AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

Derniers sujets

Fermeture de BSDparArthur C. Doyle
Mar 19 Fév - 0:34
Moi venir en paix promisparRyūnosuke Akutagawa
Lun 18 Fév - 13:23
[TOP] Yasashi KojiparInvité
Dim 10 Fév - 18:37
QuederlaparInvité
Dim 10 Fév - 17:47
PrismverparInvité
Dim 10 Fév - 17:03
[TOP] Love PistolsparInvité
Mer 6 Fév - 21:04
Peek A Boo!parInvité
Lun 4 Fév - 14:06
Death NoteparInvité
Sam 2 Fév - 10:18
Shingeki no Kyojin RebirthparInvité
Ven 1 Fév - 15:38
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le coffret Collection Alakazam-ex ?
Voir le deal
anipassion.com

 :: Ruelles Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

It snows, it snows, and the traitor freezes ||ft. Theodore

Tim Burton
Tim Burton
Messages : 29
Pages : 102
Date d'inscription : 02/11/2018
Age : 28
Sam 15 Déc - 20:12
Tim Burton
My only friend, why... why I had to meet you that day...
You who have always given me advice, you who have guided me in the greatest of my passions, you whom I have betrayed without remorse... for pity's sake, I don't want to hurt you....

C'est très rare que tu repenses à tes jours passés à la Guilde. De toute façon, tu n'as pas d'images de ce moment qui pourraient te faire regretter tes actes. Tu étais le plus souvent enfermé dans ton bureau, le nez dans des carnets remplis de notes, de dessins. Renfermé sur toi même comme un insociable qui ne connait pas la lumière du soleil. Tu aurais presque pu t'entendre avec Stephen King, qui est à peu près dans le même délire que toi. Mais non, à ton plus grand étonnement, tu avais réussi à sociabiliser. Tu avais réussi à tisser un lien avec une personne différente de toi. Qui parle beaucoup plus que toi. Theodore.


La manière dont vous avez commencé à parler était assez simple. Timidement, sans savoir pourquoi, tu lui avais demandé des conseils sur tes écrits, sur tes dessins. Son avis t'aidait énormément pour t'améliorer, et il répondait toujours honnêtement. Bien que tu avais du mal à lui parler au début, au fil du temps, c'était devenu une habitude entre-vous. Celle de lui demander ce qu'il pensait de tel et tel projet. C'est peut - être là ton unique regret vis-à-vis de ta trahison. Car, bien que tu ais pris confiance en toi, et beaucoup d'assurance, tu ne sais pas si tu oserais lui reparler après ce que tu avais fait.


Mais tu ne préfères pas faire preuve de regret. Désormais, tu devais comprendre que t avais fait avec une vraie raison derrière, et puis, peut être que Theodore te haissait, faisais partie de ces nombreux Américain qui souhaitait te retrouver pour te tuer. Tu hausses les épaules sous ton manteau, il fait froid. Tu sentais qu'il allait neiger. Tu pressais donc le pas pour te diriger vers ton appartement. Sauf qu'en marchant plus vite que de mesure, tu ne fis pas attention aux passants qui te bousculaient. Tu t'empêchais de les insulter, jusqu'à ce que quand tu lèves les yeux,

tu le vois.

Comme si tu avais pensé à voix haute, le voilà qu'il marchait tranquillement. Tu écarquillais les yeux. Cependant, tu devais croiser son chemin étant donné que c'était ta route et que tu n'avais aucun moyen de l'esquiver. Mais bizarrement, tes jambes décidèrent de ne pas bouger. Tu bloquais, tu ne voulais pas le revoir, ...


Tu reprenais ta route, tu espérais que sous ta capuche, il ne reconnaisse ton visage figé par la peine, la haine, et la frustration.

BY MITZI
Revenir en haut Aller en bas
Theodor S. Geisel
Theodor S. Geisel
Messages : 19
Pages : 57
Date d'inscription : 12/12/2018
Mar 8 Jan - 22:08
Theodor S. Geisel
This life is filled with hurt when happiness doesn't workTheodor & Tim
Pain without love, pain can't get enough, pain I like it rough 'cause I'd rather feel pain than nothing at all. •••Pourquoi les choses changeaient toujours aussi rapidement. Rapidement et en masse. C’était encore plus difficile après de suivre. Et puis il fallait s’y habituer aussi. Tu soupirais un peu en te baladant dans la rue. Un des rares moments où tu te retrouvais seul. En même temps c’était ce que tu détestais le plus, te retrouver tout seul. Enfin. Tu n’allais pas faire durer ça spécialement longtemps. Le moins possible. Mais tu avais quand même confiance en tes capacités. Tu pourrais tenir encore quelques instants. Dans le pire des cas, tu pourrais juste essayer de commencer une conversation avec quelqu’un. N’importe qui même. Ca te suffirait. Mais ce n’était pas la même chose que de parler à des personnes que tu rencontrais. Et que tu aimais aussi.

Ce qui te manquait le plus en fait, c’était bel et bien tous les moments que tu pouvais passer avec Tim en fait. Des moments tellement spéciaux. Mais il te manquait tout court. Pas juste vos conversations, mais sa personne, totalement. C’était sans doute la personne avec qui tu t’entendais le plus et le mieux dans la Guilde, oui. Tu ne détestais personne, certes, mais quand même. Avec lui, c’était vraiment différent.

Sauf qu’il avait décidé de quitter la Guilde, d’en partir. Il devait sûrement avoir ses raisons, mais tu ne comprenais juste pas. Tu ne lui en voulait pas pour autant. De toute manière, ça n’aurait servit strictement à rien de lui en vouloir il ne serait même plus là pour écouter ce que tu aurais à lui dire. C’était sa vie de toute manière, pas la tienne. Certes, ça t’affectait. Mais t’allais pas non plus commencer à le pister. Ca serait plus dangereux qu’autre chose. Parce que d’autres personnes mal intentionnées, de la Guilde pourraient le retrouver. Et tu ne savais pas ce qu’il voudrait en faire, mais tu n’étais pas certain de vouloir savoir. Du tout. T’espérais qu’il était en sécurité, oui.

Et tu ne savais pas si c’était ton cerveau, ton imagination, ou quoique ce soit, mais tu avais cru le voir. Là dans la rue. Presque juste devant toi. Il avait peut-être une capuche, mais tu l’aurais quand même reconnu entre mille. Ce n’était pas possible autrement. Tu n’avais pas non plus passé tout ce temps avec lui juste pour risquer de passer à côté de lui dans une situation pareille. T’avais pas envie d’être hésitant. Tu t’étais rapproché de la personne,ton sourire s’était accentué, malgré lui.

« ▬ T-Tim ? »

Pour une fois t’avais rien d’autre à dire, pas le temps de te perdre dans des palabres kilométriques dans lesquels tu t’enlisais généralement. C’était juste trop beau pour être vrai, en fait.

© 2981 12289 0
Revenir en haut Aller en bas
Tim Burton
Tim Burton
Messages : 29
Pages : 102
Date d'inscription : 02/11/2018
Age : 28
Mar 8 Jan - 22:56
Tim Burton
My only friend, why... why I had to meet you that day...
You who have always given me advice, you who have guided me in the greatest of my passions, you whom I have betrayed without remorse... for pity's sake, I don't want to hurt you....

Tu te dis que tu devrais arrêter de penser. Car à chaque fois, c'est l'inverse qui se produit. Tu avais souhaité que Theodore ne te reconnaisse pas, que vous continuez vos chemins sans réellement savoir que vous vous êtes croisé, mais la discrétion n'est pas ton fort, et il t'avait approché. Rien qu'un mot : ton prénom. Ça ne t'avait jamais fait autant mal d'entendre ton prénom, mais pourtant voilà qu'il était prononcé par quelqu'un auquel tu tiens énormément.  Ça te fait mal, ça te fend le cœur. Encore plus que quand tu fois penser à l'assassinat de ton père. Et la seule réponse que tu avais su trouver à cet appel à ton attention fût le silence. Tes mains se sont mise à trembler sans que tu puisses les contrôler. Tu avais relevé le regard, bien qu'il soit remplis de honte, la tristesse te câline, te voilà emprisonné dans des émotions beaucoup trop fortes pour toi.


Se reflétaient dans cet œil tes regrets, ta peine que tu renfermais depuis très longtemps. Tu avais souhaité faire du mal à la Guide, mais tu avais oublié le plus important : la personne que tu apprécies le plus est là, dans cette organisation qui était autrefois ton chez-toi.  Comment as-tu pu devenir aussi égoïste ? Ta gorge était serrée, la honte était là, mais il fallait lutter.


- Oh... Theodore...

Tu essayais de sourire, mais dans ces conditions, cela paraîtrait tellement faux, tellement cruel d'être de bonne humeur après qu'on pense à détruire la Guilde. Ta poitrine était envahie d'émotions, de sensations pour le moins obscures (bien que tu comprenais que c'était le poids de ta culpabilité qui restait dans ton corps). Les larmes montaient à tes yeux, raison pour laquelle tu tournais la tête.


- Je... je... je suis .... haha ! Si... étonné de te voir mais je dois y aller, enfin, tu sais... je-... un traître ne doit pas... traîner comme... ça...


Une respiration saccadée.

- Je suis désolé, pour tout... 

Mais ne me retiens pas, laisse moi sombrer, c'est tous ce que je mérite. (il se retournait, espérant que son ami de ne le retienne pas).

BY MITZI
Revenir en haut Aller en bas
Theodor S. Geisel
Theodor S. Geisel
Messages : 19
Pages : 57
Date d'inscription : 12/12/2018
Sam 12 Jan - 21:24
Theodor S. Geisel
This life is filled with hurt when happiness doesn't workTheodor & Tim
Pain without love, pain can't get enough, pain I like it rough 'cause I'd rather feel pain than nothing at all. •••Est-ce que c’était un rêve ? Parce que quand même, les possibilités de le croiser juste là quand même. Elles étaient minces. Mais ça te faisait tellement plaisir. T’avais l’impression que tu n’avais plus été aussi heureux depuis un bon bout de temps. En même temps, le bonheur que t’éprouvais en le voyant était différent des autres. Parce qu’il était différent, tout simplement. Et t’es heureux, heureux de constater qu’il est en vie. Qu’il n’a pas l’air encore d’aller trop mal. T’as vraiment envie d’aller lui faire directement un câlin. D’aller le serrer dans tes bras, durant un temps indéterminé. Parce que chaque instant que tu passais avec lui était hors du temps. C’était…Spécial. Indescriptible. Il y avait quelques personnes comme ça, et il ne faisait partie. T’étais heureux qu’il en fasse partie. Très heureux. Sauf que même s’il était en vie, il avait l’air…Triste ? Il y avait quelque chose de bien plus différent que d’habitude, tu le remarquais bien. Tu le connaissais assez pour le remarquer.

Son sourire était plutôt révélateur de chagrin. Du coup le tiens avait un peu changé. Parce qu’il allait mal, en fait. Et que ce n’était pas du tout ce que tu voulais. Qui le voudrait même ? Ta voix t’avait manqué, la manière dont il pouvait prononcer ton nom, tout en fait. Mais sa tristesse s’était propagée, t’avais un peu resserré ton poing, juste pour essayer de ne pas subitement non plus te mettre à pleurer, ce qui ne ferait qu’empirer la situation. Respirer calmement. Tout irait parfaitement bien. Te concentrer sur sa présence. Essayer une nouvelle fois de sourire. Tu t’étais un peu rapproché. Parce que tu ne pouvais pas t’en empêcher.

« ▬ T-Tu es vraiment…pressé ou…ou on peut parler, même d-deux minutes ? E-Enfin, il y a sûrement d-des endroits moins f-fréquentés si tu p-préfères ! Enfin je…Ca serait…Vraiment chouette si on pouvait…Prendre un peu de temps ? »

C’était bien la première fois que tu n’arrivais pas à formuler correctement quelque chose. Un peu pitoyable, mais qu’est-ce que t’y pouvais ? Pas grand-chose une nouvelle fois. Mais quand tu l’avais entendu s’excuser, tu n’avais pas pu faire autrement. Pas pu faire autrement que de franchir les derniers mètres qui vous séparaient. Même s’il s’était tourné, c’était trop tard de toute manière, tu lui avais doucement pris un bras. Un bras que t’avais serré contre toi, parce que t’en avais besoin en fait. Parce que tu ne pouvais pas le laisser partir comme ça, sans rien faire.


© 2981 12289 0
Revenir en haut Aller en bas
Tim Burton
Tim Burton
Messages : 29
Pages : 102
Date d'inscription : 02/11/2018
Age : 28
Sam 12 Jan - 22:04
Tim Burton
My only friend, why... why I had to meet you that day...
You who have always given me advice, you who have guided me in the greatest of my passions, you whom I have betrayed without remorse... for pity's sake, I don't want to hurt you....

Qu'est ce qui avait mal tourné, là, tout de suite ? Pourquoi es-tu sortie? Pourquoi es-tu encore en vie si c'est pour souffrir comme tu le fais actuellement ? Ses mots te font du mal. Énormément de mal, il veut juste prendre du temps avec toi, mais le mérites-tu ? Tu n'es qu'un traître. Quelqu’un qui a joué avec la confiance des autres pour ensuite la détruire. Tu sens ton cœur se briser quand il parle, son regard, ses gestes, ses manies, tout était là. Tout ce que tu avais conservé en simple souvenir, tu le retrouvais ici, devant tes yeux. Tu t'empêches de pleurer, tu restes introvertie comme cette étiquette qu'on t'a collé. Tu sers le poing dans cette poche qui te sert de cachette pour ces émotions qui veulent sortir, qui veulent se libérer. Ta mèche noir te cache la vision d'un œil, mais tu pouvais voir tout de même quelque chose : il t'avait manqué. Il t'avait manqué comme personne d'autre ne t'avait manqué. Ta gorge se serre.

- Je- Je suis désolé... mais je ne mérite pas de... rester avec mes anciens collègues, je ne suis qu'un traître... Je dois, juste, rester tout seul, ça vaudrait mieux pour tout le monde, toi y compris.

Tu avais tourné les talons, tu avais pris la fuite comme un bon à rien de traître ferait. Mais alors que tu pensais que cette rencontre n'était qu'un rêve, ton bras saisit par ce dernier était pourtant la réalité. Et c'est là que tu compris. Il t'avait beaucoup trop manqué, et ce manque, tu le caches sous cette facette fuyarde. Tu le caches oui, mais tu as peur. Si peur de lui faire du mal. Si peur... si peur de le blesser, physiquement comme moralement. C'est une peur qui est devenue ta phobie. Tu tiens à Theodore, plus qu'à ta propre vie, il t'est beaucoup trop précieux, un ami en or, mais tu es devenu trop... métallique pour que vos échanges redeviennent vrais. Mais tu avais craqué. Tes pas s'étaient stoppés. Tu te retournais dans un élan qui était tient, serrant dans tes propres bras cet ami dont la séparation avait été beaucoup trop rude pour toi.


- Je suis...si...désolé... Theodore... je t'en supplie, pardonne moi.... je n'ai jamais voulu qu'on se sépare de la sorte... mais... je ....désolé...


Tu hoquetais ces mots.
Tu hoquetais ces paroles car tu pleurais. Tu avais brisé ce mur qu'était ton cœur. Cœur qui tanguait. Un funambule sans équilibre. Tu pleurais, encore et encore. T'excusant en boucle comme un disque brisé (parce que tu es brisé). Tu le serrais toujours plus contre toi, sa chaleur, sa présence, tout. Tu les avais toujours eu, mais qu'à l'état de souvenir. Mais revoir tes souvenirs dans la réalité te réchauffait le cœur...comme te le brûlait.

- Je regrette ce que j'ai fait, je regrette absolument tout... tu m'as manqué, et tu me manques chaque jour...

BY MITZI
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Bungou Stray Dogs :: Ruelles-
Sauter vers: