Au départ, cela avait été une bonne idée d’aller en forêt pour prendre des photos de ces endroits dominés par la nature. Il avait croisé certains randonneurs en allant un peu plus loin vers les montagnes, les avait salués poliment, et il faut dire que ça avait fonctionné car ils lui avaient rendu son salut en souriant. Bah, ce n’est pas en France que ça aurait pu être le cas, sauf en tombant sur des groupes de vieux qui font leur marche. Mais ce n’est pas pour les randonneurs que Guillaume était venu ici, c’était pour cette nature environnante, prenant le dessus sur cette partie du territoire et qui donnait des paysages magnifiques et une faune/flore variée.
A peine arrivé il avait photographié plusieurs petits insectes qui traînaient par la comme des scarabées, ou des plus gros posés sur des troncs d’arbres et qui avaient sûrement l’impression de se faire stalker. Le français n’avait pas peur des insectes, tant que ce n’étaient pas des araignées, et encore c’étaient quand elles étaient grosses, avec leurs grandes pattes là.. Ew. Profitant du lieu, il marchait tranquillement, muni de chaussures confortables, respirant l’air frais qui venait sûrement des montagnes et changeait de la pollution de la pleine ville. Prenant une bouffée d’air pour se revigorer, il sentit une odeur… Familière, mais pas commune dans ce genre d’endroit, mais il n’arrivait pas à se souvenir de quoi. Du.. Bois ? Oui. Mais du bois qui.. crame ?! Il releva la tête, surpris et regardait avec effroi le feu qui se propageait bien plus rapidement que prévu dans cet endroit. Il devait fuir, vite. Il rebroussa alors chemin, et se rendu compte par la même occasion qu’il était piégé par les flammes. Super. Plus tôt il avait entendu des chasseurs parler plus loin, peut-être que c’étaient eux qui avaient déclenché l’incendie ?
Ni une, ni deux, il appela Theodor, par réflexe, mais en voulant aller autre part pour essayer d’avoir du réseau (qui était quasi-inexistant), il trébucha à cause du racine et se foula la cheville, la fumée commençant à devenir un peu trop étouffante à son goût, mais tant qu’il resterait au niveau du sol ça… Devrait aller ? Est-ce qu’il était fichu ? Il y avait des chances oui. Pensant être foutu, il repensait au temps qu’il aurait du profiter avec son compagnon, et commençait à se dire que le fait de l’avoir sauvé des années auparavant de ce camion aurait peut-être servi à rien si il devait mourir aujourd’hui. Peut-être qu’il devrait continuer de chercher une issue ? … Ses poumons ne semblaient pas être d’accord, résistant à sa vue qui essayait de se troubler.
Theodor S. Geisel
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Mar 8 Jan - 14:41
Theodor S. Geisel
This life is filled with hurt when happiness doesn't workGuillaume & Theodor Pain without love, pain can't get enough, pain I like it rough 'cause I'd rather feel pain than nothing at all.•••T’avais pas mal de travail aujourd’hui. Plus que d’habitude en fait. Ce pourquoi tu n’avais pas accompagné Guillaume aujourd’hui lors de sa balade. Tu aurais bien voulu pourtant. Parce que se promener dans la nature c’était quand même une de tes activités favorites. C’était tellement incroyable à faire. C’était tonifiant. C’était rassurant aussi et puis ça te déstressait énormément. Mais non, il fallait que tu restes à l’intérieur, avant de risquer d’être en retard. Ou en tout cas trop en retard. C’était soit ça, soit y aller et devoir sacrifier votre soirée. Ce qui était quand même assez nul. Autant être tranquilles à la fin de la journée. Mais tu restais quand même le plus disponible possible, t’avais mis ton téléphone juste à côté de toi, histoire de pouvoir veiller au premier message venu. Même si tu te doutais qu’il n’allait pas non plus rester sur son écran durant toute sa balade.
Autant qu’il profite du paysage, et des photos qu’il voulait prendre. Sauf que quelque chose te turlupinait. Pas juste une intuition. Quelque chose de plus fort. Bien plus fort. Mais quelque chose de…Dérangeant ? Tu ne savais pas trop mettre le doigt dessus. Mais tu ne pouvais pas juste te concentrer dans un état pareil. C’était un peu comme quand quelqu’un abattait un arbre juste à côté de toi mais…En plus fort ? Nettement moins agréable en tout cas. Tu ne savais pas trop d’où ça venait par contre. Alors malgré ce que tu t’étais dit, t’étais sorti en scrutant les alentours.
Tu avais directement senti d’où ça venait, ce n’était pas encore trop difficile. Même si tu ne voyais rien d’anormal pour le moment. T’étais sans doute trop loin. Sauf que c’était clairement la direction de la forêt dans laquelle était allé Guillaume. Tu aurais pu y aller à pied, mais par chance sans doute, un bus était arrivé et il t’avait pas mal avancé. Pas que tu n’aimais pas marcher, mais tu sentais qu’il y avait quelque chose d’urgent. Et quand t’étais sorti du bus, tu l’avais directement sentie, cette fumée. Et ce n’était pas juste un feu de camp qui aurait de toute manière quand même été interdit dans cette forêt. Ca ressemblait plutôt à un incendie, en f a i t. Qui se propageait même très rapidement. T’avais essayé d’atteindre Guillaume, mais ça ne répondait pas, à moins que ça ne porte pas non plus, ce qui ne serait pas vraiment étonnant. Peut-être qu’il était déjà parti, tu espérais en tout cas. Mais il fallait quand même que tu vérifies.
Parce que quelque chose, ton instinct sans doute, te disais qu’il était potentiellement en danger, pour ne pas dire sûrement. Et ça te stressait encore plus, oui. Mais avant tout, t’avais eu le réflexe d’appeler les pompiers, même si quelqu’un l’avait peut-être déjà fait. Puis tu t’y étais un peu enfoncé, même si ils venaient de te dire de ne pas le faire. Parce que ces minutes pouvaient être décisives. Surtout que tu pouvais utiliser ton pouvoir. Même si tu pouvais sentir que la force était assez importante maintenant, même très, elle ne ferait que décroître si la forêt continuais de souffrir. Tu nr voyais plus grand-chose, presque rien, mais tu redoublais d’efforts, ce qui finit par payer. Tu avais vu quelqu’un par terre, tu avais espéré qu’il s’agisse de Guillaume, mais même si ce n’était pas le cas, tu devais quand même aller aider la personne. Que tu avais très vite reconnue. Et t’étais soulagé en même temps que paniqué. Il avait encore l’air de respirer, ce qui était le principal. Il était proche du feu, mais il n’y avait aucune buche ou autre lui bloquant les jambes, ce qui était pas mal du tout. Parce que tu n’aurais pas eu la force nécessaire de le bouger, ou de nouveau, avec ton pouvoir, qui pour le moment servait déjà à réduire les flammes le plus possible. Tu t’étais précipité vers lui, te penchant en essayant de le tirer vers le chemin le moins dangereux.
« ▬ T-Tu t’es fait mal à l-la jambe, ou…Ou tu sais m-marcher ? L-Les pompiers devraient pas t-tarder à arriver, mais on f-ferait mieux de se r-reculer le p-plus possible. »
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