cleanse me •• (code L)Yôkô

J'avais posé ma journée, fatigué d’enchaîner les jours de travailles sans même avoir une journée de repos, depuis quelques temps à Yokohama trouver un moment de calme était difficile, surtout lorsque l'on était dans les services spéciaux. Etant chargé des interrogatoires je me devais d'être le plus présent possible, sans compter le nombres d'interview que l'on me demandait de donner pour expliquer une enquête à la population sans trop en dire. J'étais surchargé et j'avais donc décidé de poser une journée.
Je m'étais couché assez tôt et levé assez tard, profitant de ma possibilité de faire ENFIN une grasse mâtiné et ainsi essayé de rattraper ce sommeil qui me manquait tant, sachant pertinemment que cela ne servait à rien. Je m'étais donc réveillé doucement, j'avais pris mon petit déjeuné calmement avant de faire ma vaisselle puis d'aller prendre ma douche tout aussi nonchalamment que tout ce que j'avais pu faire depuis le début de la matinée. Puis une fois tout ça fait, je me posai dans le canapé à regarder une série histoire de faire passer le temps, interrogeant de temps en temps mon téléphone pour lui demander l'heure ou la présence qu'une quelconque urgence au travail. Mais même là, le calme complet, ma journée de repos s'annonçait donc de rêve et synonyme de flemmardise et de repos complet. Au boulot j'avais l'habitude de porter un casque pour ne pas être déranger par les différentes discussion que pouvait commencer les objets qui m'entouraient, mais chez moi c'était différent ; on se connaissait bien et on discutait uniquement si j'en avais réellement besoin ou parce que j'avais besoin d'information que seul eux pouvaient me donner. Qu'est-ce que j'aurai aimé que ça continue ainsi !
On était dans le début d'après-midi, je venais de me faire à manger, enfin même s'il s'agissait plus de grignoté, et je mangeais tranquillement lorsqu'on frappa à ma porte. Je levai alors la tête vers la porte, levant les yeux vers le ciel, finalement ma journée de repos allait être dérangé. Je n'attendais personne et avait un peu envie de prétendre ne pas être là, mais si la personne était attentive il pouvait très facilement voir que j'étais chez moi.

"C'est un voisin ?"

"Non, un inconnu, je ne l'ai jamais vu passer par ici depuis que tu habites là"

"A quoi il ressemble ?"

Une personne extérieure ne connaissant pas mon pouvoir et se trouvant dans la pièce pourrait facilement me prendre pour un fou à parler à quelqu'un qui n'était pas là, sans compter que seul moi pouvait entendre les réponses des objets. Un fou, voilà ce qu'on penserait de moi ... comme toujours après tout...

"Un homme grand, très pâle avec des cheveux bleu pâle"

Je me levais de ma chaise après avoir remercier la porte d'entrée, puis ouvrit la porte, je ne voyais qu'une personne pouvant correspondre à cette description, même si j'espérai avoir tort, non pas que je ne l'aimai pas, mais juste parce qu'il s'agissait d'un collègue de travail et que je voulais me trouver aussi loin que possible de toute forme de travail.
J'ouvrai alors la porte et ce fut bel et bien la personne que je m'attendais, comment avait-il pu avoir mon adresse ? Quelle idée, au boulot bien évidemment ... Mais est-ce qu'il me reconnaîtrait maintenant que j'avais retrouver mes 17 ans d'apparence à cause de mon look.

"Salut... je peux t'aider ?"