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Houston on a un problème [PV : Kôta/Seïa]

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Mar 15 Aoû - 18:47
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Bordel ! Un peu plus et je me ramassais contre cette poubelle pour le plus grand bonheur de ces gens adorables qui veulent ma peau. C'est à se demander comment je peux rester de bonne humeur alors qu'au moins six personnes me poursuivent...pour être honnête, je pense que c'est dû à une impression de déjà vu. seigneur dieu attention il y a quelqu'un ! De justesse ! Si je ne me concentre pas assez, je risque de perdre l'avance que j'ai sur ces gens et je risque fort de finir à l'hôpital, dans le meilleur des cas. Et dans le pire...je préfère ne pas y penser et tourner dès la première intersection que je vois. C'est un truc de survie appris par mon policier de tuteur, selon lequel dans ce genre de cas, tu cours et tu prends chaque intersection que tu croises et ce au plus près afin de gagner du temps sur ces très aimables gens. Mais là, j'essaie surtout de faire en sorte qu'ils perdent ma trace étant donné qu'en cas de combat, je serai clairement en position de faiblesse. Je vais donc juste continuer à courir comme un dératé en me rappelant de manière exacte, comment j'ai bien pu arriver à cette situation, avant de réfléchir à comment m'en sortir.

Et bien c'est très simple et ça remonte à il y deux ans, lorsqu'on avait temporairement quitté Yokohama, mon tuteur policier avait été démis du cas mafia portuaire pour soutenir une équipe de policiers galérant avec un gang de voyous dont le signe distinctif était le port de lentilles rouges. Parce qu'ils pensaient quand même pas nous faire croire que c'était naturel tout ça, bref, à cette époque là, on avait un peu réussi à les maîtriser à l'aide d'un autre groupe adepte des sweaters à capuches qui étaient en conflit avec eux et qui lui, tentait de faire le bien. Toute une petite histoire touchante qui n'a duré que quelques mois, tout comme la peine de prison qu'a purgé ce petit gang, ayant décidé de se poser à Yokohama désormais. Et vu qu'ils m'ont reconnu comme celui qui a un peu appelé les renforts pour les arrêter, c'est à peu près normal qu'ils veulent se venger. Mais c'est tout aussi normal pour moi de tenir à ma vie et de m'enfuir parce que sans armes, je suis un peu...sûr de souffrir ? C'est donc reparti pour un tour en évitant cette fois très habilement le poteau qui me tendait les bras. Car la dernière fois, je ne l'avais pas évité, et sans ce miracle aux cheveux aussi décolorés que moi, je n'aurai plus été là pour en parler.

C'est alors qu'une idée de génie me traversa l'esprit alors qu'on s'approchait du parc et moi de la limite de mes capacités pulmonaires. C'est grand un parc. Il y a du monde dans parc. Donc...pas besoin de courir indéfiniment lorsqu'on peut se cacher. Balançant quelques excuses aux diverses personnes que je bousculais sans le vouloir...sauf si c'est des gens de la mafia portuaire, là, je retirerai. D'ailleurs, on pourrait presque comparer Port Mafia avec ce gang dont j'ai parlé, l'Akame Dan si je me souviens bien du nom. Avec leur leader à mes trousses, un certain Bankichi, rien de très intéressant dans ce qui nous concerne puisque là, dans ma course, je dois réfléchir à une cachette. Vite, un endroit ou me planquer où je vais y passer à coup sûr. Une cachette, une cachette...réfléchis Seïa pour une fois dans ta vie -enfin je réfléchis souvent mais beaucoup pensent que non alors autant leur faire plaisir- ma survie ou du moins mon intégrité physique en dépend, donc je ferai mieux de me dépêcher et de jeter mon dévolu...derrière un banc. Je me suis même jeté en dessous dans l'espoir que ça, plus les gens environnants sauraient me dissimuler jusqu'à ce qu'ils partent et enfin, je pourrai aller tranquillement retourner chercher ma petite sœur.

Avec tous ces bruits de pas, impossible de distinguer quoi que ce soit, donc, impossible de savoir s'ils étaient dans les environs où pas, et c'est donc en retenant presque ma respiration que je jetai un œil prudent aux environs. Ou du moins, nommons environs, ce que ma position actuelle permet d'observer, soit pour ainsi dire, pas grand chose. Et autant dire que l'attente était longue. Promis, si au bout de trente minutes personne ne se montre, je sors de là...dire que je ne peux même pas en profiter pour envoyer un texto à Mitsu-chan pour lui dire que je serai en retard, j'espère qu'elle ne s'inquiétera pas trop. Il faut que je garde le silence et prie pour ne pas me faire repérer...j'espère, vraiment. C'est donc au bout d'un moment où, baigné d'espoir, je me permis de lâcher un soupir de soulagement en fermant les yeux. Lorsque je les ai rouverts, j'ai écopé d'une belle bosse à la tête vu que le visage du leader de ce gang me fixait comme si j'étais un morceau de viande baignant dans de la sauce et que ça m'a surpris au point de sursauter. Par réflexe, j'ai précipitamment rampé vers l'arrière pour sortir du banc et récupérer ma liberté de mouvement, ce que je fis en me relevant. Et je me suis retrouvé encerclé par tout mes poursuivants ayant réussi à me trouver.

"Euh...je crois que suis mal barré là..."

Voyons donc mes possibilités. Est-ce que je prends le risque de foncer tête baissée me battre, sachant qu'à six contre un, j'ai plus de chances d'aller dans une chambre blanche puant le désinfectant pendant une semaine qu'eux ? Ou j'essaie de discuter tranquillement avec eux et de faire la paix comme un gentil garçon alors que ce sera juste bon à me faire gagner du temps inutilement et à les énerver encore plus ? Ou, chose encore plus rare, je prie pour que quelqu'un se faufile parmi eux à toute vitesse pour me sauver ?...Je retire la troisième option, ce miracle a déjà eu lieu il y a deux ans, aucune chance que ça m'arrive une deuxième fois...si ?
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Kōta Hirano
Kōta Hirano
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Mer 16 Aoû - 15:04
Kōta Hirano

Houston on a un problème


Un parc, curieusement, est un endroit parfait où s'installer pour entrer en filature, parce qu'ici avec la population, il est facile pour peu qu'on sache se déguiser, de passer pour un innocent. Etant habillé d'un sweet-shirt à capuche gris, un pantalon en survêtement noir et des baskets, j'avais le physique d'une racaille. Beaucoup en jugeraient que ce n'est pas le meilleur choix, mais ici vous feriez fausse route. En effet, comme je me dois d'être à l'opposer de ce que l'on pourrait penser de moi, c'est avec ce genre de choses que les gens ne voient pas qui vous êtes vraiment. L'inversement de votre goût vestimentaire pour des inconnus, ayant pour effet de transformer votre apparence me fait passer pour un voyous des bas quartiers ce qui me donne l'avantage certains de ne pas être embêté, tout en étant par la plupart des personnes accueillit comme une personne lambda. Ajouté à cela mon faciès fatigué d'un lendemain de soirée, mon air renfrogné et mon visage collé sur mon portable pour n'en lever la tête que quelques secondes pour voir où je mets les pieds, je suis sans aucun doute peu abordable pour la plupart d'entre eux.

Je sens en moi la Bête s'agitait depuis quelques jours. Elle ne me laisse pas tranquille. Je sais que je suis un homme en sursis. Peu importe où je vais, elle finit toujours par sortir et créée l'enfer. C'est comme si j'étais une bombe qui marche. On ne sait jamais quand elle va exploser, ni même comment l'arrêter, mais ont sait que lorsqu'elle le fera, les dégâts ne seront pas beaux à regarder. J'ai beau essayer la méditation ou les somnifères, c'est aussi efficace que de jeter un verre d'eau dans un incendie. Mais ca m'aide psychologiquement. Ca m'aide à tenir plus longtemps. Comme la chimiothérapie aiderait un patient atteint d'un cancer. Ca ne tue jamais complètement la maladie, mais au moins, pendant un temps, ont peut ce dire que le sursis s'allonge. Elle ce joue de moi à longueur de temps. Il m'arrive parfois de croire avoir fait quelque chose avant de me rendre compte que je n'en ai aucun souvenir. Au début, j'ai cru que j'avais simplement oublié. Qui n'oublis pas des choses sur toute une journée ?! Mais j'ai remarqué que la fréquence de ce genre de choses augmente avec les moments ou la Bête s'agite. Et alors j'ai compris que ses phases amnésiques sont justes dues au fait que durant un court lapse de temps, c'est elle qui a le contrôle. C'est un des signes précurseur, qu'elle va bientôt sortir.

Il y a les nuits blanches aussi. Si mes nuits ne sont pas hantées de cauchemars, je suis presque sûr que cette dernière s'apprête à faire un carnage. Comme si elle me ménageait pour le pire à venir. Ces nuits, je ne dors pas du tout, parce que je sais que des horreurs bien plus violentes s'apprêtent à êtres faites. En moi, il y avait toujours ce feu brûlant qui me tordait les entrailles, une sensation désagréable et maudite, qui m'empêche de penser clairement peu importe à quel point j'essaie.

Perdus dans mes pensées, j'en oubliai de relever mon nez de mon portable et je finis par percuter un banc, me vautrant lamentablement part terre, comme une poupée de chiffons désarticulée. Ce fus douloureux et pas le moins du monde comique et alors que les gens s'écartaient de moi d'un air outrageait avec leurs « Ces jeunes toujours leurs têtes sur des écrans ! », je poussais un grognement animal qui m'arrêta surplace. Je clignais des yeux, avant de me rendre compte que mon cœur battait la chamade. Je décidais de redescendre de la stratosphère en prenant une grande inspiration et de me redresser en saisissant mon portable qui avait volé quelques centimètres plus loin. Je me redressais en m'époussetant avant de regarder l'heure. Humpf… Peut-être temps de rentrer, je dois encore faire le ménage…

Je reprenais le chemin inverse lorsque je remarquais du coin de l'œil, un attroupement inhabituel dans un coin un peu déserté du parc. Sur le moment je tournais la tête un peu plus en direction pour voir de quoi il en retournait et m'arrêtais de marcher. La curiosité est un vilain défaut, je sais, mais qui peut ce targué de ne jamais y avoir cédé au moins une fois ? Pas moi en tout cas… Toujours est-il qu'en observant de plus près, je note la présence de six personnes exactement et ce qui semble être leur pauvre victime au milieu proche d'un banc. Maintenant, je sais ce que vous allez dire… Ne te mêle pas de ça, cela va t'attirer des ennuis. Mais je m'attire déjà des ennuis sans rien faire, alors un de plus ou un de moins… Et je me suis fait la promesse d'aider mon prochain, ce qui, visiblement ici, ne serait pas mince affaire. À supposer que j'aille aider ce pauvre bougre, j'aurais six hommes à contrer et il y aurait de fortes probabilités pour que la victime n'est pas forcément envie de se battre, ce qui était logique. Peut-être l'aider à fuir ? Retenir assez longtemps les poursuivants pour que ce dernier est le temps de s'échapper ?

Un lourd sentiment sombre s'installa dans ma tête. J'avais un très mauvais pressentiment et ce, peut importe quelle était ma pensée. Mais je ne pouvais définitivement pas le laisser comme ça. Oui, je ne le connaissais pas. Mais Dieu a dit qu'il fallait aider son prochain et ainsi donc je le ferais. Sans plus tergiverser, je sortis mon couteau à cran d'arrêt de ma poche dont la lame ce bloqua dans un cliquetis métallique. Dieu a dit, tu ne tueras point. Et ainsi je ne le ferais pas. Juste de quoi les distraire. Juste assez pour gagner du temps à ce pauvre erre. Et ensuite, je m'en vais. Je connais l'endroit comme ma poche et cette ville encore plus. Je suis obligé, surtout avec les mauvaises fréquentations que j'ai et parfois les filatures que je dois me taper. Sans compter qu'avec la Bête, je me mets un point d'honneur à connaître les villes où je vais, pour fuir si je la sens agitait. En prenant un angle de tir en parabole, je m'approche lentement de mes cibles cherchant une ouverture. Il fallait que je sois à un maximum de quinze mètre pour être sûr de toucher quelqu'un. J'étais bon au combat corps à corps, mais le lancer n'était pas ma tasse de thé.

Me servant de l'attention qu'ils avaient sur leur cible, je parvenais à m'approcher assez près, lorsque l'un d'eux me nota. Il avait sans doute les yeux plus relevé que je ne le pensais. Comme ils étaient en cercle, peu importe l'angle, l'un ou l'autre m'aurais sans doute vu. Tant pis, avec rapidité je lançais mon arme, qui alla ce fichais dans l'épaule droite d'un des membres qui poussa un hurlement de tous les diables, ce contorsionnant brutalement pour enter de retirer la source de la douleur.

Celui qui m'avait repéré crachait un avertissement à ses collègues, attirant l'attention momentané du groupe entier. Distraction. C'est tout ce dont j'ai besoin. Mes yeux rouges se plissèrent en anticipation alors que je fronçais les sourcils en mordant ma lèvre inférieure. Un sourire léger étira ma bouche.
- « On ne vous a jamais dit qu'attaquer une personne en groupe c'est une technique de faible et de lâche ? »
@ pyphi(lia)
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Jeu 17 Aoû - 10:48
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Bon, outre calculer mes chances de survie et celles d'arriver à une situation favorable, faudrait que je pense surtout à agir. Bien évidemment, ma curiosité et ma méfiance m'en empêche pour voir un peu qui étaient mes adversaires -ou mes agresseurs, ça dépend de la suite- non parce que j'ai vu l'autre borgne de leader mais sinon, j'ai pas vu le reste de la troupe. Ainsi donc on a...euh...quelques de têtes connues pour ne pas dire beaucoup et pour encore moins dire tout le monde. Ça aurait dû m'arranger, soyons honnêtes, parce que je suis un peu familier avec eux, mais à six contre un c'est d'un coup plus...problématique. Mais pas tant que ça ! Au mieux je finis hospitalisé en ce magnifique quinze Août, ça va c'est pas la mort. Sauf que ça risque de le devenir lorsque je vois leur chef sortir son couteau. Mais sérieux vu ce qu'il a fait il devrait pas être interné ?! Même ma sœur est d'accord avec moi ! Enfin, c'est une histoire un peu longue que je n'ai pas le temps de raconter, vu que je dois déjà esquiver un coup de poing. En parlant de temps dis donc, ils ne perdent pas le leur. J'ai juste participé à leur arrestation pourtant !

Soyons d'accord, dire que je suis mal barré est un pur euphémisme et me faire piéger comme ça me couvre clairement de honte. Pour le moment, j'essaie juste de penser à un moyen de voir si je peux sortir de là parce que je ne pense vraiment pas que quelqu'un viendra...et même si c'était le cas je crois que ça serait trop tard pour moi. Mais euh ! Je voulais encore faire plein de choses moi ! Taquiner Mitsu-chan, devenir policier, atteindre le niveau de mon tuteur, embêter ma frangine, mettre fin à la terreur de la mafia portuaire et autres gangs une fois dans la police, voyager, peut être intégrer le FBI aussi tant que j'y suis. Pas ça ! Peut être me laisseront-ils au moins le temps de faire mon testament avant de me réduire en charpie mal découpée, ce qui est pire que le gruyère trop troué à coups de balles mais le résultat est le même. Je me vois déjà à mon enterrement, adieu agent Akatsuki, qui était si jeune, si vigoureux, mort avant même d'atteindre la majorité nationale tué par d'ignobles délinquants...puissiez vous reposer en paix. Oui, je suis résigné à mourir ici et il y a de quoi ! Je n'ai pas le sens du calcul de Mitsu-chan mais je vois très bien qu'il faudrait un miracle pour que je m'en sorte...

C'est alors, qu'un miracle ce produisit ! Alors que je n'y croyais plus, que ma vie semblait défiler devant mes yeux, la cavalerie arriva. Enfin, la cavalerie...un cavalier quoi, ce qui est déjà très cool car à deux contre six, on a un peu plus de chances de s'en sortir. Correction, deux contre cinq, parce que l'un d'eux est un peu aux prises avec la douleur d'un couteau dans l'épaule, et certains se sont tournés vers ce mystérieux jeune homme -ou jeune fille, car depuis l'affaire concernant ce gang j'ai des doutes- Pour finalement faire en sorte que tout le monde se retourne vers lui, voilà qui m'arrange. Et alors que je tente presque désespérément de voir mieux mon miracle -tant que j'ai pas son nom on va rester là dessus- qui est quand même vachement loin, je peux au moins entendre que ce n'est pas mon cher albinos de la dernière fois. Quoique voir Konoha-kun ici m'aurait étonné, mais il y a bien ce Dan, pourquoi pas l'autre. Alors tandis qu'il provoque le reste du gang, le leader donne les commandes en envoyant les autres sur lui, ce qui fait que je peux m'enfuir, mais je n'aime les dettes, donc je vais tenter de prêter main forte à ce miracle, avec deux contre un dont un borgne, et l'autre blessé, je devrais m'en sortir maintenant. Je repris donc mon air habituel et m'accroupis devant le blessé tentant de retirer la lame de son épaule.

« J'éviterais si j'étais toi...sauf si tu veux mourir ! »

Ajoutez à ça un grand sourire et je décidai de retirer le couteau moi même. Il hurla mais j'avais au moins une arme, de quoi me faire le chef qui choisit le moment où, en me relevant, je nettoyai l'arme -c'est mieux de se battre avec des trucs propres même si ma chemise est sale- pour m'attraper par le col de ma chemise et me fixer de son œil valide. C'est dans ces moments donc que je bénis ma grande taille vu qu'il ne me soulève pas...il est plus petit que moi aussi, faut le comp...OUCH ! J'aurais peut-être dû m'attendre au coup de poing que je viens de me prendre dans le ventre, mais tellement occupé à le provoquer avec ma tête d'abruti, j'en ai lâché le couteau. C'est dans ces moments que je comprends mon petit frère quand il me traite d'idiot, et que je peine à m'en remettre. J'avais oublié qu'il avait du punch ce gars.

« T'as pas intérêt à la jouer ainsi si tu veux pas qu'on touche à ta chienne de sœur ! 
- ORDURE ! »

Règle numéro une : Interdiction d'insulter ou de faire du mal à mes cadets si tu tiens à la vie. Le coup est parti tout seul. Droit dans son œil. Il m'a lâché, mais j'avais aussi lâché prise. Perdant le contrôle, j'étais, à ce moment là, déterminé à lui faire retirer ses mots.

« N'insulte plus jamais ma Mitsu-chan ! »

Je m'étais jeté sur lui, et j'ai commencé à le frapper sous ses rires psychotiques, sous les insultes qu'il continuait de proférer à l'égard de ma cadette. Autant dire qu'à ce moment là, j'avais plus rien du gentil gars, peut être même plus rien d'humain. Je n'étais que rage. J'étais prêt à le tuer, et jamais je ne m'étais mis dans un tel état pour ma petite sœur...
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Kōta Hirano
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Jeu 17 Aoû - 13:58
Kōta Hirano

Houston on a un problème


Pendant une seconde ils étaient tous en cercle et celle d’après, quatre d’entre eux fonçaient vers moi. Pas le temps de penser sur le pourquoi de pareil blanc, bien que j’eusse mes doutes quant à la raison de ce passage amnésique. Toujours était-il qu’ils en étaient tous prêt à en découdre et le chef était resté à côté de la victime, voulant visiblement régler cette affaire qui semblait personnelle. Il était assez évident que passée la stupeur, ce garçon avait envie de se battre, que ce soit par conviction pour par devoir de ne pas me laisser seul. Non pas que cela m’arrangeais plus que cela, puisque désormais je n’avais d’autre choix que de me battre.

C’était donc en prenant ma garde combat que je me préparais à l’affrontement. Ils avaient beau être en surnombre, ils étaient aussi doués en combat que des poulets sans tête, autant dire que je serais capable de me débrouiller si j’arrivais à ne pas me faire encercler. Je me dirigeais vers le plus proche, décochant avec vitesse un coup de pied retourné à mon adversaire. Il ne s’attendait visiblement pas à l’assaut, habitué d’être craint et non d’être affronté de plein fouet. Le résultat en fut qu’il n’eut pas le temps d’esquiver, les os de sa mâchoire et de sa joue droite craquèrent, alors que l’impact le projetait sur le côté, le sonnant momentanément. J’en profitais pour reculer aussitôt et vérifier où se trouvaient les autres assaillants. J’en découvrais un qui essayait de me prendre de part le dos et les deux autres qui servaient de distraction. La technique n’était pas bête, mais j’étais un combattant entraîné qui plus est, j’avais appris à ne jamais quitter mes adversaires des yeux. Je ne pouvais pas me permettre de m’inquiéter du sort du pauvre bougre aux mains avec le chef de bande, du moins pas pour l’instant.

C’est ainsi qu’un des membres du gang sortis une chaîne de tronçonneuse sans préavis. Armement hétéroclite s’il en est, mais efficace et dangereux. L’autre à ses côtés sortie un poing américain. Arme puissante, mais qui ce contente d’augmenter les dégâts au corps à corps. Je n’étais pas autant inquiétais qu’avec le premier. Le dernier sortis un tournevis. Ouais… Je n’étais dans la meilleure position qui soit. Et je devais faire vite. Celui qui avait reçut le coup de pied s’en remettait et il était furieux et bien qu’il titubât encore un peu, il voulait en découdre pour l’affront que je lui avais fait. En une fraction de seconde, je changeais de position pour abaissais mon centre de gravité et faucher les pieds adversaire sur ma droite, avant de reprendre une garde haute et de bondir vers l’arrière en diagonale esquivant celui qui ce trouvait dans mon dos. Avec deux membres blessés il était évident qu’ils perdaient en efficacité, mais je n’étais certainement pas un faiseur de miracle. Je savais me battre oui. Mais à un contre quatre, enfin, trois pour l’heure, viendrais un moment où je ferais un faux pas.

Il fallait en finir au plus vite. Et pour ça je devais savoir si le jeune homme s’en sortait, mais à peine cette idée sortis de mon esprit, un mugissement animal se fit entendre, attirant sans mal l’attention directe des membres du groupes ennemi. Ils étaient facilement distraient. Une aubaine pour moi. Me jetant sur le plus proche – celui au tournevis – et son sa tête qui était tournée en direction du bruit était parfaite pour une attaque. Je le saisissais de par le cou, et j’enserrais ma prise, effectuant une prise de la sentinelle, l’asphyxiant lentement mais sûrement. Il paniqua immédiatement, essayant de me donner un coup de tête, mais celle-ci étant bloquée, il tentant alors de me mordre sans plus de succès. Il balança ses bras dans tout les sens, s’épuisant davantage que s’il restait immobile. Je commençais à le sentir faiblir, tandis qu’au même moment un autre membre ce jetait en courant en direction du garçon que j’avais sauvé. Il voulait apparemment libérer son chef, qui ce faisait tailler fracasser le visage par le jeune homme, visage contorsionné dans une grimace de rage sans retenue. Je n’étais pas spécialement dégoûté. Je ne savais pas l’historique entre les deux, mais il était évident qu’ils ce connaissaient.

Etant à mon tour légèrement distrait, je ne vis pas arriver le coup de coude dans mon dos, par l’homme au poing américain, me coupant la respiration net et me faisant lâcher sans ménagement celui que j’étranglais. Il était de toute manière inconscient. A l’impact, je sentis mes poumons réclamer du dioxygène réclamant de l’air pour respirer à nouveau. Mon adversaire en profita pour me jeter au sol et me saisir par le col en levant son poing pour me frapper. Pathétique… Cette pensée n’était pas mienne, mais je n’avais soudainement plus aucun contrôle et cela était bien la première fois que je restais conscient pour voir ce que la Bête, voix lugubre mais menaçante, comptait faire. Elle ne se fit d’ailleurs pas prier, alors qu’un nouveau coup s’abattait sur mon plexus solaire cette fois, douleur traversant toute mes côtes dont j’en étais certain, elles finiraient par ce fracturé au minimum. Il un moment de flottement lorsque pour asséner un troisième coup le coude ce redressa au-dessus de mon torse, puis brutalement avec force insoupçonné je donnais un violent coup de tête qui me sonna autant que mon ennemi sur l’instant. Il bascula lourdement en arrière dans un gémissement proche du grognement. Je n'avais pas le temps de me questionner sur le pourquoi de tout ça, et pourquoi la Bête avait soudainement interrompu ce combat, car, alors que je voyais flou, double et qu’il fallait que je me relève car le premier que j’avais envoyé au tapis était désormais furieux et bien qu’il semblait souffrir, il voulait vengeance.

Mes mouvements furent à nouveau libre de mon choix, Baskerville ayant à nouveau disparut comme il était venu, même si je sentais en moi son feu brûlant et mordant s’agitait. Si la situation ne ce calmais pas, je savais qu’il aller sortir. Et alors, plus rien ne serait, pas même l’homme que j’essayais de sauver. Fixant pendant deux courtes secondes le vide du ciel et de ses nuages, je pris une douloureuse inspiration et je me redressais, prenant précaution à esquiver le corps maintenant inanimé du membre au poing américain, dont le sang ruisselait sur le visage, nez explosé et dent tordues. Bien que la terre tanguais dangereusement et que je n’avais pas assez d’équilibre pour rester debout sans risque de tomber, je me devais de me battre car désormais il mon seul adversaire était lui, en parfaite capacité de ses moyens.

Je croisais les doigts pour que l’autre aille bien. Je ne pouvais plus rien pour lui, du moins, pour l’instant.
@ pyphi(lia)
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Jeu 17 Aoû - 15:31
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Bonjour à toi Stalkeur ! Et surtout, bonjour à toi partenaire de RP ! Cette modification de la narration te surprends peut être, étant donné que c'est le narrateur lui même qui entre en scène. À la base c'était pas prévu, mais l'esprit du personnage dont je m'occupe est un peu fermé par la rage, la colère,et autres émotions qui doivent te parler, donc je me dois d'assurer un peu de contenu, et puis, t'expliquer toute l'histoire derrière ce gang ne te ferait peut être pas de mal, même si tu en tiens déjà les grandes lignes. Mais c'est vraiment agréable d'avoir un tel contenu en si peu de temps, j'espère que ce n'est pas décevant de mon coté auquel cas, j'ai une boîte de messages loin d'être remplie prête à accueillir toutes réclamations. Actuellement, notre futur policier aux cheveux décolorés est toujours en train de fracasser le visage du chef de gang et celui à qui ton personnage, enfin ta bête a foutu un coup de couteau à l'épaule droite rampe avec difficulté, mais il est toujours là. Bah oui, c'est triste la mort, retardons ça un minimum non ? Maintenant, passons donc aux événements d'il y a environ deux ans, ce ne devrait pas être long.

Dans la petite ville où la famille de Seïa a temporairement déménagé, sévissait donc un gang. Le tuteur de celui-ci tentait d'enquêter sur eux, mais à son âge, c'est pas facile tous les jours, et c'est le genre de gang qui sait donner du fil à retordre à n'importe qui. Mais c'est sans compter sur sa fille, la frangine de notre ''agent Akatsuki'' qui de son plein gré, a décidé de s'infiltrer dans le gang, et avec la complicité de son frère aîné, -ayant percé sa cadette à jour- localiser le QG ne fut pas compliqué, malgré la misogynie du leader, fallait penser qu'elle plaisait à certains. Puis notre groupe fan de sweaters à capuche, les a aidés à élaborer un plan pour que ce gang soit pris en flagrant délit, plan qui a bien fonctionné avec Seïa chargé d'appeler la police et de défendre sa petite sœur, passant très vite de deux à une dizaine pour équilibrer les forces, et quelques minutes après, tout ce beau monde était sous la protection de la police et les malfrats sous les verrous. Évidemment, il y a de quoi avoir une dent contre les responsables, pour ne pas dire plusieurs et pour encore moins dire la mâchoire entière...tiens, ne serait-ce pas un tic de mon perso ça ? Ça veut dire que je peux de nouveau narrer normalement...car oui, il y a une ouverture et au sens propre du terme.

Qu'il la ferme ! Ma petite sœur...il n'a pas le droit de l'insulter !! Il ne la touchera pas ! Je la protégerai ! Je vais lui faire cracher ses mots ! Encore et encore ! Tant qu'il ne se taira pas ! Je vais le buter ! Je vais le tuer s'il continue ! Je vais...

« Prends ça... »

Et merde ! Je l'avais oublié...ce salopard aussi. Il venait de me planter le couteau que j'avais fait tomber, droit dans le mollet gauche. Ma jambe d'appui putain ! J'ai mal, évidemment, ma jambe et ma fierté sont touchés, impossible de me relever maintenant, du moins, je n'aurai plus aucun appui sûr à cause de ma négligence. Mais quel con ! Je voulais tellement défendre l'honneur de ma petite sœur, que cet enfoiré à osé souiller que j'ai oublié ce gars, pensant qu'il était hors d'état de nuire. Mais à peine le temps de me retourner vers lui et son sourire victorieux alors qu'il retirait la lame que les positions s'inversèrent. J'étais celui au sol, mais on était trois dans cet état. Le leader voyait son visage doublé de volume tellement je l'avais frappé. Seule sa poitrine qui se soulevait me confirmer qu'il était hors service mais en vie. L'autre commençait à perdre trop de sang, il tomba inconscient et j'allais pas tarder à le rejoindre. Et l'autre ? Celui qui avait voulu m'aider ? Je devais savoir, et me relevai sur les coudes pour voir qu'il s'en sortait plutôt pas mal, l'un d'eux étant à terre. Je ne le laisserai pas seul...je dois faire quelque chose...

Sois sérieux pour une fois Seïa. Au moins au vu de la situation. Tu ne peux même pas tenir debout, alors l'aider, c'était mort. Je le savais, et je tentais quand même. C'était inutile, mais je refusais de croire que je pouvait être aussi impuissant...ce gang...ce gars...il faut que je l'aide...qu'on l'aide...que quelqu'un l'aide...je sais ! Je peux appeler de l'aide, mon tuteur est policier. Mitsu-chan est sa fille, je dois l'appeler. C'est la première dans mes contacts. ''Ma mignonne petite Mitsu-chan'' comme je l'avais nommée. C'est beaucoup plus rapide que de trouver celui de mon tuteur, ''o'' étant bien avant dans l'ordre alphabétique de notre pays. C'est donc en contrôlant ma respiration, que ma main atteignit ma poche. Chouette. Mon portable était encore là, et il fonctionnait. Vite. Mitsu-chan. Son numéro. Appel lancé. Petite sœur. Dépêche toi de répondre. Tu n'as pas cours maintenant. Je le sais. J'ai mémorisé ton emploi du temps. S'il te plaît. Décroche. Sinon...s'ils te font quelque chose...je ne pourrai pas me le pardonner. Vite ! Je ne vais pas y passer, mais lui...et les autres...et toi...enfin ! Tu réponds. Écoute moi frangine, je ne pourrai pas le répéter.

« Mitsu-chan...préviens ton père...il y a une...agression...au parc...grouille...
-Seïa-nii ? Seïa-nii !!...Compris ! »

Tout ira bien petite sœur. Ne t'en fais pas. Je te fais conf...
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Kōta Hirano
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Jeu 17 Aoû - 17:26
Kōta Hirano

Houston on a un problème


Si je ne me sentais pas sur le point de vomir et de m’évanouir, j’aurais sans doute ris à l’absurdité de la situation… Absurde oui, parce qu’entre les trois membres de gang encore debout, les trois à terre, l’homme que je tente de sauver et moi, ont dois ressembler à une équipe de bras cassés. De plus, le stress, l’adrénaline et la colère commençaient à sérieusement embrumer mon esprit et je sentais que mon corps s’agitait tout autant que la Bête. Je ferais tout pour ne pas libérer ce fléau mais ce n’était pas comme si j’avais un quelconque contrôle dessus. Je ne pouvais, tout au plus, que retarder l’échéance de sa sortie. C’était tellement stupide… J’étais amer… Amer de ne pas être capable d’aider qui que ce soit sans devoir derrière payer le prix du péché. Amer de ne pas être capable de ne serait-ce, que contenir ce démon sans foi ni lois, ni dieux ni maîtres. Et amer que d’être obliger de fuir chaque ville que je rencontre, comme un fantôme qui jamais ne reste en place pour aller hanter d’autres endroits.

C’était un cycle sans fin, indéfinis et infinie, qui tourne comme le vent change. Mais sur Terre, il y a un nombre de places définies et j’en avais épuisé la plupart d’entres elles. Combien de fois devrais-je encore courir ! COMBIEN DE FOIS ?! La rage montait et montait, comme lave remontant la chambre magmatique d’un volcan, prêt à exploser et répandre sa fureur. Je ne sentis bientôt plus rien, perdant contact avec la réalité. Les sons s’étouffent, ce brouille, ce confondent. J’entends ma respiration ventilateur à mes oreilles. J’entends mon sang battre à mes tempes, comme un immense cœur. J’entends le tambour de ma poitrine, agité et en colère. Mais je n’entends pas le hurlement traverser ma gorge. Mon visage ce contorsionne dans une sorte de grimace vengeresse, comme incapable de tenir plus longtemps les apparences. Laissant apparaître l’animal qui sommeil en moi et qui pourtant, dort encore. Ici, ce n’est pas la Bête, qui sort, non. C’est l’animal. L’instinct primaire de l’Homme dans ses plus bas moment, réaction de combat engagé et telle créature d’un autre temps, ce jette sur son adversaire.

Je n’ai plus de contrôle réel sur mes gestes et pourtant je suis acteur. Je suis acteur de ma colère. Mon adversaire à beau me frapper, je ne sens plus rien, je ne vois que le sang, le sang partout, les murs qui n’existent pas et qui pourtant m’entoure, le goût de l’oxydation alors qu’il n’y a pas de fer rouillé, l’odeur pestilentielle des corps carbonisé, alors qu’il n’y a pas de feu. Tout ce mélange dans mon esprit, ce qui à était lancer par une simple pensée, transformer en rage de force pure, en terreur implacable de l’animal acculé qui perd pieds. Et bien que je sache que suis en train de tuer cet homme à terre, je n’ai plus la force d’en avoir quelque chose à faire. Je voulais réellement sauver ce garçon. Il était désespéré d’avoir de l’aide… Tout ce que je voulais c’était aider mon prochain, mais tout ce que je fais c’est l’envoyé en enfer. L’enfer, est pavé de bonnes intentions… Comme si se montre pouvait comprendre ce que c’est que de tout perdre ! C’est lui qui m’a tout retiré ! Et les larmes coulent, coulent sur mon visage et peu importe que je laisse mes émotions me guider. Cela faisait trop longtemps qu’elles étaient enfermées dans cette cage bestiale, cet esprit qui n’est pas moi et que je me force d’être pour éviter la catastrophe.

Tant pis pour eux, tant pis pour moi !Ils n’auront que ce qu’ils méritent ! TOUS ! Dans un élan de fureur sans précédemment et comme renouvelé dans ma force, je saisis par le cou mon adversaire qui désormais terrifier pousse des cris à en déchiraient les tympans. C’est ça, petit porc, hurle, hurle ! Le soulevant du sol je le fracasse à nouveau contre terre, crâne en premier, les os ce brisent et ce tordent sous la fine couche de peau. Et le saisissant cette fois par le col je le soulève à nouveau, et le jette d’une main sur le chef de la bande comme une vulgaire poupée de chiffon. Un rire inhumain sortis d’outre tombe, fis crisser ma gorge, une voix lugubre et sombre. Elle n’était pas possiblement humaine, pas que la force que j’en démontrais ne l’était. Et alors que confusion ce faisait sur qui avait le contrôle sur quoi, je me changeais de comportement en me demandant brièvement et pourtant lumineusement, pourquoi je ne contrôlais rien. La Bête ! La Bête était en train de sortir ! Non… Pourquoi je l’avais laissé faire…

Et pourtant, dans ma fureur contre le monde, l’amertume de mon impuissance, je prenais un malin plaisir à faire souffrir ses pathétiques excuses d’êtres vivants. Mais si la Bête sortait, elle ne ferait aucune distinction entre eux et le garçon. Je ne pouvais pas… Alors qu’une lutte interne ou aucun des deux que ce soit Baskerville ou moi n’arrivions à vaincre je notais que le chef, ayant reçut le corps de son partenaire de plein fouet, c’était vautrer sur le côté, à côté du garçon. Il avait réussit à repousser le corps inanimé de cet imbécile et ce relevait pour voir qui lui avait fait affront, que je notais que du sang sortait de la cuisse du jeune homme. Et le temps sembla ralentir, ralentir… Ralentir, mes yeux toujours fixait sur cette jambe qui n’était rien au milieu du carnage et pourtant fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase.

Il y avait l’odeur du sang, de chair brûlée, de sulfure et une odeur d’animal sauvage forte et pénétrante. Il y avait les murs, sang ruisselants en peinture grotesques et gores défigurés, marqués de griffures gigantesques et disproportionnées. Le plafond, d’où autrefois pendait un lustre est brûlé, tâche noire de cendre et de suies, comme marque de mort pirate hantant les cauchemars.

Je marche lentement en direction du chef. Sur le chemin, je vois le couteau qui était tombé et qui dans la mêlée avait était envoyé balader. D’un air absent je le prends et le récupère, comme détaché de la situation, comme un automaton. Je me relève, et sans même sentir ma blessure au dos, sans même sentir celle à mon visage, éclaboussait de sang, sans même sentir mes doigts brûlant ayant frappé le corps de l’autre jusqu'à ne plus rien avoir en sensation, je marche à nouveau en direction du chef, qui ne semble ni comprendre ce qu’il ce passe ni comprendre pourquoi je m’acharnais sur eux. Pauvre âme en peine… Dieu à dit « Tu ne tueras point ». Mais Dieu à dit aussi « Œil pour œil, dent pour dent ». Puisque c’est la mort que vous vouliez pour nous, c’est la mort qui vous attendra de ma main.

Le bois craquent et ce fissurent, sous la pression vieux et dévisagé par le massacre qui eut lieu en cet endroit maudit. Le petit garçon que je suis ne comprends ni l’impact ni la réalité derrière ses images, comme ce pensant dans un cauchemar. Il à peur, l’être que je suis, mais en mon fond intérieur je me dis que ce n’est qu’un mauvais rêve, qui partira le jour levé. Si seulement, il en avait était tel cas.

Et comme un meurtrier jouant avec sa proie, comme profitant de la peur de la victime jusqu’au dernier instant, je regarde la peur s’instaurer dans les yeux noircit de fureur du chef de gang. Parce qu’il est chef de gang, il connait la peur. Il sait comment l’infligeait aux autres. Mais la peur… La peur il ne sait pas la gérer. Parce que face à lui, quelque chose de bien plus profond et viscéral était en marche, une créature de légende qui n’as ni vrai nom ni vrai identité, parcourant le monde sans s’arrêter, tuant et ravageant sur son chemin, aura noire l’entourant comme corbeau sur charogne. Une créature ancestrale et crainte depuis la nuit des temps, connu sous le nom de beaucoup de nom, mais dont le plus connu fut « Baskerville », le chien démon.

Dans mon village, j’étais appelé Baskerville, parce que c’était une référence au fait que j’avais des yeux rouges du démon et que la Bête sévissait toujours dans les landes désolées. Je n’aimais pas se surnom, mais quel choix avais-je que de ne le supporter et de vivre avec ? Je n’étais qu’un enfant… Je ne savais même pas qui j’étais réellement. S’ils avaient su alors, peut-être que ce massacre n’aurais jamais eut lieu et j’aurais trouvé paix dans la mort, comme on trouve paix dans l’éternel silence.

Et aujourd’hui sa rage éternelle sortais à nouveau et lorsque homme deviens bête, il devient chien, car l’homme n’est rien d’autre que nourriture pour lui-même. Et alors que de sa forme animale jaillissaient canines des mâchoires et odeur de putréfaction, une pensée encore consciente de ce qui fut autrefois homme effleura un instant son esprit primal. Pourquoi est-ce que j’existe, si ce n’est que pour semer la mort…
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Jeu 17 Aoû - 20:47
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Mes pensées n'arrivaient plus à être cohérentes lorsque ma conscience commençait à me quitter, remettant notre sort dans les mains de ma petite sœur. J'aurais voulu garder les yeux ouverts, dans une vaine tentative au moins de voir ce qui se passe, mais même ça, c'était dur. C'était terrible...je ne suis pas assez fort. Je ne suis même pas en mesure de me battre correctement. Peut être même que je suis tout simplement incapable de protéger mes cadets. Si je perdais face à de tels événements, c'était peut être impossible que je devienne policier. Impossible d'assurer la sécurité de mon frère et ma sœur dans cette ville en perpétuel danger. Je ne mourrais pas. La blessure n'était pas mortelle. Mais sur ce champ de bataille en devenir, où l'écho des cris des rares passants me parvenaient encore aux oreilles, je n'étais plus d'aucune utilité. Le ciel est beau aujourd'hui, aussi bleu que le fluide s'écoulant de ma jambe est rouge. Plaie profonde, j'espère que ma jambe sera soignée à temps. Ma petite sœur avait notre destin entre ses mains. Je détestais m'en remettre à elle. Ce devrait être l'inverse. Et je la connais. Elle viendra. Elle constatera les dégâts. Elle s’inquiétera encore pour moi. Je ne le veux pas...Mitsu-chan...

Pas ce rêve. Celui qui me hantait depuis ce jour. Ce rêve. Ce cauchemar. Cette illusion qui me divisait. À la fois désir et crainte. À la fois souhait et phobie. Cette fantaisie qu'une partie de moi voulait fuir, mais qu'une autre voulait concrétiser. Impuissant face à ses pensées. Continuant encore de nier la réalité. Faute de lien de sang, il n'y avait rien de mal. Mais tout le monde ne voyait pas les choses ainsi. Parce que c'était ma petite sœur. Parce que je l'aimais. Je l'aimais alors je voulais la protéger. Mais je l'aimais et je la voulais tout court. C'était si dur des fois, lorsqu'elle est trop proche. Quand ce désir monte et que je dois lui cacher. Elle ne peut pas comprendre et cet endroit que sont mes rêves sont le seul endroit où ce terrible moi pouvait s'épanouir. Ce que j'essayais d'enfouir aux yeux de tous, parce que ce ne serait pas accepté. Ma toute petite sœur. De toutes les filles que ce monde contenait, il a fallu que ce soit elle. Je connaissais la suite, je le niais encore, voulant éviter que mon inconscient prenne le dessus un jour. En tant qu'homme, je pourrais abandonner, mais en tant que grand frère, je ne le pouvais.

Hors de question de m'abandonner à cette pulsion. Hors de question de céder à ce moi qui rêvait juste de voler l'innocence de la fille la plus importante pour moi. Hors de question de laisser faire cet homme qui tel un animal, ne pourrait rien faire de plus que du mal. Hors de question d'arrêter d'être le grand frère que j'ai toujours été. Hors de question d'imaginer une fois de plus cette scène où on était tous les deux, et où je la prenais. Hors de question de laisser quiconque et surtout pas moi la faire pleurer, la blesser. Hors de question de toucher ainsi ma Mitsu-chan, de manière aussi indécente, aussi perverse. Hors de question de permettre à mes mains de retirer ce qu'elle portait. Hors de question de laisser ces folies devenir réelles plus d'un millième de secondes. Hors de question de faire le malheur de celle dont le sourire suffisait à faire mon bonheur. Hors de question de tordre son visage de yuki-onna de douleur. Hors de question de me laisser faire sans qu'elle ou moi ne tente d'arrêter cette mécanique mise en place depuis le jour où dans ce métro, j'ai cru la perdre. Hors de question de commettre un tel crime envers ma frangine que j'aime temps...hors de question...

Des bruits. Stridents. C'était perturbant. De quoi me sortir de là. Je me battais encore pour rester éveillé. Puis je ne mis pas tant de mal à identifier les bruits. Les renforts, oui, les forces de l'ordre, les mêmes que je comptais rejoindre dans quelques années. Merci Mitsu-chan, t'a été drôlement efficace. Désolé d'avoir été aussi incapable. J'espère que tu ne m'en tiendras pas rigueur ni souci. Tu devrais toujours avoir un sourire sur le visage. Tu devrais être heureuse, tu le mérites. Des pas désormais, et des cris que je n'arrivai pas à identifier. Je fus pris entre deux mains chaudes qui commençaient à s'occuper de moi. Je n'étais plus capable d'ouvrir mes yeux fermés depuis longtemps, venant à peine de reprendre un semblant de conscience. Qui sait ce qui se passait, je ne comprenais plus rien. Le terme monstre venait à mes oreilles, mais la signification m'échappait. C'était juste un gang. Rien de si monstrueux...pourquoi...non...cette voix...pas toi...Mitsu-chan...tu n'aurais jamais dû...que quelqu'un l'éloigne...c'est mieux pour elle. Éloignez là de moi, elle ne doit pas voir ça. Ma petite sœur...il faut que je voie. Juste un effort. Un peu. Ouvre les yeux. Une dernière fois...Mitsu-chan...rentre à la maison...ne reste pas là, devant moi, comme si tu tentais de me protéger de quelque chose. Tes cheveux noirs dans le vent, ton regard fixé sur un point. Va-t-en. Ne res...non...pas maintenant...je dois...protéger...ma...petite...sœ...

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Kōta Hirano
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Jeu 17 Aoû - 21:39
Kōta Hirano

Houston on a un problème


Il y avait quelque chose de réconfortant à ne pas savoir ce que l’ont fait. Parce que lorsque tel est le cas, même si, dans vos nuits, vous êtes hantés par ses horreurs sans noms et sans visages qui ne porte que votre physique, vous pouvez au moins avoir l’espoir de vous dire « Ce n’était pas moi ». Sauf qu’ici bas, sur Terre, rien n’est aussi simple et alors que le chef de gang ce relevait tant bien que mal visage boursouflé et prêt à ce battre malgré la peur que je voyais dans son regard, je savais très bien que les gens qui en ce moment, hurlaient, paniquaient comme si le Diable en personne avait frappé, ne jugeraient pas l’esprit, le psychique, mais seulement le physique. Car tel est était la seule chose visible.

De mon couteau sans ciller ni faillir, je bondissais vivement sur mon adversaire qui recula par réflexe. Son pied rentra en contact avec son camarade allongé au sol, trébuchant et chutant, me donnant l’occasion parfaite de l’achever sans procès. Il ne méritait pas de pitié. Pas après tout le sang versé. La lame de mon couteau à cran d’arrêt s’enfonça comme dans du beurre dans ton torse, entre la deuxième et troisième côte et tel un animal que l’ont souhaite dépecer, je me mis à descendre le long de son torse. Les os étaient des remparts évidement, mais plongé dans ma rage aux allures de chasse ancestrale, je sentis sous la pression exercée de mon poignet, ses derniers ce briser et se rompre. Cartilages et chairs s’ouvrant comme quartier de fruit, sang ruisselant comme vin de la vie. Et toujours cet air inexpressif sur le visage, je fixe sans sourcilier le visage désormais calme et pourtant figeait d’horreur de mon ancien ennemi, qui rendant son dernier souffle dans un horrible gargouillement, comme une expiration lente et vibrante. Tout cesse alors de bouger, de mes mains aux corps allongé et à nouveau je fixe mes mains et l’incompréhension traverse mon regard. Il y a un moment de flottement. Un moment de silence, et soudainement je me mes à trembler, à sentir les sensations revenir.

La douleur dans mon dos, feu foudroyant. Les hurlements des gens, lancé dans une frénésie de terreur. L’horreur frappe comme un coup de poing à l’estomac, j’ouvre ma bouche dans un hurlement silencieux alors que je recule doucement et pourtant avec un air choqué. Le fer battu de mon esprit encore dans la course folle de l’adrénaline se rends lentement compte de se qu’il vient de ce passer tandis que je cherche à combler le trou que j’ai dans ma mémoire. Un silence de souvenir fragments absent là où il devrait y avoir au moins, des moments figeaient dans le temps, mémoire marquantes et inoubliable du combat. Sauf qu’il n’y avait que noirceur et murmure de la Bête pour l’heure apparemment calmée, comme tempête ayant atteint l’œil du cyclone, calme avant la réelle frappe.

Et partout autour de moi, ses lâches de la foule se ressemblent comme moutons venant voir le massacre du loup. Loup qui n’as plus rien pour ce cacher et qui tremble, tremble devant le massacre comment un animal poussé à bout. Et j’entends des bribes de conversation des mots lancés sans qu’ils n’en sachent réellement la portée. « Monstre ! », « Carnage ! », « Malade mental ! ». Suis-je un monstre ? Eux ? Lui au sol dans son sang en est-il un ? Ce garçon qui à massacré le visage du chef en est-il un ? Je ne sais pas, je ne suis plus… Il y a juste toute une portion vide de mon esprit qui tourne comme machine infernale cherchant à faire sens dans un monde qui n’en a plus. Je sens quelque chose rouler sur mes joues et de mes mains ensanglantées j’en apporte une à ces dernières, que je retire aussitôt en sentant l’odeur oxydé du sang, cette odeur immonde que je sens partout comme la peste. Un spasme agite mon estomac et je termine à régurgité le peu que j’ai dans mon estomac sur le sol d’herbe et d’écarlate, devant ce ciel esseulé et pourtant si magnifique et majestueux. Essuyant du dos de la main, toujours tremblant ma bouche avec ma manche, je regarde autour de moi.

Il y a du rubis et de l’émeraude, du saphir et du l’argent. De l’onyx et de l’améthyste. Le tout dans une peinture de grotesque et de bestialité sans nulle pareille. Je me relève et je remarque que les gens reculent et s’écartent comme s’ils craignaient de ne subir le même sort que ceux qui sont au sol, gémissants, inconscients ou éternellement éloigné de la réalité. Je note qu’il y a du sang partout sur moi. Mon sweat-shirt était ruiné. Et les gens continué de fixait le morbide spectacle comme une sorte de fascination macabre. Personnes n’osaient approcher et pourtant ils en mourraient tous d’envie. J’entendis des gens poussait des exclamations indignés comme s’ils étaient poussaient et soudainement une petite ombre s’approcha en courant de moi ou du moins de ma direction. De ma position, j’étais de biais, je ne voyais que peu de ce qu’il ce passait de mon dos. Je me retournais brutalement trop tard, puisque la forme était déjà proche du jeune homme dont je ne connaissais d’ailleurs toujours pas le nom.

Qui était-elle ? Pas le temps de poser des questions, pas maintenant, pas le temps. Il fallait partir. Vite. En remettant ma capuche sur le visage baissant ma tête autant que faire ce peut pour disparaître dans l’ombre je parlais d’une voix basse que seule elle pouvait entendre.
- « Il faut partir vite. Où… On va avoir des ennuis. »
Je m’approchais à pas prudent du garçon pour observait les dégâts et trouver où fuir. Il y avait beaucoup trop de gens. Bientôt la police aller débarquer et je serais foutus. Ils comprendraient qui je suis et ils me tueront. Je sais que c’est égoïste, que le monde se porterais mieux sans moi, mais… Je veux vivre… Est-ce donc si dure à accepter ? Je veux juste vivre… Je retenais de justesse de nouvelle larme, et mordant ma lèvre inférieure anesthésiée déjà par les dégâts précédents, je rangeais mon couteau encore couvert de sang dans ma poche. Pas le temps de nettoyer non plus. Je ne pouvais pas m’autoriser à penser à ce qu’il venait de ce passé, la douleur commençais vraiment à ce faire sentir et je n’étais pas sûre que je tiendrais bien longtemps moi non plus.

Je refusais de m’effondrais au milieu de ses gens, ils me feraient sans aucun doute du mal et ils essaieraient de me tuer. Il faut partir. Mes pensées tournaient en rond, je savais que je faisais des cercles mais j’étais incapable de faire autrement, mon esprit n’arrivait plus à suivre la cadence. Que faire ? Que faire ?!

Réfléchis, réfléchis… Il faut trouver un refuge. J’entendais au loin les sirènes inquiétantes de la police, des lumières rouges et bleues symbole que je craignais autant que le sang. Fuir. Plus le temps de penser. J’étais paniqué. Je n’avais plus d’échappatoire. Qu’est-ce qui m’empêchais de partir sans le garçon après tout ? Cette jeune femme semblait pouvoir s’en occuper… Mais ma conscience, du moins ce qu’il en restait d’actif de cette dernière, refusait que je bouge, me paralysant sur place. J’étais condamné… Je m’agenouillais proche du garçon et là, prostré dans une posture de défaite, épaule voûtées, fermant les yeux d’un air amer un premier sanglot m’échappa.
- « Je suis désolé. Tellement désolé. Tout est de ma faute…»
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Ven 18 Aoû - 12:47
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Se laissant bercer dans l'inconscience, le jeune homme n'avait pas d'autre choix que de laisser sa cadette gérer le reste. Celle-ci, arrivée avant la police car elle avait attendu d'être aux alentours du parc pour les prévenir, pouvait à loisir constater les dégâts, et peut être même ce qui les avait occasionné. Précipitamment, elle était partie vers son frère qu'elle a tenté de réveiller dans succès, exécutant alors les premiers soins nécessaires avec une trousse de premier secours présente dans son sac -prise à son frère pour le coup- avant de faire face à ce Monstre, une sorte de canidé en plus terrible, canidé qu'elle fixa en s'assurant que son aîné ne soit pas plus touché. La scène sous ses yeux était morbide et pourtant, elle ne montrait pas la peur qu'elle pouvait éprouver. Peur qu'elle éprouvait effectivement, mais qu'elle dissimulait habilement sous son habituel air calme, préférant observer le travail et la suite des événements. Au pire, la police serait là et elle serait évacuée, mais elle refusait de bouger, comme poussée malgré tout par une macabre curiosité. Le souffle fort, le temps parut long et puis...la mort. Bankichi Mitsuhide, leader de l'Akame Dan, mort par quelque chose de bien trop fort pour lui. Elle serait sûrement la prochaine et se prépara à décamper avec son frère, la sécurité de sa famille d'abord, elle ensuite.

Puis tout sembla revenir à la normale...la bête laissa place à un homme, sous le regard dissimulant tant bien que mal l'inquiétude de la jeune fille, qui se mit en alerte face aux sirènes...son père allait arriver, et c'était sûrement pas le moment si on en croit le ''Quelle plaie'' qu'elle marmonna. L'homme était en larmes, et ce genre d'émotion lui était familier. La lenteur sembla se rompre comme un verre se brisant et tout sembla passer en accélérer. Elle se baissa, passant le bras de Seïa sur ses épaules, et de sa main libre, elle tenta de tirer l'autre pour le pousser à courir. Dans cet état, il ne supporterait pas l'interrogatoire, et elle préférait lui poser des questions, c'était la deuxième fois après tout. Avec donc l'impression de traîner des poids bien trop élevés pour elle, c'est avec la peur d'être trop lente qu'elle tenta de traîner ces hommes pour les cacher. Son regard le montrait, elle avait prévu quelque chose, et devait profiter que les forces de l'ordre s'occupent de disperser et calmer la foule avant d'être repérés. Vu le carnage, c'était logique qu'ils ne s'occupent pas d'abord de la scène, mais ça ne durerait pas longtemps, surtout qu'elle avait vu son père et qu'il était bien plus réactif malgré son âge.

C'est une fois éloignée qu'elle lâcha ses prises en poussant un soupir de soulagement, non sans regarder derrière elle pour s'assurer de ne pas avoir été suivie. Épongeant son front, elle retira son sac, puis, son sweater blanc qu'elle donna, enfin laissa tomber, près du noiraud avant de se saisir de son sac pour trouver un cahier de cours et un stylo, histoire de griffonner rapidement quelques trucs qu'elle donna aussi au seul conscient à qui elle prit le couteau ensanglanté. Sans un mot, elle s'entailla légèrement la joue gauche et repartit, avec quelques mots néanmoins. Enfin, elle se mit à parler. Sa voix était faible, mais aucunement mauvaise, aussi calme que son visage, peu fluette, c'était peut être dur de l'entendre.

« Je te laisse Seïa-nii. Prends en soin s'il te plaît. »

En courant vers la scène précédente, les mots qu'elle avait griffonné lui revinrent en tête.

''Pourrais-tu, s'il te plaît, m'expliquer au plus vite, c'était quoi cette chose, depuis quand elle est apparue et environ ce que tu sais dessus ? Aussi, j'aimerai savoir s'il y a d'autres personnes dans ton cas, et si elles ont tendance à se grouper. Si oui, quels sont les groupes en question. Le nom et l'adresse sont un peu plus bas, pour que tu puisses m'envoyer ta réponse. Promis, je ne parlerai pas de toi dans ma déposition.
PS : Père m'a toujours dit qu'il fallait connaître son ennemi pour mieux le vaincre, t'en penses quoi ?
''

Ce qui se passe ensuite ne relevait donc plus que du ressort de la jeune fille, ayant laissé les deux hommes seuls, alors que les sonneries de l'ambulance commençaient à se faire entendre. L'étudiant en école de police était encore inconscient, mais tiré d'affaire. Bien que son affaire n'était pas si grave que ça, elle restait préoccupante. Enfin, le jeune homme semblait surtout en train de dormir, comme si de rien n'était. Mais surtout, c'était à croire qu'il était en train de rêver de dévorer un nombre incalculable de sucreries en tout genre, en constatant l'air abruti qu'il avait même ainsi, peut être que le sérieux le fuyait où qu'il fuyait le sérieux, mais en tout cas, pour sûr, ces deux instances n'enterraient que rarement la hache de guerre. De là où ils avaient été emmenés, le carnage était difficilement visible, en vue aussi qu'ils ne puissent pas être facilement repérés, mais il était possible d'entendre, et même d'entendre de loin, un père hurler le nom de sa fille d'une voix mêlant colère et inquiétude, avant que le décoloré ne commence à bouger dan son inconscience, comme titillé dans ses songes par ce qu'il nommait la plupart du temps ''son instinct de grand frère''...

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Kōta Hirano
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Ven 18 Aoû - 14:10
Kōta Hirano

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Il était clair que Saïa était dans les vapes. Il mit plusieurs secondes avant de sortir réellement de son rêve et encore presque autant pour qu’il ce rende compte que j’étais là. Je vis un tas d’émotion passer son visage. De la suspicion, de l’incompréhension, un brin de colère et enfin un air stupide et interrogateur, tout en me demandant ce qu’il c’était passé. Vraiment, cette histoire est juste de quelques minutes et j’ai l’impression que cela fait des siècles qu’elle à était faite.
- « Tu t’es évanouis pendant le combat. Une femme est venue pour t’aider et nous embarqués ici. Elle à prit mon couteau et m’a passé son sweat-shirt parce que l’autre était couvert de sang. Je suppose qu’elle cherche à te protéger. »
Disant cela, je désignais d’une main, dans un geste vague, mon ancien vêtement mit en boule dans un coin, qui portait plus de rouge que de gris désormais. Je poussais un soupir fatigué. Tant de chose, pour faire quelque chose d’aussi simple que d’aider son prochain.

- « Ecoute… Euh… Saïa c’est ça ? Je ne veux pas paraître méchant ou quoi que ce soit. Mais je ne suis pas spécialement fan des forces de l’ordre et vu le foutoir qu’ont à mit tout les deux, c’est peut-être pas le moment de traîner. J’aimerais qu’ont puissent partir le plus vite possible. Tu peux marcher ? »
La dessus, c’était vrai. Bien entendu, il pouvait penser que j’étais un délinquant, mais il n’avait pour le coup, pas vraiment le choix. En plus, il était hors de question que je retourne au parc. C’était terminé pour ça. Tant pis pour le portable. Avec un peu de chance il serait cassé ou quelque chose du genre. Et puis je me devais de quitter cette ville maintenant. Je ne pouvais pas être ici plus longtemps qu’un mois. Le temps de trouver un autre endroit ou aller. Mes yeux dans une grimace de tristesse infinie sous ma capuche. Tout se que je demandais c’était un peu de tranquillité…

En serrant les dents, pour m’empêcher de ruminer davantage, je me relevais et aller au coin de la rue pour voir s’il n’y avait toujours personne puis retourna auprès de garçon. Le message de la jeune femme tournait encore dans ma tête. Je ne savais pas quoi faire à ce sujet. Il était clair que tout lui dire était impossible. Mais me taire la forcerais à fouiller et elle risquerait de trouver des choses bien plus dangereuse. Si je lui fournissais un petit peu d’infos, suffisamment pour la satisfaire, peut-être qu’elle ne chercherait pas derrière ? C’était quitte ou double de toute manière. Je me tournais à nouveau en direction de l’ouverture de la ruelle. C’était nerveux. J’avais peur de tourner la tête et de voir la police débarquer. Le stress se faisait sentir de par tous les pores de ma peau et ma nervosité même si elle était cachée, était palpable. D’habitude, je suis quelqu’un qui est capable de rester calme et en contrôle. Mais avec la Bête rien n’est jamais simple. J’étais en contrôle et calme oui, jusqu’à ce que le point de rupture soit atteint et alors comme un vase qui déborde tout les signes caché de mon impuissance ressortaient et semblaient être vomit de tout mon être comme une sorte de vengeance corporelle.

Je cherchais dans mes poches, me rappelant soudain que je n’avais regardé si j’avais toujours mes affaires dans mon pantalon. Il y avait toujours mes clés, mon chargeur, mes écouteurs et surtout mon carnet. Heureusement que je n’avais pas perdu ça aussi. D’ailleurs, cela me faisais penser… Je sortis ce dernier pour l’ouvrir à la dernière page écrite. Je regardais tristement le résultat, avant de sortir un stylo de mon autre poche et de sortir la mine.
- « Je sais que… Vu la situation ce n’est pas ton premier soucis. Mais tu peux me dire les noms des personnes qui t’ont attaqué avec leurs descriptions ? Juste un signe distinctif pas grand-chose. Histoire de savoir qui est qui. »
C’était stupide je sais, mais ce que je faisais là, je le faisais à chaque sortis de la Bête. Un compteur de mort aussi immonde qui servait autant de répertoire pour ne jamais oublier les horreurs que j’avais commis, que de mémoriel pour leurs âmes. Parce que moi, je savais qu’ils étaient. J’avais fait ça aussi, pour mon village, mais comme il était impossible de connaître tout le monde, j’ai juste noté les noms et une courte description quand je le pouvais.

Mieux valait pour Saïa, qu’il ne sache jamais se que j’avais fait. Où il dirait tout aux autres. Je préférais qu’il reste dans l’ombre autant que faire ce peux. Il n’avait rien avoir avec tout ça, tout ses problèmes. Il était juste un adolescent comme moi, qui voulait une vie.

Une vie… Probablement quelque chose que je n’aurais jamais vraiment.
@ pyphi(lia)


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