ouuuuh, this is very bling bling here
Tu as d'énormes cernes (et oui, tu assumes), mais rien que la raison de leur présence est stupide: Au lieu de dormir, tu t'étais niqué les yeux avec ta lumière de bureau, et tes feuilles blanches comme la neige. (donc non tu n'assumes pas, tu dirais même qu'il y a un peu de regrets dans ta tête). Tu avais fait une nuit blanche, tout ça pour dessiner une demoiselle aux allures de zombies, mais pourtant belle, qui semblait avoir été aimée, mais aussi, déchirée par l'amour. Ahh, toute une histoire autour d'un dessin, et un récit qui continueras sans doute longtemps au vue de l'inspiration qui grandissait rien qu'à y penser. Or, trop forcer ne servait à rien, car tu sentais que tu allais tomber de fatigue si tu ne dormais pas, ou alors, que tu ne prenais pas de café. Histoire de bien tenir pour une seconde nuit blanche (la nuit c'est bien, tu es plus productif ).
Mais pour avoir encore plus d'idées, tu décidais d'aller boire dehors, dans une cafétéria que tu appréciais pour son calme et son ambiance chaleureuse. Sans doute qu'au fil des minutes où tu y seras, tu sauras écrire bien plus que ce que tu avais produit cette nuit.
Enfin ça, c'est ce que tu avais prévu.
Tu avais eu la bonne idée de passer par une ruelle où les boutiques sont nombreuses, sans doute que de nombreux comptes bancaires ont été vidés ici (sauf le tient, tu craques pas facilement, surtout pour des trucs inutiles (enfin que tu juges inutiles)). Tu zieutais tout de même les vitrines et leurs couleurs qui attiraient les yeux, ça c'est certain (ça attirait tellement l'oeil que tu te demandes comment tu as encore ta vue (oui, tu pourrais croire que ces trucs rendent aveugles)). Or, en passant devant une bijouterie, tu apercevais une personne dont les traits te semblaient familiers.
Du moins, une certaine personne te l'avait décrite de long, en large et en travers. (Oui, Theodore, je parle de toi). Et vu tout les détails qu'il t'avait fournit sur lui, tu étais presque certain que la personne concernée était celle qui regardait les bagues. Nonchalant, tu entrais dans la boutique, te penchant sur le même présentoir à bagues que l'homme que tu connaissais rien qu'en description de trois kilomètres.
- Jolies bagues, n'est-ce pas ?