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Au charmant "Busy Bean Cafe Bar" - Mori

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Invité
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Ven 23 Juin - 19:32
Invité

En cette fin d'après-midi, la rue commerçante du centre-ville de Yokohama grouillait de monde. Telles des fourmis s'affairant dans une fourmilière, les habitants de la ville semblaient s'être donnés rendez-vous dans cette rue, voyageant infatigablement d'un magasin à l'autre. Effervescence qui laissait apparemment de marbre la jeune américaine qui se frayait un chemin d'un pas décidé au travers de cette foule agitée. Vêtue d'une robe ajustée bleue roi à volants lui arrivant au-dessus du genou avec par-dessous un collant noir, ses talons claquaient sur le revêtement goudronné du trottoir, marquant la mesure de ses pas. Elle bifurqua soudainement sur sa gauche pour s'engager dans une rue perpendiculaire, celle-ci était quasiment vide comparée à la précédente. Continuant dans cette rue pendant quelques minutes, elle s'arrêta finalement devant un coffee shop, le « Busy Bean Cafe Bar », à la devanture typiquement nippone. Fait qui restera sans nul doute toujours un mystère aux yeux d'Isaac était la fascination que les japonais pouvaient avoir pour la culture américaine et le talent qu'ils avaient pour l'adapter parfaitement à leur propre culture. Les coffee shops florissant dans le pays en étaient un exemple parmi d'autres.

Malgré l'apparence accueillante du lieu, la jeune femme était légèrement mal à l'aise. Elle jeta un œil à sa droite et à sa gauche. La rue était vide, à l'exception d'un chat la traversant quelques mètres plus loin... Le rendez-vous qu'elle avait aujourd'hui n'était certainement pas l'un des plus licite qui soit, mais de là à choisir un café dans une rue déserte... Pourquoi avait-elle accepté ce lieu d'ailleurs ? Elle eut un soupir. Maintenant qu'elle y était, elle ne ferait pas demi-tour : autant aller jusqu'au bout des choses... Résolue, elle poussa la porte de la petite boutique, un bruit de clochette marquant son geste. Une atmosphère fraîche l'accueillie, suivie des paroles de bienvenues du propriétaire du café se tenant derrière le comptoir vers lequel elle se dirigea. Sans même regarder la carte proposée, elle commanda un café allongé glacé, et le barista commença la préparation. Dans l'attente elle observa avec attention l'environnement du café. Le lieu était divisé en deux parties. À côté d'elle, des tabourets hauts étaient placés le long du bar. Longeant la baie vitrée, des tables de quatre étaient installées, séparées les unes des autres par des cloisons en bois arrivant à mi-hauteur. L'ensemble était propret et apparement entretenu avec soin. Rien de louche ne lui sautait aux yeux... Hormis le fait qu'elle se trouvait être la seule cliente. La voix du propriétaire la tira de son inspection des lieux :

« Votre boisson est prête Mademoiselle
- Oh... Merci. »

Elle déposa quelques pièces de monnaie pour payer sa consommation puis prit le verre que le barista avait posé sur le comptoir et alla s'asseoir à une table de quatre. Elle prit celle au fond de la salle, proche du mur auquel elle tourna le dos afin de pouvoir avoir une vision d'ensemble de la pièce et surtout surveiller les nouveaux arrivants, si quiconque se pointait au final.

Elle attendit. Moment fort long, surtout lorsque le doute commençait à poindre dans son esprit. Avait-elle réellement fait le bon choix de s'adresser à cette obscure organisation ? Depuis son arrivée à Yokohama, il y a de ça six mois, elle avait fait, sur son temps libre, de nombreuses recherche sur ce fameux, mais surtout mystérieux, traitement de pointe contre le cancer. Elle n'avait malheureusement obtenu que peu d'informations. Les hôpitaux et centres de recherches qu'elle avait contactés lui avaient répondu que les essais étaient en cours et qu'aucun autre patient n'était accepté. Affirmation qu'elle n'avait réussi à admettre, car il semblait qu'en effet qu'aucune étape de développement ne suivait ces premiers tests cliniques. Pour avoir travaillé auprès de collègue du monde médical, mais aussi pour être elle-même une « patiente-experte », elle savait que cela était impossible. Si des équipes médicales testaient in-vivo des traitements médicamenteux, alors il y avait nécessairement d'autres tests qui suivraient pour confirmer ou infirmer les premières observations. En face du refus de coopération du corps médical de la ville, elle s'était tournée vers d'autres moyens d’obtenir ce qu'elle souhaitait et le marché noir semblait l'option la plus viable. Bien entendu, les choses n'étaient jamais faciles, et le traitement en question semblait être complètement absent du système. De fil en aiguille et à force de rencontrer des personnes plus ou moins fréquentables, elle avait fini par apprendre qu'une personne pouvait peut-être l'aider. On lui dit que c'était un médecin de la Mafia Portuaire, un groupe clandestin de la ville que certains décriraient comme une vraie plaie pour celle-ci, d'autres comme son moteur économique. Pour elle, cette organisation douteuse était peut être devenue la source de son sursis face à sa maladie. Et même si elle avait déjà accès à de très bons soins, elle souhaitait réellement mettre la main sur ce nouveau traitement thérapeutique. Elle ne refuserait pas quelques années de vie en plus, et si elle devait faire affaire avec cette Mafia, alors elle le ferait. Tout dépendrait des conditions bien évidemment, et de la présence de son interlocuteur aujourd'hui, point dont elle commençait à sérieusement douter. Cela faisait presque trente minutes qu'elle poireautait dans ce café.

Perdant patience, elle commença à tapoter de ses doigts le bord de la table. Son regard se fixa sur son verre dont elle n'avait encore bu une gorgée de la boisson. C'est alors que la clochette de la porte du coffee shop sonna. Elle releva immédiatement les yeux pour découvrir un homme. Était-ce celui qu'elle attendait ?

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Sophie de Ségur
Sophie de Ségur
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Lun 26 Juin - 1:06
Sophie de Ségur




Deal?C'est plutôt pas mal de se dégourdir les jambes de temps à autres.
Pour être totalement franc, exercer la médecine te manquait. La nostalgie, ce n’était pas trop ton truc mais tu n’avais pas encore réussi à totalement l’éradiquer. Depuis le temps si tu avais trouvé le moyen de ne plus te soucier des quelconques sentiments humains, tu t’en serais déjà occupé. Mais juste pour ton cas, histoire de laisser les autres se débrouiller avec ça. Et d’avoir un avantage sur eux aussi, c’était toujours plus utile. Certainement pas fair-play, mais ce n’était pas du tout un problème. En attendant, tu devais vivre avec.

Très naturellement, tu avais décidé de mettre de côté cette simple envie, te disant qu’elle finirait bien par passer à un moment où à un autre. Sauf que tu avais entendu parler d’une demande. Techniquement, rien ne t’échappais. Et tu avais beau avoir l’air nonchalant, ce n’était pas du tout le cas. Tu prêtais une attention presqu’égale à tout ce qui passait sous tes yeux. Tu l’admettais, ici, tu t’y étais attardé. Coïncidence ? Tu n’y croyais pas tellement. Mais ta nostalgie avait re frappé.

Une demande qui sortait un peu de l’ordinaire, ou plutôt du semblant d’ordinaire qui régnait ici. Quelqu’un cherchait un traitement spécifique. Et même si tu n’en étais plus du tout obligé, tu mettais un point d’honneur à rester le plus au courant de tout ce qui se passait dans la branche de la médecine. C’était toujours utile.

Soit. Tu n’avais pas résisté à l’envie de te pencher d’un peu plus près sur cette demande. Plus qu’intéressante de ton point de vue. Assez pour que tu daignes y répondre en fait. Et ne pas envoyer n’importe qui. Du tout. Tu avais décidé d’y aller. Bénir cette personne de ta présence. Chose risquée, certes.

Mais tu savais t’entourer lorsque la situation le demandait. Après tout, peut-être que tu ne risquais rien. Comme cela pouvait s’avérer être une quelconque embuscade. Ceci dit, même si généralement, tu préférais mettre un point d’honneur sur la ponctualité, face aux diverses affaires traitées aujourd’hui, tu te doutais que les aiguilles avaient bien trop vite avancées. Au final, pas un gros problème, cela ne te confirmerait que la détermination, ou non, du contact. Ce n’était pas non plus comme si tu avais toute ta disponibilité.

Le rendez-vous se passait dans un coffee shop, qui à cette heure-ci ne devait pas être bondé. Ce qui pouvait autant être une bonne qu’une mauvaise chose. Tu avais pris en compte toutes les options possibles. Et tu étais confiant. Pas dans l’excès fort heureusement.

Tu avais poussé la porte avec une certaine facilité. Elle n’avait pas à te donner du fil à retordre. Ce serait inquiétant sinon. D’ailleurs, tu avais décidé pendant qu’une partie de tes hommes attendaient dans la rue, plus ou moins discret, tu étais rentré très calmement. L’air de rien même. Tu n’avais même pas lancé un regard à la personne présente. La seule qui devait être ta cliente. Presque directement, tu t’étais rendu vers le comptoir. Pourquoi lui porter attention tout de suite ? Aucun intérêt.

Et puis tu avais soif aussi. Légèrement. Donc tu te décidas à ne pas tout de suite aller vers la jeune femme. Tu préféras te diriger vers le comptoir, pour passer commande. Rien de bien compliqué. Ce n’était pas ton but premier en même temps. D’ailleurs, tu te permis même de boire durant quelques instants, avant de te bouger. Assez calmement. Et très naturellement vers la jeune femme. Et tu t’assis à sa table, juste en face d’elle, en compagnie de ta consommation.

« ▬ Isaac Asimov, c’est bien ça ? »

Un léger sourire vint se loger sur tes lèvres alors que tu commençais réellement à la regarder. Bon, question un peu stupide, mais on était jamais trop prudent.


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