[Rp Nowel - Futur] Merry Christmas darling - Pv. Arthur

Un petit moment qu’il était marié avec Arthur déjà, et un ou deux mois qu’ils s’étaient installés en Ecosse, laissant tout derrière eux, tout ce qui avait pu leur causer du tort, leur faire du mal, tout. Edgar avait eu un peu de mal à lâcher la Guilde comme ça et la laisser à Snicket qui devra être seul à la gérer, mais pour Arthur, il serait allé très loin, dont là, venir en Ecosse était pour lui quelque chose d’incroyable tout de même. Il avait fait construire une maison rien que pour eux, qui ne serait pas très loin de la mer, mais pas très loin de chez la famille d’Arthur non plus, et où ils pourraient accéder à la ville/ au village à pied. Une petite maison de campagne en soi où ils étaient tranquilles, et étonnamment, cet environnement convenait mieux à Edgar, il se sentait plus… serein ? Ce qui devait être la même pour Arthur en fait. L’Américain continuait toujours d’écrire et publiait maintenant même ses nouvelles, et ça avait l’air de marcher même. Mais il ne faisait pas que ça dans la maison, il apprenait aussi à bricoler deux trois trucs, car ça l’occupait, même si il n’avait jamais été très très manuel.

En attendant ce jour là était spécial, car c’était le réveillon, la maison était décorée bien sûr, mais ce n’est pas là où ils seront ce soir non, ils vont aller chez la mère d’Arthur, qu’il appréciait tout de même, et qui les avaient accepté, rien que pour ça, Edgar lui avait été reconnaissant, il lui écrivait parfois quelques nouvelles quand il avait le temps, car il ne savait pas la remercier autrement que par les mots. Ce n’était pas la première fois qu’Edgar fêtait avec Arthur, ni même avec sa famille. Là tout de suite, il essayait désespérément d’emballer les cadeaux, il avait réussi à en faire un, mais il fallait le dire, ses emballages étaient moches. C’était un peu fouillis et il n’attendu pas très longtemps pour le finir et demander l’avis de son mari, fier de lui.

- Arthur, j’ai fini ! Qu’est-ce que tu en penses ?

Sans oublier Karl qui était sous la table et commençait à manger le papier cadeau, ayant rodé tout l’après-midi dans la cuisine pendant qu’ils cuisinaient.

L’écrivain ne pouvait s’empêcher de penser à ce qu’ils avaient bâti ensemble, comme la maison qu’ils avaient rénovée ou même leur vie à deux. Que ce soit l’un ou l’autre, tout était parfait, bon, bien que pour la maison il y avait eu des oppositions sur certaines teintes, sur leur vie à deux c’était l’unique chose sur laquelle ils étaient parfaitement d’accord. Ils n’avaient pas établi de règles, car ils savaient tous les deux jusqu’où ils pourraient aller, ils connaissaient leurs limites, et se connaissaient très bien tous les deux aussi. Et c’est sûrement pour cela qu’Arthur avait été prévenant en lui disant que sa réflexion allait le vexer, il eût raison, mais Edgar avait maintenant plus d’heures de sommeil, donc il ne le prenait pas trop mal, étonnamment.

- Ah, oui. Mais de toute façon c’est en faisant des erreurs et en les corrigeant qu’on progresse. A la fin je t’assure que ce que tu as fait était bon Arthur.

Il était assis à la table et pris Karl sur ses genoux quand son mari le lui donna, regardant attentivement la façon dont il emballait les paquets, le pliage, les endroits où il mettait le scotch, la quantité. Vu qu’Edgar apparemment avait aucune notion d’économie de papier vu la dose qu’il avait pu mettre autour du premier qu’il avait emballé. L’américain fut surpris de voir le résultat, c’était vraiment parfait, presque au millimètre près. Faisant une tête à la fois surprise et conquise, il attrapa un cadeau à emballer et commença directement à essayer de faire la même chose… Il y avait encore du progrès à faire, pauvre scotch.

- Je continue !

Il semblait vraiment à fond dans la chose, essayant de s’appliquer le plus vite possible, puis continua la conversation avec son mari tout en emballant – si on pouvait appeler ça emballer même si c'était mieux que précédemment – les cadeaux pour sa belle-famille.

- Pour quelle heure ils nous attendent ?

Karl en tout cas n’avait pas attendu pour essayer de dépouiller le rouleau de papier cadeau, reparti sur la table pour faire des misères à l’objet qui ne lui avait rien demandé.