Tu n'arriveras jamais à expliquer pourquoi tu te sentais aussi bien en sa présence, franchement, t'en sais rien (flemme de réfléchir en plus (rip)). Sûrement car c'était un bon pote sur lequel tu peux compter pour faire des CoNNeRiEs, la chose que tu a d o r e s faire. Vraiment. C'est même ta passion #1, alors tu ne pouvais pas rêver mieux comme ami (dit comme ça, on dirait que tu n'as vraiment aucun ami (ouuuuuuuuuh c'est sûrement le cas (et bien rip(et bien tu t'en fous)))) Tu hausses tes épaules, wowow, l'alcool a un mauvais effet sur toi : tu avais failli te casser la gueule (double rip).
- Je suis d é ç u que tu ais oublié que j'existais, j'irais pleurer dans les bras de ma-... Ahahahah, mais j'suis quand même content que tu sois venu m'parler, ça me rend de bonnnnneeee humeuuuuuur.
Kafka semblait sérieux sur ce qu'il disait, et ça se voyait vu qu'il s'A t t A c H A i T les cheveux, quelque chose de simple, mais wow, c'est un geste qu'il ne RIgOlAiT plus (tu t'inventes tellement des pensées ça en devient lassant). Tu tapotais sur le bar en attendant que l'autre reprenne la parole, jouant avec ton chapeau, (et ta mission?) bah tu scrutais les environs quelques minutes, rien d'alarmant, rip, tu allais pouvoir rester bavarder (à lire: faire des conneries) avec Kafka.
- C'est comme tu veuuuuuuux, j't'ai dis tu prends ce que tu veux, alors fait. Mais ouais, des bières simples ça peut être bien ouais.
Tu avais pas compris la moitié de son truc mais pas grave . Tu commandes deux bières, et elles arrivaient vite génial). La prenant en main et en la levant en l'air
God save us, god save us all ! God hates us, god hates us all !T’avais aucune idée de comment la soirée avait pu passer d’un extrême à un autre, ni même ce qui t’avais poussé à sortir de chez toi, mais c’était clairement quelque chose de b i e n. Comme quoi le hasard pouvait bien faire les choses, en admettant qu’il s’agisse d’un quelconque hasard. C’était peut-être juste une entité supérieure qui te poussait à faire certaines choses. Tant que ça ne t’amenais pas d’emmerdes, et bien t’étais content, point final. Par contre tu l’avais bien vu manquer de se casser la gueule, oui. Par réflexe, t’avais tendu un bras vers lui, comme si c’était ça qui allait pouvoir le sauver. Mais heureusement, tout le monde est resté sain et sauf. Tout. Va. Bien. Très bien même tu dirais. Tu ris un peu, mais même pas méchamment, étonnant. Peut-être de soulagement parce que devoir ramasser les pots cassés à cette heure, et aussi rapidement ce serait triste quand même. Et qu’il n’avait pas l’air d’avoir un physique extrêmement tenace.
« ▬ Mais naah, j’ai pas oublié que tu existais, pas b’soin d’aller faire chier ta mère, j’m’attendais juste pas à ce que tu sois ici, et j’avais paas pensé à cette possibilité, c’différent. Eh, c’gentil, en même temps j’me vois mal passer à côté de toi sans t’adresser la parole, oh. J’aurais pas pensé ça au début, mais t’as un don pour m’mettre de bonne humeur aussi. »
Oui tu ne faisais que le point maintenant, ce qui expliquait pourquoi quand tu le voyais, au choix tu le suivais pour lui parler, ou tu allais le faire directement aussi. Enfin, c’était même une très bonne idée là de t’attacher les cheveux. Parce que t’avais même moins chaud comme ça, c’était plus agréable, même si tu devais avoir l’air pas mal con comme ça, tant pis, t’étais pas ici non plus pour faire un prix de beauté. Pas. Du. Tout. Est-ce que t’étais retourné dans cet état d’esprit de soirée d’étudiants, auxquelles t’allais nettement plus souvent qu’en cours ? Noon, même pas, parce que dans tes souvenirs, tu ne t’étais pas spécialement fait des potes, plutôt l’inverse.
« ▬ Pff, j’essaye de faire un effort pour que tu t’retrouves pas à sec non plus ! Ehe, parfait, c’moins traître que les mélanges là. Tu te sens bien et tout puis d’un coup sans prévenir, bAM, ça t’ a s s o m m e s. »
Surtout que la bière, t’avais pas mal l’habitude d’en prendre aussi. Pas qu’il s’agissait de ta boisson favorite, mais c’était généralement la plus rentable. Et qui mettait presque tout le monde d’accord. De toute manière après un verre ou deux, ça passait parfaitement bie- Ah. Il voulait donc lever son verre, que t’avais déjà commencé à boire. O u p s. Faiire comme si de rien était, et plutôt aller porter le tiens au sien, en essayant de ne rien renverser au passage, ça pouvait être pas mal.
« ▬ Ouais, je sais pas si ça nous apportera la santé, maiis au moins une putain de soirée. »
Le soucis avec cette histoire, c'est que tu le sentais très mal. Te connaissant, le connaissant, vous étiez capable de bien foutre la merde en même pas trois secondes (si ce n'est pas moins). Mais après tout, tu avais complètement déserté ta mission, à croire que la compagnie de Kafka est bien plus intéressante que ton travail (apparemment, c'est le cas). Le soucis, c'est que tu n'es pas devin, et tu devrais voir ta connerie après qu'elle soit exécutée. Donc rip, espérons que tu assumes tes trucs (tu assumes tout, c'est incroyable (non c'es faux, tu assumes rien)). Mais pour l'instant, le plus important était de tenir sur ta chaise, parce que c'était mal partie là en fait, voir très très mal partie. Surtout avec ton corps de fragile (sale spaghetti).
- AaaaAaaAaAAAAAh, me voilà rassuré, j'aurai été drôlement triste sinon. Mais pareil pour moi t'inquiète, c'est assez nul de passer à côté d'gens qu'on aime bien sans leur dire bonjour. Nan mais pArEil aussi, genre, c'quoi ton pouvoir là, me rendre de bonne humeur c'pas normal.
Tu fixais le serveur, il semblait complètement perdu face à votre comportement qui était en train de sombrer dans un état second qu'est : "wtf, on commence à partir en couille mais c'est drôle". Enfin, drôle pour qui, on se le d e m a n d e (la réponse n'est pas difficile). Tu secouais ta tête, tapotant sur le bar à nouveau.
- o U i, mais au final j'm'en fou, au point où j'en suis heinnn
L'alcool, Kaiu L'alcool Quand vas-tu comprendre que tu ne tiens absolument pas l'alcool?
- O u A i s, y'a pas mieux comme soirée qu'ça !
Les verres s'étaient entre-choqués. Buvant cul sec (tu vas le regretter demain). Tu recommandais quelque chose, un soda, rien de plus. Juste de quoi faire passer un peu l'alcool. Le soda est en canette, parfait. Tu tentais de l'ouvrir, mais ta force est partie loin avec ton sérieux (attends... tu as été sérieux là?)
God save us, god save us all ! God hates us, god hates us all !Depuis combien de temps t’avais plus passé une soirée pareille ? Ouais ça venait que de commencer, vous aviez bu deux verres, c’était déjà la fête dans ta tête. L’avantage sans doute d’avoir l’habitude de trinquer en solo, c’est que maintenant tu t’enjaillais pour un rien. C’était quand même un véritable miracle que tu n’ais pas encore réussi à le faire fuir, en fait. Il avait pas l’air de rester là par pitié ou par- A moins que ce ne soit une partie de son traVAIL. De te surveiller. Oui, bon, le gouvernement avait sans doute autre chose à foutre que de s’occuper de ton cas. Quel cas même. Ce n’était pas comme si tu avais fait quelque chose de très gra- Bon, t’avais peut-être tué quelqu’un, mais y avait prescription et l’affaire était réglée depuis des années aussi. Puis il n’aurait pas pris la peine de s’auto dévoiler sa couverture, ça n’aurait aucun sens. Mais qu’est-ce qui avait du sens là tout de suite ? Pas grand-chose. Mais ce qu’il disait était sympa, alors t’étais content, c’était comme ça. Tout aussi simple que ça même.
« ▬ Eeh, j’ai pas envie qu’tu sois triste, c’est pas l’but de la soirée, ni mêême mon but tout court. Ouais j’trouve aussi, surtout que les gens qu’j’apprécie vraiment se comptent sur le bout des doig-…Sur les doigts d’une main ?? Eeeh, ça devrait être super cool un pouvoir dans le genre, enfin qui fonctionnerait qu’avec les personnes qu’on apprécie parce qu’avoir tout le monde de bonne humeur ça serait chiant. Pfft, y a des pouvoirs qui pourraient être tellement utiles et classes quand même. »
Ouais qui évitaient de perdre un œil déJA. Puis bon, c’était pas que foutre des malédictions aux gens c’était nul, mais un peu quand même en fait. Y avait bien mieux. Comme il y avait sûrement pire. Comme votre état. Qui commençait à être pitoyable en fait. Mais t’étais pas à moitié mort sur une table, personne n’avait frappé personne, donc c’était plutôt pas mal. C’était même affreusement bien. Tu t’étais mis à rire en l’écoutant, tu ne savais même pas trop pourquoi mais t’avais envie de rire, c’était tout.
« ▬ PffRt, on peut pas dire que ta résolution a tenue bieen longtemps, mais au fond on s’en fout total de ces merdes, ça sert à r i e n non plus. Pourquoi se mettre des barrières alooors que tu peux vivre comme tu le s e n s. »
Aah la philosophie. Bien. A éviter lorsque t’avais trop bu surtout. Parce qu’à ce train là vous alliez vous ruiner tous les deux tout ça pour avoir une sale gueule le lendemain et être dans l’incapacité de bouger aussi. Ce n’était pas ça qui allait t’arrêter, non.
« ▬ Totalement d’ a c c o r d. On devrait faire ça toutes les s e m a i n e s. Voir même tous nos soirs de liBRES. »
Ahaha, dans ton cas, t’avais tous tes soirs de libres vu que tu foutais rien d’autre. Vu que dès que t’avais fini ta journée, à la limite t’allais au magasin d’armes, mais sinon tu rentrais chez t o i. Enfin. Tu le vois commander autre chose, une…limonade ? Ouais un truc du genre. Mais cette canette semble récalcitrante. Même en la regardant mal elle ne cède pas. Saaalope.
« ▬ Ouais bien sûr, on va pas la laisser nous humilier comme ç a. »
Tu prends la chose très -trop- au sérieux. Tu retrousses tes manches, pour avoir plus de liberté de mouvement, avant de la prendre et d’essayer de l’ouvrir d’absolument toutes tes forces. Sauf qu’elle n’avait pas vraiment l’air récalcitrante. Elle cède….assez rapidement, même un peu trop. En plus d’en foutre sur toi, et certainement une partie sur Kaiu, t’as bien senti le bout métallique te rentrer légèrement dans le pouce. Ah ouais. Ah o u a i s. Heureusement qu’elle ne t’appartenait pas parce que tu l’aurais lancée assez loin. Histoire qu’elle souFFRE. Mais non, tu prends sur toi-même et tu tends ce qui reste à ton interlocuteur.
L'alcool ne te sied pas, à un tel point que tu as dû demander à Kafka de t'ouvrir cette putain de canette qui était décidément une canette mutante qui ne voulait pas se laisser faire (vous êtes en fait beaucoup trop alcoolisé pour comprendre que c'est pas la canette le soucis, mais vous). En fait, tu serais prêt à parier que c'était un coup du serveur. Il avait dû secouer ta boisson avant de te la filer, ce qui expliquerait pourquoi elle a limite e x p l o s é à la gueule de Kafka. Surtout que tu avais également reçu cette boisson sur toi. (nan mais c'est quoi cette soirée g é n i a l e). Il te rendait ta canette, puis tu riais. Must réaction face à ce geste remplie de simplicité que c'en est presque aveuglant.
- O u I, tous les soirs où nous sommes libres, je suis p a r t a n t.
Ca, c'est la déclaration de guerre aux japonais de Yokohama. Car à force, vous alliez finir par être refusé dans chaque établissement dans lequel vous aviez osé mettre le pied. Tu espérais cependant que ça n'allait pas finir aussi tristement, sinon tu serais déprimé (enfin non... laissons le faire croire). Tu avais bu une gorgée. Ca fait du bien cette merde en fait. Tu as un fAibLe pour les boissons GaZeUSes. Autant dire que niveau sucre, tu ne seras jamais en manque, tu seras même en... sur-possession de sucre dans le sang. Tu pourrais presque être un bonbon sur pattes (non, cette vision serait semblable à celle qu'aurait un pervers). En reposant ta canette, ce machin en métal t'intrigue énormément (tout t'intrigue là en fait). Tu retires même le machin, histoire de bien le r e g a r der sous tous les a n g l e s.
-Ehhhhh, mais attends-
Non Kaiu. Tu vas payer, et rentrer chez toi, stop l'alcool. Tu sens pas cette odeur? C'est ton cerveau qui surchauffe car tu vas faire des conneries trop élaborés (ou pas du tout, laissez le croire² )
- Tu crois que ça passe autour d'un doigt humain ? Attends, passe moi ta ma- Attends, on dirait une demande en mariage
God save us, god save us all ! God hates us, god hates us all !Mais qu’est-ce que t’as bien pu prendre pour déjà être dans cet état ? Rien de bien méchant, c’est ça qui est inquiétant. Ou alors c’était juste que tu étais…De bonne humeur ? Ca te rendait encore plus con et totalement débile ? Un peu des synonymes quand même. T’étais juste moins sur la défensive, t’avais pas envie d’agresser la personne qui se tenait juste devant toi. Ce qui n’était pas plus m a l. Tu pouvais même presque t’applaudir en fait. Mais tu ne le ferais pas, t’avais besoin de tes deux mains. Déjà avec eux, t’arrivais pas à ouvrir une cannette correctement. Mais ça t’avait fait rire. Comme quoi. Il en fallait peu pour être heureux. Surtout pour toi. Si en plus t’étais difficile, tu serais pas vraiment sorti de l’auberge hein. Du tout.
« ▬ P a r f a i t. J’vais pas te cacher que je fous généralement rien de mes soirées eeet que je me retrouve souvent ici, mais seul ça pue un peu la m e r d e. T’sais quoi ? Si tu fais rien d’main soir, je t’invite même à aller m a n g e r. Où tu veux. »
Waw. Les seules personnes ici que t’avais invitées à dîner, c’était généralement parce que t’avais une autre idée derrière la tête en fait. Est-ce que c’était toujours cette gentillesse qui agissait ?Naah, t’allais pas te poser la question tout le temps hein. Eeet pendant qu’il prenait sa boisson de faible, t’allais enchaîner avec une autre bière. Bien. Si tu continuais dans cette optique tu ferais un coma éthylique dans pas très longtemps. Est-ce que tu t’en foutais ?
Totalement. Tu savais que t’avais encore de la marge avant de ne plus tenir. Soit. Tu portes quand même ton doigt à la bouche lorsque t’as fini de boire, histoire de pas foutre du sang partout par terre et sur tes vêtements, ça pourrait être pas mal. Même si c’est dégeulasse comme goût. La plaie est pas très grande. Du tout. Puis t’y portes plus attention, c’est bien plus intéressant de regarder ce que fait ton voisin. Ca t’intrigues aussi. T’arrives pas à savoir à quoi il pense, qu’est-ce qu’il essaye d’accomplir.
Le pire c’est que à force d’y porter de l’attention, t’es intrigué aussi, et tu regardes comme un con ce truc en métal. Alors que t’en a vu plein de fois. Que ça n’a pas trop d’utilité une fois que la canette est ouverte. Mais elle a l’air spéciale, elle. T’as même envie de la toucher mais tu vas éviter, tu sais que t’as pas pleinement conscience de tes mouvements. Tu rigoles un peu face à sa réflexion. Même si elle est totalement justifiée et que maintenant ça te taraude l’esprit auSSI.
« ▬ PffFt. J’imagine, ouais ? Pt’être pas autour du pouce, maiiis ça devrait. Eeh, si c’est pour être à jamais ton partenaire d’boissons, j’suis prêt à faire ce mariage cinq fois. Même pluuus s’il le faut pour le rendre v a l a b l e. »
Aah, tu riais aussi, sans doute parce que son rire était communicatif, mais t’avais eu l’intention d’être un minimum sérieux, et même l’impression que c’était l’idée du s i è c l e. Alors que pas du tout, en fait.
Tu te dis que vous avez réussi à vous rencontrez dans un restaurant, et ce restaurant est encore en vie actuellement. Il n'a pas explosé dû à votre présence, donc tu ne vois pas pourquoi tu devrais refuser l'invitation de Kafka. Le soucis, c'est que tu n'es pas sûr que tu te souviendras avoir accepté ça, et que Kafka se souviendra avoir proposé ça, c'est que vous parliez en étant dans un état pitoyable. Enfin, faisant un geste de la main envers Kafka, tu souriais encore, (et toujours).
- J'crois que dans mon planning de ministre, demain soir j'ai AbSoluMENt rIEn de prévu. Si ce n'est pas merveilleux.
Ca fait longtemps que tu n'avais pas passé une soirée comme ça, et tu espères que tu en auras d'autres, parce que sinon ça te m a n q u e r a. Vos conneries sont débiles, ainsi que vos réflexions et vos gestes (et votre état surtout), mais c'est ça qui faisait le charme de ce moment. Mais, et ta mission en fait? Bah tant pis, oups. Tu diras qu'il y avait rien ici. Disons que tu ne voulais pas gâcher l'ambiance en disant que tu allais devoir reprendre le travail, surtout avec ton état à moitié alcoolisé, tu allais juste tout foirer en plus.
- Ah ouAIs ? Cinq fois ? Wow, c'est IncRoYaBLe.
Tu te tournais entièrement vers Kafka Non, Kaiu. Si, Kaiu. Non. Conflit intérieur, mais bordel, tu vas faire une connerie tu le se-
- Veux-tu .... être mon partenaire de boissons à vie ?
God save us, god save us all ! God hates us, god hates us all !
J e s U s C h r i s t. Qu'est ce qui venait de se passer là. T'avais juste légèrement éternué, oui. T'avais besoin d'en faire un plat ? Non, mais ça t'avait fait peur tout simplement. Heureusement tu faisais partie de ces personnes qui ne faisaient pas trop de bruit dans ces cas là. Plus de peur que de mal. Ou I. On se calme, voilà. Et mais. En fait, il acceptait ta proposition de sortie là. Il avait. Dit.oui. T'étais encore plus contENT. Et.. Soulagé ? Comme si t'avais eu peur de son refus. Étrange.
“ — AH bah alors je te k I D n a p p e. Bim. J'suis sur que ce sera aussi bien qu'aujourd'hui de toute manière. PffF, même m I eu x. Même si je vois difficilement comment on pourrait faire ça, je le s e n s. „
MAIS t'étais tellement pas devin. Pourquoi tu disais ça alors. Ça n'avait pas de sens. Du tout. AaAh. Trop tard, t'étais quand même content de ce que tu disais. Et de ce qui se passait aussi. Ouais t'étais juste content quoi. C'était plus facile à dire. Et à faire. En tout cas tu ne voyais pas ce qui pourrait tourner mal maintenant. Si. Qu'on vienne se mettre entre vous. Alors là. T'enverrais chier la personne. Contre le bar. Sans hésitations. Non.
"- T'as vu c à ? Même plus si tu me le demandais parce que je saiiis que je pourrais pas trouver meilleur que t o I. „
Comment ça c'était la première fois que tu le voyais boire. Que vous buviez ensemble. Que tu ne le connaissais pas depuis si longtemps. Et. Alors. Tu le vois bien se retourner. Tu te demandes ce qu'il veut. T'es fasciné par ce qu'il va pouvoir dire, et t'es pas du tout déçu. Du. Tout. Tu ris même pas, t'as juste un énorme sourire. Encore une fois dans la soirée, oui. Tu vas dépasser ton quota de l'année là en un soir. Tant pis hein.
“ — O u i. Sans aucune hésitation, oui. J'te promets de toujours te raccompagner chez toi en fin de soirée, ou chez moi si c'est trop loin, d'veiller à ce que tu perdes pas connaissance, à pas gueuler le lendemain matin, avoir des aspirines eeet toujouuurs m'attacher les cheveux, comme ça tu devras pas forcément les tenir si je me mets à vomir, oh.
Pourquoi tu prenais ça tellement à cœur, en fait. C'était assez incroyable. Et ça t'avait même fait énormément plaisir sa demande là. Qu'est ce qui ne tournait pas rond chez vous en fait.
C'est vraiment effrayant. Vous devriez vous calm- NoN. Jamais, c'était trop beau pour y mettre fin tout de suite. Tu voudrais ne pas y mettre fin tout court. Tu n'avais été aussi heureux de toute ta vie, et encore, tu ne te souviens que de la moitié. Enfin, c'est pas comme si tu étais heureux qu'avec deux personnes en fait, c'est triste dit comme ça. On dirait presque que tu as l'alcool triste. Espérons que non, tu gâcherais tout après, et c'est r e l a t i v e m e n t chiant.
- Oh oui, kidnappe moi a u t a n t que tu le veux. Tous les jours si tu veux aussi.
Hmmm, mauvaise idée, mais tout ce que vous disiez était une mauvaise idée de toute façon. Aloooooors... enfin, tu souriais encore plus à ses paroles, alors que pourtant au fond de toi, tu sais très bien que vous disiez tout ça à cause de l'alcool qui vous montait à la tête, mais... justement, ton côté alcoolisé était ravie qu'il accepte cette demande complètement débile et inutile, puisque, encore une fois, vous oublierez tout demain. Ou pas, et dans ces cas là, tu te sentiras très très très con.
- Ouiiii, c'est pareil pour moi, je ne trouverai JaMAis MiEUx que toi.
Ah. Tu avais l'air de vachement y croire pour le coup tient. Tu espérais vraiment que ce soit parce que tu ne tenais absolument pas l'alcool, parce que c'et extrêmement bizarre en fait. Vous vous connaissiez depuis très peu alors ??? Enfin, disons que tu n'as jamais cru à la logique.
- Mhoo, tu es a d o r a b l e. J'espère que tu tiendras tes paroles sinon je demandes le DiVoRcE. Ehhh, si on fêtait ça dignement ?
NOn. Si.
Tu commandes deux bières² tendant ton verre vers Kafka ²
God save us, god save us all ! God hates us, god hates us all !
T’avais déjà la tête qui tournait. C’était un peu pitoyable. Même beaucoup en fait non ? Oui. Mais de toute manière t’étais pas là pour bien paraître. Lui non plus sans doute. Heureusement. Il aurait été déçu et…T’avais pas envie de le décevoir en fait, non. Tu ne savais même pas pourquoi alors que tu te fichais généralement de ce que pouvais penser les autres. Alors maintenant pourquoi t’avais envie qu’il te voit comme quelqu’un de bien. Ou en tout cas, qu’il soit content avec toi, oui. C’était déjà plus juste. Et tu t’étais sans doute rapproché de lui depuis le départ. Pas dérangeant non plus. Au moins t’étais sûr qu’il ne soit pas trop l o i n.
« ▬ Quaaand tu veux. J’devrais te donner mon numéro, ça serait plus s i m p l e. J’vais pas me gêner pour te kidnapper souvent. Trèèès trèèès souvent. »
Tellement souvent qu’il finirait par habiter chez toi. Voilà. Ca ne te dérangerais pas du tout. Jamais même. Tu lui ouvrirais ta porte à jamais. Quitte à avoir des courants d’air. Tu t’en foutrais totalement. Parce qu’il pourrait venir plus facilement. Aah, bah là par contre, t’avais pas pu t’empêcher d’aller lui faire. Un. Câlin. Mais il était trop gentil aussi. On ne t’avais jamais dis ce genre de choses, non. Alors ça méritait un énorme câlin, totalement. Bon pas trop long, on allait pas tenter le diable et risquer de lui mettre de l’alcool dessus. Pas le s a l i r.
« ▬ Moi non p l u s. Eet je suis bien content d’avoir pu tomber sur t o i. J’sais pas si c’est un hasard ou quoi, mais j’a i m e. »
Beaucoup, oui, même. Mais il devait bien s’en douter. Au pire tu le redirais un peu plus tard. Histoire d’être certain qu’il le comprenne. Et que ce soit bien une réalité ancrée, oui. C’était très important à dire, o u i. Tu pourrais faire ça toute ta vie, tous les jours même. Tous les soirs plutôt. Bon, n’importe quand. Aaah, t’avais encore plus souri. T’allais jamais t’arrêter. Du tout. En tout cas pas de la soirée. Et de rire encore un peu, oui. C’était tellement agréable. Beaucoup trop même.
« ▬ Pffrt, tu mérites plus que quelqu’un d’adorable, je suis s û r. Eh. Tu m’as pris pour qu i. Un m e n t e u r ? Parce que ce n’était pas le cAS. J’vais tenir ma parole et même bien p l u s. »
Tu fais pas souvent de promesses. Mais au moins, quand t’en fais, tu les tiens jusqu’au bout, c’est comme ça. Tu ris encore un peu , t’essayes de bouger légèrement mais t’y arrive paas super bien. Alors tu restes. Et tu prends ce nouveau verre, en le levant à ton tour.
« ▬ Quelles soient longues et m a g n i f i q u e s, même si j’en doute p a s. Eeeh, j’suis sûr que ça ira très bien à mon doigt a u s s i. »
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