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Enchaînés au premier regard I Tsu ♥

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Charles Dickens
Charles Dickens
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Ven 12 Oct - 3:13
Charles Dickens
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Le malentendu était en train de se dissiper, eet plus le temps passait, plus tu comprenais ses réactions. Tu te fais vieux il faut croire, si tu ne prends plus autant de recul qu’avant. Peut-être était-ce le désarroi qu’avait provoqué son arrivée ? Pourquoi les autres ne t’avaient jamais dérangé alors. Mais l’heure n’est pas aux questions. Pas encore. Plutôt aux explications. Et ça faisait du bien de sentir l’atmosphère s’alléger. Il y avait toujours l’autre à tes côtés, mais tu pouvais encore en faire fi partiellement. Maintenant, on ne savait jamais c’était peut-être juste une technique de la jeune femme pour mieux pouvoir t’approcher et t’attaquer par la suite. Advienne que pourra. Mais ce regard, t’as envie de lui faire confiance. Elle a ce regard de personne de confiance, tout simplement.

« ▬ C’est sûr que vu de l’extérieur c’est plus…difficile. Après, je ne me déroge pas de tout al non plus, il y aurait certainement eu des manières plus…Douces. On…pourrait dire ça comme ça, oui, mais plus adaptés pour le corps humain. »

Bravo, une deuxième fois Charles. Tu ne voulais pas non plus monter ton propre spectacle et finir par manquer de traumatiser les trois quart de la jeunesse actuelle peut-être. Au moins tu avais réussi à garder un minimum ton calme. Te mettre à balbutier, regarder ailleurs n’aurait rendu que tout bien plus louche hein. Au moins, tu avais ravalé ton sourire. Alors qu’il y en avait un en train de naître sur le visage de ton interlocutrice. Léger. Prequ’invisible mais bien présent. Magnifique même. Sauf que son sourire n’était pas le principal but de ta mission hein.

« ▬ Je vois. Vous…Pouvez le faire indéfiniment ? Pour la douleur, ça dépend. En général pas pour la personne enchaînée. Au contraire, elle sera délestée de son désespoir à ce moment-là. Si…C’est le mien auquel elles doivent faire face, ça dépend de si je le contins ou non. Oh, ce n’est jamais une partie de plaisir à porter, c’est certain. Ca varie énormément selon les personnes. »

Oui et une chose que tu avais bien pu remarquer, c’était que jamais tu n’avais pu en voir d’aussi grand que le tiens. Mais malgré ça, ces chaînes, les tiennes, c’étaient celles que tu préférais, que tu avais le plus l’habitude d’utiliser. Logique en soi. C’était tellement facile avec elles, elles t’offraient une échappatoire incommensurable. En contrepartie, elles étaient extrêmement lourdes et tu devais toujours être vigilent que la personne qui était touchée par elles ne subisse rien à cause d’une inattention de ta part.

Comme celle que tu avais eue, en te disant que de toute manière, l’autre ne pourrait pas aller bien loin.

Un, deux, trois, nous irons au bois, quatre, cinq, six cueillir des cerises, sept, huit, neuf t’es désespéré et désespérant à quel point pour lui laisser autant de temps, dix onze, douze, c’est ta cervelle qui va finir comme une bouse. Tu ne sais pas trop depuis combien de temps tu le fixes, droit dans les yeux, à presque apprécier la froideur du canon sur ton front. T’as même pas un grain, mais tout le sablier à ce point là. Tu l’as vu, tellement bien vu son doigt commencer à appuyer sur la détente. Et contre toute attente, ton corps a réagit à ta place. Il est plus sain d’esprit, il n’a pas envie de mourir, lui. T’as poussé plus fort, et t’as libéré, libéré une infime partie de ce désespoir qui ne lui appartenait pas, en lui. C’était ça de les côtoyer trop longtemps. T’as vu son regard changer du tout au tout. Ah ça, quand on était pas habitué à supporter mentalement le désespoir d’autrui, ça pouvait faire mal.

T’aurais pu en rajouter une couche, ne serait-ce que purement physiquement. T’avais l’avantage avec ta carrure. Ta force, mine de rien en combat rapproché, t’es pas si nul que ça. Loin de là. Mais non. Alors que ton humanisme reprenait le dessus, comme bien trop souvent, tu l’avais vu aussi partir, tellement, tellement violemment. Et il n’était pas le seul à être parti, tes chaînes l’avait suivi, un peu logique, te brûlant presque les paumes des mains vu la vitesse. Et pur réflexe, tu les avais légèrement retenues. Autant pour essayer de lui éviter le mur que d’arrêter le mouvement des chaînes. Un peu trop tard. T’avais bien entendu sa nuque émettre un craquement sinistre, avant, ou après qu’il ait cogné le mur, t’en était même plus sûr.

Chouette.

T’avais pas attendu plus pour arrêter toute trace de ton pouvoir, et aller vers l’homme. Malgré tout, il n’avait pas lâché l’arme. T’avais shooté dedans à ton tour, avant de t’abaisser, vérifier son pouls. Avec un peu d’espoir. Un peu trop. Super, pour une récolte d’informations. Tu fermes un peu les yeux, t’essayes de ne pas laisser une quelconque émotion prendre le dessus, et tu fermes les siens. Tu déglutis un peu, avant de rapidement trouver son portefeuille et chercher tous les papiers qui pourraient être utiles. Tu te donnes clairement envie de vomir là tout de suite, mais si tu ne réagis pas maintenant, tu ne le feras jamais. Et une fois les papiers trouvés, tu remets ce qui lui appartient dans sa poche, comme si de rien n’était. Visiblement, il n’avait pas son portable sur lui. Ton regard cherche quelques instants, avant de tomber sur une espèce de mallette, bingo.

« ▬ Je…Propose qu’on ne soit jamais venus ici. J’aurais bien appelé les secours mais…C’est trop tard. »

Pourquoii tu en reparlais. Alors que tu pouvais déjà essayer d’ignorer ça. Pour le bien de la mission. Même si extérieurement, tu arrives à rester calme, intérieurement, c’est totalemnt différent. Entre les insultes contre toi-même et la panique. Mais tu arrives à rester lucide.

« ▬ Si vous…Cherchiez des informations, il avait visiblement un ordinateur avec lui. »

Vous ne pourriez pas partir comme ça avec lui, ce serait trop gros. Maiis pour ta part tu pourrais au moins essayer de copier une bonne partie des dossiers à l’intérieur.



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Tsuraya Namboku
Tsuraya Namboku
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Ven 12 Oct - 20:17
Tsuraya Namboku

A quoi bon faire preuve de tendresse.

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A aucun moment Tsuraya n’avait pensé discuter calmement, que ce soit aujourd’hui ou même pendant la mission. Tout ce qu’elle voulait au début c’était arriver, terminer la tâche qu’on lui avait confiée rapidement et en se défoulant, puis rentrer comme si de rien n’était, car ça aurait été une journée banale. Mais le destin pouvait parfois être très surprenant en matière de rencontres. La détective ne savait pourquoi, mais elle était presque totalement calmée. Elle cherchait des raisons logiques, comme par exemple l’attitude de cette personne calme, avec un sang-froid impressionnant et une patience qu’elle n’aurait jamais eue même habituellement.

- Non je ne pense pas. Et… D’accord je vois.

Non elle ne voyait pas trop, mais il semblait toujours aussi fier, son sourire avait eu envie de se faire un peu plus grand, que bien lui fasse. Par contre, comment ça des liens adaptés pour le corps humains, il y avait des techniques pour attache- ……… Non. Soit elle avait l’esprit très mal placé, soit elle avait raison et ça en deviendrait un peu bizarre. Drôle, mais bizarre, à quel moment dans une mission on se dit que .. Ces techniques pourraient servir. Cet homme tatoué était vraiment une première, il était unique ça il n’y avait aucun doute. Son visage se faisait un peu plus sérieux quand ils parlaient de leurs pouvoirs, il ne manquerait plus que ça qu’elle divague alors qu’elle avait quelque chose d’important à faire.

- Oui, mais ça me prend mon énergie bien sûr, comme tout pouvoir, ce serait beaucoup trop.. Cheaté après. Votre pouvoir est assez intéressant et philosophique à la fois, celles que vous aviez là étaient vraiment énormes.


Comme ma b-. Stop, tu n’es pas avec Snicket Tsuraya, tu ne peux pas te permettre de faire des blagues de ce genre à des inconnus.. Et depuis quand tu faisais des blagues à des inconnus déjà. Ce n’était vraiment pas professionnel, ni sérieux. Mais elle se sentait mieux, elle avait du mal à l’admettre, mais c’était assez incroyable. Le visage de la jeune femme se faisait beaucoup moins fermé et froid, elle ne souriait pas comme une attardée non plus mais c’était déjà mieux que de faire la gueule toute la journée.

Tout ce qui s’était passé ensuite s’était enchaîné très vite. Encore heureux qu’on lui avait appris à prévoir les réactions des ennemis et de tout ce qui l’entourait, elle n’aurait pas voulu que cet homme se fasse tuer. Mais pourquoi il lui avait laissé autant de temps ? Dans tous les cas elle n’avait pas eu le temps de dire ouf à l’agresseur qu’en effet il alla se fracasser au mur, au sens propre comme au figuré. Une sorte de crac lui avait mis la puce à l’oreille, c’était foutu, elle venait de foirer sa mission. Il était mort, il n’y avait aucun doute, mais pourquoi il- ah, il poussait l’arme, mais ça ne sert à rien, sauf si il avait l’intention de lui redonner vie. Il le fouilla ensuite, et Tsuraya après son silence s’approcha aussi, elle avait bien remarqué que.. Quelque chose n’allait pas, il devait être dégoûté ou .. Il s’en voulait sûrement. Elle n’aimait pas ça, il n’avait rien fait de mal, du tout.

- Attendez, ne remettez pas son portefeuille tout de suite.

Elle lui prit avec délicatesse et effaça les traces et possibles empreintes qu’il venait de faire à l’aide de son t-shirt et d’un mouchoir, elle remit ledit objet en place. Elle ne semblait pas troublée, comme si elle avait eu l’habitude, ce qui était le cas. A la Mafia c’était monnaie courante. Et ça lui donna même une idée. Mais pour le moment.. Celui qui se tenait à côté d’elle lui faisait de la peine vraiment, elle fronça un peu les sourcils et posa sa main sur son dos, après hésitation, elle était humaine après tout.

- Ne vous sentez pas coupable, il allait vous tuer, c’était soit lui soit vous, et il le méritait amplement, il avait l’intention de mettre fin à vos jours. Le karma si on veut. Vous n’êtes pas quelqu’un de mauvais, et je ne dis pas ça seulement pour vous faire plaisir, je le pense vraiment.


Elle eût un petit moment de silence et après quelques secondes elle retira sa main, pour prendre la mallette, et la poser sur le côté, elle comptait bien l’emmener. Mais lui aussi.. Elle avait bien une idée, encore une fois, ça ne lui plaisait pas trop, mais bon. Pour une raison qui lui échappait, elle ne voulait pas le laisser partir les mains vides. Hormis ça, elle allait mettre son plan à exécution. Très mauvais jeu de mot Tsuraya. De son pouvoir elle retourna le cadavre, pour lui mettre la face au sol et sortit son arme, trouvant de quoi faire un silencieux par magie, parfait. Elle se prépara à tirer mais…. Des explications seraient mieux. Elle tourna son regard azur vers les améthystes de l’homme tatoué.

- Je vais faire porter le chapeau à la mafia, ils tirent un certain nombre de fois et éclatent la mâchoire. Je comprendrais que vous ne voulez pas assister à ça, si vous voulez retourner vous ou fermez les yeux.

Elle attendu qu’il réagisse, et mit son plan à exécution. Trois balles, puis la mâchoire, dans un bruit peu appétissant qui la fit grimacer un peu aussi. Elle ne s’était jamais vraiment habituée à ce bruit. Puis le laissa ici. Ne le recouvrant pas ni rien, elle savait très bien comment ils procédaient.

- On devrait s’en aller, si vous voulez on va plus loin, dans un endroit où vous pourrez copier les informations comme si vous faisiez quelques choses de normal et je récupère le pc, ça vous va ?

Elle le regardait de nouveau, rangeant son arme à l’endroit où il était placé avant, entre son pantalon et sa ceinture. On aurait pu avoir l’impression qu’elle avait fait ça toute sa vie.


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Charles Dickens
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Ven 12 Oct - 21:49
Charles Dickens
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Mais qu’est-ce que tu pouvais bien foutre ici, Charles. Tu te le demandais souvent. Ce n’était juste pas toi, tout ça. Cette personne enchaînée, ce chantage. Au moins, un danger semblait être écarté, étant donné qu’elle était ouverte à la discussion. Tu n’aurais vraiment pas voulu faire plus de victimes que nécessaire. Combien t’avais pu en faire jusqu’ici. T’avais arrêté le compte. A contre cœur. Parce que dans un sens, tu voulais te souvenir de chacun d’entre eux. Au lieu de ça, bien souvent, tu faisais l’autruche. Tu essayais d’oublier, comme t’essayais d’oublier tes deux premières victimes. Peut-être pas mortes, mais tu savais pertinemment que t’avais certainement fait un mal énorme à tes parents. Qui les tuait peut-être à petit feu. Tu ne savais même pas ce qu’ils étaient devenus, si la vie les avait épargnés. Si tes frères et sœurs eux aussi allaient bien. T’en savais strictement rien, mais ce n’était pas faute d’avoir essayé. Alors non, c’était pas toi, mais tu le méritais.

Tu ne sais même pas comment t’arrives à garder ce sourire. Même si ce n’est qu’une façade, pour rassurer les autres que t’as pris l’habitude d’arborer. Peut-être parce qu’au fond, tu refuses de montrer au monde ce que t’es devenu, que tes espoirs ont disparu, que ton cœur s’est déchiré, que t’as dû le réparer bancalement, et qu’il a d’ailleurs déjà reperdu pas mal de morceaux au passage depuis le temps. C’est sans doute pour ça aussi que tu prends le temps non pas de prendre soin de toi, mais de ton corps. Bien paraître, c’était assez important. Pour éviter les questions. Soit. Concentre-toi un peu sur ce qui se passe. T’as peut-être plus tes chaînes, mais ce n’est pas une raison pour écrire une autobiographie larmoyante dans ta tête.

« ▬ Oh, après tout ce n’est pas comme si nous pouvions décider des pouvoirs. Il y en a certainement des mieux lotis que d’autres. Ah oui ? Enfin, lorsqu’il s’agit d’être réactif, ce n’est pas le plus pratique. Je vous l’accorde, les plus lourdes que j’aie pu voir jusqu’ici. »

Sans aucun doute que tu ne verrais même, tu ne te faisais pas trop d’illusions. Et il valait mieux dans un sens. Tu ne saurais pas gérer un désespoir plus grand que le tiens sans doute. Soit. Cette discussion, contre tout attente, semblait l’avoir un peu…ouverte ? Peut-être distraite de ce qui la noyait au départ. Tu avais l’impression qu’elle n’était plus aussi triste qu’avant. Mais tu pouvais te tromper aussi. En tout cas, si ça avait pu l’aider, tant mieux.

En tout cas, ce qui venait de se passer n’allait pas t’aider. L’envoyer contre le mur avait été une bonne idée. si t’avais pas fait le con. Si t’avais pas sorti tes chaînes. Si t’avais évité de les lui mettre autour du cou. Il aurait pu juste être blessé. Assommé. Pas décédé. Un de plus à ajouter à ta liste. Tu ne les comptais pas, mais tu te souvenais du visage de chacun en faisant un effort. Toutes ces vies que t’avais brusquement arrêtées. Ses familles que t’avais déchirées au passage. Tu ne les avais jamais vues, mais elles étaient bien présentes. T’aurais bien voulu ne pas y penser, mais c’était trop tard, y avait ce corps là. T’essayais de t’occuper l’esprit, mais t’étais juste à côté de ce cadavre. Tu n’osas même pas la regarder lorsqu’elle prit la parole. Tu lui tendis juste le portefeuille, le fixant, avant de t’insulter une nouvelle fois mentalement. Vraiment complètement con, c’était effarant. Essaye au moins de faire semblant de réfléchir. Mais c’était apparemment trop dur. Consternant. Et sa main sur ton dos te fis presque peur. T’avais réussi à ne rien laisser paraître, juste lever les yeux vers elle et l’écouter. Elle était adorable, même plus que ça. Comment elle faisait. Mais tu ne pouvais pas juste ignorer ce que t’avais fait et te laver les mains. Tu avais réussi à lui sourire légèrement, ce sourire banal qui collait à ta figure. Tu savais bien que ton regard lui, ne souriait pas du tout. T’aurais bien voulu y croire. T’aurais bien voulu être heureux de t’en être sorti en vie. Mais t’avais juste envie de lui dire que t’aurais mieux fait de mourir là, à sa place. Que t’étais pas quelqu’un de mauvais, mais d’abominable.

« ▬ Rien n’est moins sûr, il aurait eu le temps de tirer avant s’il l’avait vraiment voulu. Techniquement, il n’avait rien demandé de particulier, il en savait juste un peu trop. C’est gentil, vous en avez aussi l’air. »

Beaucoup plus que toi, oui. Soit. tu regardes la mallette. Tu devrais te battre pour elle, en théorie. Tout faire pour qu’elle n’ait rien, mais tu n’as pas la foi. Mais elle retourne le cadavre, ça t’intrigues un peu. Tu ne comprends pas non plus très bien pourquoi elle reprend une arme. Tes sourcils se sont vaguement haussé, mais elle explique. T’acquiesces, de toute manière t’as pas vraiment le choix, c’est plutôt même ce qu’il y a de mieux à faire, mener une fausse piste. Tu te relèves pour aller ramasser ta veste, te forces à te retourner au moment où elle lui casse la mâchoire. T’aurais préféré ne rien voir, mais tu ne pouvais pas juste ignorer non plus. Assume un peu, Charles. T’as même pas grimacé. Ca t’as pris la quasi-totalité de ton énergie, mais ton expression n’a pas bougée d’un poil.

« ▬ …Oui, la police devrait arriver d’un moment à l’autre si qui que ce soit l’a entendu crier. Mmh. D’accord. On a qu’à aller dans un café, ou quelque chose dans le genre. »

Tu remets ta veste, et sors tes gants que tu remets sur tes mains. Ca te fait un peu mal, mais c’est bien mieux que de les laisser à l’air libre et à la vue de tous, surtout avec les nouvelles brûlures que tu venais de te faire. T’aurais pu lui demander comment elle connaissait les techniques de la mafia, mais ça semblait un peu con. Si elle faisait partie de l’Agence, ils devaient en savoir un peu plus que vous quand même ;


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Tsuraya Namboku
Tsuraya Namboku
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Ven 12 Oct - 22:58
Tsuraya Namboku

A quoi bon faire preuve de tendresse.

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La jeune femme restait à regarder cet homme, qui devait être peut-être un peu plus vieux, mais elle ne pourrait pas dire de combien d’années. Peut-être de quelques mois qui sait, il ne faisait pas si vieux que ça. Mais là n’était pas la question, ni le pourquoi elle était là. Elle l’écoutait, toujours aussi attentivement et fronça un peu les sourcils. Oh que non ils ne choisissaient pas les pouvoirs, et peut-être même que si elle avait eu le choix, elle n’en aurait pas eu. C’était un trop lourd fardeau pour certaines personnes, ça ruinait même des vies sans le vouloir, comme si ils étaient maudits, alors que ceux qui ne détenaient pas de talents les enviaient comme si ils étaient des super héros. Prenant une légère inspiration, elle hocha simplement la tête à sa remarque, elle aurait voulu parler plus, de tout et de rien, mais ce n’était pas le moment, du tout.

La main qui s’était posée dans le dos de cet homme était bienveillante, elle n’avait rien eu d’agressive du tout, au contraire. Elle voulait le rassurer le plus possible, même si elle ne le connaissait pas, elle avait reconnu ce regard, qui restait vide et peut-être triste, perdu, malgré le sourire qui s’était étiré sur son visage. Ça lui était arrivé tellement de fois à elle aussi, de faire un sourire, c’était facile en même temps, beaucoup plus facile de faire ça, que d’y mettre le cœur.

- Il le voulait, il prenait juste son temps, son doigt pressait la détente. Et… Peut-être, j’en sais rien.

Pendant qu’elle faisait ce « travail » elle l’avait regardé rapidement, il restait presque stoïque mais… ça ne semblait en rien naturel. Elle ne savait pas quoi en penser, mais il avait bien fait de tourner le dos, elle en était sûre. Il n’aurait sûrement pas supporté de voir ça, surtout quand l’on est pas habitué à ce genre de pratiques. Elle expirait, dans un soupir, elle ne savait pas trop ce qu’elle était en train de faire en fait. Faire porter le chapeau à la mafia n’était peut-être pas une bonne idée finalement, elle verra bien plus tard, pour le moment elle allait penser à l’instant présent.

- C’est mieux, et même une bonne idée de votre part. Cela éviterait tout soupçon pour le moment. Et… Vos mains… Ca va aller ?

Elle avait bien remarqué les brûlures qu’elle lui avait causé involontairement, ce n’était pas comme si elle avait voulu lui faire du mal ou autre. L’observation était vraiment le truc de Tsuraya, on lui avait appris comme ça, et elle n’avait pas abandonné cette technique. C’était même plus pratique, c’est ce qu’elle pensait. Analyser les situations délicates ou non. Ca dépendait des moments, mais dans ceux comme celui-ci, c’était vital. Cependant elle ne savait absolument pas pourquoi elle allait laisser « l’ennemi » repartir tranquillement avec les informations alors que ça pourrait se retourner contre l’Agence à tout moment. Un acte de gentillesse.. Ou juste de la culpabilité.

D’un pas rapide et d’un geste qui l’était tout autant, Tsuraya attrapa la mallette du cadavre, qui n’était autre qu’une sacoche pour pc, et se dirigea hors de la ruelle, ayant l’air le plus naturel possible, tournant sur sa gauche, allez savoir pourquoi. Plus loin elle remarqua un café justement, il n’y avait pas grand monde à cette heure là de plus. C’était parfait. Après avoir jeté un dernier coup d’œil à celui qui l’accompagnait, en gardant naturellement une certaine distance de sécurité ou simplement pour son espace vital. Entrer dans ce café l’air le plus détendu possible, faire un faux-sourire à celui qui accueillait et aller s’asseoir au fond de la salle, et s’approprier la banquette était un très bon choix. Elle ouvrit avec précaution la sacoche et un beau Apple Mac en sortit, chouette il avait les moyens lui apparemment. Puis elle se souvenu de quelque chose. Elle ne savait pas son nom, ni lui le sien. Était-ce une bonne idée, elle n’en savait rien, mais ça n’allait pas l’arrêter.

- Oh.. Au fait, je m’appelle Tsuraya Namboku. Ce sera plus simple pour communiquer que de dire « hé toi là-bas » ou « hey femme ».


Essayer d’avoir de l’humour c’était pas mal de temps en temps, elle avait même pour la première fois de la journée un sourire amusé, comme si rien ne s’était passé il y a quelques minutes auparavant. Mais autant rester naturelle le plus possible et ne pas sembler louche devant le propriétaire qui les regardait de derrière le comptoir comme une vieille commère.

Tsuraya alluma l’ordinateur et pris son portable professionnel, le posant sur la table au cas où elle aurait besoin de quelque chose ou d’une information en particulier. L’appareil rama un petit temps, des codes apparurent, puis… Un mot de passe, qui comprenait sûrement des chiffres, des lettres et tout le bordel, il allait falloir le hacker. Gé n i a l. Elle ne savait absolument pas faire ça. La jeune femme prit un air blasé et tourna la tête vers son voisin qui y connaissait peut-être quelque chose.

- Vous… Vous y connaissez ou avez une idée ? Sinon… Appel à un ami. Avis du public. Ou cinquante-cinquante.

Un sourire s’étira un peu plus sur ses lèvres, amusé, elle avait presque ri à sa propre connerie. Au pire des cas elle appellerait Tanizaki, ce n’était pas un problème, mais elle allait devoir expliquer la situation au téléphone. Super journée.


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Charles Dickens
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Sam 13 Oct - 1:13
Charles Dickens
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Pourquoi il fallait que tu fasses à chaque fois tout foirer. Tout aurait très bien pu se passer. T’avais pas du utiliser la bonne approche. Et depuis combien de temps t’étais dans l’Ordre ? Presque une dizaine d’années, bravo. Heureusement que tu n’avais pas un poste spécialement haut. Parce que l’était de l’organisation serait encore bien pire que ça sûrement. Même si tu détestais rester assis, il serait dans l’intérêt de tout le monde de te laisser juste à remplir les dossiers. Là au moins, tu ne tuais pas des gens. Là au moins, tu ne risquais pas de déclencher un quelconque accident non plus. Tu n’aurais même pas besoin d’utiliser ce pouvoir. Mais tu ne méritais certainement pas cette main sur ton dos. Tu n’allais pas la rejeter non plus, ce serait ridicule. Et en plus tu risquerais de froisser ton interlocutrice. Qui n’avait rien fait pour être rejetée, du tout. T’aurais pufaire l’effort de lui sortir un véritable sourire. Mais non. T’avais juste pas pu. Ou alors tu n’avais pas assez essayé. Possible aussi. Tu l’écoutes quand même, tu sais bien que ça ne changera strictement rien à tes idées déjà forgées. T’as beau être ouvert, faire preuve d’une compassion sans limite, tu ne sais pas pourquoi, dès qu’il s’agit de ta personne, ton caractère change du tout au tout. Il se ferme, il trouve le moindre de te défauts, et bien d’autre encore. En fait, ce que t’aurais dû faire, c’était d’appuyer à sa place, ou de pousser son doigt, tout simplement. Clairement, ça aurait arrangé plus de choses. T’aurais arrêté de te prendre la tête pour un oui ou pour un non. T’aurais soulagé le monde de la pire des aberrations aussi. Ceci dit, il n’était pas encore trop tard. T’avais toujours ton revolver, mais à quoi bon. Tu ne le ferais pas tant que tu serais accompagné. Pourquoi lui imposer une telle chose en plus du reste. Même seul tu n’aurais sans doute rien fait non plus. Peut-être était-ce juste une question de temps, de jours ou de semaines, avant que tu ne surpasses ta lâcheté. Ou jamais. Cen’était pas aussi facile que ça en avait l’air, de se loger une balle dans la tête malheureusement.

« ▬ Autant e donner un alibi au plus vite. Mh ? Oh, ça, ce n’est pas grand-chose. »

Tu avais déjà eu bien pire. Et ça aurait pu n’être que très légèrement gênant. Si tu n’étais pas en train de serrer les poings après avoir mis tes mains dans tes poches. T’étais vraiment obligé de t’infliger ça ? C’était ça qui te faisais sentir vivant ? Certainement pas. Le pire c’est que tu avais pris l’habitude. Tellement que malgré la douleur lanciante, tu ne réagissais pas d’un poil. Tu continuais même de sourire. C’est)ça, voile-toi la face, c’est pas ça qui te rendra meilleur non plus, mais t’aime le croire, alors soulage ta petite conscience tant qu’il est encore temps, et que t’y arrives encore. Continue comme ça, et il faudra bien plus pour la satisfaire. T’auras beau prier tous les dieux à ce moment là, il n’y en aura pas un pour se bouger cul, il sera bien trop tard. La seule chose, que tu pouvais faire pour améliorer ton cas, c’était cette mission. Cette mission qui avait beaucoup trop dérapé. Tu peux plus rien faire pour te racheter, si ce n’est suivre la jeune femme. La suivre dans ce café, qui n’était même pas bondé. Génial, t’étais repérable à trois kilomètres avec tes cheveux. Vous seriez nettement plus passés inaperçus si vous étiez en heure de pointe. Tu t’installes à côté d’elle sur la banquette, tu serres une dernière fois les poings, nettement plus fort, sans raison particulière. Juste gratuitement. Tu la regardes sortir l’ordinateur, les sourcils légèrement froncés. Tu doutais qu’il s’ouvre facilement, en fait. Tu quittes enfin cette mélasse que peut être ton esprit, pour l’écouter, se présenter. Ca pouvait être pas mal.Elle arrive à t’arracher un autre véritable sourire, et tu te détends légèrement, posant ton dos contre la banquette.

« ▬ Enchanté, Charles Dickens. Oh, ça n’empêche pas de le faire quand même, mais au risque de faire se retourner plusieurs personnes. »

Ce dont tu n’aurais pas tellement envie en fait. Tu tournes ton regard vers elle, tu le vois ce sourire légèrement amusé. Au moins, vous êtes deux. Enfin. Tu peux aussi enlever ta veste, tu n’en auras pas tellement besoin ici normalement. Tu ne fais pas vraiment attention au propriétaire, même si tu sens son regard sur vous. Tant qu’il ne s’approche pas, ça ira. L’ordinateur s’allume enfin, et tu le regardes, assez sceptique, jusqu’à ce que l’on vous demande un mot de passe. Peu étonnant.

« ▬ J’ai bien mieux que ça, Jean-Pierre. »

Tu sors presque fièrement de ta poche tout ce que tu as pu prendre dans son portefeuille, le lui montrant quelques instants, avant de tout déposer sur la table, de l’agencer de manière à pouvoir tout regarder facilement. D’avoir une belle vue d’ensemble. Tu lis rapidement les informations qui s’y trouvent, allant d’une bête addition, à un passeport. Bon, c’est intéressant, mais ça ne fait pas tout non plus. Tu sors un bic et tu commences à écrire sur une serviette que t’as trouvée pas loin les mots, les noms, les dates qui pourraient être utiles. Puis tu réfléchis, c’est toujours mieux. La première chose, toute première dont il avait parlé en se sentant menacé, ça avait été sa fille. T’as son nom, son âge, sa date de naissance. Il en avait parlé beaucoup plus que le reste, elle devait avoir une importance particulière. Sans doute qu’elle s’entendait bien avec son père. Et grâce à toi, elle ne le reverrait pas revenir ce soir, grâce à toi, elle ne le reverrait jamais. Elle allait te haïr durant toute sa vie, sans pouvoir connaître ton nom, ou ta tête. Tu t’en sortais vraiment bien, Charles. Tu secoues un peu la tête, t’aurais le temps de te plaindre plus tard. Vu l’importance, il aurait donc pris son prénom ? Sûrement. Tu le soulignes, deux fois. Tu continues de réfléchir. Il a mentionné une femme aussi. Une jeune femme, mais il n’avait pas insisté plus que ça. La date de leur mariage ? Certainement pas, il n’avait pas eu l’air d’y porter grande attention. Son âge alors ? Ca semblerait logique. Tu le soulignes, qu’une seule fois, t’es un peu mons sûr. Mais ce qui t’avais le plus frappé chez lui, c’était sa manie de commencer presque toute ses phrases par un « je ». Sa manière de ne parler que de lui. Il s’aimait beaucoup il fallait croire. Peut-être sa date de naissance, ou son âge aussi. Même si le premier te semble plus logique.

Tu te penches un peu vers la machine, tu tapes rapidement ce qui te semblerait être le mot de passe. Le prénom, la date et entre l’âge. Mais l’accès est refusé. Génial. Par contre, point positif, il n’y avait pas un nombre limite de tentatives. Il avait dû l’enlever de lui-même. Pourquoi. Parce qu’il devait souvent se tromper, ou oublier. Une majuscule ? La touche n’a pas l’air abimée plus que ça. Le caps lock non plus. Par contre, il y a un pavé tactile. Pas forcement activé au démarrage. Alors t’essayes l’âge, le prénom, et la date, avec et sans majuscule, mais même résultat. Sans te rendre compte, t’as pris ton bic en bouche, et tu le mâchouilles plus ou moins violemment. Eet tu réfléchis une nouvelle fois. S’il est si imbus de lui-même, il aurait mis la date de naissance avant tout ? Bien sûr. T’as à peine appuyé sur entrée, que cette fois-ci ça marche. Tu te redresses, souriant une nouvelle fois. Comme quoi c’était utile d’écouter les gens, peu importe ce qu’ils pouvaient dire.

« ▬ Eeet voilà, la session pour Madame est ouverte, vous avez besoin d’autre chose ? »

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Tsuraya Namboku
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Plisser les yeux de scepticisme, c’est ce que Tsuraya avait fait quand elle entendu de la bouche de cet homme que ce n’était pas grand-chose. Peut-être, mais pourquoi elle n’arrivait pas à le croire ? Elle ne lui avait pas répondu, juste tourné les talons pour partir au café. Pour la route de celui-ci, elle avait pris un peu au hasard, regardant le vide, essayant de ne pas se noyer dans ses pensées négatives dès qu’elle était seule. Oui, c’était donc ça. Elle avait l’impression de tout faire pour rester avec lui car elle ne voulait pas rester seule, elle voulait qu’il reste avec elle car son aura avait quelque chose de spécial, de rassurant. Son cœur et son esprit qui étaient en miettes se réchauffaient, essayaient de reprendre des couleurs vives à mesure qu’elle passait du temps avec lui. Elle avait fermé les yeux un instant en marchant, un autre soupir sortit d’entre ses lèvres, de soulagement sûrement cette fois-ci. Quand elle avait remarqué qu’il n’y avait pas grand monde dans ce café, ça l’avait soulagée également, elle avait besoin d’être au calme.

Un autre sourire s’étirait sur les lèvres de ce Charles, et il semblait véritable, car ses yeux souriaient aussi, pas comme précédemment. Il s’installait à son aise. Elle aurait pensé qu’il irait en face d’elle, mais non, il venu à côté. Par réflexe elle s’était un peu poussée, non pas pour lui faire de la place, ce qu’il a peut-être cru, mais pour avoir son espace vital intact. Surtout qu’elle ne le connaissait que depuis peu. Cependant… Sa présence étrangement ne la dérangeait pas, c’était vraiment bizarre, même si il se tenait juste à côté. A ses mots elle avait laissé échapper un léger rire. Wow il va y avoir tempête. Elle avait mis une partie de sa main repliée devant ses lèvres, comme si elle s’était retenue mais n’y était pas arrivée, ce qui était le cas. Elle était peut-être un peu trop naturelle Tsuraya à ses côtés, mais ça faisait du bien, vraiment.

- Enchantée de même. Oui en effet, ça risque de ne pas plaire à tout le monde, et vous savez que même si vous dîtes « Hey la dinde » pas mal de monde se retournera aussi. Et possiblement offensés.

Elle remarqua qu’il souriait aussi du même air qu’elle : Amusé. Ils arrivaient à plaisanter dans cette situation c’est quand même incroyable. Soit ils sont insensibles soit stupides soit niais, ou les trois à la fois. Le sourire amusé de la jeune femme se dissipa peu à peu, et elle leva les yeux vers lui pour plonger son regard dans le sien quand il répondit à sa « blague », elle semblait surprise, les yeux un peu plus écarquillés. Il avait compris la référence ? Et plutôt que de l’ignorer ou lui dire que c’était nul il lui avait répondu ? Les yeux azurs de Tsuraya étaient à la fois plein de surprise et de compassion, mais il se faisait aussi profond, comme si elle arrivait à lire en lui ou qu’elle le connaissait depuis toujours, c’était très étrange. La détective n’arrivait pas à décrocher son regard du sien. Il fallait le marier tout de suite cet homme, il est génial, sauf si il l’est déjà. Et ce serait…

Rapidement elle détourna le regard après un silence vocal, mais leurs yeux avaient peut-être beaucoup parlé. Sentant de la chaleur au niveau de ses joues, elle se racla la gorge et le regarda faire, se focalisant bien vite sur les informations qu’il venait d’étendre sur la table. C’est ça fuit Tsuraya, mais t’iras pas bien loin. Attentivement elle regardait les choses qu’il avait ramené du portefeuille et le regarda faire. C’était très étonnant comme méthode. Mais aussi… Super efficace. Il réfléchissait, bouffait son stylo entre deux, puis retournait souligner des informations. Il y avait des dates, des noms.. Beaucoup de choses, mais elle n’y aurait pas pensé. La jeune femme avait très envie de l’applaudir mais ce serait un peu bizarre, et fit encore une mine surprise en voyant qu’il avait trouvé le bon mot de passe.

- Ohh ! Merci. Vous avez gagné le million monsieur Dickens !

Tsuraya fit de nouveau un sourire, s’empressant de regarder ce qui se trouvait là-dedans, le fond d’écran était un simple paysage. Il avait sûrement la flemme de le changer. Dans tous les cas sur celui de la jeune femme en fond d’écran c’était une photo de Sophie et de Snicket qu’elle avait prise au repas de Sophie. Mais ça va le pc est resté à l’appart il est safe. Bon reprenons le boulot. Elle fronça les sourcils, ouvrant des dossiers qui ne servaient absolument à rien. Il y avait aussi des applications de codage, et une icône de jeu en ligne connu, d’accord. Ouvrant tous les dossiers, elle regardait les noms et beaucoup étaient intéressants. Elle les ouvrit et en effet, c’était bourré d’informations comme des lieux, des personnes, des numéros de téléphone, des données personnelles… Beaucoup de choses, vraiment. Parfait. Elle releva le regard vers Charles.

- Vous avez une clé USB ?

En attendant qu’il se décide, elle fouillait un peu plus, et y trouva un dossier bien caché, complètement décalé des autres. Tsuraya haussa un sourcil, ça allait sûrement être quelque chose avec des infos primordiales si ça se trouve. Elle regarda autour d’eux si personne ne regardait et cliqua. Ça mit du temps à charger, il devait y avoir pas mal de chos- … Euh. C’était pas ce qu’elle croit hein. Enfin, elle aurait aimé. C’était vraiment ça ? Elle cliqua sur une image et- Omg oui c’était bien ce qu’elle croyait et.. Elle aurait préféré ne pas voir ça. Il y avait des vidéos aussi de lui- Ok d’accord il y avait aussi des sextapes non mais génial, ils étaient tombés sur le gros lot. La détective eût un moment de beug puis commença à rire, un vrai fou rire, putain elle ne pensait pas tomber sur ça, c’était la première fois en plusieurs années que ça arrivait. Elle cachait son visage dans une de ses mains, n’arrivant pas à s’arrêter de rire. Elle avait même du mal à faire une phrase correcte.

- Si-si vous voulez je vous met ce dossier dedans avec, y’a de quoi faire je-je crois.


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Charles Dickens
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Oulah. Il avait été très sceptiques ce regard. T’étais pas le seul à être observateur tu sais, Charles. Faudrait que tu t’y fasses. Ce n’était pas parce que c’était une de tes rares qualités que t’étais par conséquent le seul à la détenir. Mais soit, elle n’avait pas posé de question, ni rien. T’avais pu t’embourber dans tes pensées de tout ton saoul. Ton activité préférée il semblerait. Tu ferais bien de ralentir. En tout cas, quand tu n’étais pas seul. Tu savais que sinon d’une manière ou d’une autre, ça pourrait être néfaste à ceux qui t’entouraient, dont tes proches. Et m^me. Est-ce que t’avais vraiment envie d’expliquer à celle que tu considérais comme ta fille que les 90% du temps ou tu ne la voyais pas, tu pensais à quelle était la manière la plus rapide de mourir ? Tu ne la méritais pas, très certainement. Mais tu t’étais attachée à elle. Tu ne pouvais pas la laisser derrière.Ca serait une nouvelle fois, parfaitement immonde. Bien que tu commençais à être un expert en la matière il fallait croire.

T’avais remarqué en t’installant, qu’elle s’était un peu décalée, mais soit. C’était quand même plus simple de regarder le contenu de l’ordinateur en s’asseyant de la sorte, plutôt que de devoir toujours le tourner, et montrer au passage à la moitié de la salle ce qu’il y avait dessus. Et ce n’était pas dérangeant non plus pour parler. Presque parfait en fait comme position oui. Tu pouvais même voir à nouveau son sourire, même si elle avait assez rapidement porté une main à son visage. Dommage.

« ▬ Je pense bien même qu’un plus grand taux de personnes se retourneront avec ça. Oh, sans doute, pourtant une fois bien préparée, c’est extrêmement bon la dinde. »

C’est ça, fais ton morfale tant que t’en a encore le temps. Même si tu ne risquais pas de manger une dinde de si tôt. Est-ce grave ? Absolument pas. Même avec un morceau de pain rassis tu serais content en fait. Soit. Après avoir répondu à sa blague, tu l’avais regardé, les yux sans doute un peu rieurs, mais elle semblait plus surprise qu’autre chose. A h. Elle avait peut-être dit ça totalement par hasard. Eeet t’aurais l’air vraiment bien con. Tant pis, ce ne serait pas la première fois. Mais il y avait autre chose dans ce regard bleu, qui t’avais fait oublié ta tentative d’humour peut-être ratée. Tu n’aurais pas su dire quoi, mais c’était assez agréable. Apaisant en tout cas. Tu l’aurais bien encore fixé quelques secondes de plus, mais elle l’avait détourné. Ah bah oui, c’est gênant en fait de fixer les gens, Charles. Pourtant t’es un des premiers à le comprendre généralement. Une fois n’est pas coutume. Alors tu t’étais penché sur ce code là à la place, sinon vouss auriez du mal à avancer.

« ▬ C’est trop d’honneur, je n’étais pas seul sur le coup qui plus est ! »

Au moins, tu savais qu’elle avait eu la référence maintenant, et t’avais à nouveau souri, avant de regarder avec elle le contenu de l’ordinateur. Ton regard parcourait un peu tout l’écran, t’emmagasinait déjà quelques informations comme ça aussi, c’était plus pratique. Et après quelques minutes de recheres, tu avais la certitude qu’il s’agissait bien de l’homme que vous recherchiez. Sans blague. Manquait plus que de tuer un innocent là. Autant ne pas en arriver là. Tu acquiesces à sa question, avant de fouiller un peu dans ta poche et de sortir une clef usb. Elle devait déjà être utilisée, mais pas pour grand-chose. Il fallait juste espérer qu’il y ait assez de place.

Sauf qu’alors que tu la lui tendait, elle continuait de chercher et semblait tomber sur un dossier particulier, plus caché que les autres ? AaAh. Le suspens du chargement était presque insoutena-h bon. D’accord. T’avais haussé un sourcil en rgardant d’abord avec du scepticisme l’écran. Non mais quitte à se filmer, est-ce qu’il ne pourrait pas faire plus attention à la qualité de sa se-Est-ce que c’était vraiment la question à se poser là tout de suite ? Non. Tu t’étais un peu raclé la gorge eeet préféré reporter ton regard sur son passeport. Neeettement mieux. Au moins il ne risquait pas de te ramener trop de souvenirs, lui. Sauf que la jeune femme s’était mise à rire, très franchement. Eet il était quand même communicatif. La seule raison pour laquelle t’avais un peu ri aussi.

« ▬ C’est trèèès gentil, mais je pense que je pourrai m’en passer facilement. Et après ça, il oosait venir se plaindre de deux misérables chaînes autour de ses bras. »

Merci Charles, est-ce que c’était vraiment le moment de te permettre de te moquer d’un mort ? D’un homme, premièrement mort, deuxièmement, assassiné par ta fauTE ?


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Tsuraya Namboku
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Cette journée était vraiment différente de ce à quoi elle s’attendait. Jamais au grand jamais depuis ces quelques jours elle n’aurait pensé à rire ou à sourire de nouveau, elle en avait même oublié à quel point c’était agréable. Que passer du temps avec quelqu’un était bien aussi voire très bien. Sans vraiment le vouloir, cet homme lui fit ouvrir les yeux, ne serait-ce que le temps d’une après-midi. Sortir lui changeait les idées, elle ne restait comme ça pas cloîtrée chez elle à broyer du noir, d’ailleurs elle ne pensait pas que ça la bouleverserait autant, elle avait pensé qu’en un jour ou deux elle pourrait penser à autre chose. Qui aurait dit que l’amour pouvait autant faire de bien que de mal.

- C’est possible oui, je dirais même que ce serait un des plus efficaces. Oui pas faux, ne serait-ce que pour Noël ou Thanksgiving, bien que la deuxième fête on ne la fait pas ici. On peut dire que ça aurait pu être une bonne excuse pour se faire péter le bide.

Très classe Tsuraya ton langage, wow. Mais bon pour le moment elle s’en fichait, tout ce qui comptait c’était de rester elle-même, et surtout de repartir avec le pc, même si elle n’avait pas envie de partir pour le moment non. Elle était très bien là à raconter des conneries comme elle savait bien le faire, d’habitude elle n’osait pas trop, mais là pourquoi pas, il n’est pas là pour juger non plus, enfin elle ne pensait pas. N’empêche que la technique qu’il avait employé pour trouver le mot de passe elle aimerait bien l’apprendre, ça ne devait pas être si compliqué que ça. Charles était intelligent, ça c’était sûr, elle n’aurait jamais pensé à cette technique si il ne l’avait pas faite devant elle. Bon il n’avait pas pensé tout haut mais elle avait à peu près compris le principe de la méthode employée. De son côté elle aurait simplement appelé Tanizaki ou Ranpo, ou même Kunikida. Elle se serait peut-être faite passée pour la dernière des cruches mais c’est pas grave.

La détective était toujours aussi surprise qu’il ait compris la référence, même si maintenant elle semblait plus amusée qu’autre chose, son sourire ne semblait pas vouloir s’en aller maintenant, chouette. Mais le sien non plus, et c’était pas mal aussi, l’atmosphère était bien plus détendue qu’au début. Peut-être devrait-elle s’excuser de son comportement ? Elle ne savait pas trop, peut-être pas non plus, ce serait un peu abusé, elle n’avait rien fait de mal ou de grave envers lui. Désolée d’avoir douté de lui probablement, quoi que ridicule en soi.

- Le mot de passe vous l’avez trouvé tout seul quand même ! Dooonc le million est à vous, pas de chichis monsieur.


Gardant son sourire amusé, au fond peut-être que la jeune femme voulait le rassurer aussi, ou du moins détendre l’atmosphère. Mais ce qui se passa après, ce dossier qui n’était absolument pas pour les enfants, elle ne s’y était pas attendu du tout, ça lui avait même échappé que certaines personnes mettaient ce genre de choses dans leurs ordinateurs. D’ailleurs elle ne comprenait absolument pas le but des sextapes, à q u o i ça servait de se filmer en train de.. Voilà. Il n’y avait rien de spécial à immortaliser non plus, filmer un mariage était mille fois plus intéressant que ça, et surtout plus clean. Il ne devait pas être très bien dans sa tête non plus. Ou alors c’est simplement que Tsuraya ne comprenait pas comment fonctionnaient la plupart des gens. Ça ne l’empêchait pas de continuer de rire au contraire, surtout qu’il en rajoutait une couche, c’était incroyable, vraiment.

- Vous avez bien raison. J’avoue, à côté deux chaînes c’est quoi avec ce qu’il fait là. J’ai même pas envie d’en savoir plus c’est mort, niet.

Son fou rire s’était un peu calmé, elle riait toujours, ça reprenait de temps en temps. En attendant elle allait fermer le dossier et prendre la clé USB que lui tendait Charles, ça serait bien aussi. Elle mit la fameuse clé à l’endroit convenu puis se poussa pour qu’il puisse gérer lui-même ses dossiers à lui et mettre les informations à l’endroit convenu. Elle avait relevé la tête vers lui, ses yeux étaient vraiment différents de la première fois qu’il avait pu la voir, ils étaient plus doux, beaucoup plus. Et amusés aussi, encore. Il y avait bien une question qu’elle se posait depuis un moment mais elle ne savait pas si c’était propice à cet instant. Elle pouvait toujours essayé, ça ne lui coûtait rien du tout. Même si elle semblait un peu gênée de lui demander ça.

- Votre accent ne semble pas natif, vous êtes de nationalité étrangère ?

Sa curiosité la piquait encore, mais rien de bien grave, et puis ça pourrait confirmer ses dires, soit il était de la Guilde soit de l’Ordre, ou des services spéciaux, mais ça l’étonnerait beaucoup cette dernière supposition. Pourquoi ne pas lui poser la question directement ? Ca serait dans tous les cas très indiscret, et pas très malin de sa part.. Est-ce qu’il savait qui elle était ? Aucune idée.



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Charles Dickens
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Sam 13 Oct - 22:52
Charles Dickens
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Pourquoi t’étais assis là, à presque rire avec une inconnue. Alors qu’il y a même pas dix minutes, t’étais à la limite d’étrangler un homme, et au final, tu l’avais tué. Tu ne pouvais pas faire preuve d’un peu plus de considération, et te sentir un peu plus mal que ça ? t’étais encore pire que ce que tu ne pensais. Une véritable immondice. Comment tu faisais encore pour te regarder dans la glace tous les matins. Tu ne faisais pas, c’était tout. Tu fixais généralement tes cheveux, ou d’autres endroits en évitant particulièrement tes yeux. Une lâcheté sans faille, vraiment. Tu pourrais même presque tenir un concours en fait.

« ▬ Après, il faut expliquer à tout ceux qui se sentent visé qu’ils ne l’étaient pas doonc, c’est peut-être un peu plus long ! Oh, je suis totalement d’accord. Bien que toutes les fêtes soient un bon prétexte pour bien manger. Même, est-on réellement obligé d’en avoir un ? »

Certes, tu aimais bien manger, mais tu n’exagérais jamais. Tu savais très bien ce que pouvait être la pauvreté et le manque, alors ce n’était pas parce que tu en avais l’occasion que tu allais te goinfrer. Certainement pas, t’essayais même à chaque fois que t’avais quelque chose à manger de remercier. Qui, tu ne savais pas trop, mais tu le faisais. C’était toujours bien. Tu savais très bien que du jour au lendemain, tout pouvait s’effondrer, que tu pouvais à nouveau te retrouver sans rien du tout. Tu ne le souhaitais à personne, même pas à toi, c’était pour dire. Pour que tu t’épargnes quelque chose, c’est que c’était assez incroyable quand même.

Enfin. Trouver ce mot de passe n’avait pas spécialement été une partie de plaisir, mais au moins, c’était fait. Ca t’étonnais même un peu de ne pas avoir dû faire plus de tentatives que ça. Et heureusement au final que tu lui avais parlé à cet homme. Parce que commencer là à devoir entrer dans le système et tout, trèèès peu pour toi. Déjà que vos dossiers étaient tous sur papiers, il ne fallait pas trop te demander. T’arrivais à utiliser ton téléphone et un traitement de texte, c’était amplement suffisant. Et maintenant que tu n’étais plus concentré à trouver ce mot de passe, tu pouvais juste profiter du sourire de la jeune femme. C’était nettement mieux qu’auparavant, oui. Et même, ce qui ressortait de ton interlocutrice avait l’air beaucoup plus positif. Aucune idée de ce qui avait bien pu la faire changer. Mais depuis quand on s’interrogeait sur le bonheur des gens ? Autant en profiter.

« ▬ J’étais très bien aidé par les papiers quand même ! Oh, vraiment ? Mais je pense que je vais refuser votre offre, je n’étais pas seul sur le coup ! »

Parce que en prenant du recul, tu t’en sortais pas mal dans cette mission. Et si ça se trouvait, tu avais eu nettement plus d’informations maintenant que s’il était en vie. Wouaw. Est-ce que t’étais fier au moins de ça. Absolument pas. La vie d’un homme contre des informations. Des informations, des photos compromettantes, et des sextapes. Chouette. Magnifique, 10/10. T’avais eu quelques frissons. Totalement de dégoût. Quoi d’autre. Bon. Tu n’avais pas regardé ça trèèès longtemps. Parce que t’avais juste pas envie de te rappeler de quoique ce soit. Ce qui n’allait pas t’empêcher de répondre non plus. C’était pas que t’étais mal à l’aise. Tu te foutais pas mal de ça, t’avais un peu tout vu et pas mal tout vécu aussi. Soit.

« ▬ Je n’ai pas très envie non plus. Enfin, grand bien lui fasse. »

Tu n’allais pas commencer à juger non plus en fait. T’étais personne pour pouvoir le faire. D u t o u t. Bon, tu allais tout de suite commencer à copier les dossiers sur ta clef. Ca pouvait prendre un peu de temps. Mais elle avait repris la parole, alors tu avais relevé le regard sur elle, c’était quand même bien plus poli en fait.

« ▬ Vraiment ? Je pensais pourtant me fondre facilement dans la masse au Japon avec un nom pareil ! »

Aah le japonais, ce n’était pas ta spécialité non plus il fallait dire. Tu ne l’avais jamais appris comme t’avais pu apprendre le français ou encore l’allemand. Bon, maintenant, ce n’était pas que t’étais pas drôle, mais un peu quand même hein.

« ▬ Je suis anglais, j’imagine que…vous êtes japonaise ? »

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Tsuraya Namboku
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Sam 13 Oct - 23:27
Tsuraya Namboku

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Signe qu’elle se sentait plus à l’aise, elle s’enfonça un peu plus dans le fauteuil en lâchant un léger soupir, mais qui n’avait rien d’exaspéré au contraire. Croiser les jambes était bien aussi, de toute façon elle avait l’impression qu’elle ne risquait plus rien pour le moment. Cet endroit était assez calme, voire très, il y avait quelques personnes qui parlaient plus loin, mais ce n’était pas dérangeant du tout. Quelques regards se tournaient vers eux, qu’elle ne comprenait pas. A croire qu’ils étaient tous des commères.

- Autant s’appeler par nos véritables noms, c’est bien plus pratique et personnel. Et non vraiment on n’est pas obligés d’en avoir un. Je ne veux pas vous pousser à quoi que ce soit mais tant qu’on est ici vous ne voulez pas commander quelque chose ?


Tant qu’à faire, de toute façon elle avait vérifié et c’était l’heure de sa pause donc elle se permettait, et ce n’était pas comme si elle n’avait rien fait de sa journée, elle avait plus ou moins accompli sa mission. Après avoir attendu sa réponse elle commanda un chocolat chaud tout simple, il commençait à faire froid dehors quand même malgré tout. Ce n’était pas vraiment le sujet principal mais elle pouvait bien se permettre de parler à quelqu’un. C’était devenu un peu moins un inconnu, elle connaissait son nom maintenant, et lui aussi. D’un côté c’était assez rassurant et il n’était pas muet, il parlait aussi de tout et de rien, sinon ça aurait été plutôt gênant un grand silence, et pesant aussi. Tsuraya gardait ses yeux relevés vers lui, essayant de savoir à quoi il pensait. Elle était loin d’être mentaliste faut pas croire, mais parfois les émotions ressortaient plus des yeux que des paroles.

Elle remercia le serveur quand sa commande arriva, faisant un peu de place pour poser sa tasse et remit son téléphone professionnel dans sa poche, sortant son personnel pour voir si elle avait des messages ou non rapidement, et il n’en était rien, bon. Elle irait voir Snicket en fin d’après-midi si il est dispo’, ça faisait un moment qu’elle ne l’avait pas vu elle avait l’impression. Tsuraya rangea son téléphone dans sa poche, elle allait éviter d’être malpolie quand même. La jeune femme posa ses mains autour de la tasse, comme pour se réchauffer quelques instants, elle l’écoutait refuser son offre et haussa les épaules, gardant un léger sourire.

- Tant pis je les garde alors.

Elle avait eût encore un léger rire quand il fit comprendre que lui non plus ne voulait pas en voir plus, ça se comprenait, ils ne connaissaient absolument pas cette personnes et il avait trouvé le truc le plus personnel qui puisse être. Elle essayait de ne pas repenser à ce qui s’était passé plus tôt, bâtissant au fur et à mesure un mur de béton entre le passé et le présent. Pendant qu’elle mit un peu de sucre dans son chocolat chaud, elle touillait doucement le contenu avec la cuillère, un rire sortant de ses lèvres, un sourire amusé qui restait présent.

- Ça m’étonnerait beaucoup monsieur Dickens. Rien que votre prénom est assez compliqué à prononcer, en anglais c’est bien plus simple, Charles. C’est plus mélodieux quand même. Et oui, en effet… Je suppose que vous savez pour qui je travaille.

Elle n’arrivait pas à se faire agressive pour le moment, plus maintenant, elle avait même gardé un sourire, il ne lui avait rien fait après tout, et si il l’avait vraiment voulu ils ne seraient pas ici en ce moment même. Peut-être que Tsuraya avait été un peu directe, mais tant qu’à faire, elle avait eût son information, il était anglais, donc probablement pour l’Ordre, mais rien n’est sûr. Et puis elle n’avait pas envie de s’arrêter à leurs « camps ». Elle avait toujours trouvé ça absurde.




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