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Ôte tes sales pattes de là I Guyguy :))

Lewis Carroll
Lewis Carroll
Messages : 30
Pages : 156
Date d'inscription : 11/09/2018
Jeu 13 Sep - 17:00
Lewis Carroll
This life is filled with hurt when happiness doesn't workGuy & Lewis
Pain without love, pain can't get enough, pain I like it rough 'cause I'd rather feel pain than nothing at all. ••• A cet instant précis, le soleil semblait être à son zénith, ou plus correctement, il semblait être à son apogée de la journée dégageant une chaleur étouffante, écrasante, insoutenable. Tu plissais les yeux depuis un bon bout de temps dans cette rue, te faisant froncer un peu plus les sourcils qu’à ton habitude. Ca ne changerait pas grand-chose à ton air fermé, et même si c’eut été le cas, tu n’aurais pas changé quoique ce soit pour une raison aussi futile. A quoi bon se plier en quatre pour cette masse de personnes sûrement tout aussi inintéressantes les unes que les autres. Tu avais juste envie de t’en débarrasser, comme de ta veste actuellement, mais tu te refusais de le faire. Tout simplement parce que la porter au bras serait fatiguant. Et te donnerait encore plus chaud audit bras. Tu te passerais d’avoir une crampe en plus.

Tu cherches les endroits les plus ombragés, tu rases en même temps plus les murs qu’autres chose, tout autant à la recherche d’un courant d’air salvateur qui se fait beaucoup trop attendre. Un énième fait venant nourrir ton agacement habituel déjà bien assez grand. Tu mets tes mains dans tes poches, tu ne peux pas t’empêcher d’y trifouiller, faisant cliqueter tes clefs, alors que de l’autre côté, le dos de ton portefeuille opte pour un bruit sourd. Ce chemin, tu le connais. Ce chemin, tu n’as pas besoin de toute ta concentration pour l’accomplir. Tu gardes juste un minimum d’attention pour ne percuter personne, et laisse ton esprit vagabonder dans un endroit nettement meilleur. Plus beau, plus réconfortant. Des visages inventés de toute pièce, mais familiers.

« En train de ramper à vos pieds, dit le moucheron, vous pouvez observer un papapillon et un grand papapillon. Le papapillon est un papillon père de famille, tandis que le grand papapillon est un papillon très âgé. »
« Et de quoi se nourrissent-ils ? »
« De barbillons, de carpillons et de tortillons. »
« Et s’ils n’en trouvent pas ? »
« Dans ce cas, ils succombent, évidemment. »
« Mais cela doit arriver souvent », fit observer Alice, pensive.
« Cela arrive toujours », répondit le moucheron.


Une conversation des plus banales de ton point de vue, mais quelque chose, te dérange, te sort de tes pensées. Une voix portante, qui semble vouloir attirer l’attention. Ton attention ? C’est ce que tu as déduis après t’être retourné, histoire de mettre un visage sur cet importun, qui te regarde visiblement, te tendant quelque chose. Tes doigts de la main droite ratent un battement. Ton portefeuille. Semblerait-il qu’il n’en ait que faire des papapillons et ait préféré prendre la fuite. Sans même que tu ne le remarque. Depuis combien de temps même. Mais il n’est pas l’heure de se poser des questions, plutôt de faire face à cette conversation imposée. Tu te tournes entièrement vers lui, commençant à tendre la main vers ce qui t’appartient.

« ▬ M-Merci beaucoup, j-je n’avais pas vu q-qu’il… »

Enfer et damnation. Alors que tu l’avais presque récupéré, ton regard s’était attardé sur ce que cet homme avait dans l’autre main. Un sandwich. Alors outre la tomate qui essayait péniblement de finir sa vie hors de deux tranches de pain, tu ne peux t’empêcher de faire la liste de tout ce qui aurait pu salir, souiller, dégeulasser, ton portefeuille. Et bien, elle était longue. Tu laisses retomber assez doucement ton bras, inspectant tant bien que mal l’objet à récupérer, qui semble avoir quelques malheureuses miettes sur lui. Horreur, elles n’étaient pas là avant, et tu n’en voulais pas non plus.

« ▬ V-vous vous êtes l-lavé les m-mains…R-récemment ? »

© 2981 12289 0
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Guy de Maupassant
Guy de Maupassant
Messages : 24
Pages : 112
Date d'inscription : 11/08/2018
Mar 9 Oct - 16:08
Guy de Maupassant

Ôte tes sales pattes de là I Guyguy :)) D37851768a35aa7c176b9799cf4c2b98e893427d_128

C'est quoi le problème ?

Cela faisait bien un mois qu’il était arrivé au Japon, il commençait à se faire aux coutumes et autres traditions de ce pays, il comprenait de mieux en mieux la langue ainsi que les Kanji, mais… Il ne se fera jamais à cette chaleur en été. Ou du moins ce jour il faisait bien plus chaud que d’habitude. Il serait bien resté dans son bureau climatisé à signer des contrats et taper des choses sur son ordinateur, envoyer des mail etc… Mais quelque chose avait fait qu’il du penser à autre chose : Son ventre. Il avait gargouillé comme du n’importe quoi, ce qui avait fait soupirer l’homme d’affaires qui fut contraint de tout arrêter pour le moment et aller chercher à manger. Il aurait très bien pu préparer quelque chose la veille, mais il n’en avait pas eu le temps ni l’envie. Il avait à peu près deux heures pour manger, ça devrait le faire normalement.

Il se rendu donc du côté des commerces à pied, après avoir laissé sa veste sur sa chaise au bureau, et il avait bien fait. La chaleur était étouffante et il avait même un peu plus ouvert sa chemise sans que ça ne fasse gigolo non plus. Pourquoi il n’avait pas pensé à se préparer à manger… Il allait retenir ça pour la prochaine fois. Une boulangerie attira bien vite son attention, c’était fait maison donc ça ne pouvait être meilleur que ces machins sous vides. Il en ressorti aussi vite qu’il n’était arrivé avec son sandwich qu’il avait déjà commencé à entamer, tant qu’à faire il allait se promener aussi, avec un peu de chance il croisera Sophie même si elle est sûrement en train de manger à cette heure là.

Quelque chose retint son attention, ce n’était en aucun cas une vitrine ou autre, mais un portefeuille qui venait de tomber de la poche d’un homme. Il aurait très bien pu être malhonnête et le garder, d’autant plus que son propriétaire n’avait pas remarqué qu’il s’était fait la malle. Cependant, il se mit à la place de celui-ci. Si il avait perdu son portefeuille, il aurait préféré qu’on le lui rende plutôt que de ne jamais le retrouver, ou le retrouver vide.

- Hey, excusez-moi monsieur. Vous avez fait tomber ceci de vitre poche.

Son accent japonais était pas trop moche ça allait, il était bien plus doué en anglais et bien sûr en français mais bon. Il allait lui tendre, et pensait qu’il allait le prendre, merci et au revoir. Mais.. Il n’en fut rien, du tout. Ca commençait bien pourtant, il allait le prendre cependant il sembla se bloquer et.. Quoi. Guy haussa un sourcil, toujours avec son regard à la fois froid et blasé sur le visage. Qu’est-ce que ça pouvait faire qu’il se soit lavé les mains aujourd’hui ou il y a trois ans.

- Pas plus tard qu’aujourd’hui oui, mes mains sont peut-être propres mais le sol j’ai plus de doutes quand même.


C’était quoi cette question aussi, il voulait lui rendre son portefeuille par lui faire un examen médical. Il y avait vraiment toutes sortes de gens ici c’était assez incroyable.


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Lewis Carroll
Lewis Carroll
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Date d'inscription : 11/09/2018
Dim 2 Déc - 11:56
Lewis Carroll
This life is filled with hurt when happiness doesn't workGuy & Lewis
Pain without love, pain can't get enough, pain I like it rough 'cause I'd rather feel pain than nothing at all. •••Tu pouvais quand même t’estimer heureux. Heureux que cet homme te fasse remarquer la chute de ton portefeuille. T’étais pas quelqu’un de matériel. Du tout. Cependant vivre sans papiers, ni même rien à quoi te raccrocher administrativement parlant, devoir faire tout refaire, ça aurait été long. Très long. T’aurais même pas été capable de faire la demande par téléphone. T’aurais bégayé, ils auraient rien compris, t’aurais fini par demander à ta mère, ou ton père de le faire à ta place. Ce qu’ils auraient fait, certes, mais on était jamais vraiment certain non plus avec la poste de quand est-ce que ça serait arrivé. De si ça serait arrivé en bon état aussi. Sans compter que t’aurais pas osé le leur dire tout de suite. T’avais toujours été le genre de gosse à cacher les moindres de tes conneries. Elles n’avaient jamais été grandes, mais soit. T’aimais pas admettre tes fautes. T’avais même beaucoup trop de mal à le faire. Enfin, au moins tu l’avais déjà remercié, ce qui était une bonne chose. T’avais plus à y penser.

Il avait un léger accent, qui trahissait ses origines non nippones. Ce que tu ne critiquais pas du tout, t’en avais sûrement un aussi. Mais ce qui signifiait que tu pourrais essayer l’anglais avec lui. Ca serait plus simple pour toi. Maintenant il ne le parlait peut-être pas du tout. Tant pis, ça valait le coup d’essayer. Enfin. Ca aurait été si tu n’avais pas vu ton portefeuille dans un tel état. T’en avais presque mal au cœur. T’avais surtout le cœur qui t’étais remonté dans la gorge. Tu refusais de dire que t’étais quelqu’un de maniaque. Ce n’était que quelque chose de normal de vouloir que tout soit propre, rangé, à sa place. Et là, c’était tout sauf propre. Comme ses mains en fait. Y avait plus sale, oui. Mais quand même. T’avais un peu tiqué. Sans doute beaucoup. Heureusement, t’étais quelqu’un de prévoyant. Heureusement, t’étais quelqu’un qui penserais aussi régulièrement à se laver les mains, à se les désinfecter même. Alors de ta poche, tu sors le désinfectant en question et tu le lui tends. Un peu à contre-cœur. Oui. Parce que bon. Il risque d’être sale aussi après ça. Mais tu pourras plus facilement le nettoyer.

« ▬ S-S’il v-vous p-plaît. O-Oui c’est a-assez i-incroyable à q-quel p-point l-les g-gens peuvent être r-répugnants envers l-l’environnement o-ou a-avec e-eux-mêmes. »

Oui tu le visais particulièrement là avec ses miettes. Fallait être un peu plus consciencieux. Mais t’avais réussi à ne pas l’accuser clairement, donc c’était un bon début, non ? O u i. Enfin ce que tu pouvais faire, histoire qu’il ne salisse pas plus ton portefeuille, c’était de te munir d’un mouchoir en papier et de prendre délicatement le portefeuille en question en commençant à le frotter plus ou moins fortement. Tant qu’il ne touchait pas ta peau directement, ça irait totalement.


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