on ne pourrait même pas imaginer. Pour les faire pousser plus vite, qu’elles soient plus grandes, plus belles. Et le tout est nocif pour notre corps à la base. Alors l’huile. L’ h u i l e. Ils ne vont certainement pas la changer après chaque utilisation. Et si ça se trouve, ils ne font pas que cuire des frites là-dedans. C’est immonde. Ignoble. Ce n’est même plus un cancer qu’on risque d’avoir en mangeant ça, mais cinq, au moins, en étant optimistes hein. Rien qu’en en prenant deux, tu as les doigts dégoulinants de gras, alors qu’elles sont sorties depuis un bout de temps de cette friteuse, et que normalement ça absorbe un minimum. On dirait presque qu’il s’agit de l’huile à la frite en fait. »
jhnbgftyuijhgvftryuijnhbgvfrdyiozskdh. C'est tout ce que tu avais à dire sur ce sujet. Car tu as vraiment l'impression d'être un putain d'alien à ses yeux, vu comme il te parle. Soit son espèce a très mal évolué, et dans ces cas là, tu serais presque désolée à son sujet (presque). Disons que depuis que tu es à la Guilde, personne ne t'avait fait de réfléxions sur ton alimentation, car tout simplement, ils s'en foutent de ce que tu manges. Mais alors, c o m p l è t e m e n t. Tu soupires, encore des romans vocaux qui t'attendaient. Parfait, tu étais toute ouie (non, pas du tout, au contraire, tu hésiterais presque à sauter par une fenêtre). Tu le laisses parler, vraiment, tout seul. Tu le regardes, et tu avais une expérience qui t'arrivait en tête : observer Theodore toute la journée, et calculer son débit de parole en une journée, puis en deux jours, puis en une semaine, puis en un mois, puis durant toute une année. Tu serais capable de le faire, mais les maths et toi...erf.
Enfin bref, quand il avait fini de parler c o m p l è t e m e nt, tu soupirais, croisant tes jambes là où tu étais assise pour mieux l'observer. Et ce type d'entends avec des gens à la Guilde là? Car tu avais clairement des doutes sur une quelconque personne qui le supporte en fait. Car si quelqu'un le supporte, c'est sûrement parce qu'il est aussi bizarre que lui.
Tu tentais de te faire un résumé pour pouvoir lui répondre, mais disons que même le résumé serait trop long. Sincèrement, pourquoi tu n'es pas tombée sur Snicket ? Vos conversations auraient été beaucoup mieux ! Mais non, tu dois... supporter Theodore. Surtout qu'il doit te prendre pour une imbécile, soit. Tu peux jouer à l'imbécile aussi, c'est tout aussi drôle.
- Alors si tu comprends simplement en faisant de longues phrases je vais faire la même chose bien que ce soit très fatiguant. Je vois que nous n'avons pas les mêmes points de vu au sujet de mon repas, ce que je peux comprendre parce que bon, on me l'a assez dit que ce genre de truc n'est pas forcément le meilleur, pour ne pas dire pas du tout le meilleur. Mais en soit, il faut un peu se déboucher le c- s'ouvrir l'esprit, et se dire que des personnes aiment ce qu'on appelle la "mal-bouffe" parce que c'est bon, même si.... quand on regarde en détail, y'a franchement rien de bon. E t a l o r s. Moi je me demande une chose, tu me fais la moral par rapport à ce que je mange, mais quand tu dessines, tu dessines sur des feuilles, or, les feuilles ce sont des arbres, ohlala on coupe des arbres pour des feuilles alerte c'est mal. Ensuite, je sais pas si tu m'as déjà entendu me plaindre à ton sujet quand, quand tu manges, tu manges ces trucs verts, ou même des légumes. Non, je dis rien car je respecte ce que tu manges, bien que je n'aime pas ça. Alors maintenant j'aimerais que tu me laisses manger ce que je veux, même si c'est pas bon. Et aussi, par rapport à mes frites, je vois pas où est le problème si elles sont grasses parce que bon, c'est ce qui a de meilleur dedans, donc hmmmmmmmm, tu devrais en manger, ou je sais pas quoi, mais faut vraiment que tu te calmes sur ça, ça devient relou.
Wow.
Reprends ta respiration Mary, parce que là, tes poumons manquent d'air, clairement. Tu mangeais même une frite en récompense, bien qu'en y réfléchissant, tu penses que ça ne veut absolument rien dire. Mais blc, tu veux voir sa réaction surtout que tu peux encore commencer à parler autant que ça, même si c'est épuisant, et chiant.
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This life is filled with hurt when happiness doesn't workMary & Theodor Pain without love, pain can't get enough, pain I like it rough 'cause I'd rather feel pain than nothing at all.•••Elle a peut-être compris ? Tu espères. Sinon tu ne pourrais vraiment plus rien faire en fait. Et ce serait bête de baisser les bras. Est-ce que tu as déjà fais ça dans ta vie ? Tu ne penses pas. Parce que c’est nul. Parce qu’il ne faudrait jamais le faire. Ca devrait même être interdit. Il faudrait se battre le plus possible, le plus longtemps possible. Histoire de ne pas avoir de remords. Peut-être la pire des choses qu’il puisse exister. Totalement. Tu la vois bien soupirer. Dans un sens ça te fais stresser. Elle ne devait pas aimer tout ce que tu pouvais di- Non, sans blague, elle l’avait bien dit clairement. Mais ce n’était juste pas de ta faute. T’arrivais pas à juste, juste faire une phrase des quelques mots. Ou rarement. Parce que t’avais peur de ne pas avoir assez de temps pour dire tout ce que tu voulais, pas assez de temps pour exposer tout ce que tu voulais non plus. Ce serait quand même pas mal effrayant. Après t’oublierais. Après tout le monde oublierait. Et tu ne pourrais plus retomber sur ce que tu voulais dire. Enfer et damnation. Condamné à ne pas parler pendant un petit temps. Qu’est-ce que tu pourrais bien faire, Theodor ? Plein de choses, mais qui n’étaient pas spécialement belles à tes yeux.
Elle met du temps, quand même à répondre. T’arrives vraiment pas à voir si elle est lente ou si c’est juste normal chez elle. Alors tu continues de frotter un peu la table, là où elle est assise. Bon, tant pis si l’éponge fini par aller sur une de ses frites hein, tu l’a prévenue assez de fois. Et tu n’as vraiment pas envie que ça s’empire, sur la table. Déjà que tu te retiens de ne pas commencer à frotter comme un damné là. Ce n’était pas l’envie qui te manquait. Mais après tu risquais d’en mettre partout, et ça ne serait pas génial. Ce qui était pas génial non plus c’était l’état de tes mains. Aah. Ce n’était pas totalement immonde, non. Mais t’avais l’impression d’avoir une tonne de saleté à force de les voir et de te dire que tu les as peut-être touchée.
Alors pendant un instant, tu vas plus loin histoire de pouvoir atteindre l’évier, rincer tes mains, et l’éponge aussi, pour que la prochaine personne trouve tout absolument propre. C’est plus agréable. En tout cas, tu te mets à leur place, et tu n’aimerais pas tomber sur un truc totalement immnde alors que le but est de faire le ménage. Et tu reviens assez rapidement, l’essui entre tes mains, histoire de ne pas rester avec les mains trempées. Tu es étonné en fait de tout ce qu’elle vient de dire mais c’est…Gratifiant ? En quelques sortes ? Tu n’as jamais eu la joie de pouvoir voir quelqu’un parler autant. Au final, vous alliez certainement bien vous entendre !
« ▬ Oh, non ne t’en fais pas. J’ai l’habitude qu’on me réponde par des phrases assez courtes. Et je ne trouve pas que ça a quoique ce soit de fatiguant ? Ca repose l’esprit en fait, de ne pas devoir tout filtrer. Tu dis juste tout ce qui te passe par la tête, et c’est même très utile dans certains cas, ça fait comme un brainstorming ! Si tu veux écrire une histoire bien construite, ça peut être important, ça permet de ne perdre aucun détail. On ne se le dit pas assez souvent mais les détails c’est une des choses les plus cruciales ! L’inconscient peut parfois s’y accrocher d’une manière inmaginable ! Ah non, ça c’est certain. Et d’ailleurs ce n’est pas vraiment un repas. Ca manque cruellement de certaines vitamines. Et de légumes. Frais. Bien entretenus. Parce que cette tomate en train de mourir qui imbibe ton pai- c’est même pas du pain. Bref. Elle fait juste pitié. Totalement pitié. Ah et bien au moins je ne suis pas le seul à le dire, alors pourquoi tu continues ? Tu sais, le don de vivre c’est quelque chose de très important. On ne sait pas pourquoi on le donne qu’à quelques personnes, mais il faut en prendre soin. Le plus possible. Ce serait bête de mourir à 21 ans d’artères bouchées, tout ça parce que tu as trop mal mangé, non ? Ce n’est pas une question d’esprit fermé. C’est juste se tuer à petit feu ce que tu fais. Ce n’est même pas bon, enfin, sauf si tu parles uniquement du goût, ça peut à la limite l’être, si on aime tout ce qui est chimique, oui. Mais voilà, tu le dis toi-même, il n’y a rien, strictement rien de bon. Je ne sais même pas pourquoi c’est encore debout ce genre d’établissement. Mh ? Oh, et bien j’essaye de plus en plus de passer au digital, en fait. Sinon j’utilise du papier recyclé. C’est nettement meilleur pour la nature, tu savais qu’une grande partie est faite grâce à des bouteilles en plastique ? Du coup, il n’y a même plus de problème pour les arbres ! Il faudrait plus sensibiliser les gens à propos de ça. D’ailleurs, je devrais remettre le sujet sur le tapis à la prochaine réunion, à chaque fois on nous donne des feuilles imprimées sur cette espèce de papier blanc, il me donne des frissons. Et ils n’utilisent même pas le verso parfois. Incroyable. Et…je ne pense pas non, mais il n’y a pas à se plaindre ? Parce que justement, c’est bon, c’est ce qu’il y a de meilleur pour la santé. Je ne me plains pas parce que je n’aime pas ce que tu manges, je me plains, j’essaye de te sensibiliser parce que c’est dangereux pour toi. Très dangereux. Tu ne vas pas t’en rendre compte au début, mais ça va venir petit à petit. Un jour tu ne pourras même plus monter les escaliers sans être essoufflée. Et ce ne sera que le début des problèmes. Oh, mais je te laisse manger. Je te préviens juste. Et je ne vais pas te laisser te suicider non plus à petit feu sans rien dire. Et puis quoi encore. …Je doute que le meilleur soit l’huile coulante sortant droit de cette chose. Ce que tu trouves bon, c’est sûrement le sel. C’est addictif. C’est ce qui va te pousser à te lécher les doigts, c’est pour ça aussi qu’il est difficile de s’arrêter d’en manger, tout comme il est difficile de ne pas vider le paquet de chips qu’on a ouvert. Mais ce n’est pas pour l’huile, non, ça se saurait sinon. Eeet, non merci. Non, non et non. A la limite faire nos frites maison, une fois toutes les deux semaines ça pourrait être une idée, mais pas ces trucs là. Ils sont fades, incolores, et même pas croustillants comme ça devrait l’être. Les molles sont les pires. Les. Pires. De. Tous.»
T’en frissonnais rien qu’en les regardant. Heureusement en fait que ton pays n’était pas spécialisé dans la confection de la frite, parce que sinon tu aurais certainement fait une crise cardiaque. Et elle. En m n a g e. Aah. Tu grimaces, et tu manques de frissonner à nouveau.
Non mais, c'était une blague ? Tu soupires. Au lieu de moins parler, il parlait encore p l u s. Ca lui avait fait plaisir que tu sortes un pavé dont tu as déjà oublié la moitié des mots ? Apparemment. Et ça commençait à t'énerver. Tu pris le sac en plastique qui t'avait servi à tout amener ici, mettant absolument t o u t à l'intérieur, même ta boisson, alors que ton Coca te faisait de l'oeil depuis une bonne heure. Mais tu sentais d'avance qu'il allait te faire un exposé plus thèse sur les composants de cette boissons. En même temps que tu parlais, tu faisais les cents pas.
- Ahh, ouais, j'ai compris. Et vu que je commence à en avoir ras-le-bol de t'entendre parler sur trois kilomètres au sujet de ce repas, autant que je le j e t e. Nan mais parce que tu vois, genre, je gagne pas non plus énormément d'argents tous les mois, en soit c'est pas un soucis pour moi, mais du coup après quand je m'achète quelque chose, c'est pour me faire plaisir car que je ne peux pas me le permettre tous les jours. Mais tant pis, je vais gentiment jeter ça à la poubelle, et bien sûr, m'assurer que cette dernière soit nettoyée à l'a c i d e pour que mon repas disparaisse de cette planète, ce sera parfait. Puis ensuite je sortirais les poubelles et comme ça, hop, plus de soucis ! Ensuite, bah vu que j'aurai encore faim comme tu me l'as si bien dit, vu que mon repas n'était pas du tout consistant, je vais aller cuisiner alors que je ne sais absolument pas cuisiner ! Génial, donc au pire c'est pas grave non plus, j'irais bouffer une carotte achetée au marché. Tu sais, ce truc orange dégueulasse, j'y suis allergique, mais au moins, je mangerai quelque chose de bien meilleure que ce pauvre burger que j'aurai gâché. Mais c'est pas grave parce qu'au moins j'écoute les conseils de Môsieur Diététique. Ah et aussi, quand je voudrai faire plaisir à Snicket, je lui apporterai un sachet de navet à manger devant la télé. A moins que la télé soit néfaste aussi? Nan mais parce que bon hein... sinon on ira manger des navets en plein milieu de la prairie, aux côtés des vaches ! C'est tout aussi cool hein! Nan mais sérieusement, si je vais tout droit au décès, bah grand bien me fasse, c'est peut-être ce que je veux tient. Donc tes leçons, ou tes conseils, franchement, c'est pas contre toi, mais tu peux te les garder car je ne les écouterais pas, à part si un jour je suis sur mon lit de mort. Mais cependant, je vais très bien. J'ai une très bonne santé d'après le médecin, alors je peux ce que je veux sans que je sois reprise pour de la merde pareille. Et dit toi que je ne parlerai pas tout le temps en débit de parole très haut, parce que si, moi, ça me fatigue.
Wow wow, calme toi hein. Un tout petit peu.
Tu avais donc jeté ton précieux repas, puis tu fixais Theodore, sourire aux lèvres alors que tu avais juste envie de te b a r r e r car tu en avais m a r r e.
emotionless & without a smileI eat what I want, you talkative bastard
This life is filled with hurt when happiness doesn't workMary & Theodor Pain without love, pain can't get enough, pain I like it rough 'cause I'd rather feel pain than nothing at all.•••Mais qu’est-ce qu’elle faisait avec son sac plastique. Aah, déjà il était pas en papier. Ni en plastique biodégradable. Aah, encore un mauvais point. Ca commençait à faire beaucoup. Beaucoup trop. Tu n’allais pas non plus commencer à tout lister. Sinon vous y seriez même encore dans cinq jours. Ce qui commencerait à faire long. Est-ce qu’elle rangeait ? Il fallait croire que oui. Donc elle avait bien fini par comprendre ce que tu voulais. Ce qui était utile à retenir pour la suite, oui. Comme ça, la prochaine fois, tu saurais qu’il faudrait que tu procèdes de la sorte. En plus, tu avais une bonne mémoire, donc ça tombait plutôt bien. Tu comprenais moins par contre pourquoi elle restait là à faire les cent pas. Un mystère que tu arriverais peut-être bientôt à déchiffrer. Qui sait. Tu n’aimais pas rester avec des interrogations non plus.
« ▬ Ah bah voilà ! Comme quoi, ce n’était pas spécialement compliqué non plus ! Tout peut être compréhensible, une fois que l’on prend la peine d’expliquer et d’être attentif. Parce que oui, c’est une chose d’expliquer, mais si la personne s’en fiche et n’y porte pas la moindre attention, ça ne sert à rien, ça reviendrait à parler dans le vide. On s’entend que ça ne servirait à rien du tout. Mh ? Oh, c’est assez difficile de juger un débit de parole sur des kilomètres, c’est même totalement faux. Comme les gens qui utilisent les années lumières comme une unité de temps, alors que c’est une unité de longueur ! Une faute malheureusement commune, qu’il faut essayer de corriger petit à petit. Le plus possible, afin que les autres ne les réitèrent pas non plus, en fait. Aah, mais non, je ne te dis pas non plus de le jeter. Pas du tout ! Parce que ce serait du gaspillage, autant le donner à quelqu’un, mais certainement pas à un animal errant, ça risquerait de le tuer. Nettement plus vite que ça ne le ferait avec un humain ! Mh ? Ah, c’est sûr que ça a changé ces derniers temps. Et heureusement que tu ne peux pas te le permettre tous les jours, tu ne pourrais même plus passer la porte d’entrée sinon. Oh. Ca serait une bonne idée ça, de la nettoyer à l’acide un jour. Ca ne pourrait lui faire que du bien, mais il faudrait faire très très attention de ne pas le toucher ou quoi. Parce que sinon, on risque d’avoir des problèmes. Surtout physique. Mais si tu nettoies tout à l’acide, tu n’auras pas besoin de la sortir on plus après ! En soi, ce serait bénéfique pour tout le monde. Mais voilà, c’est ça la mentalité à avoir ! Après, tu sais, il y a des magasins spéciaux qui vendent des repas tout fait entièrement bio, sinon, ce n’est pas grave, je peux t’apprendre, ouuu te faire un repas si tu as vraiment faim ! Ca ne devrait pas prendre trop trop de temps je pense. Ah, une carotte, ça ne risque pas d’être spécialement utile. Ou en tout cas, tu risqueras d’avoir encore faim après. Ce qui n’est pas le but non plus. Mais le marché est une très bonne idée, on peut avoir plein de bonnes choses là-bas ! Il faut savoir bien choisir, mais ce n’est pas encore trop difficile. Il faut juste que ce soit bien équilibré ! Mais ce n’est pas dégeulasse du tout, c’est très bon ! Bon, si tu y es allergique, c’est vrai que c’est plus difficile. Même déconseillé. Autant parti sur autre chose, d’aussi bon ! Il y a même moyen de faire des hamburgers maison avec des ingrédients nettement supérieurs et meilleurs ! Après tu ne pourras plus t’en passer, c’est certain ! Aah, je ne m’y connais pas spécialement en diététique, juste que j’ai déjà lu pas mal sur le sujet ! Si tu veux, je pourrai te passer des sites, si jamais ça t’intéresse ! Oui, voilà ! Ce sera nettement mieux que de manger quelque chose de chimique, ou même des chips. Tu ne peux que l’aider en faisant ça. Alors c’est un sujet à débat. C’est sûr que si tu as le choix, le champ sera nettement mieux. Mais on peut difficile échapper à la technologie maintenant. Donc si tu sais gérer ton temps, ça peut être bien de te reposer devant quelques instants, mais pas y passer la journée. Après ça ne fera qu’empirer ta vue. Et il y a bien d’autres choses à voir que des vaches ! Les oiseaux, les insectes, la nature en général ! …Ah ? On peut en parler si tu veux, si ça peut…T’aider. Tu sais, ça peut être très utile de les écouter avant qu’il ne soit trop tard ! Parce que sinon, justement il sera trop tard et ils ne seront plus utiles du tout. Oh, tu l’es peut-être pour le moment mais ça ne durera pas bien longtemps. Ah ? Enfin, je ne sais pas je ne le trouve pas spécialement haut, ni même fatiguant c’est même…très agréable en fait. Et puis dans un autre sens ça aide à avoir un meilleur souffle ! »
Oui par contre, si tu faisais une crise d’asthme ce serait un peu con, et tu ne saurais plus en faire autant, non. Dommage hein. Mais heureusement ce n’était pas le cas là tout de suite. Nooon. Bon. Ca te faisait mal que le repas soit jeté maiiis, au moins il ne nuirait à personne là. Sauf si un animal allait fouiller dans la poubelle.
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