[NSFW OULALAH] Y a des gens qui savent se tenir et d'autres pas | pv : Lovecraft

Bon. C’est un fait, il avait envie de Lovecraft. Mais vraiment. Ah bah au début c’était bien mignon, il avait envie de lui faire des câlins et peut-être bien des bisous sur la joue. Oui. Bah après ça avait évolué, en quelque sorte. Il avait eu envie de l’embrasser tout court. Ah ça passait oui, clairement. Il ne se gênait pas de trop pour le faire. Bahhh si ça n’avait pas l’air de déranger Lovecraft, il ne voyait pas pourquoi il devrait se retenir. C’était agréable, trop agréable, et c’est probablement pour ça qu’il avait eu envie de passer à l’étape supérieure.

Mais il ne savait pas trop, en même temps. Il était sûr d’aller trop vite. Mais s’il allait trop vite, pourquoi il avait tellement envie de lui ? Il ne savait pas, il ne comprenait pas du tout, mais c’était un fait, et il allait bien devoir y faire quelque chose. Tenter quelque chose. Ou pas. Il ne savait pas putain, ça le perturbait, ça le dérangeait. Depuis bien trop longtemps. Bon. Une semaine. Mais une semaine à avoir du mal à s’endormir parce qu’il avait des putains de pensées lubriques. Il se désespérait, il se dégoûtait. Il ne savait pas ce qu’iL AVAIT.

Du coup, actuellement, il ne savait pas ce qui se passait. Au milieu de la journée il s’était dit qu’inviter Lovecraft à dormir avec lui une fois de plus ne pouvait pas être mal. Il aimait bien en temps normal, c’était un excellent coussin à taille humaine. Sauf qu’il ne s’était rendu compte que c’était une mauvaise idée seulement lorsqu’il s’était surpris à le regarder en lui souriant. À le fixer, en fait. Pourquoi il était aussi beau, pourquoi il était aussi fascinant. Il aurait pas du. Ils étaient juste assis dans le fauteuil, et John ne devait avoir bu qu’une petite bière de rien du tout.

«Lovecraft ? »

Le temps que son partenaire puisse tourner la tête, il l’avait embrassé. Longtemps, plus longtemps qu’il ne le faisait d’habitude. Parce qu’il n’avait juste pas envie de s’arrêter, parce que c’était juste trop agréable. Il ne savait pas si c’était une bonne idée, mais il avait commencé à lui enlever sa cravate. Rien que ça, ça lui faisait bien trop plaisir. Il avait l’impression d’en avoir rêvé. C’était peut-être pas qu’une impression. Mais tant que Lovecraft ne lui dirait pas d’arrêter, il n’allait pas arrêter. Il allait même le tirer contre lui, au-dessus de lui.

Il ne le repoussait pas. Il ne le repoussait pas du tout. Tant mieux, parce qu’il ne savait pas ce qu’il aurait fait s’il l’avait repoussé. Ah bah il se serait excusé oui, il se serait beaucoup excusé et il aurait été énormément gêné. Il aurait essayé de trouver des trucs à dire pour plaisanter et de détendre l’atmosphère, mais il ne savait pas du tout s’il aurait trouvé. Et il aurait peut-être fui pour aller chercher à boire. Mais il n’avait pas besoin de penser à ça, il pouvait juste profiter. Profiter de le voir au-dessus de lui. C’était plutôt marrant. Enfin c’est quand même aussi impressionnant. Peut-être parce qu’il n’avait pas du tout l’habitude. En tout cas, c’était certainement pas déplaisant, loin de là. Il était bien content.

Plus que content, même. Il ne pensait pas que Lovecraft se montrerait entreprenant aussi tôt. C’était encore moins déplaisant. Ah bah il aimait beaucoup, oui. Et s’il n’avait pas besoin de respirer, il n’aurait jamais rompu le baiser. Mais tant qu’à faire, il allait en profiter pour le regarder. Il. Est. Vraiment. Magnifique. Aaaah. Pourquoi il avait toujours sa putain de salopette et ses chaussures, lui. C’est chiant à enlever, merde hein. Mais il l’avait fait en gesticulant un peu. Très chiant, mais maintenant c’était et- Et il se sentait un peu con ? C’est pas grave, il s’en foutait. Parce qu’il était toujours aussi heureux. Maintenant que c’était un peu plus confortable pour lui, il allait pouvoir se reconcentrer sur Lovecraft. Sur la perfection qu’était Lovecraft. Il allait lui sourire. Il était tellement heureux, c’était pas possible.

Puis il allait aussi commencer à lui enlever sa chemise. Il était sûrement encore plus beau sans sa chemise. Ah bah oui. Trop inutiles, ces fichus fringues. Et puis il allait aussi l’embrasser une nouvelle fois, parce qu’il voulait le faire bieeen plus d’une fois. Avec un peu plus d’entrain. Une fois qu’il fut parvenu à entièrement lui déboutonner sa chemise, miracle, il n’attendit pas une seule seconde avant de lui caresser la taille. C’était tout lisse, tout doux. Il fit ça pendant quelques secondes, avant de passer à son dos qu’il allait parcourir de ses ongles doucement. S’il avait l’impression d’aller trop vite, là, il prenait son temps pour compenser. En même temps, il n’avait jamais rien fait du genre. Jamais. Donc iiil préférait prendre son temps plutôt que de carrément faire de la merde. Est-ce que caresser avec insistance le bas de son dos était considéré comme faire de la merde ? Il le saurait bien assez tôt.

Ah, plus de chemise. Très bien, oui. Très très bien. Aaaah il était gêné, oui. Pas qu’il soit spécialement pudique mais- Si en fait. Il était un peu pudique en temps normal, mais pas quelque chose de particulièrement marquant. Fin bon quand il était chez lui ça le dérangeait pas particulièrement e travailler torse nu quand il faisait trop chaud. Tout le monde faisait ça. Même le gros Bob, le voisin. Mais là, c’était uuun peu trop différent. Il ne s’agissait aucunement de gros Bob, juste de Lovecraft et lui. Et c’était très bien, oui. Mais c’était quand même intimidant, faut l’avouer.

En plus, il le regardait. Aaah non mais maintenant il était rouge. Naaan. Il était rouge mais heureux. Rouge de bonheur, du coup ? Un truc du genre. Et il souriait oui, parce que John était indéniablement heureux et de bonne humeur. Il avait l’impression que son cœur battait beaucoup trop vite et qu’il allait finir par faire un arrêt cardiaque. Il espérait que ce n’était pas le cas quand même, parce qu’il était bien content d’être là.

Il avait beaucoup apprécié ce baiser sur sa joue, C’était trop adorable, c’était trop bien et il avait pas su faire autre chose que de sourire et de le serrer contre lui. Il se sentait bien merveilleusement bien. Et il lui avait aussi embrassé le front. Il était trop mignon, c’est ter-Qu’est ce que c’est que ça. Oooh tentacule. Il avait tourné la tête vers ledit tentacule, et avait un peu sourit. Ça ne le dérangeait pas, mais absolument pas, c’était vraiment agréable. Bien qu’un peu froid. Mais il aimait bien, il avait frissonné visiblement. Et n’arrêtait plus, ça serait bien qu’il se calme. Mais il avait relevé la tête vers Lovecraft en souriant, et en caressant doucement le tentacule du bout des doigts.

« Si tu veux.. ‘Fin t’es pas obligé de retenir tes tentacules, je préfère autant que tu sois le plus à l’aise possible, ça ne me dérange pas du tout. »

Et il allait ponctuer cette phrase d’un léger baiser.

Ca lui faisait plaisir de voir que Lovecraft lui faisait confiance au point de le laisser voir ses tentacules. Oui, c’était ridicule. Mais soit, c’était comme ça. Il était content. Nan, il était pas content. Il était heureux. C’était mieux que d’être content, c’était mieux que tout être heureux.

« Ca ne me dérange pas du tout ! C’est toi, après tout. Et je t’aime, toi tout entier donc je vois pas pourquoi ça me dérangerait.. »

Bah oui, ça lui paraissait logique. Tout comme le fait de faire un petit bisou au tentacule qui était autour de ses doigts. Heh. C’était vraiment spécial et drôle. Et il venait d’avoir la confirmation que ça ne le dérangeait pas du tout. Vraiment pas. Il était juste encore un peu plus heureux de le voir être lui-même. Et c’était vraiment plaisant pour lui aussi, de toute façon. Ca le faisait frissonner, beaucoup frissonner. Et c’était cool, il supposait ? Il avait encore plus envie de lui. C’était de pire en pire à chaque minute.

« M-Merci. Tu l’es aussi. »

En plus, il lui caressait la joue et c’était tr-.. Oooh. Voilà qu’on se montrait plus entreprenant ? Ca ne le dérangeait pas, hein. Non. Il avait encore un peu rougi. Beaucoup rougi. Mais il avait souri en même temps parce qu’il avait compris que si ça continuait comme ça, il allait pas arrêter de rougir. Donc ça ne servait à rien d’essayer de s’y opposer, hein. À rien du tout. Il avait possiblement soupiré en levant un peu son bassin, aussi. Ahhh il avait l’impression d’être ridicule mais il arrivait pas à se retenir. Il pouvait encore faire une chose, oui. C’était déboutonner le pantalon de l’autre homme.. ? il supposait. Il le faisait ouais, avec un peu d’hésitation. Putain, il avait l’impression d’être tout timide, d’un coup. Parce qu’il était pas sûr de ce qu’il faisait. C’est paaas qu’il avait peur, c’est qu’il était toujours un peu impressionné. De nouveau. Franchement, quoi. Il se désespérait un peu.

Ahhh ça faisait beaucoup trop de bien de tout simplement le serrer contre lui. Il pourrait rester comme ça jusqu’à la fin des temps. Ouais. Et pour le moment, il se sentait tellement bien ici qu’il n’avait pas envie de rentrer chez lui, du tout. Il avait juste envie de rester là, dans les bras de Lovecraft. Et si son cœur battait bien plus vite d’un coup, c’était parce qu’il était vraiment trop heureux, tellement qu’il comprenait pas comment c’était possible.

Et ce qui était merveilleux, c’est que Lovecraft avait l’air tout aussi heureux. Enfin, tout aussi heureux, il ne savait pas trop, mais il avait vraiment l’air heureux. Et c’était tout ce dont il avait besoin pour le moment. Enfin, de ça et aussi du câlin. Il avait même fermé les yeux, en fait. Et pratiquement oublié ce qui se passait ici. Il ne s’en souvint qu’une fois que les frissons qu’il avait depuis un bon moment se concentrèrent dans le bas de son dos. Du coup il rouvrit bien rapidement les yeux, oui. Pour presque les refermer juste après. C’était trop agréable. Il avait toujours été vaguement plus sensible au cou, à cause des diverses cicatrices que sa capacité lui faisaient avoir. Il avait même penché la tête. Pour apercevoir du coin de l’œil le matelas. Aaah oui, le matelas. Il l’avait totalement oublié. Eeet alors qu’il venait de finir de triturer le pauvre bouton du pantalon de Lovecraft et qu’il s’était décidé à lui baisser son pantalon, il se dit que c’était peut-être une bonne idée de s’y rendre.

« Ca te va si on bouge vers le matelas ? Ce sera plus confortable, je pense.. »

Et plus grand, aussi. Parce que là, il avait l’impression de voir le sol de trop près. Eeet il ne voulait pas tomber. Mais en attendant, il allait lui embrasser la joue. Voilà.