Leo, tu es si insouciant, tu ne prends jamais conscience du fait qu'il y a du danger à l'extérieur. Mais... ça n'a pas l'air de te perturber plus que ça. Sauf que si il t'arrive quoi que ce soit, de un, ton père ne risque pas d'être très content de toi (bon, vu le nombre de fois qu'il est content de toi hein...), et de deux, tu risques certainement d'avoir des sermons de la part de tes oncles. Maiiis, tu ne t'en soucis pas, t'en que tu ne te perds pas, et que tu rentres en une pièce à la maison, tout se passera bien pour toi. Sauf que bien sûre, tu avais pensé trop vite, si bien qu'Oréo en avait profité pour se barrer en douce. Tu gonflais tes joues : il t'énerve à faire ça, et tu allais devoir bien sûr parcourir la ville à sa recherche. Tu ne sais pas si tu es heureux de visiter la ville à cause de lui, ou si tu étais juste désespéré, ou, inquiet, car cet animal est aussi insouciant que toi.
Trente minutes s'écoulent, et toujours rien.
Tu commençais à être fatigué de tourner en rond dans ces rues qui se ressemblent.Tu avais même un peu paniquer, pas un coup de ventoline, et te voilà repartit dans des rondes dans le quartier. Tu avais dû soupirer de nombreuses fois, jusqu'à ce que tu retrouves enfin ton animal, face à une vitrine de bijoux (ah non, vole les pas je vais avoir des soucis). Tu courais vers lui, le prenant dans tes bras. Bien que tu aurais dû l'engueuler de sa fugue, tu as juste réussi à le serrer dans tes bras, rassuré qu'il ne soit pas blessé. Cependant, quand tu te retournais pour enfin regarder où tu étais bah... tu ne savais pas où tu étais. Tu écarquillais les yeux : Tu étais perdu. Tu serrais le poing, car tu n'avais aucun moyen de contacter ton père, ou même l'un de tes oncles (de toute façon, tu penses que tu es beaucoup trop loin de chez eux).
Un petit garçon, perdu, entre des personnes qui marchaient à côté de lui, ne se demandant pas pourquoi il était figé, regardant frénétiquement autour de lui avec l'espoir de croiser quelqu'un qu'il connaissait, il avait juste peur.