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Let's dance, darling ! (ft. Kôyô Ozaki)

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Lun 23 Oct - 11:57
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Let's dance, darling !

Feat. Kôyô Ozaki







     La porte claqua violemment, et le souffle généré par cette action balaya une pile de feuilles qui s’éparpilla dans le salon. Un grognement incompréhensible retentit dans le hall d’entrée. Zayn observa d’un air blasé la pagaille qui régnait dans son appartement et soupira. Remettant en place l’une de ses mèches noires, il jeta un regard vitreux à son reflet. Il ôta sa veste en cuir et la jeta sur un porte-manteau déjà surchargé, marcha sur l’une des pages blanches étalées au sol et se vautra dans son canapé moelleux. Immobile, il resta une bonne dizaine de minutes ainsi étendu, à fixer le plafond.

     Lorsqu’il se décida enfin à bouger, son regard glissa le long des murs bleu pâle. Aucun objet n’y était accroché, hormis un large miroir, et une horloge assez ancienne, située sur le mur opposé, dont le léger tic-tac brisait le silence. Le jeune homme se redressa en bâillant et ses articulations craquèrent. Il finit par se lever, faillit trébucher sur une bouteille de bière vide et pesta contre cette dernière. Le brun se pencha pour l’attraper, mais son attention fut attirée un court instant par un post-it collé à la table basse. Avant qu’il n’ait pu interagir avec l’un des deux objets, un fracas retentit dans la pièce attenante. Levant les yeux au ciel, il se releva, bouteille en main, et se dirigea vers la cuisine.

     Celle-ci n’était pas plus ordonnée que le reste de la demeure. Au contraire, il fallait presque se contorsionner pour éviter de faire tomber quelque chose. Aucun doute, cela faisait tout de même un petit moment que Lydia n’était pas passée par là. Le jeune homme ramassa la poêle et la remit à sa place. Il balaya le plan de travail d’un mouvement de bras, et la vaisselle sale finit bruyamment sa course dans l’évier. Il balança nonchalamment le récipient en verre qu’il tenait dans la poubelle. Sur le mur, côtoyant les torchons, d’autres carrés de papier jaune avaient été disposés. Zayn arqua un sourcil et s’approcha de l’un d’entre eux. Il y reconnut l’écriture de Lewis, et scruta le reste. Chaque post-it avait l’air de contenir le même message. Le même message, collé dans tous les recoins de l’appartement. Cela pouvait paraître étrange d’un point de vue extérieur, mais c’était l’un des moyens que le jeune homme avait trouvé pour faire face à ses récurrents problèmes de mémoire, qu’il utilisait également pour prévenir ses autres personnalités, qu’il aimait surnommer « ses colocataires bien-aimés ».

     Un sourire narquois étira les lèvres du brun lorsqu’il pensa au taré excentrique qui leur servait de « chef », en quelque sorte. Il ouvrit l’un des placards, fouilla dans un paquet de biscuits, en prit un et le fourra dans sa bouche. Avec sa brutalité habituelle, il referma le meuble, se gratta l’arrière du crâne et retourna dans le salon. Dans un des coins de la pièce, entre une bougie parfumée, une Tour Eiffel miniature et un livre assez épais, il discerna un point rouge clignotant sans arrêt. L’air dubitatif, il appuya sur l’une des touches du téléphone fixe. Aussitôt, la voix du rouquin à lunettes envahit la pièce.

« Coucou ! Ça va ? Bien dormi ? Bien mangé ? J’espère que tu n’as pas oublié de refermer la cuvette des toilettes. Katell est de mauvaise humeur, elle ne cesse de hurler que l’appartement est une véritable porcherie… »


     Le jeune homme se détourna de l’appareil en roulant des yeux, enjamba un coussin qu’il ramassa et jeta sur le sofa noir. Il rassembla les feuilles éparpillées sur le sol et les remit dans le désordre sur la pile de dossiers. D’un air las, il scruta la pièce aux murs bleus. Ça allait encore, aucune nourriture n’était renversée et rien n’avait l’air particulièrement crasseux. Par contre, les vêtements jonchaient certains recoins et divers objets n’étaient pas à leur place habituelle. Des relents de bougie parfumée à la fleur d’oranger flottaient encore dans l’atmosphère.

« Il semblerait que Logan ait légèrement abusé, ces derniers temps… »

     Le jeune homme posa les yeux au sol et grimaça. En effet, de nombreuses bouteilles d’alcool vides se camouflaient entre les meubles, et il ne voulut pas spécialement savoir si des dessous féminins se dissimulaient entre les replis du canapé. Le terme "légèrement" était totalement erroné...

« C’est valable pour notre logement sur le Moby Dick aussi, je suppose. Elle doit être frustrée de ne pas pouvoir mettre ses bougies, ses pétales de rose et son encens partout… Entre nous, ça pue, ces bâtons fumants, j’espère qu’elle ne fait pas de rituels sataniques avec. »

     Zayn écarta les rideaux en satin et ouvrit la fenêtre, laissant s’évacuer l’air vicié, remplacé par un vent frais. Il retira son haut, qu’il jeta avec le reste, avant d’entrer dans la salle de bains et de se passer de l’eau froide sur le visage, écoutant la suite d’une oreille distraite.

« Je ne sais pas qui écoutera ce message, mais si tu es une femme, par pitié, ne jette pas ce téléphone, tu pourras me tuer ultérieurement. Je voulais te prévenir, au cas où mes innombrables messages n’auraient pas suffi. On ne sait jamais. Alors, pour au moins la centième fois : n’oublie pas la mission avec mademoiselle Ozaki ! Et puis elle a vraiment l’air sympa ! Si tu es sage, tu pourras peut-être… »

« Message effacé. »

     Il récupéra en vitesse sa veste, referma la fenêtre et s’engouffra dans la chambre. Quelques minutes lui suffirent pour qu’il en ressorte armé, un poignard et deux pistolets accrochés à sa ceinture. Sans se presser, il s’assura que tout était bien verrouillé. Quelques instants plus tard, un gros félin noir se baladait dans les ruelles de Yokohama. Le chat longea les bâtiments de la rue commerçante et se posta non loin du lieu de rendez-vous, guettant silencieusement l’arrivée de l’associée de la Guilde.




©Codage by Mr. Chaotik from Never-Utopia
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Kôyô Ozaki
Kôyô Ozaki
闇に咲く花
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Age : 32
Localisation : Dans sa résidence
Jeu 14 Déc - 11:30
Kôyô Ozaki
Let's dance,
darling
Une japonaise et un anglais contre les méchantsOnce I thought I was meant to live under the Light
Then I woke up from my childish dream
And discovered that Power lies with Darkness

L'itinéraire était confirmé, Kôyô venait d'avoir un mafieux au téléphone, un de deux chez qui elle avait été "gentiment" demander le informations avec John. Mais ce qui la rendait littéralement sur des nuages étaient le nom des mafieux chargés de l'escorte. Pour la plupart, ce n'était que des sbires venant d'autres clans ayant prêté allégeance à la Mafia Portuaire. Pourtant, il y avait deux/trois venant du groupes des Blacks Lizards, ces marionnettes dirigées par Akutagawa. Et si cette info était déjà une bonne nouvelle, la cerise sur le gâteau était la présence de Gin Akutagawa, la soeur du chien de garde. De ce que Kôyô avait compris, peu de personnes en dehors des cadres savaient la réelle identité de cette jeune fille. Oh, elle ne comptait ni révéler ce fait, ni la tuer, mais elle servirait à envoyer un message à son cher frère.
Le fait que Kôyô ait quitté la Mafia ne signifiait pas qu'elle oubliait ce qui s'était passé entre eux. au contraire, l'ex-cadre comptait bien en profiter pour inclure Akutagawa dans sa vengeance à l'encontre de Mori et surtout dans les têtes à faire tomber. Le gamin était loin d'être étranger au départ de la jeune femme de toute façon. Pouvoir avoir sa soeur sous la main lui procurait une excitation indécente.

Pour cette mission, l'ancienne mafieuse ne serait pas seule. Fitzgerald lui avait attribué Lewis comme partenaire, celui qui, à son arrivée, lui avait sauté dessus. Elle avait bien compris dès lors qu'il était assez... particulier, et ça s'était confirmé lorsque l'Américain l'avait mise en garde contre "sa particularité et le fait que vous risquez de ne pas forcément tomber sur Lewis". Voilà qui était rassurant... enfin, ils avaient aussi leur lot de numéros étranges à la Mafia.
Décidant de voir ce qu'il en serait une fois sur place, Kôyô se prépara. Avec l'aide du clan qu'ils avaient dû attaquer, elle se ferait passer pour un des sbires chargés de réceptionner le chargement avant de capturer ce dernier.
Elle quitta ses nouveaux appartements à la nuit tombée. La nuit était le domaine exclusif de la Mafia, il était donc extrêmement rare que les livraisons aient lieu le jour -du moins celles prises en charge par la Mafia elle-même-, mais ce qui était sûr c'est qu'ils n'apprécieraient pas du tout une telle attaque. Tant mieux, depuis le temps qu'elle les avait quittés, il était temps qu'elle mette un coup de pied dans la fourmilière.

Par rapport à l'heure de la livraison, ils étaient bien en avance, et ce pour pouvoir repérer le lieu de l'échange. La jeune femme avait mis des vêtements quelconques, comme ceux portés par ce genre de personne qu'elle croisait rarement d'habitude. On était loin des kimonos hors de prix qu'elle pouvait porter, ou même des tenues soignées lorsqu'elle était dans les locaux de la Guilde, mais il fallait bien ça pour ne pas éveiller les soupçons tout de suite. Elle avait même prévu de quoi dissimuler ses cheveux et n'avait mis aucun maquillage -pour une fois- afin de ne pas être reconnue tout de suite. Les Blacks Lizards n'avaient pas eu souvent affaire à elle mais nul doute que le visage de la cadre était connu, surtout depuis qu'une somme de plus d'un milliard de yen avait été mise sur sa tête.
Kôyô arriva à l'heure prévue et ne vit personne. Elle cherchait, naturellement, une chevelure rouge en premier lieu mais rien de tel à l'horizon. Il n'y avait qu'un -gros- chat, ce qui n'était pas une vision si anormal que ça.

- J'espère que les Américains ont le sens de la ponctualité, souffla la rousse en vérifiant que ses armes étaient bel et bien en place.
©️ 2981 12289 0
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