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Slt toi I Miss Dahl(las)

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Charles Dickens
Charles Dickens
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Ven 12 Oct - 14:09
Charles Dickens
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Une après-midi, t’avais réussi à te libérer une après-midi. Un temps inestimable que tu n’avais pas envie de gaspiller n’importe comment. Il fallait prendre le temps de réfléchir, d’envisager toutes les possibilités. Et vu le temps, peut-être un peu couvert mais rien de vraiment menaçant, t’avais opté pour aller te dégourdir les jambes, pourquoi pas juste te balader dans la ville. La découvrir un peu plus. Et tu avais fini par tomber sur ce parc. Assez grand et assez calme, malgré le monde qui pouvait s’y promener. C’était peut-être ton jour, parce que tu avais même trouvé une place sur un banc. Entièrement pour toi. Tu n’allais pas non plus prendre tes aises, mais c’était toujours agréable de ne pas avoir un inconnu juste à côté. Tu pouvais tranquillement profiter du café que tu venais de te payer. Décidément, on ne se refusait rien. T’as sans doute l’air un peu con là, à juste regarder les gens t’entourant, mais c’est divertissant.

Jusqu’au moment où ton regard se pose sur une silhouette familière.

Tu l’avais balayée comme le reste au départ, avant d’y revenir, et de ne plus la lâcher. Il n’y avait pas que la chevelure qui te disait quelque chose. Sa posture, sa manière de marcher, d’être tout simplement. Sans plus tarder, tu te relèves, faisant peur au passage au pigeon à qui tu donnais depuis au moins cinq bonne minutes l’entièreté des miettes de…Tu ne savais pas trop exactement ce que c’était, mais ça se mangeait et c’était sucré. Donc c’était bon. Même si t’aurais presque pu l’abandonner, dans le cas où il te ralentirait trop. Mais non, t’allais pouvoir le garder et la rattraper. Incroyable. T’avais un peu accéléré le pas, pour pouvoir juste un peu la dépasser, et lui faire pleinement face.

« ▬ Dahl ? »

Clair, net et concis. Mais ton timbre de voix s’était fait peut-être un peu plus léger que ce que tu n’aurais voulu. Tu lèves les yeux vers elle, partagé. Et n’ayant franchement aucune idée de quoi faire. Elle avait effectué l’impardonnable, et tu peinais encore à y croire. Ca n’était tout simplement pas elle, ou alors elle avait une énorme raison. Mais ça ne pouvait pas être simplement gratuit. Mais au fond, t’avais même pas envie de savoir, il y avait bien plus important, s’assurer qu’elle allait bien. Tu pourrais être un peu plus sur tes gardes, balancer ce que t’avais en main, ne serait-ce que pour préparer l’éventualité d’un combat. Mais non, tu restes comme un con avec tes affaires en main, à marcher à reculons pour être au bon niveau. T’as une tonne de questions à lui poser, qui te viennent en tête, mais tu ne peux pas toutes les lui poser non plus.

« ▬ Vous…Allez bien ? »

Génial, fin et original. Pourquoi tu t’acharnais à prendre de ses nouvelles alors que si tu avais un peu de bon sens, il n’était vraiment pas question de s’inquiéter pour elle là tout suite. T’avais peut-être une occasion inespérée, en l’ayant ici, juste sous tes yeux. Comme si t’étais capable de gratuitement lui faire du mal, alors que vous aviez passé un temps inconsidérable à vous côtoyer.

…Ouais, c’est vraiment une belle journée.

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Roald Dahl
Roald Dahl
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Localisation : chez Sophie
Ven 12 Oct - 23:57
Roald Dahl

ft Chacha

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Slt toi I Miss Dahl(las) Us91Ac9P
Elle ne fait que passer. Fantôme recherché, silhouette détonante dans les couleurs sombres de Yokohama, elle aurait bien aimé un pouvoir conférant l'invisibilité. À défaut, l'actuel confère plutôt une presque-invincibilité qui n'est pas du luxe. Non, vraiment, se dire qu'on pourrait la trouver et l'abattre à chaque fois qu'elle sort n'est vraiment pas plaisant pour cette enfant des rues.

Le parc est étonnamment peu fréquenté - un endroit de passage et de réunion de prédilection pour la dame oiselle. Aujourd'hui ne fait pas exception, elle glisse entre les arbres et les pigeons, siffle tranquillement entre deux moments de perdition. Elle inspire, met un pied devant l'autre, expire, renouvelle l'opération jusqu'à destination.

Enfin, presque.

Apparaît dans son champ de vision une silhouette bien trop familière. Un peu comme s'il sortait du jeu où tu dois frapper les taupes avec un maillet, là. Évidemment qu'elle a sursauté. "Oh." Chacha. "… Dickens." Finies les familiarités avec celui qu'elle surnommait le stagiaire, fut un temps. Dommage, il ne lui fera plus jamais de café, hein ?

Soupir agacé, froncement de sourcils, accélération du pas. C'est Chacha, je doute qu'il ne tente quoi que ce soit. Mais qui sait s'il n'est pas accompagné ? Ou s'il ne m'en veut pas au point de me planter quand ici et maintenant. Il est ridicule cet homme, avec presque dix centimètres de moins qu'elle. Avec son air inoffensif et sa marche à reculons. Un goût plus amer encore que celui du café bien aimé s'insinue entre ses lèvres, pourquoi est-ce qu'il me suit ?

" … " Et elle s'arrête net. Est-ce qu'il ne va pas tomber s'il essaie de faire pareil ? Ce serait drôle, haha. "T'es sérieux ?" Oh, sa voix a peut-être sonné trop durement. "C'est quoi ton problème ? Pourquoi tu me demandes ça alors que tu devrais m'arrêter et me foutre derrière les barreaux ?" Pourquoi est-ce que vous êtes tous comme ça.


hrp:
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Charles Dickens
Charles Dickens
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Sam 13 Oct - 2:02
Charles Dickens
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Ah bah c’est bien de faire peur aux autres, Charles. C’est quoi la prochaine étape, leur faire faire une crise cardiaque inconsciemment ? Soit, elle t’a reconnu, bien évidemment qu’elle t’as reconnu, tu t’attendais à quoi avec ta tête de con en même temps. Tu ne t’attendais bien sûr pas à des salutations familières ou amicales, certes. Mais là, t’aurais sans aucun doute préféré qu’elle te frappe plusieurs fois au visage, ou même à n’importe quel endroit plus sensible que d’entendre ça. Ta gorge s’est resserrée quelques secondes, mais t’as failli trébucher sur tu ne savais quoi, à force de marcher à reculons, et d’accélérer pour éviter de la perdre. Alors tu te reconcentres. Tu essayes en tout cas.Parce que tu ne peux pas t’empêcher non plus d’essayer de récolter le plus d’informations sur elle, tout ce qui pourrait être visible. Quelques cernes plus prononcées -être. Ses bras aussi, ils se sont un peu affinés. Rien de bien alarmant. Pour le moment. Mais elle s’arrête, t’en fais de même, même si un de tes pieds dérape un peu.

Ton rythme cardiaque s’accélère légèrement en l’écoutant. Tu ne cherches même plus à savoir comment ou pourquoi. T’essayes plutôt de comprendre pourquoi ce ton. Et surtout, pourquoi effectivement tu n’essayais même pas de l’arrêter. Tu pourrais au moins faire semblant, avec beaucoup de mauvaise foi même si ça te chantait. Mais non, juste non. A la place tu lui donne un léger froncement de sourcils, dû à ta réflexion presqu’intensive.

« ▬ … Parce que vous avez sûrement une raison pour votre acte, une explication. Je doute que vous l’ayez fait purement gratuitement. Et éventuellement parce que vous avoir juste à côté de nous, derrière des barreaux ou non, serait sans doute plus dangereux qu’autre chose. Et mon problème actuellement, c’est de ne même pas savoir si vous avez trouvé un quelconque endroit où pouvoir vivre, ou si vous êtes tout simplement à la rue. »

Ce que tu n’espérais pas. Maintenant que tu l’avais sous les yeux, il était hors de question de la lâcher sans la savoir un minimum bien. T’hésites quelques instants, tu te doutes bien que si tu lui tend quoique ce soir, elle n’en voudra sans doute pas. Alors bon, tant qu’à faire tu refermes un peu mieux le sachet que t’as en main, et tu le lances dans sa direction, pas trop fort, ni pas assez, en même temps, t’as intérêt à savoir bien viser avec ton pouvoir.


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Roald Dahl
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Sam 13 Oct - 11:32
Roald Dahl

ft Chacha

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Oh ben oui, il est presque tombé quand elle s'est arrêtée net. Presque, dommage. Elle a connu d'autres fois où il était vraiment tombé, ou avait fait tomber son travail ou ses biscuits - des souvenirs dont elle se passerait bien maintenant qu'elle sait que ce temps est révolu. Mais n'a-t-elle pas choisi son sort, l'assassine ?

Il marque pourtant un point en répondant plus que franchement à ses questions pleines de venin. Cet homme est beaucoup trop gentil. Qui essaierait de se mettre dans sa tête de Fou ? Qui voudrait tenter de comprendre cet acte purement inhumain ? Qui lui donnerait cette seconde chance ? … D'abord Jk, et puis toi maintenant. Arrêtez d'être aussi bons avec moi, je ne le mérite pas.

Dickens n'a pourtant pas tort : Dahl en prison, c'est la fuite ou la mort. Alors autant profiter de ne pas se faire coffrer quand bien même ce doivent être les ordres d'Agatha. "Et qu'est-ce que tu vas faire, quand je t'aurai répondu ? Qu'est-ce que ça peut bien changer ?", qu'elle s'entend dire. Faut-il baisser sa garde, au risque qu'on soutire les infos à ce pauvre bonhomme d'une façon ou d'une autre, si on apprend qu'ils se sont croisés ? Ou doit-elle mentir ?

Un sachet lui tombe presque dans les mains, pur réflexe que de l'attraper. Que de jeter un regard inquisiteur à l'autre avant de l'ouvrir. … De la nourriture ? Pourquoi tu…" Roh c'est bon, pourquoi tu t'inquiètes pour moi ? Tu crois vraiment que je sais pas me débrouiller alors que tu sais très bien dans quel milieu j'ai grandi ?" Agacée, oh oui. Pour qui il se prend, sa mère ?

"Et d'ailleurs qu'est-ce que tu fabriques ici ? T'as pas du boulot ? Vous devez être débordés sans moi, je suis sûre." Oups, c'est sorti tout seul. En forme la blonde, vraiment.
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Charles Dickens
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Sam 13 Oct - 19:12
Charles Dickens
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T'essayes encore et toujours de guetter le moindre indice, mouvement, parole, qui pourrait te donner des informations supplémentaires. Même pas pour pouvoir mieux la balancer par la suite, loin de toi cette idée. Pourtant c'est ce que tu devrais faire. C'est ce qu'il y aurait de mieux. Mais depuis quand tu prends des bons choix, Charles ? Ça fait depuis bien trop longtemps que dès qu'il y a la moindre décision à prendre, tu foncés dans ce qu'il ne faut pas faire. Visiblement, t'en es pas encore mort, alors tu continues. En même temps, ici, même avec un minimum de volonté, t'aurais pas pu lui faire quoique ce soit. Faire une démonstration de force en public ? Complètement stupide. Surtout que tu n’avais aucune idée du pouvoir qu’elle avait pour le moment non plus. Tu pourrais, pour une fois profiter de ta force physique. T’es peut-être petit comparé à la moyenne, mais t’as la chance d’avoir une carrure un minimum imposante. Oui, bien sûr. Taper les gens, ta passion depuis toujours.

« ▬ Je veux juste savoir si vous avez au moins un toit, je me fiche de l’emplacement exact, mais juste un oui ou un non. Ca ne changera pas grand-chose pour vous, de fait. »

Essayerais-tu d’alléger ta conscience ? Bien sûr. T’es bien incapable de t’occuper de ta personne, de ton état mental plus que bancal, alors tu te rabats sur ce que tu peux. Dont ceux à qui tu t’es attaché au fail des années, que la vie essaye ou non de vous séparer. Au moins, elle a pris le sachet. Sans savoir ce qu’il y avait dedans, certes, mais c’était un bon début. Et elle ne semblait pas vouloir te le renvoyer, parfait. Ton regard croise une nouvelle fois le sien, tu penches un peu la tête face ç sa question. Pourquoi tu t’inquiétais. Ca te semblait presque normal au fond, évident.

« ▬ Je sais très bien, oui. Tout comme je sais que ça ne se refuse pas, ça vous évitera de possiblement vous attirer des ennuis au moins pour ce soir. Autant éviter de vous mettre en plus la police sur le dos. »

Surtout pour du vol à l’étalage ou quelque chose dans le genre. Eeet que c’était devenu nettement plus difficile aussi que lorsque t’étais petit. Tu soupires légèrement, tu ne sais pas si c’était de soulagement de pouvoir la revoir en vie ou quoique ce soit d’autre. Tu ne sais pas pourquoi face à sa dernière remarque ton regard lui sourit légèrement, tes lèvres aussi d’ailleurs. Peut-être juste de nostalgie.

« ▬ Vous vous imaginez bien, c’était déjà parfois difficile de joindre les deux bouts avec vous, alors sans. Mais soit je sortais, soit ça risquait de finir en suicide improvisé à coup de dossiers. »



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Roald Dahl
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Jeu 18 Oct - 1:26
Roald Dahl

ft Chacha

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Et il l'agace. Oh qu'est-ce qu'il l'agace, avec son honnêteté et sa gentillesse et son inquiétude. Elle n'en mérite rien c'est agaçant c'est outrageux c'est dégoûtant - Dahl se dégoûte elle-même. Dahl fronce les sourcils un peu plus à chacun de ses mots et remue les pieds dans ses chaussures - est-ce qu'elle peut partir ?

"Et qui te dit que je ne te mentirais pas pour servir mes intérêts ou égarer les tiens ? Fais-en ce que tu veux, mais la réponse est oui. Content ?" Tu vas me lâcher maintenant ? En plus elle n'a même pas menti sur ce point. Si c'est juste un oui ou un non et une question comme celle-ci, à quoi bon ? Et en sondant le regard fatigué de l'autre, elle se doute qu'elle a plutôt affaire à cette bonne poire de Chacha qu'à un soldat britannique. Rassurant…

Pourtant, sur quel pied dansera-t-elle ? Chacha a toujours eu le chic pour l'agacer et l'amuser à la fois, la déconcerter. La blonde aurait espéré qu'aujourd'hui fasse exception - qu'il essaie de la capturer comme il devrait. Non, non, non c'était trop facile apparemment. Rah… Une moue caractéristique à la présence de l'autre s'affiche sur son visage sans demander l'avis de personne. Soupir.

"Je te l'ai dit cent fois, mais t'es vraiment trop gentil…" Et ça l'énerve. Pourquoi il est comme ça, déjà ? Et comment elle peut supporter de rester avec lui maintenant…? "Une solution à laquelle on songe tous au moins une fois par mois…" Ou par jour. Un rire sincèrement nerveux. La culpabilité noue son regard et tord sa gorge un instant, et elle a envie de partir. C'est toujours pareil, c'est toujours comme ça.

Avec Jk ou avec lui, avec ces deux idiots naïfs et idéalistes, son venin l'empoisonne elle-même, ses piques se retournent contre elle et embrochent sa caboche coupable. Pas besoin de répondre aussi franchement, pas besoin de votre pitié et encore moins de votre respect. Elle aurait préféré croiser quelqu'un d'autre pour se faire tuer une bonne fois pour toutes et échapper à… ça. "Bon c'était sympa Chacha, mais tu devrais profiter de ton temps libre autrement. Allez, je te laisse."

Un sourire faux et une blonde qui tente de fuir avant de s'écrouler à nouveau.
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Charles Dickens
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Lun 3 Déc - 13:37
Charles Dickens
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Quel miracle avait pu se produire, pour que vos chemins se croisent ? Elle ne l’appellerait certainement pas comme ça. Ce que tu pouvais relativement comprendre. N’importe qui, n’importe quoi même touchant à l’Ordre désormais pourrait s’avérer plus que menaçant pour elle. Loin de toi l’idée de l’être. T’avais même absolument tout mis de côté en la voyant. Belle preuve de professionnalisme. Mais t’en a un peu rien à faire là tout de suite. Seul le cas de la blonde t’obnubile l’esprit. C’est presque viscéral, t’as besoin de savoir si elle va bien, qu’elle ne se retrouve pas seule à côté d’un caniveau en étant forcée de choses et d’autre pour pouvoir subvenir à ses besoins. Parce qu’au fond, strictement personne ne mérite ça.

« ▬ Strictement rien, mais je vous fais confiance, c’est tout. Plutôt oui, même si soulagé serait plus exact. »

Ce n’est pas vraiment le moment de jouer sur les mots. Mais t’as eu justement un soupir de soulagement qui as traversé la barrière de tes lèvres. Ta posture s’est aussi un peu détendue en général. Certes rien ne te prouve qu’elle ne te mente pas. Sauf que t’as envie de la croire. Et pas seulement parce que c’était une perspective qui t’arrangeait. Ceci dit, elle te connaissait sans doute un peu trop bien. Elle savait que si elle avait répondu par la négative, t’aurais cherché à l’aider. Tu ne savais pas comment. Mais ça aurait été possible, t’en était certain.

T’étais aussi rassuré de savoir qu’elle aurait quelque chose à se mettre sous la dent, en tout cas pour le moment. Tu ne pourrais pas le surveiller tout le temps, certes. Et elle t’aurait bien envoyé chier pour le coup aussi. Ce qui ne t’aurait sans doute pas découragé. Mais c’était clairement trop utopiste que de vouloir se charger de la mission de la nourrir absolument tout le temps. Déjà que votre discussion, le fait de rester ici était un peu trop dangereux pour elle. Alors essayer de la contacter tous les jours, c’était simplement l’envoyer droit vers la mort, point final. Chose que tu ne voulais pas spécialement. Pour ne pas dire absolument pas. Vous aviez assez souffert, chacun d’entre vous d’ailleurs. T’espérais que plus personne ne souffre, qu’il n’y ait aucune autre perte non plus, encore un rêve nettement trop beau.

« ▬ Je persiste à dire que c’est naturel. Une solution qu’il vaut mieux éviter aussi, le plus possible. »

C’est que t’as recommencé à t’en faire. Bien. Parce que t’as l’impression, et c’est même un fait, de ne pas en faire assez pour elle. Mais en même temps, en même temps t’es coincé, parce que tu sais qu’un peu trop d’inattention pourrait lui faire plus de bien que de mal. Et t’as clairement pas envie d’être celui qui l’enverrait tout droit en Enfer. Certainement pas. T’as envie de trouver une excuse pour la retenir ceci dit, n’importe laquelle. Alors qu’elle tourne les talons, tes pieds bougent presque d’eux-même, histoire de la rejoindre. Tu serres quelques instants la mâchoire, avant de la regarder une nouvelle fois.

« ▬ …Tu es certaine que…Tu n’as pas besoin d’autre chose ? Même tout ou n’importe quoi. »

T’avais pas pu t’en empêcher de laisser tomber ce vouvoiement, la seule chose qui te retenais un minimum de t’attacher un peu plus à elle, ou en tout cas, de démontrer cet attachement.


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Roald Dahl
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Ven 7 Déc - 12:19
Roald Dahl

ft Chacha

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Et elle se retient de pester, de soupirer, de s'énerver. Pourquoi donc ? Elle pourrait lui faire une scène, l'envoyer chier de la moins délicate façon. Elle pourrait crier, le pousser, l'insulter. Elle pourrait… cesse donc tes idioties. Charles Dickens l'énerve, avec ses sourires inquiets et ses soupirs de soulagement.

Mais Chacha reste Chacha. Un homme qui a eu la vie dure avant et avec elle, qui l'a soutenue et épaulée en silence, comme une ombre bienveillante. Décidément, entre Jk et lui, elle a croisé les deux personnes qu'elle redoutait le plus de l'Ordre - celles auxquelles elle était attachée. Et merde. Si t'es rassuré, lâche-moi, je t'en prie.

Une grimace lorsqu'il la suit, les voilà cinq mètres plus loin et elle s'arrête de nouveau. Pas question de le laisser la suivre. Tout ça risque d'être bien long… "Tout ou n'importe quoi ? Tu es sûr de toi ?", raille la blonde avec cynisme. Elle se penche légèrement pour être à la hauteur de l'homme, pour le regarder droit dans les yeux. "Qu'est-ce que tu ferais si je te demandais de me donner en détail l'avancement de vos recherches me concernant, et les plans de vos futures recherches ?" Elle lui sert son plus pernicieux sourire.

Dahl pose les mains sur les épaules de Charles, délicatement, glaciale étreinte qu'elle lui offre là. "C'est essentiel, pour ma survie, tu comprends. N'est-ce pas que tu comprends ?", souffle-t-elle doucement. Calmement. Je suis la pire des ordures. Va-t'en de là tout de suite, abruti de Chacha. Rien de sérieux dans cette requête expresse, ce n'est qu'une tentative de l'écarter. Si la manière douce ne fonctionne pas, autant employer les grands moyens.

Va-t'en, va-t'en, va-t'en donc et ne reviens plus, s'il te plaît.
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Charles Dickens
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Ven 7 Déc - 20:56
Charles Dickens
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T’aurais aimé que rien de tout ça ne se passe. T’aurais aimé que vous puissiez vous retrouver comme avant. De pouvoir parler comme avant aussi. Chose parfaitement impossible désormais. Tu pourrais faire simplement faire ce qu’on te demandait. Ce serait plus simple, pour tout le monde sans doute. Quoique. Pas pour elle. Même si fuir n’était pas non plus une des solutions les plus simples. Sans doute une des plus dure, oui. Devoir faire attention à chaque seconde. A chacun de ses gestes aussi. Et elle ne méritait clairement pas de devoir vivre dans un stress pareil.

Ceci dit, t’es quand même content d’être celui qui est tombé sur elle. Enfin, que ce soit toi plutôt que quelqu’un d’autre. Qui n’aurait peut-être pas hésité à s’en prendre à elle par contre. T’avais pas envie d’y penser. Du tout. T’allais plutôt essayer de profiter le plus possible de temps avec elle. Même si elle n’avait pas l’air de l’apprécier. T’éviterais de trop traîner en longueur, promis. Mais pas pour le moment, non. Ca ne t’amuses pas spécialement de la suivre, certes, mais t’as l’impression que c’est ce qu’il y a de mieux à faire. Même si son arrêt te surprends.

Tu la regardes, soutiens son regard. Tu sens bien le cynisme qui s’en découle. Une question piège ? T’as légèrement relevé ton sourcil. Tu sens très bien qu’il y a un panneau, qu’il y aura une embrouille quelque part. Et pourtant, tu vas tomber droit dedans, c’est certain. C’est sûr et certain.

« ▬ Totalement. »

Tu ne laisses pas l’hésitation s’installer. T’en as pas envie, et t’as même pas de raison de le faire. T’as envie d’être sûr de toi. T’as même plus besoin de relever légèrement la tête pour pouvoir la regarder. Ah. Et bien, tu n’avais pas dû attendre très longtemps avant que le panneau n’arrive. Tu ne sais pas trop ce qu’elle cherche à accomplir. T’as même pas spécialement mal à cause de ses paroles, mais t’as plus mal d’en arriver là. T’as juste pas envie de croire qu’elle est du genre à abuser de ta gentillesse, ou de ta connerie dans ce cas-ci. Ça doit être autre chose. Tu la regarde quelques instants, le visage neutre. Ses mains restent un doux contact.

« ▬ Je te dirais ce que je pourrais, tant que ça ne risquerait pas de t’apporter encore plus d’ennuis. Mais pour le moment, je ne pourrais pas t’apprendre grand-chose de nouveau, ou en tout cas dont tu ne te doutes pas déjà. Je ne suis pas le meilleur placé pour te donner des informations. »

Mais tu lui donnerais ce que tu pourrais, dans la mesure du possible. Elle a juste à le demander, le confirmer.


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Roald Dahl
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Sam 8 Déc - 11:53
Roald Dahl

ft Chacha

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"Totalement." Non, pas totalement, Charles. S'il te plaît - juste, non. Ne te mets pas en danger pour elle, ne la suis pas dans la chute infernale qu'est devenu son quotidien - préserve-toi. Elle voit bien qu'il se rend compte que quelque chose va clocher, que les embrouilles qui l'accompagnent partout où elle va vont essayer de l'enlacer lui aussi. Alors refuse, putain.

Mais non. Bien sûr que non. Évidemment que non. Charles est trop gentil, trop serviable - juste trop. C'est affreux.

Elle prie jusqu'au dernier instant qu'il s'écarte et suive ce que tous savent être la "bonne" voie. Sonder son regard lui apprend pourtant bien avant ses paroles que Charles est un idiot - mais elle aura espéré jusqu'au bout. La blonde fronce les sourcils, retient à peine une grimace quand cognent les mots de l'autre contre ses tympans.

"Sérieusement ?" Un mouvement de dédain avec lequel elle écarte l'autre, se redresse pour l'incendier du regard. "Charles." La voilà sévère, la voilà tranchante pour cacher des sentiments qu'elle ne comprend pas tout à fait. "Je n'étais pas sérieuse. C'était pour que tu refuses, et que tu te rendes compte que je peux me débrouiller sans toi. Tu te rends compte que ça ferait de toi mon complice ? Qu'est-ce que tu ferais s'ils te chopaient ?" Ne te mets pas en danger pour moi.

Voilà, elle a loupé une bonne occasion de survie, chuchote une petite voix dans sa tête. Une autre, plus fort, y installe une chaleur inattendue : Charles est donc vraiment prêt à ça pour elle…? Une troisième, réaliste : mais tu ne le mérites pas. Tu apprécies cet homme, c'est exactement pour cette raison qu'il faut l'écarter de toi. C'est un je-ne-sais-quoi de douloureux qui fait surface dans ses prunelles troubles - elle détourne aussitôt les yeux.
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