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Ce que cache l'Enquiry Glass [PV-Haruki]

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Ven 25 Aoû - 14:25
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Un léger sourire. Vu l'expression d'Haruki, il était difficile d'imagine qu'il s'apprêtait à lui révéler ce qu'il avait à dire sur le bar. A ce moment-là, elle ne pouvait pas blâmer sa discrétion, même si elle lui restait encore en travers de la gorge. Elle le rejoignit dehors, quelques secondes plus tard, tout aussi détendue, sans rien laisser paraître. Elle s'adossa, juste à côté de lui pour qu'il puisse parler sans que sa voix ne porte plus loin. Même s'il ne semblait pas avoir du monde dans les environs. Car elle avait bien évidemment vérifié ça discrètement. Mais pour ça... elle faisait aussi confiance à Haruki.

Elle fut prise de l'envie de lui arracher sa cigarette des mains et de l'écraser par terre, tant elle n'appréciait pas cela. Mais ne fit rien et ne montra pas sa désapprobation. Mais les cigarettes, c'était quelque chose qu'elle n'aimait pas du tout, la fumée lui piquait les yeux et la gorge. Sauf qu'elle ne pouvait pas pour autant interdire le monde de fumer. Ce serait bien trop simple. Elle resta donc impassible, attendant patiemment qu'il crache le morceau.

- Juste avant que je ne commence, tu penses avoir trouvé ce qui se trame ici ? Tu as bien dû comprendre qu’il ne s’agissait ni de drogue ou autre trafic d’armes ou je ne sais quoi. Par contre il est possible qu’il y ait des trafiquants dans mes clients… Mais ça, ce n’est pas vraiment mes affaires. Je laisse les autres s’en occuper.

La testait-il ? C'est vrai qu'en tant que Détective, elle devait obligatoirement avoir une hypothèse. Et elle en avait une, évidemment. Mais c'était bien mince, beaucoup trop, et elle préférait rester vague sur ce qu'elle pensait pour ne pas montrer que justement, elle ne pensait pas grand chose. Hors de question de donner l'image que l'Agence n'était que des amateurs à Haruki. Et elle n'avait pas l'intention, non plus, de lui faire comprendre qu'elle était loin d'être un génie. Ses réflexions étaient le plus souvent intelligentes et bien trouvées, mais ce n'était pas toujours suffisant. Là, son plus gros avantage était sans doute qu'elle connaissait Haruki, et le bar en général. S'était-il passé des choses étranges, juste sous ses yeux sans qu'elle n'en ai conscience ? Il fallait tout revoir. Sauf que ce n'était pas forcément le moment, le mieux était de se concentrer sur le barman.

- J'ai ma petite idée, en effet. Et ce que tu me dis là ne fais que la renforcer.

Oui, si les policiers venaient pour des informations, alors ce ne devait pas être les seuls qui fréquentaient le bar. Il devait aussi y avoir des types plus louches et avec des objectifs pas très nets. Comme des trafiquants, en effet. Malgré sa place dans l'Agence, elle ne fit aucun commentaire de plus. Certes il avait des clients hors-la-loi, mais elle allait fermer les yeux pour l'instant. Et comme il l'avait dit... Ce n'était pas ses affaires, il avait dit que "c'était possible" c'est qu'il n'en était pas sûr, ou que ce n'était que.. supposition, alors elle allait fermer les yeux. Même si au fond, elle se doutait bien que c'était plus "possible" et qu'Haruki devait le savoir.

- Donc… C’est assez simple en fait. Ici on ne s’occupe que de l’information, c’est tout. On en achète, on en vend, on en trouve et on en échange. Rien de bien compliqué. Si ça apporte trop d’emmerde, on n’en veut pas. Ou alors ça va couter un max. Plus c’est compliqué, plus c’est cher. Mais après, l’argent n’est pas le seul moyen de nous payer.

Okay. Super. Hypothèse validée.
Pas comme si Akiko en avait douté. Sauf que justement. Elle n'en avait rien appris de plus. Bon au moins, elle pouvait être sûre que le bar ne baignait pas dans des trucs trop louches non plus, des trafiquants, certes mais pas du genre à apporter "trop d'emmerdes". Il faisait donc ça pour l'argent. Rien d'étonnant, c'était la motivation de beaucoup. Et elle comprenait, l'argent pouvait aussi facilement la motiver, même si ce qui la faisait bouger le plus c'était son envie de sauver des vies. Mais c'était bien aussi l'argent, vraiment. Elle laissa d'abord un silence, comme pour enregistrer ce qu'elle venait d'apprendre alors qu'en réalité, elle attendait surtout...

- Des questions sans doute ?

Voilà. Elle attendait cette question. Les gens étaient assez prévisibles, dans le fond. Et faut dire qu'elle avait l'habitude de ce genre de situations, aussi, à une ou deux différences près. Elle sourit et pencha doucement la tête en signe d'affirmation.

- Et.. quels autres "paiements" acceptez-vous que l'argent ?s'enquit-elle, l'air presque intéressé. Elle laissa couler un instant de silence, très bref. Mais ce que je voudrais savoir, surtout, c'est comment. Si vous avez des informations que même la police n'a pas, c'est que vous avez les moyens. Ou c'est aussi la police qui n'a pas assez de moyens, sans doute, très probable. M'enfin. Comment obtiens-tu tes informations ? Ou obtenez-vous, plutôt, si c'est l'affaire de tout le personnel.
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Ven 25 Aoû - 21:12
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Haruki écrasa sa cigarette contre le lampadaire, sans la terminée, quelques bouffées lui suffisant amplement. Il visa une poubelle plus loin, et y jeta son mégot avec habileté. Il visait cette poubelle tous les jours, et ne la manquait plus depuis bien longtemps. Il n’écoutait qu’à moitié Akiko. Il savait déjà quelle question elle allait poser.

Répondre à la première ne lui posait aucun problème, c’était même tout naturel. Mais la deuxième… il pourrait bien éluder la question, mais jamais la détective se laisserait berner aussi facilement. Mais de là à tout avouer… Il ne fallait pas y compter. C’était sa vie qui en dépendait là.

-« Des services, en général. Parfois des objets précis, tout dépend de nos envies ou de nos besoins. Du moment que c’est équivalent à l’information donnée. Ça nous aide pour notre sécurité, ou pour justement avoir plus d’informations. »

Mais Haruki était bien plus soucieux de ce qu’il allait répondre ensuite. Il savait très bien que parler de son pouvoir était une très mauvaise idée. Qui sait ce qu’il allait lui arriver s’il le faisait. Il tenait trop à sa liberté pour se retrouver en cage ou on ne sait quoi. Le barman avait toujours cette peur bleue de ne plus pouvoir contrôler sa vie, et l’idée qu’on lui donne un ordre, qu’on l’oblige à utiliser son pouvoir sans son envie, était quelque chose qui l’effrayait particulièrement.

-« Sinon pour les informations, on les obtient surtout en les achetant, on a nos informateurs. »

C’était vrai pour les petites infos, la base besogne, ce qui permettait d’occuper ses employés, pour qu’ils aient une certaine utilité autre que de servir les clients au bar. Mais il savait qu’elle ne s’arrêterait pas là. La détective ne le croirait jamais, il le savait. Il allait encore passer un mauvais moment, c’était sûr, mais tenta quand même de mettre les choses au clair.

-« Et pour les tâches les plus compliquées, on a nos petits secrets. Mais ne compte pas en savoir plus là-dessus, un magicien ne dévoile pas ses secrets. »

Haruki ne souriait plus. Il était clair que ce sujet était clos pour lui, et que lui tirer les vers du nez n’allait pas être de tout repos. Il bailla un instant avant de regarder sa montre. Sa pause avait assez durée. Peut-être avait-il là une bonne excuse pour prendre la fuite direction le bar.

-« Sur ce, je vais te laisser, je dois retourner bosser. »

Oui, il prenait la fuite. Haruki n’était pas quelqu’un de courageux, il voulait juste retourner à sa petite vie tranquille, qui lui allait au poil jusqu’ici. Il espérait juste marcher assez vite pour qu’elle n’ait pas le temps de caser un mot, sans avoir l’air de s’enfuir. C’était peine perdue sans doute, mais au moins il allait essayer.
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Dim 27 Aoû - 11:38
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La réponse à la première question, Akiko s'y attendait un peu. Elle aurait bien aimé insister, demander quels étaient ces "besoins et envies", fouiner pas par intérêt mais plus pour peut-être le mettre encore plus mal à l'aise et qu'il commette une erreur. Ou encore le mettre un peu plus à l'aise car ce sujet là n'était pas franchement le plus dangereux, et ainsi qu'il diminue sa méfiance inconsciemment. Mais il ne fallait pas rêver. Il y avait certes des personnes assez doués pour arriver à un tel résultat, mais Akiko était certaine de ne pas en faire partie. Enfin peut-être que si, qui sait ? Mais ça prendrait du temps. Et si elle, elle avait touuut son temps ce ne devait pas être le cas d'Haruki. Surtout que cet "interrogatoire surprise" n'était pas du tout officiel et que le barman avait tous ses droits de ne pas répondre.

- Sinon pour les informations, on les obtient surtout en les achetant, on a nos informateurs.

Oui d'accord très bien, rien d'anormal jusque-là. Bon, certes, la Détective doutait de la légalité de telles actions, mais il était loin d'être le seul à faire de telles choses. Et ce n'était pas ça qui l'intéressait. Elle, elle voulait savoir pour les tâches les plus difficiles. Elle observa ses ongles (parfaitement manucurés) d'un air blasé et faussement distrait, attendant la suite avec patience. Ce qui ne tarda pas.

- Et pour les tâches les plus compliquées, on a nos petits secrets. Mais ne compte pas en savoir plus là-dessus, un magicien ne dévoile pas ses secrets.

Ses secrets... S'il ne voulait pas se mettre l'Agence à dos pourquoi tenait-il temps à ne pas parler ? Bon, certes, il avait le droit à son intimité mais... Il avait juste à révéler le principal histoire de tirer au clair tout ça tout en taisant quelques détails. Mais non. C'est qu'il cachait quelque chose de gros. Il ne pouvait pas se contenter d'en révéler une partie car ça dévoilerait le tout. Akiko releva le visage. Si Haruki ne souriait plus, elle, elle avait un grand sourire. Armée, avouons-le, d'une petite lueur sadique. A peine visible. Cette affaire ne lui plaisait pas, certes. Mais maintenant que ça avançait, elle ressentait de plus en plus l'envie de finir ça, proprement. De ne pas rapporter un dossier à moitié rempli à l'Agence.

- Sur ce, je vais te laisser, je dois retourner bosser.

Son sourire changea, transformant son visage en une moue méprisante. Il fuyait ? Quel lâche. Oui, il n'y avait pas d'autres mots. Elle bouillonnait. Il ne faisait pas fuir. Il l'ignorait. Alors qu'il savait très bien qu'elle avait d'autres questions. Elle se redressa, rattrapa Haruki en quelques pas et posant sa main sur son épaule.

- Hep, hep, hep pas si vite, Môsieur le Magicien. J'aimerais bien savoir quel est votre pouvoir, moi.

Non, je vous assure qu'elle n'imaginait toujours pas qu'Haruki avait un pouvoir. Mais des fois, elle aimait bien faire des phrases à double sens, sans que les autres alentour comprennent. Et allez savoir pourquoi mais le mot "magicien" avait résonné dans son esprit et elle tenait à mettre l'accent dessus. Et son comportement pouvait facilement prêter à confusion. Avec son arrogance et son habitude de regarder les autres de haut, on pouvait avoir l'impression qu'elle en savait plus que ce qu'elle prétendait. Mais en même temps, on était jamais sûrs. Car elle semblait aussi détendue et parfaitement à l'aise, indifférente. Elle poursuivit aussitôt.

- Et saches que si je rapporter ça à l'Agence... Ils enverront quelqu'un de plus... compétent. Ca me fait mal de l'avouer, mais en matière de déduction, je fais partie de ceux en bas de l'échelle.

Elle ne rigolait plus, là. Elle était tout à fait sérieuse. Bon, en même temps, elle n'était pas du genre à avouer ça en riant. Elle le niait pas, mais exprimer que telle ou telle personne était meilleure que nous, ce n'était agréable pour personne. Surtout pour quelqu'un aussi fière qu'Akiko.
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Dim 27 Aoû - 22:35
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Haruki aurait dû se douter qu’Akiko n’abandonnerait pas là son affaire. Mais il avait espéré un peu. Le blondinet ne put retenir un regard profondément mauvais quand il se retourna à demi vers elle. Il ne dura que le temps d’une seconde, le blond maitrisant du mieux qu’il pouvait ses expressions faciales. Il tenta de revenir sur une expression plus neutre, bien qu’une certaine nervosité s’affichait dans son regard. Elle irait jusqu’au bout, et peu importe ce que cela pouvait impliquer pour lui. D’un coup de main froid, il dégagea celle de la détective.

-« Qu’est-ce que cela peut faire ? Du moment qu’on peut le faire, pourquoi vouloir savoir comment ? »

Au fond, Haruki était nerveux. Les personnes qui savaient pour lui se comptaient sur les doigts de la main, et c’était très bien pour lui comme ça. Même certains de ses employés savaient qu’il avait un pouvoir, sans pour autant savoir comment il fonctionnait. Le barman savait que ce fichu don pouvait intéresser un grand nombre de personne, et son petit côté parano le poussait à le cacher au maximum. Bien que sachant qu’un jour l’agence, ou un tout autre groupe bien trop grand pour lui finirait par découvrir l’endroit, il aurait espérait juste avoir à faire une marché avec eux, ou se faire oublier. Il était évident qu’ils demanderaient comment, mais après tout le temps passé en toute tranquillité ici, Haruki avait arrêté d’y penser. Et il le regrettait amèrement. Il n’arrivait même pas à s’imaginer la puissance des organisations qui trainaient en ville. Alors comment s’y préparer ?

-« Et qu’est-ce qu’ils feraient ? Ils m’enfermeraient ? Me forceraient à parler ? » Grinça-t-il entre ses dents.

Haruki allait continuer dans sa lancée mais son téléphone sonna au même moment. Cette sonnerie bien significative qui lui disait qu’il avait un boulot urgent. Les urgences, bien qu’étant à chaque fois imprévues, avaient le mérite d’être payées bien plus cher. C’était en général un client qui voulait que l’on observe une cible, mais prévenait au dernier moment. Sauf que là ce n’était vraiment pas le moment. Lâchant un soupir agacé, il tenta de reprendre son calme. Au moins cette interruption l’avait rappelé à l’ordre.

-« Pour faire simple, ce n’est pas les informations qu’on trouve à droite à gauche qui nous rapporte le plus. En général on nous donne une plage horaire, une cible, et on en fait un compte rendu. Cela te suffit ? J’ai vraiment du boulot là. »

Haruki ne pouvait bien sûr pas s’occuper de toutes les urgences, surtout quand elles arrivaient au même moment, mais en manquer une juste pour parler avec la détective, c’était un gros manque à gagner. Surtout si la fuite était à envisager dans les prochains jours. Le blond ne pouvait d’ailleurs pas prendre le risque d’être suivi par Akiko, une fois endormi, il serait totalement sans défense. Sauf qu’en général, il allait dormir chez lui. C’est-à-dire juste au-dessus du bar. Dont la porte était à quelques mètres seulement.
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Mar 29 Aoû - 21:38
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Bon il n'allait pas coopérer, pas plus que ça, c'était certain. Akiko grinça des dents. Elle mourrait d'envie de lui arracher ces informations d'une manière... moins conventionnelle, mais hors de question de s'abaisser à ça. Jamais. Sinon elle ne vaudrait pas mieux que la mafia. Mais c'est qu'il commençait à lui taper sur les nerfs. D'accord il avait ses petits secrets, mais s'il voulait éviter les ennuis, il faudrait bien qu'il parle ! Et pour qui se prenait-il à la repousser ainsi ?

- Et qu’est-ce qu’ils feraient ? Ils m’enfermeraient ? Me forceraient à parler ?

Ah ah, il lisait dans ses pensées ou quoi ? Dans d'autres conditions, Akiko aurait rit, mais là, elle n'était vraiment pas d'humeur. C'était fini de jouer, elle voulait ce qu'elle était venu chercher, et elle l'aurait. Elle le fixa, glaciale et offensée. Comment pouvait-il penser que l'Agence soit capable d'une chose pareille ? Certes, elle venait d'avoir de telles pensées mais... Jamais elle ne les aurait mises à l'oeuvre. Pourtant elle s'y connaissait en matière de torture et si Haruki venait à se blesser elle se ferait un plaisir de le soigner et d'en profiter pour tenter d'obtenir ce qu'elle voulait. Mais peu de chances qu'une telle coïncidence arrive. Ce serait même tellement louche que ses collègues eux-même la soupçonnerait d'avoir orchestré ça.

Le téléphone d'Haruki sonna. Et vu le soupir que laissa échapper le barman, ce n'était pas sa petite amie, ou alors il n'était pas en très bon termes avec. A supposer qu'il en avait une. Et vu le domaine dans lequel il trempait, c'était peu probable. Pas impossible mais... étonnant. La main sur les hanches, elle le laissa consulter son portable retenant ses commentaires sarcastiques. Profitant de ce silence, elle lâcha malgré tout :

- L'Agence n'est pas comme ça, ne nous confonds pas avec la mafia, s'il-te-plaît.

Parce que c'était vexant, ça. Très vexant. Ou était-celle elle qui était susceptible ? Aussi. Avec la fierté qu'elle avait. Et son ego qui avait déjà pris un coup... Elle ne l'était que plus, ce soir-là. Et ajouté à ça sa persévérance et détermination naturelle... Elle ne comptait pas lâcher le barman. Ces traits de caractère qui pouvaient aussi bien être des défauts que des qualités selon la situation compensaient à l'instant le fait qu'elle n'était pas un génie. C'était ce qui lui permettrait de résoudre ça. Elle n'allait pas abandonner.

- Pour faire simple, ce n’est pas les informations qu’on trouve à droite à gauche qui nous rapporte le plus. En général on nous donne une plage horaire, une cible, et on en fait un compte rendu. Cela te suffit ? J’ai vraiment du boulot là.

Non, ça ne me suffit, et tu le sais très bien.

Mais plutôt que de dire ça, alors qu'il le savait parfaitement et que ça n'y changerait rien, son attention fut attiré par ce dernier mot. Du boulot ? Elle doutait qu'on l'ait appelé pour gérer le bar. Il était le patron, arprès tout, il gérait ses pauses comme il voulait, aucune raison que ses employés l'appellent. Et le bar ne lui avait pas paru si bondé, donc pas en manque d'effectif. Et même, certains avaient du le voir sortir avec elle. Et avec un minimum d'intelligence, ils se seraient doutés que c'était pas une petite pause comme ça. Qu'il s'agissait de quelque chose de plus privé, comme une discussion importante. D'autres avaient même pu imaginer une situation encore plus privée entre l'homme et la femme, chose qui ne dérangerait pas Akiko tant qu'on ne lui faisait aucune remarque. Il y en avait même peut-être parmis les employés qui étaient au courant de la discussion. Mais dans tous les cas, c'était évident de comprendre que c'était important, et logiquement personne n'aurait du les interrompre pour le "boulot". Sauf peut-être pour donner une porte de sortie à Haruki.

Ou alors... Il ne s'agissait pas de ce boulot. Mais plutôt de celui que venait de lui révéler le barman. De l'espionnage, de la recherche d'informations. Mais... Deux options. Soit Haruki avait un rendez-vous pendant lequel il devait délivrer les informations reccueillies, soit c'était une urgence. Quelqu'un avait besoin d'informations. Et tout de suite. Or, on obtient pas une information à l'instant même en claquant des doigts. Elle avait peut-être avoué ne pas être la meilleur détective de l'Agence, mais fallait pas la prendre pour une idiote non plus et baisser sa garde aussi facilement.

- Du boulot, hein ? Et qui est le client ? Dis donc pour que tu ailles te mettre au boulot aussi rapidement, c'est que tes informations tu les obtient drôlement vites. C'en serait suspect. Ca l'est, même.

Elle laissa retomber un silence, dans lequel se lisait toute sa détermination. Haruki pouvait fuir, maintenant, mais ce serait idiot de sa part. Car Akiko commençait à comprendre lentement mais sûrement. Et il ferait mieux de tenter de la mettre sur une fausse piste avant que ça n'arrive. Même si elle n'avait évidemment pas l'intention de se laisser égarer comme ça. Mais c'était son choix, à lui de décider s'il fuyait ou pas, tel le lâche qu'il était. C'était bien tout ce qu'il était, mais il ne pourrait pas fuir éternellement.
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Mar 29 Aoû - 22:38
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Dans un sens, il fut rassuré qu’Akiko lui assure que l’Agence n’était pas du genre à enfermer les gens ou à les torturer. Il put donc se détendre l’espace de deux secondes, sans être sûr de cette vérité. Après l’Agence n’avait pas mauvaise réputation. Peut-être qu’il pourrait essayer de leur faire un peu confiance. Ce qu’il n’avait jamais fait tout au long de sa vie, à quelques rares exceptions près.

Mais en tout cas il était clair qu’il ne pourrait jamais se débarrasser d’Akiko, et encore moins de l’agence. S’il tentait quoique ce soit contre eux, il était foutu. Dans la mouise la plus totale. On ne s’attaquait pas à l’Agence. Haruki devait donc réfléchir vite.

Évidemment que c’était suspect. Il venait de parler d’espionnage juste avant. Sans le dire directement, mais ce n’était pas difficile à comprendre.

-« Et bien je t’ai parlé de plages horaires et de cible. Sauf que certains pressés ont tendance à nous les donner au dernier moment. Pour faire simple, dans une heure je vais devoir surveiller quelqu’un. Après qui est le client, je n’en sais rien pour le moment, et je ne le saurais que quand je commencerais. Et selon qui, je prends la commande ou non. »

Haruki détestait trop parler. Mais il se sentait coincé. Il commençait à se rendre compte à qui il avait affaire. Jusque-là, il avait su gérer les petits voyous, criminels ou hommes d’affaires à espionner. Mais là, c’était tout autre chose. Il ne pourrait demander à personne de le défendre contre l’Agence. Mais il allait devoir y aller. Rater une commission pourrait mettre à mal sa réputation. Surtout s’il n’avait aucune raison de la refuser.

Mais Akiko n’allait certainement pas en rester là. Et il ne la tromperait jamais bien longtemps. Et les représailles n’en seraient que pires. En plein conflit intérieure, le barman finit par se masser l’arête du nez en soupirant. C’était vraiment un casse-tête. L’époque où il n’était que simple employé lui manquerait presque. Il aurait pu laisser le gérant s’occuper de ça, et il aurait été moins en avant.

-« Tu ne me lâcheras pas tant que tu ne sauras pas tout n’est-ce pas ? »

Il n’avait pas vraiment besoin de réponse, c’était une évidence. Soit il lâchait le morceau et espérait que l’Agence ne viendrait pas lui pourrir la vie, soit il mentait et quittait les lieux dans la nuit. La deuxième option était la moins risquée, mais lui demanderait de tout recommencer. Et ça, Haruki n’en avait vraiment pas envie. Il avait appris à aimer ce bar et cet appartement, ces clients qui passaient tous les jours dans sa vie, les querelles d’ivres sur le trottoir, et la palpitation de tomber sur une affaire croustillante. Partir ne lui faisait vraiment pas envie. Alors est-ce qu’il était prêt à prendre le risque d’en parler à Akiko ? Peut-être qu’elle se montrerait indulgente s’il acceptait enfin de coopérer ? Vu son humeur, il ne fallait pas trop espérer…

-« C’est juste un don. Je l’utilise là où c’est utile, en attendant de trouver mieux. »

Haruki n’était pas sûr de son coup, et ça se voyait clairement sur son visage. Cela faisait une personne de plus qui était au courant, et cela le mettait vraiment mal à l’aise. On pourrait même dire qu’il faisait tout pour garder son calme, déglutissant difficilement tandis qu’il osait à peine regarder la détective dans les yeux.
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Mer 30 Aoû - 13:38
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- Et bien je t’ai parlé de plages horaires et de cible. Sauf que certains pressés ont tendance à nous les donner au dernier moment. Pour faire simple, dans une heure je vais devoir surveiller quelqu’un. Après qui est le client, je n’en sais rien pour le moment, et je ne le saurais que quand je commencerais. Et selon qui, je prends la commande ou non.

Akiko se contenta d'enregistrer ce qu'Haruki lui disait en silence. Elle n'ajouta rien. Certes pleins de questions lui venaient à l'esprit, car si elle ne niait pas que ça pouvait l'intéresser, ce n'était pas ce qu'elle voulait à tout prix. Mais elle sentait qu'il allait bientôt parler, la preuve il avait déjà raconté pas mal de choses à l'instant. Elle hocha donc simplement la tête. C'était rapide pour de l'espionnage, une heure pour se préparer pour quelque chose pouvant être.. risqué... Mais elle serait bientôt éclairée, elle allait juste tenir sa langue pour l'instant. Et les réactions d'Haruki ne faisaient qu'amplifier cette conviction. Des geste nerveux, il cherchait ses mots. Ou tenter de se décider. Parler ou se taire ? Mais s'il était un lâche... il n'était pas idiot. Il allait comprendre que le silence ne servait plus à rien.

- Tu ne me lâcheras pas tant que tu ne sauras pas tout n’est-ce pas ?

Akiko retint un sourire victorieux. Il valait mieux éviter de crier victoire trop vite. Chaque chose en son temps, elle pourrait fêter ça plus tard. Conservant donc son sérieux, elle releva simplement le menton comme pour confirmer. Elle n'allait pas se fatiguer à répondre puisque c'était évident. C'était juste une question rhétorique.

- C’est juste un don. Je l’utilise là où c’est utile, en attendant de trouver mieux.

Akiko ouvrit la bouche pour commenter mais aucun son ne sortit. C'était ça qu'il cachait ? Mais... Bon, certes, il n'employait pas ce don de manière très respectueuse envers la loi mais... Pourquoi avait-il aussi peur de le révéler ? Bon, son esprit avait commencé à cheminer vers cette possibilité mais.. Il n'y avait aucun mal à avoir un pouvoir, pourquoi fuir ainsi ? A moins que ce soit un pouvoir destructeur, extrêmement dangereux qu'il valait mieux garder secret, mais en l'occurrence ce n'était pas le cas. La Détective s'était tellement acclimaté à cette vie dans laquelle les gens aux pouvoirs c'était son quotidien qu'elle en oubliait qu'elle aussi, autrefois, avait peur de révéler le sien. Elle ne comprenait pas, ne savait pas que d'autres avaient des pouvoirs et préférait garder le sien privé, ne sachant pas comme les gens réagiraient face à une personne différente. Soudain elle éclata de rire. Le stress qui se relâche, la tension de cet "interrogatoire".

- C'est donc ça...

Elle essuya une larme de rire et inspira pour se calmer. Elle avait toujours donné l'image de quelqu'un d'on ne peux plus sérieux pendant le travail, mais en réalité elle se relâchait un peu. Et ce n'était pas comme si Haruki cachait un cadavre dans sa cave, elle pouvait bien se permettre de rire un peu. Elle se calma malgré tout, reprenant une expression plus professionnelle.

- C'est révéler que tu as un pouvoir qui t'effraye tant ? Si c'est ça, saches que j'en ai un aussi. Et tous mes collègues détectives aussi.

Sauf Ranpo, mais ça, il ne le savait pas lui-même. Mais sinon oui, tous les Détectives avaient un pouvoir, contrairement aux employés de bureau. Bref. Que faire maintenant ? Le médecin se rendit compte qu'elle n'avait pas trop réfléchi à ce qui se passerait ensuite.

- Je t'aurais bien demandé des précisions sur ce don, mais maintenant que j'ai ce que je veux, je ne vais pas non plus insister. Je ne peux pas te promettre que d'autres questions ne viendront pas, j'ai des collègues très curieux... Trop, même. Mais je ne vais plus t'embêter par rapport à ça. Bon, tu emploies peut-être ton pouvoir là où c'est "utile" comme tu dis, mais ce n'est pas très légal. Mais ça, ce n'est pas mes affaires.

Son ton sous-entendait clairement "pas personnellement", car en tant que Détective de l'Agence, ça deviendrait peut-être ses affaires par la suite. Mais pour l'instant, elle allait s'arrêter là. Elle sourit légèrement. Pensant à ses fameux collègues, elle se dit que certains seraient probablement intéressés, ce qui lui éviterait peut-être que cela devienne justement ses affaires. Surtout que s'il attendait de trouver mieux, il y avait d'autres endroits où l'employait de manière tout aussi utile. Bien plus même. Elle haussa les épaules. Ce n'était pas à elle de proposer ça.
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Mer 30 Aoû - 17:04
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Elle se fichait de lui. Et ce sans le cacher. Elle se moquait ouvertement de lui. Haruki le prenait mal, très très mal. Tout ça pour ça. Au final elle aurait pu lui foutre la paix et cela serait revenu au même. Le blond était contrarié, et ça il ne le cachait pas.

Bien sûr qu’il se doutait qu’à l’Agence, on ne trouvait que des personnes dotées de don, mais ce n’était pas une raison pour le dénigrer de la sorte. Au final elle était juste venue pour le cuisiner et elle allait repartir comme ça, avec un « ce n’est pas mes affaires. » Il n’avait rien demandé à la base, il aurait bien aimé que cela reste ses affaires.

Maintenant il allait juste devoir attendre de voir ce que l’Agence allait penser de lui. L’attente. Il n’y avait rien de mieux. Akiko pouvait être certaine qu’Haruki allait la surveiller maintenant. Juste pour savoir ce qui l’attendait. En tant que bon informateur, rester dans l’ignorance était juste impossible pour lui.

Dans tous les cas, Haruki ne riait pas lui. Il était même considérablement vexé.

-« Tout ça pour ça ? Il me reste plus qu’à attendre alors ? Je suis heureux de voir que ça t’amuse au moins. »

Et sans attendre plus longtemps il fit demi-tour et retourna dans le bar aussi sec. Comme ça, sans rien dire de plus. Juste un signe de la main pour dire au revoir. Quand le blondinet était fatigué et énervé, fallait pas lui en demander plus. Surtout si on lui tapait sur les nerfs depuis un moment déjà. Il avait atteint sa limite, et demandait maintenant juste à s’occuper de cette affaire si urgente qu’un patient n’avait pas pu prévenir au moins la veille ! C’était si compliqué de prévoir les choses ? Ce n’était vraiment plus le moment de parler à Haruki. Et tous ceux présents dans le bar le comprirent rien qu’à son entrée.

Il fila derrière le bar pour récupérer ce dont il avait besoin, c’est-à-dire une photo avec un nom inscrit derrière, et un pauvre étui à lunette fourni avec. Une pauvre femme voulait vérifier si son mari la trompait. Sérieusement… Haruki fit tout pour garder son calme. Au moins cela payait bien et cela n’allait poser aucun problème.

Une fois son affaire récupérée, il espéra qu’Akiko serait repartie tandis qu’il faisait marche arrière pour ressortir du bar. Il n’avait vraiment pas envie de la recroiser. Mais il n’avait même pas passé deux minutes dans le bar, il n’était donc pas impossible qu’elle l’ait attendu. Ou même suivi.
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Dim 3 Sep - 18:20
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Oh, au vu de son expression, elle l'avait vexé. Et pas qu'un peu. Les gens se vexaient tellement facilement. Et sans raison qui plus est. C'était risible. Mais aussi agaçant. Bon, Yosano ne pouvait pas prétendre ne pas être de ceux-la, mais elle commençait d'abord par s'arranger pour qu'il n'y ait aucune raison qu'une personne aborder un comportement qui puisse la vexer. Et là, tout le plat qu'Haruki avait fait pour ça... Bon c'est vrai que reculer à la dernière minute comme elle l'avait fait pouvait paraître trop facile, mais elle avait tout ce qu'il lui fallait. Ce n'était pas par lâcheté, non, c'est juste que ça, ça lui suffisait. Et quand elle disait que certains de ces collègues tiendraient peut-être à le questionner, ça ne la regardait plus. C'était juste des curieux, avec ça et le cerveau de Ranpo toutes les pièces étaient là.

- Tout ça pour ça ? Il me reste plus qu’à attendre alors ? Je suis heureux de voir que ça t’amuse au moins.

Akiko haussa les épaules, perdant son sourire. C'était ennuyeux de voir les gens s'énervaient comme ça pour un rien. Elle n'était pas forcément la personne la plus respectueuse, mais elle ne l'avait pas insulté non plus. Et aussi faut dire, que tout ça pour ça comme il le disait... Elle n'avait pas pu se retenir de rire. Et ne comptait pas s'en excuser, c'était de sa faute s'il se vexait aussi facilement. Et elle avait aussi trop de fierté pour s'excuser. Elle le faisait, parfois, mais pas pour si peu.

- Je sais ce que j'ai à savoir, c'est tout. Après ce que la curiosité de mes collègues peut les pousser à faire ne me regarde pas.

Elle le regarda partir sans un au revoir. Pas très poli tout ça. M'enfin. Elle haussa de nouveau les épaules et étouffa un baillement. Elle commença à se décoller du mur. Elle avait plus qu'à partir. Elle se serait bien pris un verre, et même plus, car maintenant que le travail était terminé, elle n'avait plus à se modérer. Mais vu la situation... Elle allait éviter de traîner encore dans le bar. C'était pas agréable de boire avec une telle ambiance. Qu'Haruki soit là ou non, d'ailleurs. En voyant rentrer le barman, ses employés avaient bien du sentir qu'il s'était passé quelque chose, aussi bon comédien soit-il, et un malaise s'installerait. Bref, elle allait peut-être faire les choses comme elles devaient se faire après une mission, c'est-à-dire rentrer calmement et faire son rapport. Ah et pourquoi ne pas faire celle qui est responsable et appeler le patron pour lui dire ? Elle sortit son téléphone et composa son numéro. Il décrocha presque aussitôt, ou plutôt sa secrétaire décrocha, et Yosano lui demanda aussitôt de lui passer Fukuzawa. Elle prit la parole avant de lui en laisser le temps.

- Voilà. J'ai terminé.
- Que s'est-il passé ?

Ah il n'était pas bête, il avait compris que si elle appelait c'est qu'il y avait quelque chose. Elle était plus du genre indépendante dans ses missions, les membres de l'Agence n'apprenant donc qu'à la dernière minute sa réussite ou son échec. Ou plutôt uniquement sa réussite, quand elle se lançait sur une enquête, elle n'abandonnait pas. Cet "interrogatoire" en était la preuve.

- Hum... Rien de spécial... Disons que j'ai tout ce que nous avons à savoir...
- ...
- Bon j'avoue avoir un peu vexé Haruki, mais de nos jours, tout le monde se vexe si facilement, aussi.

Elle parlait en observant ses ongles, le plus tranquillement du monde. Mais elle savait que ce silence n'augurait rien de bon. Elle devait être discrète, à la base. Là, elle avait été directe, sans cacher ses intentions, et rien qu'avec ce petit échange, Fukuzawa l'avait compris. Elle imaginait bien Fukuzawa, à l'instant, faire ce regard qui en faisait trembler plus d'un. Même elle en était presque intimidée. Mais au téléphone... Ce n'était pas grand chose. Il aurait le temps de digérer la nouvelle comme ça. Haruki sortit de nouveau du bar et Akiko leva briévement les yeux avant d'aussitôt les reporter sur sa manucure. Plus intéressant.

- Rentres vite.
- Justement... Je rentres tout de suite, mais je risque de traînasser un peu. Vous savez, les femmes... Toujours à se laisser tenter par quelques vitrines et accessoires de mode. Un nouveau silence. Nous en reparlerons plus tard, s'empressa-t-elle d'ajouter.

Elle raccrocha aussitôt, n'attendant pas la réplique à venir. Elle grimaça. A ses yeux, ce n'était pas un échec, au contraire, mais les réprimandes du patron n'en seraient pas moins désagréables. Elle rangea son téléphone prête à marcher lentement, très lentement en direction de l'Agence. Et ayant bien l'intention de faire du lèche-vitrine, évidemment.
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Lun 11 Sep - 22:24
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Haruki fut presque déçu qu’Akiko soit encore là quand il sortit du bar. Il aurait préféré qu’elle soit déjà partie, afin qu’il puisse rentrer chez lui en toute tranquillité. Mais elle était visiblement en train de finir une conversation au téléphone, sûrement avec un autre de ces détectives de l’Agence, qui pourraient potentiellement lui poser encore plus de problèmes. Le barman préféra faire profil bas, bien qu’il soit obligé de passer à côté d’elle pour rentrer de chez lui, la porte d’entrée de son petit appartement se situant à quelques mètres à peine de là. Il ne chercha même pas à cacher où il vivait à la détective, cela ne servirait à rien, à part peut-être à gagner du temps. Mais à quoi cela lui servirait-il ? Haruki se contenta de baisser le regard en passant à côté d’elle, ses affaires toujours sous le bras.

Il espérait juste que maintenant, Akiko irait vraiment faire son lèche vitrine et ne tiendrait pas compte du fait que malgré sa mission « d’espionnage » il allait s’isoler chez lui. Avec un peu de chance, elle s’imaginerait qu’il allait juste se préparer, et n’en tiendrait pas compte. De toute façon, l’heure tournait, et le blondinet ne pouvait pas attendre plus longtemps. Il ouvrir donc la porte sans plus tarder pour se faufiler à l’intérieur, refermant bien vite derrière lui. Il attendit une petite minute, juste pour être sûr que personne ne toucherait à cette porte, avant de monter les escaliers qui menaient à l’étage.

Son petit appartement était constitué d’un seul étage, juste au-dessus du bar. L’escalier étroit qui y menait pourrait laisse présager d’un appartement miteux, mais Haruki avait réussi à rentre l’endroit bien agréable, bien que surchargé par des babioles et des livres en tout genre qu’Haruki ne savait plus où ranger. Il se dirigea tout droit vers la chambre, délaissant tout ce que contenait son affaire sur le lit où il s’assit lourdement. L’informateur attrapa par la suite la petite boite de médicament se trouvant dans sa table de chevet. Il ne lui restait plus qu’à dormir. Il n’aimait pas avoir à se forcer, mais c’était le seul moyen pour d’une, rêver de quelque chose d’intéresser, et de deux pour rêver tout court et ne pas se retrouver dans le noir. Il médita devant la petite boite quelques minutes avant d’en prendre une pilule. Il se laissa enfin tomber sur le lit, attrapa la photo de son affaire d’une main et la regarda en soupirant. Qu’est-ce que cela allait être cette fois ?
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