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Charmante rencontre avec un nouveau collègue... ou pas.. [PV KÔTA]

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Mar 22 Aoû - 23:11
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Les mots dansaient dans sa tête. Elle n'y comprenait plus rien. Bizarre dans le mauvais sens du terme ? Parce qu'il y avait un bon sens ? Elle savait bien que bizarre ne voulait pas dire mauvaise, mais pour elle bizarre, ce n'était quelque chose de positif pour autant. Quelque part, elle savait qu'elle l'était, et elle s'y était fait, donc elle n'y pensait plus forcément. Inconsciemment, elle avait séparé sa timidité de ce qui faisait d'elle quelqu'un d'étrange alors que ça en faisait partie. En soi être timide n'était pas bizarre, mais disons qu'elle était timide d'une manière assez étrange. Son impassibilité ayant le don ou le problème, plutôt de déstabiliser les gens, sans même qu'elle s'en rende compte parfois. Mais ce qui la troubla le plus c'est quand Kôta la qualifia de "gentille et agréable". En soi, elle n'était pas méchante, elle le savait, ou du moins l'espérer. Mais, agréable... ? Elle doutait d'être une présence agréable vu comme elle était. Tirant sur les manches de sa veste d'uniforme, elle fut incapable de répondre.

Jun entendit le bruit caractéristique d'une pièce qui rentre dans la machine et d'une boisson qui en sort en échange. Et plutôt que de récupérer ladite boisson, Kôta était là, accroupi tout comme elle à l'aider à ramasser ses affaires. Elle devait l'embêter... Il se montrait gentil à l'aider, mais au fond, il devait en avoir marre... C'était sûr... Et elle, elle avait honte de le déranger comme ça. Il n'aurait pas du s'embêter à l'aider ainsi, elle n'en valait pas la peine.

- Tu n’as pas à t’excuser. Tu à l’air d’être désolée d’exister quand tu le fait. C’est d’une tristesse absolu tu sais.

Elle ouvrit la bouche pour s'excuser, par réflexe, avant de la refermer et de détourner le regard. Elle récupéra ce qui lui appartenait avec un timide "merci", qui resta à demi coincé dans sa gorge, les rangea de nouveau dans son porte-monnaie, et se redressa aussitôt, plus tendue que jamais. Elle vit les pièces de Kôta être "avalées" par la machine et se figea en comprenant qu'il lui prenait son fameux thé. Mais... elle avait dit qu'elle allait payer ! Enfin... C'était gentil de sa part, mais encore une fois, il n'avait pas à s'embêter pour elle, elle ne le méritait pas. Il n'arriverait à rien avec elle, elle ne devait être qu'une perte de temps au fond. Elle pourrait toujours le rembourser, de toute façon. Oui, exactement, c'est ce qu'elle ferait. A combien était son thé d'ailleurs ? Elle n'eut pas le temps de chercher une réponse à son interrogation que Kôta reprenait la parole.

- Tu sais, pour tout à l’heure, ce n’était un reproche. Tu as le droit d’être différente. Si les gens ne peuvent pas t’accepter comme tu es, alors ils n’ont rien à faire avec toi. Je cherche juste à savoir pourquoi tu es comme ça. Ne le prends pas mal, c’est juste moi qui suis parfois trop curieux. C’est un vilain défaut de ma part. Si quelqu’un doit s’excuser, c’est bien moi, de t’avoir agressé verbalement comme je l’ai fait.

Jun ouvrit la bouche et la referma aussitôt, plusieurs fois. Elle ne savait pas quoi dire, tout simplement. Au contraire... c'était compréhensible que les gens n'aient pas envie d'avoir à faire avec quelqu'un... comme elle. Et pourquoi voulait-il savoir ? Pour la comprendre ? Mais il n'y avait rien à savoir et rien à comprendre, c'était là qu'était tout le problème. Par moments, Jun ne se comprenait pas elle-même. Pourquoi était-elle incapable de faire des efforts alors qu'elle espérait tant avoir des amis, justement ? Pourquoi ne pouvait-elle pas faire preuve d'un peu plus de courage ?

- Ce que je veux dire… C’est que je suis mal placé pour juger les autres. Je ne suis pas un modèle de sociabilité et encore moins de normalité. Mais… J’aime entendre les autres parler et les voir s’amuser ensemble. Je n’aime pas voir les gens renfermés et éloignés. C’est pour ça que j’aimerais t’aider. Enfin, t’aider, au moins pouvoir être ami avec toi. Même si je dois admettre que c’est parti du mauvais pied à cause de moi.

S'il n'était pas un modèle de sociabilité, Jun se demande ce qu'elle était, elle. De l'aide... Il l'avait dit plusieurs fois, qu'il voulait l'aider. Mais Jun ne voulait pas d'aide. Le moins possible. Ce serait connaître qu'elle avait cette faiblesse, et elle avait beau être la première à se rabaisser et se critiquer, elle avait une certaine fierté. Ou plutôt... elle avait bien trop honte pour avouer qu'en effet elle pourrait avoir besoin d'aide. Et quelque part aussi, elle se disait que même avec de l'aide, elle n'y arriverait pas. Au bout d'un moment, il fallait que l'effort vienne d'elle, et ça, elle en était incapable malgré toutes ses bonnes résolutions. Mais qu'il lui propose d'être ami avec elle... Non mieux, qu'il affirme vouloir l'être, elle en était touchée. Et bien sûr qu'elle voulait avoir des amis. Mais... en était-elle digne ? Si on lui demandait, elle répondrait oui sans hésiter ou réfléchir, mais au fond elle ne savait même pas si elle était capable d'être une bonne amie. Parfois elle voyait les gens rirent entre eux et elle les enviait, mais serait-elle capable de faire de même ?

Elle ne savait plus quoi faire tout simplement, elle avait l'impression que la tête lui tournait. Entretenir une conversation était déjà assez compliqué pour elle. En fait elle ne le faisait même pas, c'était les autres qui se chargeaient de parler pour deux, presque. Mais là, avec ce que lui disait Kôta, elle ne savait plus où se mettre. C'était trop d'un coup. Il s'écoula un instant de silence pendant lesquels Jun pouvait presque voir des étoiles devant les yeux, comme si elle se réveillait après un évanouissement ou qu'elle allait bientôt tomber dans les pommes, justement.

- Euh.. Je..., bégaya-t-elle, en prenant une inspiration. N'ai pas... besoin d'aide... d'abord... Mais...Ca ne dérange pas... d'être ami avec toi..

Elle détourna les yeux, gênée de ce qu'elle avait avoué, et se saisit de la canette de thé par réflexe. Le froid aurait pu la faire reprendre ses esprits, mais ça n'y changea rien, sinon la première chose qu'elle aurait faite aurait été de se précipiter pour rembourser Kôta.
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Kōta Hirano
Kōta Hirano
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Sam 26 Aoû - 15:01
Kōta Hirano

Charmante rencontre avec un nouveau collègue... ou pas...


Cette pauvre fille avait l’air de me prendre pour un extraterrestre. Je ne pouvais pas la blâmer de un, parce que mes réactions étaient bizarres et je devais l’admettre elles l’étaient et de deux, parce que probablement vouloir les connaître les raisons qu’aurais une personne pour être se qu’elle est n’est pas forcément la meilleure idée du siècle surtout quand ça fait tout juste trois minutes grand maximum que l’ont c’est rencontrés. Surtout que je n’y étais pas allé dans la dentelle, moi qui d’habitude, essaye de prendre des gants, le peux de finesse que j’avais c’était envolé. La fatigue. Juste la fatigue. Probablement. Sa désinhibe les murailles de l’esprit. Je devais admettre que ce n’était peut-être pas la meilleure idée de l’année de faire se que je faisais, mais pour ma défense je n’avais pas vraiment d’idée pour la faire sortir un peu sa coquille.

A vrai dire, ma curiosité prenait sans aucun doute la partie subtile de mon cerveau ou du moins se qu’il en restait. Il fallait vraiment qu’elle n’est que peu de confiance, qu’elle se sous-estime ou qu’elle s’auto déprécie de manière extrême pour ne pas être de faire des phrases complètes ou ne pas répondre par des monosyllabes comme si le monde entier était en train de l’ennuyer. C’était à croire à la regarder qu’elle n’avait pas envie de parler. Et vu son air franc qui n’y va par quatre chemin, je pense qu’elle aurait directement trouvé quelque chose pour fuir, si tel était le cas. Ou alors elle était juste trop gentille pour vouloir gêner la personne en face et donc supporter mes jérémiades. Ce serait ironique. Et alors sa réponse est aussi hilarante que le reste. Tout à mon honneur, je parvins à garder façade, mais nom de dieu… Elle était comme ça en permanence ? Au moins maintenant, elle avait l’air un peu moins coincée que tout à l’heure et un peu plus émotif – peut-être – mais alors elle n’était vraiment pas douer pour parler. Est-ce cela qui la gêner ? Ne pas être capable de placer un mot devant l’autre ? Elle avait honte peut-être ? Hummm… Je divague. Retour au présent.

Je pris une nouvelle gorgée de mon café et malgré son goût rivalisant avec lui des hôpitaux, je ne pus m’empêcher d’avoir un sourire en fermant les yeux. Je n’avais qu’une chose à dire.
- « Ça fait du bien… »
Oups. J’avais parlé à voix haute. Veille habitude. Il fallait vraiment que j’arrête ça. C’était bizarre. Les gens allait croire que je suis malade mental… Déjà que je dois passer pour un mec un peu étrange vu mes habitudes et ma paranoïa qui m’avais déjà embarrassé plusieurs fois… Je me raclais à nouveau la gorge en me concentrant. Je portais mon regard sur elle. Et lui offrit un sourire.
- « Heureux de l’entendre. Alors, dit-moi Jun, qu’est-ce qui te pousse à vouloir entrer dans les Services Spéciaux ? »
Ah la grande question… Moi-même mes raisons n’étaient pas très claires, bien que je doive l’admettre j’avais davantage fait l’opportuniste qu’autre chose. C’était une nécessité actuelle, bien qu’elle n’en fût pas vitale. Cependant, il était clair que se former à travailler ici, ce n’était par simple choix de carrière. Le travail était fatiguant en lui-même, mais les personnes auxquelles s’attaquent les Services Spéciaux ne sont pas aussi amicales qu’ont en pourraient le croire. Prenait-moi par exemple. Si je devais être poursuit par les S.S, que se passerait-il selon vous ? Moi je sais. Il me tuerait. Pourquoi vous vous demandait ? Parce que je ne contrôle pas mon pouvoir, que se dernier est destiné à le rester ainsi et que mon pouvoir est une créature monstrueuse qui tue des innocents. Je représente un danger non négligeable pour la société. Pire encore, je suis une menace totale pour le monde. Autant dire que oui… Me tuer serait sans aucun doute leur objectif s’ils savaient que j’étais réellement.

Même si j’avais fais beaucoup pour couvrir mes traces, empruntant – volant – des cartes d’identités, des faux papiers pour voyager, du travail au noir et bien d’autre, je n’étais ni invisible, ni transparent. S’ils fouillaient trop, ils trouveraient vite des corrélations entre les attaques de se qui semble être un un chien d’après les rapports de police, bien qu’il soit difficile de le savoir, car les corps pour la plupart n’était plus reconnaissable, les mâchoires était trop grosse et différente d’un animal de compagnie ou d’un loup et parfois les corps ressemblait plus à des momies de l’ancien temps que de vrai corps. De quoi se poser des questions. Tout en écoutant la réponse de ma jeune amie, je cherchais du regard un endroit ou s’asseoir. Il devait bien y avoir un banc ou quelque chose du genre dans le coin…
@ pyphi(lia)


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Sam 26 Aoû - 22:50
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Jun ne se formalisa pas de l'entendre parler tout seul. En fait elle n'y fait même pas attention, ne pensant pas un seconde qu'aux yeux de certains, ça aurait pu paraître bizarre. Elle était la première à ne pas savoir se comporter en publique, et pas seulement par timidité. Elle ne savait tout simplement quoi faire. Alors elle n'allait pas commencer à critiquer. Surtout quand il n'y avait, à ses yeux rien à critiquer. Au lieu de ça, elle décapsula sa cannette, l'air vide. Elle but une gorgée de thé, abaissa son bras, et semblant apprécier en reprit quelques-unes. Oui c'était bon. Peut-être pas assez sucré à son goût. Mais il faut dire que si elle pouvait, elle en rajouterait partout, du sucre. C'était sa grande passion, on ne dirait pas à la voir ainsi tout maigre, en sous-poids même, mais elle ne ratait pas une occasion de manger un petit quelque chose sucré. Sauf si ce petit quelque chose lui était proposé par une personne, alors il fallait vraiment insisté pour qu'elle accepte. Ou lui sortir "je serais triste si tu refuses".

- Heureux de l’entendre. Alors, dis-moi Jun, qu’est-ce qui te pousse à vouloir entrer dans les Services Spéciaux ?

Si la question surprit Jun, elle n'en montra rien. Elle avala sa gorgé de thé pour répondre immédiatement à Kôta.

- Les Services m'ont offert un toit... je leur dois bien ça..., dit-elle presque dans un murmure, avant de reprendre. Grâce à eux ni moi et surtout ni mes frères ne sommes plus à la rue, alors... Ils ont proposés un poste à mon grand-frère... il y a longtemps.... et en échange... Yumi et moi étions aussi logés... alors c'est normal... que je travaille pour eux après ça...

Sa prise contre sa cannette se ressera. Son visage était insensible, pourtant elle avait l'impression que cette époque défilait de nouveau sous ses yeux. Elle était tellement reconnaissant aux services de leur avoir offert cette vie. Et surtout de ne pas les avoir séparés tous les trois. Elle se sentait égoïste à se raccrocher autant à ses frères, mais elle les aimait trop. Même Fuyumi, aussi insupportable était-il. Elle baissa les yeux.

- Et puis... j'aimerais pouvoir les protéger... Mado.. le plus grand... nous protège toujours... alors moi aussi... je voudrais.... Un soupir. Et même Yumi... Il est agaçant et rien que de penser à lui, ça m'énerve... Vraiment invivable. Mais.. je l'aime quand même alors... je voudrais pouvoir.. être assez forte...

Jun se tut. C'était une raison totalement idiote, elle était la plus jeune, normal que Madoka la protège ainsi. Surtout qu'inconsciemment, malgré ces belles paroles qu'elle venait de lâcher, elle se reposait énormément sur son aîné quand il était là. Et Fuyumi... Aussi impossible était-il, elle voulait aussi l'aider. Et il n'avait qu'un an de plus qu'elle, pourtant il lui semblait bien moins mature. Et elle avait beau dire ça et le penser, normal qu'il l'embête autant vu comme elle se laissait facilement manipuler. Elle était la cible idéale. Elle se rendit soudainement compte qu'elle avait vraiment beaucoup parlé.

- Dé-désolée, si j-je vous ennuie.

Son visage avait viré au rouge. Peut-être un signe qu'elle était un peu moins tendue ? Hum il faut dire que si les mots qu'avaient pu prononcer Kôta l'avaient stressés, c'était plus ou moins passé, et parler de personnes qu'elle appréciait l'aider à se détendre. Surtout de Madoka, avouons-le, à propose de qui Jun semblait parfois confuse. Juste une période qui passerait, mais en attendant, elle rougissait facilement en parlant de lui. Et rien qu'avouer ainsi qu'elle tenait à les protéger et qu'elle appréciait Fuyumi malgré son sale caractère l'embarrassait. Oh, pas qu'elle souhaitait le nier, au contraire, elle assumait, mais ça n'en restait pas moins gênant de le dire à voix haute. Elle se rappela alors que Kôta lui avait dit de ne plus s'excuser ainsi. Et comme les vieilles habitudes ont la vie dure, elle ne put s'empêcher de bégayer.

- P-pardon de dire désol-

Elle s'interrompit soudainement, se rendant compte qu'elle ne faisait que s'excuser de nouveau et tourner un rond. Pathétique. Vraiment. Elle se mordait les lèvres de honte.


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Kōta Hirano
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Sam 23 Déc - 20:52
Kōta Hirano
[HRP : Bonjour/Bonsoir, je tiens à m'excuser d'avance pour se retard et cette absence, j'ai eut pas mal de problèmes et se fut difficile de tout gérer. j'ai perdu la motivation pour venir, et pire encore de RP ! Mais je suis de retour, pas forcément en pleine forme mais prêt à reprendre. Si jamais tu n'as plus envie de RP, sache que je comprendrais et pardonne moi encore, pour cette absence]

Charmante rencontre avec un nouveau collègue... ou pas...


Offrir un toit ? Oui, je comprenais un peu sa motivation. J’avais essayé un temps de m’installer dans cette ville avant de tomber sur eux. Je leurs étaient utile et en échange je pouvais bien faire se que je voulais de mon argent. Je le conservais précieusement, se dernier, il serait ma ligne de vie une fois partie. Une fois que la Bête, de toute sa prestance se serait fait connaître, je devrais partir. Partir loin à nouveau. Ou j’irais ensuite ? Je ne sais pas. Peut-être Los Angeles ? Ou bien New-York ? Travaillant au noir, comme d’habitude, fuyant dès que le loup pointe le bout de sa queue. Quelque part au fond de moi, je me dis que se sera comme ça toute ma vie mais une autre part de moi, souhaite que tout cela cesse.

Protéger ceux que l’ont aime ? Cela faisait longtemps que je n’avais pas eut quelqu’un à aimer, quelqu’un à protéger si ce n’est secrètement des inconnus parfois, sans jamais réellement leurs dire que je suis. Disparaissant dans la marée humaine de la ville une fois fait. C’était mieux que l’alternative, toujours douloureuse à la fin. Je ne pouvais pas dire que je comprenais son sentiment, je ne l’avais jamais eut de bon cœur. A vrai dire, je ne me rappelle pas avoir déjà voulut protéger quelqu’un au péril de ma vie, simplement par amour ou amitié.
- « Je vois. C’est très noble de ta part. Je dois admettre que je suis admiratif de pareil but. »
Admiratif ? Oui je l’étais, contrairement à se que l’ont peux croire, je n’ai rien de quelqu’un de courageux ou de brave, encore moins de téméraire. J’aide mon prochain dans la mesure de possible, mais jamais au risque de mettre ma vie en péril. Je ne porte ou du moins que rarement, atteinte à mon intégrité, lâche sans doute, mais nécessaire, si je voulais retarder le plus longtemps la sortie de la Bête.

S’excuser parce qu’elle m’ennuyer ? Pas tellement, au contraire, j’aimais bien l’écouter. Elle avait cette façon timide qui donnait envie de sourire à s’en péter les zygomatiques, malgré ma nature dépressive, je ne pouvais pas m’empêcher de me dire qu’elle était bien gentille, même si son visage semblait donner envie de fuir le plus loin possible. Mais après tout, elle était une collègue de travail, peut-être même une connaissance à venir, alors pourquoi ne pas taper tranquillement la discute, sans être gênée ?
- « T’inquiète pas. Tu ne m’ennui pas, bien au contraire. J’aime écouter les gens parler. Sa fait peut-être un peu voyeur, mais c’est toujours mieux que d’écouter un Dieu silencieux. »
Ah oui, Dieu, lui que je priais sans répits pour adoucir un peu ma vie, qui ne répondait jamais, peut importe mes appels. Pourquoi continuais s’il ne répond pas ? Et bien, si un démon comme Baskerville peu existait et l’enfer qu’il crée aussi, alors le paradis et Dieu aussi doivent bien avoir une place quelque part. Ecouter les gens m’offrait une distraction bienvenue de mes pensées qui tournaient en rond.

Je n’étais pas quelqu’un qui supportais bien la solitude, mais du à ma condition, j’étais bien obliger de l’être. Autant pour eux que pour moi. Une protection contre la douleur à venir de perdre des êtres chers et une prévention pour eux pour leurs éviter cette dite douleur. Pour être franc, je l’enviais un peu, Jun, elle qui avait encore une famille pour qu’il elle se donnerait corps et âme. Moi, ses trois choses là me furent prisent dès mon enfance. Une famille à protéger ? C’est moi qui les ai tués. Un corps ? Pourris de l’intérieur comme l’âme qu’il porte. Une poubelle ambulante voilà se que j’étais. Un déchet de la société portant un monstre en lui. La belle bête que voilà… Enfin, plutôt la belle Bête. Peut-être qu’au final, j’étais naît comme ça ? Peut-être que les autres avaient vu en moi se que j’étais réellement. Cette haine, cette éducation… Comme si tout le monde dans mon village le savait, mais c’était tue. Une malédiction qui frappait, sans jamais tuer le vrai responsable. Comme s’il savait que me tuer ne changerait pas les événements. Ce n’est pas l’hôte qu’il faut tuer. C’est le parasite.

- « Tu es ici depuis longtemps ? Dans les Services Spéciaux, je veux dire ? »
@ pyphi(lia)

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Sam 30 Déc - 16:19
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- Je vois. C’est très noble de ta part. Je dois admettre que je suis admiratif de pareil but.
Jun sentit l'embarras l'envahir. Noble ? Elle ? C'était un oxymore que de dire ça. Bon, être autant.. ''dévouée'' à quelqu'un, qui plus est sa famille, pouvait avoir quelque chose de noble, mais la jeune femme avait bien trop tendance à se dévaloriser. Et au fond, de toute manière, c'était bien beau de le vouloir, mais quand Madoka était là, elle perdait ses belles paroles et ne pouvait pas s'empêcher de se reposer un peu trop sur lui, paniquant bien plus facilement dans des situations qu'elle aurait mieux géré seule. Elle redevenait un peu une enfant, en somme. Enfin, encore plus que quand il n'était pas là.

Sans savoir quoi répondre, elle secoua bêtement la tête, pour démentir ses propos. Admiratif ? N'importe quoi ! Elle ne méritait pas telle attention. Elle ne savait vraiment plus où se mettre, incapable de prononcer le moindre mot. Il faut dire qu'elle avait déjà pas mal parler avant. Du moins, pour elle qui était d'un naturel si peu bavard, c'était déjà beaucoup.

- T’inquiète pas. Tu ne m’ennuies pas, bien au contraire. J’aime écouter les gens parler. Ca fait peut-être un peu voyeur, mais c’est toujours mieux que d’écouter un Dieu silencieux.

Jun poussa un imperceptible soupire de soulagement. Elle n'aurait vraiment plus su où se mettre si elle l'avait gêné. Déjà qu'elle avait du mal à ne pas trouver une excuse pour fuir. De toute façon, elle n'aurait pas eu le courage de mentir seulement pour éviter une conversation. Et puis.... Quelque part, même si elle était tendue au point que ses épaules en étaient douloureuses, elle n'était pas non plus si mécontente. Beaucoup pensaient qu'elle évitait le contact car elle était une asocial qui détestait les autres, mais c'était tout faux. Des amis, des connaissances à qui parler, qu'est-ce qu'elle ne donnerait pas pour en avoir. Mais c'était plus fort qu'elle, elle voulait faire des efforts, elle essayait parfois, mais au dernier moment se dégonflait. Elle n'y arrivait pas. Elle ne sut quoi rajouté, malgré sa curiosité quant à la fin de sa phrase. Ce que peu de gens savaient, c'est que Jun était en réalité assez curieuse. Mais comme elle ne s'exprimait jamais à voix haute, et que son visage ne trahissait rien non plus, personne ne pouvait le deviner..

- Tu es ici depuis longtemps ? Dans les Services Spéciaux, je veux dire ?

Jun fut un instant déstabilisée. Combien de temps... ? ''Officieusement'', on pouvait dire que c'était depuis ses 12 ans. Elle avait en effet cet âge, quand Madoka avait accepté l'offre des services, soit y entrer en échange d'un toit pour lui, Fuyumi et Jun. Et même si elle n'avait pas vraiment rejoint les services à cette époque, le fait qu'elle les rejoindrait plus tard c'était en quelque sorte imposé sans que personne ne le lui dise. Elle compta rapidement sur ses doigts une première fois, puis une deuxième fois, car dans sa panique de ne pas vouloir prendre une heure à répondre, elle avait mal compté.

- Cela fait 6 ans qu'ils m'ont recueilli... Et j'ai enfin pu les rejoindre, il y a... Deux ans.. Et v-vous ?

Voilà. Elle avait osé poser une question. C'était beaucoup pour elle, et elle se mordait déjà les lèvres, de peur de ne pas avoir du.
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Kōta Hirano
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Dim 31 Déc - 0:45
Kōta Hirano

Charmante rencontre avec un nouveau collègue... ou pas...


Six ans qu’elle était en quelques sorte de la famille et deux ans qu’elle était un membre actif ? Je me sentais comme un bleu à côté ! Techniquement, elle était mon aîné dans cet endroit. Cela ne faisait que quelques mois que j’étais ici. J’eus un sourire amusé à cette réponse.
- « Et bien… Tu es ici depuis bien plus longtemps que moi. Ca ne fait que quelques mois que je suis dans les rangs. »
Je me demande combien de temps je resterais dans cette place. Elle était assuré de rester, de vivre sa vie, de protéger. Moi ? J’étais condamné à fuir, éternellement à travers les terres.

Je ne parlais que rarement à mes collègues. Donc pourquoi lui parler à elle ? Allait savoir. Elle m’était sympathique. Cela dit, la Bête la viserait en premier si jamais elle sortait. Encore faudrait-il qu’elle sorte dans les locaux. Je préférais qu’elle le fasse en extérieur. Qu’elle ne tue pas les possibles personnes qui pourraient m’arrêter directement. Vous me direz sa sonne déjà absolument affreux, mais sur l’échelle de l’horreur ce n’était pas grand-chose. Les seules limites de la Bête était probablement, et encore je n’en étais pas sûr, combien de temps je pouvais rester inconscient sans que je sache se qu’elle fasse.

- « Sans mentir, je ne suis pas tellement fan de l’endroit, mais c’est toujours préférable que la rue. »
Je ne crachais pas sur se qui m’était donné, bien entendu. Je ne pouvais pas demander mieux. Mais cela n’en signifiait pas que j’étais d’accord avec cette façon d’être. Je n’étais pas reconnaissant aux S.S. Pourquoi le serais-je ? Après tout, c’était du donnant-donnant. Ils profitaient de mes capacités et ils me logent. Je n’étais qu’un parasite bénéfique à ses derniers. C’était tout se que j’étais. Mais sa me dérangeait pas. Tant que je ne faisais pas de vague, ils ne chercheraient pas des noises.

- « Tu comptes faire quoi comme job pour eux ? Terrain ? Administratif ? »
Parce qu’au final, ici, il y avait de la diversité de travails et de façon de faire, mais les gars comme moi, c’était un peu la base des bases. Nombreux, ont étaient les fondements. Ont fournis les infos, triées, organisées, par l’administration qui ensuite envoyés ça aux supérieurs pour qu’ils approuvent ou non le dossier. C’était un peu selon la demande aussi. Je me demandais dans quoi elle serait la plus adapté. Je ne la voyais curieusement pas dans la rue. Elle semblait jeune et gentille, pas le genre d’endroit où ont l’a verrait se balader.

J’avais noté qu’ici, les gens n’y sont pas tous de plein gré mais plus par devoir ou redevance. Comme elle. Je ne pouvais pas témoigner de pareille candeur de la part de ses derniers à mon sujet. Cependant, ils étaient clairement assez doué pour débusquer des gens avec du talent et qui ne sont généralement pas des enfants de cœur. Sous cette petite fille que je trouvais fragile – et pas dans le sens péjoratif du terme – se trouvait probablement une vrai guerrière.

@ pyphi(lia)
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Dim 31 Déc - 12:00
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Seulement quelques mois ? C'était peut-être pour ça qu'elle ne l'avait jamais vu avant. Ou peut-être parce qu'elle essayait d'éviter tout contact avec les collègues tant qu'il n'y avait aucune raison ''professionnelle'' de leur parler. Peut-être aussi, oui. Sûrement. Et puis, puisqu'elle ne venait que le week-end et après les cours, elle n'était pas non plus des plus présentes. Même si mine de rien, elle donnait beaucoup de son temps libre aux Services. Il fallait avouer qu'elle n'avait pas grand-chose d'autre à faire... Aucun ami, aucune réelle passion. Et quand elle s'entraînait au katana, que ce soit avec son frère ou seule, c'était encore pour les Services, quelque part. S'entraîner pour être la meilleure agente possible.

- Sans mentir, je ne suis pas tellement fan de l’endroit, mais c’est toujours préférable que la rue.

Jun hocha timidement la tête. C'était quelque chose qu'elle comprenait... En soi, elle, elle se moquait pas mal de l'endroit où elle vivait, elle était plus du genre à subir en silence. Et puis, tant qu'elle avait ses frères, tout lui allait. Mais il fallait avouer, que même pour elle qui ne plaignait presque jamais, la rue, c'était pas génial. Elle y avait passé trois ans, et franchement, elle n'avait pas envie d'y retourner. Et rien que pour ses frères.. Encore elle, elle.. C'était de sa faute, non ? Si elle s'était retrouvé à la rue, c'est qu'elle avait du le mériter... Si ses parents l'avaient viré.. Il devait y avoir une raison. Mais aussi ironique que ce soit en sachant qu'elle était la petite dernière entre Yumi et Madoka, elle ne supportait pas l'idée que ses frères, eux, vivent aussi à la rue. Pourtant, en tant que dernière, elle devrait simplement se laisser être protégée, sans chercher à protéger ses aînés, mais jamais elle n'avait vu les choses sous cet angle. Elle leur devait tellement.. C'était grâce à eux qu'elle avait retrouvé le goût de vivre. Elle ne voulait plus mourir, et même si c'était parce qu'elle était égoïste et s'était mise à souhaiter rester toujours avec eux, c'était comme ça. Elle ne voulait pas les perdre.

- C'est sur.. Au moins.. Il ne fait pas froid..

S'il y avait une chose qui l'a dégoûté à la rue, c'était bien l'hygiène. Ou le semblant d'hygiène. Mais ce qui l'avait le plus hanté, pourtant, même maintenant qu'elle avait un toit, c'était ce froid.. Cette solitude quand elle s'était retrouvé à la rue. Cette sensation d'abandon. Et surtout.. cette crainte.. A l'époque, elle avait peur de tout. Chaque mouvement lui paraissait suspect et dans sa parano la faisait trembler de peur. Et elle avait froid, tellement froid, cette peur lui glaçait le cœur. Les phrases qu'avaient prononcés ses parents en la virant de la maison lui avaient fait perdre le goût de vivre, et elle ne ressentait plus aucune chaleur. C'était l'impression qu'elle avait eu. Et il faut dire, qu'à la rue, il faisait aussi réellement froid, et il n'y avait rien pour se réchauffer, ce qui n'avait pas arrangé cette perception chez la gamine qu'elle était. Et ressentir à nouveau ce froid, ce froid qui apparaissait quand on avait tout perdu, ou presque. Elle ne voulait pas.

- Tu comptes faire quoi comme job pour eux ? Terrain ? Administratif ?

A cette question, aucune hésitation possible chez la jeune femme. De toute façon, elle était plus du genre à perdre tous ses papiers et n'avait aucune organisation alors mieux valait éviter qu'elle tente l'administratif.. Et même si elle savait que cela avait une importance.. Jamais elle n'y avait ne serait-ce que songer. De toute façon, elle était bonne à rien.. Mais elle savait à peu près se battre au katana et même au corps à corps, alors autant que.. ces compétences, presque les seules qu'elle avait, servent à quelque chose. Et puis son pouvoir... S'il pouvait avoir une autre utilité que de rendre fou et d'envoyer les victimes à l'asile.. Ce serait bien. Elle s'en voulait encore pour ce qu'elle avait pu faire à certains de ses anciens camarades de classe, mais elle était quand même déterminée à utiliser son pouvoir pour apporter quelque chose aux Services. Ce n'était pas grand-chose, mais elle faisait tout ce qu'elle pouvait, même trop, parfois.

- Sur le terrain, évidemment.

Pour la première fois, Jun avait parlé sans bégayer ou sans aucune timidité. Il faut dire que quand il s'agissait travail, ou si elle devait exécuter un ordre des services, elle devenait une toute autre jeune femme. Plus de timidité permise. Elle devait juste faire ce qu'on lui disait, pas besoin de réfléchir au pourquoi du comment. Et elle ne devait pas faire preuve de sentiments, par conséquent. Elle venait de faire entrevoir une partie de sa personnalité, et quand elle s'en rendit compte, elle se mordit les lèvres. Sur le terrain, ça ne la dérangeait pas, mais là.. Elle avait du paraître étrange sans qu'il y ait de raison. Enfin, ce n'était pas comme si on lui avait ordonné quelque chose ou quoi...

- Enfin.. Je veux dire.. C'est tout ce que je sais faire... Même si je ne me bats pas aussi bien que d'autres mais..
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Kōta Hirano
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Kōta Hirano

Charmante rencontre avec un nouveau collègue... ou pas...


Froid ? Oui, il fait froid dans la rue. Froid dans l’esprit et dans la nuit lorsqu’il n’y a pas de feu pour se réchauffer. Pas de pont et de banc pour se coucher. Pas de couverture ou de nourriture à attraper. Froid sont les cœurs, dans les rues, de ses gens sans toits qui se battent chaque jour comme si c’était le dernier. Pour trouver refuge au chaud ou même une place au soleil le temps d’une journée. C’était la loi de la jungle, dans se monde d’un monde, rats des villes pour les Hommes, leurs confrères étriqués, bêtes cachées dans leurs ombres, cherchant pièce pour acheter alcool, qui donne un semblant de chaleur et de réconfort ou bien de la nourriture pour avoir au moins de quoi tenir le jour qui suit.

La rue, c’est la misère du monde, des trafics en tout genre. Chacun ses méthodes pour survivre et si certains se serrent les coudes, d’autre au contraire, mange tout sur leurs passages. Moi ? J’étais un charognard, la pire espèce qui traîne parmi ceux-là. Un opportuniste qui vis au crochet des prédateurs et des proies et qui fuit au moindre danger. Mais la rue, plus que tout, c’est la solitude dans la souffrance, dans la vie. Les gens vous ignorent et vous méprise sans même vous connaître, ils vous regardent comme si vous étiez des monstres, eux qui ont tout juge, alors qu’ils pourraient être nous. Vivre au jour le jour était mon credo, quand j’étais à la rue. Ne pas penser au futur, parce que le futur est toujours noir, peu importe comment je vois les choses. Il n’y a pas d’espoir ici, dans la lande désertique et sauvage des maudits de mon genre, dont la poisse les colles à la peau à tel point qu’ils peuvent compter sur les doigts de la main les petites joies qui leurs sont arrivées.

Curieusement, cette jeune fille, là, à mes côtés, elle semblait arborer un mélange entre timidité et sérénité, jonglant maladroitement entre les deux, sans trouver l’équilibre. Inaptitude sociale – comme beaucoup ici je pense – ou bien simplement timidité ? Peut-être les deux. Toujours est-il qu’elle me fit sourire, à cette remarque parce que forte et dévouée. Pourtant aussitôt remarque faite, elle sembla reprendre ce visage fermée et clos, cette attitude de soumission. A mes yeux, elle semblait se soumettre à des choses qu’elle seule entendait dans sa petite tête et tout comme j’ai mes démons, je me disais qu’après tout, elle aussi, devait en avoir.
- « Je ne penses pas que tu ne saches faire que ça. Les Services Spéciaux n’engagent pas des personnes qui ne savent faire qu’une chose. Se serait idiot. Je suis sûr que tu as d’autres qualités. »

Oui, avoir des agents capable de faire qu’une chose, ce serait idiot d’en prendre ! Ils ont besoin d’être polyvalent, surtout dans un métier de terrain. Moi par exemple, en temps que membre spécialisé dans la filature et l’espionnage, mes compétences étaient tournaient vers la discrétion et mon aptitude à recueillir des infos. Mais aussi à pouvoir me défendre et disparaître sans bruit. Si je ne savais faire qu’une seule de ses choses, j’aurais était mort depuis bien longtemps.
- « Et puis tu sais, y’a des métiers différent sur le terrain. Tout dépend de tes ambitions. »
Si elle comptait s’engager dans la S.S, elle devait avoir un objectif. Peu importe lequel. Être redevable à une société qui l’avait aidé, aussi noble et volontaire que cela soit, ce n’était pas suffisant. C’est l’envie qui donne le but, le but qui donne la volonté de devenir plus fort, et la volonté d’être le plus grand donne de nouveau objectif.

Ainsi, la chaine se suit et évolue, se qui permet de garder toujours les pieds sur terre. Si Jun voulais s’engager et devenir un vrai agent, elle devra trouver le sien. Sinon, elle tournera en rond, sans but, juste pour dire au S.S qu’elle leur est redevable. Bien sûr, sa peu donner une volonté de leurs être utile. Mais sur le long terme, je ne sais pas si c’est viable. Je ne me suis jamais sentis redevable de qui que se soit, je ne suis donc peut-être pas le bon exemple.
- « Je suis certain que tu dois être douée en combat, et quand bien même tu manque d’expérience, tu peux toujours demander autour de toi des conseils. Les collègues sont là pour ça. Si ont s’entraidaient pas, ont arriveraient à rien. »

L’union fait la force et c’était d’ailleurs bien là, la seule chose que les Services Spéciaux avaient comprit. Ca et les armes potentielles que représentent les personnes avec des capacités spéciales. Je priais chaque jour qui soit qu’ils ne découvrent jamais mon identité réelle, même si au font, je savais que c’était un vœu pieu.
- « Cela dit, je suis presque sûr que je te dois le respect là-dessus. Après tout tu es mon aîné dans la matière. »
Car si j’avais bel et bien prit des cours d’art martiaux toute ma vie pour me défendre et également mis en œuvre des techniques dans la rue, sa ne changeait pas qu’au final, elle était sans doute plus professionnelle que moi. J’avais tendance à faire les choses à ma manière. Comme un mec de rue, en outre. C’était à la fois une bonne et une mauvaise chose. Bonne, car l’infiltration en était facilité. Mauvaise, parce que j’étais de fait, loin d’être dans la légalité la plupart du temps.

@ pyphi(lia)
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Dim 31 Déc - 15:06
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Malgré ce que Kôta disait et la logique de son raisonnement... Jun ne voyait pas ce qu'elle savait faire d'autre. De toute façon... Ils ne l'aurait jamais recruté sans Madoka. Ils ne lui avait offert un toit que pour engagé son aîné. Elle n'était qu'un.. plus. Si on pouvait dire cela ainsi. Ou peut-être plutôt un moins mais que Madoka compensait largement. En effet.. C'était un très bon agent... Il avait un talent sûr et apportait beaucoup aux services. Même Yumi ne devait pas être un mauvais agent malgré sa flemme légendaire. Son pouvoir de clonage était plus utile.. Et surtout, il le maîtrisait totalement. Pas comme Jun qui savait bien qu'il n'était pas impossible qu'elle n'en perde le contrôle. Et le pire, c'est que toutes les deux minutes, durant l'utilisation de son pouvoir, elle ressentait une énorme douleur à la poitrine alors si elle dépassait le temps imparti, elle mourrait.. Même son pouvoir qu'elle voulait tant rendre utile avait une limite. Peut-être que son père avait raison.. Qu'elle n'aurait jamais dû naître.

- Je ne sais pas.. C'est surtout pour Madoka.. Que les services m'ont embauché.. Sans doute..

Elle aurait aimé se dire que ce qu'ils avaient fait pour embaucher Madoka c'était juste leur offrir un toit à tous les trois, mais ça se trouve.. Non, c'était même sûr. Ils l'avaient aussi embauché pour ça.. Quoique.. Au contraire, Madoka aurait peut-être préféré que sa petite soeur qu'il protégeait tant ne soit pas mêlée plus qu'il ne le fallait aux services ? Sauf que Jun refusait qu'il la protège, alors elle préférait ne pas le voir. Car elle se sentait encore plus faible sinon. Pourtant, elle était forte. Beaucoup auraient été surpris de la voir au combat surtout vu son gabarit. Surtout que dans ces moments, elle ne cillait pas un instant. Sa timidité se volatilisait quand elle s'entraînait ou devait se battre, et elle était entièrement concentrée sur son objectif. Ca pouvait en être effrayant quand on la voyait sous ce jour pour la première fois.

- Et puis tu sais, y’a des métiers différents sur le terrain. Tout dépend de tes ambitions.

Elle n'avait pas d'ambition. Pas pour elle, du moins. Elle, elle se laissait juste porter par le courant, quelque part. Jun voulait juste rembourser ses dettes. Et se sentir utile à ceux à qui elle devait tant.. Car même lorsque ses dettes seraient ''remboursées'', elle continuerait de vouloir se rendre utile. Et elle ne voulait pas perdre ses frères, surtout. Pour ça, elle était prête à tout. Mais en ce qui la concernait, elle se moquait pas mal de ce qu'elle deviendrait.

- Je ferais juste ce que l'on me demande..

Obéissante et un peu trop dévouée, au fond. Il n'y a que pour ses frères qu'elle pourrait désobéir. Que pour quelqu'un qu'elle adorait au point d'être prête à se sacrifier, et pour l'instant personne d'autre que sa ''fratrie'' n'avait réussi à se rapprocher suffisamment d'elle. Mais qui sait, peut-être qu'à l'avenir.. Cela évoluerait ?

- Je suis certain que tu dois être douée en combat, et quand bien même tu manques d’expérience, tu peux toujours demander autour de toi des conseils. Les collègues sont là pour ça. Si ont s’entraidait pas, ont arriverait à rien.

Pas faux, mais Jun ne voulait pas être perçue comme une gêne à montrer son inexpérience. Même si au fond, elle ne l'était peut-être pas tant que ça. En fait, ce qui lui manquait réellement, c'était de la confiance. Si elle avait ça, elle serait peut-être une excellente agente qui dépasserait les espérances de ses supérieurs. Et si elle avait plus de considération envers sa propre vie. C'est bien beau d'utiliser son pouvoir n'importe quand, mais s'il met sa vie en danger, ce n'est pas une bonne idée. Elle pourrait utiliser d'autres de ses ressources. Et apprendre à réfléchir un peu plus. Ca ne la rendrait que meilleure.

- Je.. Je me débrouille ! N-non ! Je ne voudrais surtout pas embêter.. et être un poids..

Ce n'était même plus de la modestie, elle ne semblait réellement pas avoir confiance de ses capacités. Elle but une gorgée de son thé, bien qu'encore tendue.

- Cela dit, je suis presque sûr que je te dois le respect là-dessus. Après tout tu es mon aîné dans la matière.

L'embarras envahit Jun. Etre considérée comme une aînée ? C'était trop... Elle avait l'impression que Kôta exagérait. Il était.. presque trop gentil avec elle. Il la complimentait trop, disait qu'il lui devait le respect. C'était faux..

- Si vous le dîtes..
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Kōta Hirano
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Kōta Hirano

Charmante rencontre avec un nouveau collègue... ou pas...


Elle était terrible avec elle-même, cette fille. A croire qu’elle n’avait aucune estime de sa propre personne ! Pourtant, les S.S n’engage pas des branquignoles, donc je doute qu’elle est était choisit juste pour les beaux yeux d’un de leur agent. En fusse-t-il un bon. Non, elle devait avoir des qualités dont elle n’avait peut-être pas conscience, mais que ses derniers voyaient en elle. Il faudrait sans doute du temps, avant qu’elle ne s’en rende compte cela dit. Elle semblait tellement… Dévoué. Elle semblait aussi dévoué à eux que je l’étais à garder à mon secret. C’était presque triste, de se dire qu’elle n’avait rien à faire dans la vie, si se n’est obéir aux autres comme une poupée.
- « Tu sais, sans vouloir te vexer, les Services Spéciaux, ils sont des professionnels. Je doute qu’ils engagent n’importe qui. Alors si Madoka à était prit, c’est parce qui leurs étaient utiles. Ils t’ont prit, parce que tu avais ton utilité. Faut juste savoir quel genre de compétence tu souhaite avoir. »

Un peu comme un jeu vidéo au final, selon sa méthode, ont choisit sa voie et cette voie nous permet de développer certaines capacités aux détriments d’autres. Bien entendu, contrairement aux jeux vidéos, il était impossible d’avoir toute les compétences existantes, mais il était possible d’être un vrai pro sur celle dont ont souhaite en devenir maître. Cependant, Jun semblait être… Je ne savais pas comment le décrire… Soumise oui, mais pas seulement. Une sorte de soumissions à ses propres choix, comme si elle chercher à remercier mais en le faisait par obligation et devoir, pas par plaisir. Ce genre de chose ne tire jamais rien de bon des agents. Un devoir peut être un plaisir, mais vu l’air qu’elle porte, je doute que se soit le cas.

- « Arrête de croire que tu embêtes tout le monde. Ont peut pas s’entraîner seul en permanence, tu évolueras jamais comme ça. Le seul vrai poids que tu t’inflige là, c’est de croire que tu en es un. »
Je me retenais de rouler des yeux. Elle était pire que moi, celle-là. Moi, je ne m’éloigner pas des autres par peur d’être un poids, mais parce qu’ils en étaient un pour moi. Le malheur de ma condition, était que même si j’avais besoin d’aide, j’évitais de trop m’attarder. Evidemment que je le faisais quand j’en avais besoin, mais je réglé mes dettes rapidement, histoire de pas avoir à être redevable au plus mauvais moment. Comme elle semblait un peu trop vide, je ne pus m’empêcher de me dire que cette fille avait un sacré problème identitaire, agir comme un patin sans volonté ni désir… Est-ce ça, la vie qu’elle se voyait affronter ? Elle avait le choix, contrairement à moi, de vivre une vie bien plus heureuse. Je ne la connaissais pas, mais je savais par avance que quelque chose en elle, était différent des autres.

Pour ma part, j’évitais de m’entraîner avec des gens – imaginez un peu que sur un coup de sang ou de colère, je cherche à le tuer en perdant le contrôle ? – mais j’essayais de maintenir un certain lien avec les autres, autant que faire se peu. Je sélectionnais avec précaution les gens que je fréquentais et plus encore, le temps que je leurs accordaient. Ils étaient marqués de manière indélébile dans la mémoire de la Bête, ils seraient les premiers à mourir en cas de perte de contrôle, alors je faisais en sorte de ne pas trop m’approcher non plus. Même si c’était un peu inutile, vu que de toute façon, la Bête les attaquera quand même, peu importe que je les fréquente souvent ou non !
- « Il y a une différence entre être un poids et débuter dans le métier. Ont peux pas démarrer et être direct le plus fort dans son domaine. Sa demande du temps, de l’expérience, des échecs et de l’aide. »

Un peu hypocrite de ma part, je l’admets de dire ça, mais elle avait besoin de comprendre qu’un agent, ce n’est pas seul un être solitaire qui obéit bien gentiment. Il faut qu’il puisse agir de son propre chef, de savoir quand il à besoin d’aide, de pouvoir tirer des leçons des erreurs passés.
- « Je ne te connais pas assez pour savoir se que tu penses de toi-même ou même pour me permettre de te juger, je ne m’autoriserais jamais pareil affront. Cependant, si je peux te donner un conseil, peut-être que tu devrais avoir davantage foi en toi. En tes capacités. Tu ne peux pas être forte si tu doute de toi en permanence. Sur le terrain, c’est se qui te sera fatal. Y’auras pas de deuxième chance. »
Le doute, c’est le pire ennemi en combat. C’est lui qui donne failles et faiblesse, c’est lui qui empêche la force d’être montrer. Tout comme il ne faut pas être arrogant, il ne faut pas non plus dénigrer ses capacités. Il faut trouver un équilibre. Difficile à faire et plus facile à dire, mais faisable.

- « Moi je veux bien t’aider. Je ne vois pas en quoi cela ferait de toi un poids ou quelqu’un qui embête. C’est moi qui propose. »
Parfois, être fort, c'est aussi savoir reconnaître qu'ont à besoin d'aide et mieux encore, de savoir qu'ont est faible.

@ pyphi(lia)
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